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Antoine Molinero - Un grand peintre des Caraibes

 
Réalisme expressionniste jouant manifestement sur le plaisir esthétique. Délectation dans le jeu des ombres et lumières. Magnétisme des gammes chromatiques.
En substance, la peinture d’Antoine MOLINERO reste la traduction d’une grande sensibilité aux ambiances et aux êtres.
Après une carrière de danseur professionnel auprès d’illustres chorégraphes, R. Noureïev, S. Golovine, J. Lazzini, il s’engage définitivement sur la voie de la peinture.
Né à Aubagne en Provence en 1948, il expose depuis plus de vingt ans entre, Paris, Cannes, New York et Montréal, Antoine MOLINERO reste fidèle à l’île de Saint-Martin (West Indies), accueilli chaque année par un public fidèle d’Amateurs et de Collectionneurs.
SOUALIG’ART Magazine

Les images 3D se mettent à bouger! - Video


Le dispositif se compose de 900 bâtonnets qui se dressent et s'abaissent de manière
coordonnée afin de dessiner des formes ou reproduire des mouvements.

A Boston, des chercheurs du Tangible Media Group, un laboratoire du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont créé une table de modélisation pour le moins originale. Baptisée inFORM, elle est composée en son centre de 900 bâtons (un carré de 30x30) qui se dressent et s’abaissent de manière coordonnée afin de dessiner des formes ou reproduire des mouvements.
Les informations en 3 dimensions sont enregistrées par un capteur Kinect, bien connu des amateurs de jeux vidéo.
Les chercheurs peuvent ainsi manipuler à distance une balle posée sur le dispositif, ou faire réagir la table pour amplifier les vibrations d’un téléphone mobile. Etonnant.
On a toutefois peu de chance de voir cette technologie exploser tout prochainement et tendre vers des rendus moins «pixelisés». Augmenter la résolution d’inFORM, avec davantage de bâtonnets plus petits serait complexe et coûteux, préviennent les chercheurs, affirmant que la configuration actuelle est suffisante pour de nombreuses interactions.
 
La Tribune de Genève - Suisse

Photo - Steeve Iuncker-Gomez - Yakoutsk, la ville la plus froide du monde

 
Yakoutsk, la ville la plus froide du monde
© Steeve Iuncker-Gomez
La Tribune de Genève - Suisse

Un puissant séisme secoue le nord de la Thaïlande

Le tremblement de terre a eu lieu un peu après 13 heures et son épicentre se trouvait à 27 kilomètres
de la ville de Chiang Rai (5 mai 2014). Image: Keystone
 
 
Le tremblement de terre a eu lieu un peu après 13 heures et son épicentre se trouvait à 27 kilomètres de la ville de Chiang Rai, dans une région montagneuse prisée des touristes étrangers, à la frontière avec le Laos et la Birmanie. Le séisme était relativement peu profond, à 7,4 kilomètres, mais il n'y avait à ce stade aucune information concernant des victimes ou des dommages.
La secousse a été ressentie jusqu'à Bangkok, 800 kilomètres plus au sud, où des immeubles ont tremblé pendant plusieurs secondes, selon un journaliste. Il a également été ressenti à Rangoun, ancienne capitale de la Birmanie, selon une journaliste.
Les séismes importants sont relativement rares en Thaïlande, mais le nord du pays est régulièrement touché par des secousses de faible magnitude. En 2011, un séisme de magnitude de 6,8 avait eu lieu dans l'Etat Shan, en Birmanie, près de la frontière avec la Thaïlande et le Laos, faisant plus de 70 morts.
(afp/Newsnet)
La Tribune de Genève - Suisse

Première guerre mondiale - Quand les femmes envoyaient les hommes au combat

Août 2014, des soldats allemand partent à la guerre. - Photo :  Bundesarchiv Bild 183-25684-0004 / CC-BY-SA
Août 2014, des soldats allemand partent à la guerre. 
Photo : Bundesarchiv Bild 183-25684-0004 / CC-BY-SA
Allemagne, été 2014 : des visages enthousiastes, des ribambelles d'hommes et de femmes chantant dans les rues, impatients d'aller au front pour combattre… "Cette image que nous connaissons tous, est-elle vraiment typique de la société en 1914 ?" s'interroge Die Welt.

"Parlons sentiments", propose le quotidien berlinois dans son dossier spécial sur le centenaire de la Grande Guerre. Au-delà de la dure réalité, des dates et des grands noms des années 1914-1918, il existe cet aspect, trop souvent négligé dans le débat sur la Première Guerre mondiale : "L'honneur, la honte, la fierté". Bref, les émotions, note le journal.

Rendant compte d'un débat d'historiens à Berlin, l'image que Die Welt en fait est nuancée : "La population n'était pas unifiée dans son enthousiasme pour la guerre. Le phénomène était en grande partie bourgeois et ancré dans les grandes villes." Car si dans les villes l'ambiance était souvent à la recherche de l'honneur de la défense de la patrie dans un combat homme contre homme, la perspective d'une guerre était tout autre à la campagne. "En voyant tous les hommes partir, les paysans en Bavière se sont avant tout inquiétés pour leurs récoltes", explique l'historienne Ute Frévert.

L'historienne souligne aussi le rôle des femmes – mères, copines et épouses – et la pression sociale qu'elles ont exercée sur les hommes pour que ceux-ci s'engagent. Par exemple, "Lily Braun, mère d'un jeune de 17 ans qui s'est engagé comment volontaire en 1914. Quand il a compris lors de sa formation que le service militaire ne correspondait aucunement à ses idées romantiques, il a subi la pression de sa mère. Lily Braun s'est, elle, identifiée à la guerre et lui a rappelé la honte qu'elle éprouverait si son fils ne restait pas dans la caserne."

Loin d'être un phénomène purement allemand, Die Welt rappelle aussi la mésaventure des hommes britanniques qui ne s'étaient pas signalés à l'armée et se voyaient offrir une plume blanche, symbole de la honte, de la part de militantes femmes.

Cependant, ces émotions étaient toujours ambiguës, rappelle le journal : "Tandis que les femmes envoyaient leurs fils, frères, époux et pères à la guerre, elles vivaient dans une peur constante concernant leur sort."
Courrier international