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Les Maîtres de la Photo - Edouard Boubat - "Rémi écoutant la mer"

L'image du jour 23-05-2014

Le deuil
En Turquie, le bilan définitif de la catastrophe minière dans la ville de Soma s‘élève à 301 morts. Tous les corps ont été récupérés. L’heure est à présent aux funérailles. REUTERS/Stringer

Françaises tuées en Argentine : le principal accusé avoue un viol

Françaises tuées en Argentine : un accusé avoue un seul viol

Gustavo Lasi, principal mis en cause dans le procès visant à élucider le meurtre de deux Françaises en Argentine en 2011, a avoué mercredi qu'il avait violé l'une d'elles mais a continué de nier les meurtres. De nombreuses questions restent en suspens.
 
Si la vérité n'a toujours pas éclaté, un aveu de taille a été livré. Interrogé pendant plusieurs heures par le tribunal de Salta (nord-ouest de l'Argentine) mercredi, Gustavo Lasi, le principal accusé du viol et du meurtre de deux Françaises en Argentine en 2011, a enfin décidé de s'exprimer et de répondre aux questions des parties, alors qu'il s'y était refusé depuis le début du procès.
Il devait répondre aux questions concernant Houria Moumni et Cassandre Bouvier, deux étudiantes en sociologie de 23 et 27 ans, qui ont été vues pour la dernière fois l'après-midi du 15 juillet 2011 à la Quebrada de San Lorenzo, un parc naturel prisé des promeneurs, à 10 km de la ville de Salta.
Il a rencontré "par hasard" les deux bourreaux
Dans son récit, le suspect affirme que ce jour-là, il a rencontré par hasard Daniel Vilte et Santos Vera, les deux autres Argentins accusés comme Lasi d'avoir battu, violé et tué les Françaises, dont les corps ont été retrouvés le 29 juillet 2011 dans le parc.

Parti avec le fusil de chasse de son père pour "tirer des pigeons", Lasi dit avoir suivi ses coaccusés sur un sentier, qu'il est resté en retrait quand Vilte et Vera ont rencontré les Françaises, leur ont dérobé un sac à main, avant de les brutaliser et de les menacer avec un revolver.
Il dit avoir commis un seul viol malgré les preuves ADN
Souvent confus, il a expliqué avoir remis sa carabine à ceux qu'il incrimine. Plus tard, après avoir entendu des cris disant "non, non", il s'est approché des Françaises, "agenouillées, le pantalon baissé, nerveuses et apeurées", à l'écart du chemin. Sans pouvoir nommer ni identifier la victime, il dit avoir commis un viol. Pourtant, les relevés de son empreinte ADN établissent qu'il a abusé des deux jeunes femmes.
Interrogé par le procureur, Lasi se présente comme une victime manipulée par les deux autres accusés. "Je me suis laissé entraîner. Vilte m'a dit de venir. Je n'ai pas été obligé, j'y suis allé pour ne pas passer pour une mauviette". De nombreuses questions restent toutefois en suspens et une rumeur persiste depuis 2011. Celle-ci affirme en effet que ces crimes seraient imputables à deux fils de notables locaux et que les trois accusés ne sont que pauvres boucs émissaires. Le verdict est attendu vendredi.
 
MetroNews - France

Brésil : Food, not Foot!

evento Pompéia - 2014 - valeu Amaury e Deddo Verde!

Au Brésil, la politique s’exprime souvent dans les rues, sur les murs ou les palissades : le street art est omniprésent, particulièrement à São Paulo. Il fallait s’attendre à ce que la contestation contre les dépenses suscitées par la Coupe du monde de football s’exprime aussi par l’art, et une œuvre de Paulo Ito, graffeur paulista de 36 ans, circule énormément sur les réseaux sociaux.
Il s’agit d’un enfant rachitique, criant famine, ayant devant lui, en guise de nourriture dans son assiette, un ballon de foot. Nul besoin de commentaire : le dessin en dit plus long qu’un discours contre la pauvreté au Brésil et les frais engagés pour l’organisation de la compétition (11 milliards d’euros), sous l’autorité de la richissime Fifa.

« On a besoin de nourriture, pas de football »

Ito dit avoir été inspiré par une peinture murale réalisée par le Français Goin en 2013 dans les rues d’Athènes. Un enfant noir, malheureux, la peau sur les os et un ballon à ses pieds, avec ce slogan : « On a besoin de nourriture, pas de football. »
NEED FOOD NOT FOOTBALL !
Goin 2013 @ Athens

Une journée nationale de manifestations contre la Coupe du monde a eu lieu la semaine dernière. Les opposants craignent que la liberté de manifester pendant le Mondial soit limitée par des lois sécuritaires et la présence imposante de forces de sécurité.

Mardi, des manifestants ont envahi le lieu d’exposition du trophée, en tournée dans le pays, à Bélem. L’événement a dû être annulé.
Avec ce graff, l’artiste ne vise ni la Fifa, ni le gouvernement, ni les amateurs de foot, dit-il.
« Je ne fais que dénoncer les problèmes du Brésil : la priorité de la classe politique est la lutte pour le pouvoir. Il y a des problèmes de santé, de sécurité, de logement, de pauvreté, d’absence de culture, d’éducation, de transports. Les problèmes sont les mêmes depuis des années. »

Rue 89 - France