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9.11.25

LES PLUS BELLES HORLOGES DE PARIS - Les 4 horloges de la gare de Lyon


Couronnant la tour de l’horloge de la gare de Lyon, ces quatre cadrans constituent l’un des ensembles horlogers les plus spectaculaires de Paris. Construites en 1900 pour l’Exposition universelle, elles symbolisent la modernité ferroviaire française et l’importance stratégique de cette gare dans les liaisons vers le sud-est de l’Europe.

Chaque cadran, orienté vers un point cardinal différent, mesure 6,5 mètres de diamètre. Cette disposition permet aux voyageurs d’apercevoir l’heure depuis n’importe quel angle d’approche de la gare, optimisant ainsi l’efficacité des déplacements ferroviaires.

Prouesse technique et esthétique Belle Époque


Le mécanisme central, véritable chef-d’œuvre mécanique, actionne simultanément les quatre cadrans avec une précision chronométrique. Cette synchronisation parfaite nécessitait une ingénierie horlogère de pointe, faisant appel aux meilleurs spécialistes européens de l’époque.

Les cadrans en bronze patiné résistent aux intempéries tout en conservant leur éclat doré caractéristique. L’éclairage nocturne, modernisé récemment avec la technologie LED, respecte l’esthétique originale tout en améliorant la visibilité et l’efficacité énergétique.

Leur carillon distinctif résonne encore aujourd’hui dans les halls de la gare, évoquant l’époque romantique des voyages en train et l’art de vivre à la française.

LaCultureGénérale

8.11.25

A VISITER EN FRANCE - Rennes (Bretagne)


Capitale de la Bretagne, Rennes mélange parfaitement son patrimoine historique et sa culture avec sa vie contemporaine. De plus, la nature n’est qu’à quelques minutes, pour celles et ceux souhaitant se détendre. Enfin, Rennes est la ville parfaite pour découvrir le terroir breton.

GénérationVoyage

4.11.25

BEAUX ARBRES DE FRANCE - Les cormiers du Bas-Rhin

 

La commune alsacienne de Marmoutier, blottie aux pieds des Vosges, tente de préserver un patrimoine arboré exceptionnel. Même si de nombreux cormiers ont malheureusement disparu, remplacés par une agriculture dévorante, il reste encore beaucoup de ces vieux arbres, 36 exactement, autrefois rassemblés en vergers de production. L'un d'entre eux est particulièrement spectaculaire, dépassant les 3,50 mètres de circonférence et les 250 ans d'âge. L'utilisation des fruits distillés pour produire du schnaps ne permet pas d'expliquer les nombreux cormiers autour de Marmoutier. Il est probable que le bois de cormier a servi pour les tablettes d'imprimerie des moines de l'abbaye voisine, qui s'étaient spécialisés dans cette activité. Une association locale, « Le bonheur est dans le pré », agit au quotidien pour préserver ce riche patrimoine arboré.

Ce cormier, en raison de ses dimensions, de sa taille et de sa grande beauté, a été labellisé « Arbre remarquable de France », en 2016. Le Cormier ou Sorbier domestique (Sorbus domestica L.) est un arbre de plus en plus rare, il est considéré comme une espèce en danger en Suisse et en Autriche. Il fait partie de la famille des Rosacées. Contrairement au sorbier des oiseleurs et arbre est une espèce méridionale, originaire du Sud de l'Europe puis, qui s'est dispersée dans le reste de notre continent sous la Rome antique. Autrefois, le cormier était cultivé en tant qu'arbre fruitier, ses cormes étant particulièrement appréciées. Les Romains les faisaient fermenter pour en tirer une boisson ressemblant au cidre. Son bois, très dur et au grain compact, est employé pour réaliser des gravurese dans la fabrication des manches d'outils et des outils de traçage.


27.10.25

A VISITER EN FRANCE - Saint-Malo (Bretagne)


Saint-Malo est unique. Cette ville portuaire charme les touristes avec son littoral et sa cité, entourée de remparts. À l’intérieur, la château, la Cathédrale Saint-Vincent et le Fort National vous plongeront des années en arrière.

GénérationVoyage

23.10.25

VIEUX ARBRES DE FRANCE - Le cèdre pleureur des Hauts-de-Seine


Il y a 150 ans, le pépiniériste, Gustave Croux observa, dans ses jardins de Châtenay-Malabry (92), un bien étrange cèdre dont les branches retombaient vers le bas. Lorsque survient ainsi ce que l'on appelle aujourd'hui une « mutation », deux possibilités s'affrontent. La première consiste à éliminer cet arbre laid et bizarre, qui a la mauvaise idée de retomber vers le sol au lieu de se diriger vers la lumière. Le pépiniériste considéra au contraire, deuxième possibilité, que ce variant génétique pouvait avoir un avenir commercial, séduisant les jardiniers par sa forme originale, ce qui se vérifia largement par la suite. L'arbre « originel » est toujours vivant, devenu au fil des temps une merveille végétale, occupant largement l'espace dans l'arboretum du parc de la Vallée-aux-Loups (92). À Orthez (64), un autre cèdre pleureur extraordinaire lui fait concurrence par sa beauté et l'originalité de son tronc tourmenté.

Les cèdres sont des conifères de taille imposante de la famille des Pinacées, originaires du Moyen Orient, d'Afrique du Nord et de l'Himalaya. Ce Cedrus atlantica Glauca Pendula (photo) est une sous-espèce du cèdre de l'Atlas, lui-même sous-espèce du cèdre du Liban. Ce Cedrus libani se reconnait par la forme tabulaire au sommet qu'il prend à sa maturité. Il figure sur le drapeau du Liban dont il est l'emblème. Le cèdre du Liban s'est acclimaté en Europe où il a été introduit en 1650. On peut toujours admirer celui qui s'épanouit au jardin des Plantes, à Paris, et qui n'était en 1734, qu'un jeune plant ramené par le botaniste, Bernard de Jussieu. Quant au cèdre de l'Himalaya, il se reconnaît par sa cime conique et ses branches retombantes lui donnent un aspect pleureur. Présent sur Terre depuis la nuit des temps, le cèdre était déjà utilisé par les Égyptiens pour les sarcophages, son bois est quasiment imputrescible, très odorant, et son huile essentielle possède de multiples propriétés.