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7.10.12

Marine Le Pen : «l'islam de France n'existe pas»

L'islam est financé par de l'argent venant de l'étranger: il n'y a pas d'islam de France», a martelé la présidente du FN .

L'islam est financé par de l'argent venant de l'étranger: il n'y a pas d'islam de France... 


 
«Les opérations de prosélytisme de l'islam radical ne sont pas maîtrisées sur notre sol»

«Nicolas Sarkozy a créé le Conseil français du culte musulman qui permet à tous les musulmans de voter (pour ses instances) même s'ils sont clandestins: il n'y a pas d'islam de France, a lancé Marine Le Pen lors de «C'Politique» sur France 5. «L'islam est financé par de l'argent venant de l'étranger: il n'y a pas d'islam de France», a martelé la présidente du FN qui arborait pour la première fois un pendentif représentant une carte de France que lui a offert la fédération FN de Perpignan.

Interrogée sur le démantèlement d'un groupe islamiste, l'ex-candidate à la présidentielle a jugé «évident» que «les opérations de prosélytisme de l'islam radical ne sont pas maîtrisées sur notre sol». «Je crois pouvoir dire qu'il y a un grand déficit en matière de renseignement, notamment dans nos quartiers. Nous assistons, depuis un certain nombre d'années à une hybridation entre l'islam radical et la criminalité et le trafic de drogue. Cela fait des années qu'on en parle, il y a des milliers d'armes qui circulent dans les banlieues», a dit la leader frontiste.

«Pas d'amalgame»


«Nicolas Sarkozy devait vider les caves, manifestement rien n'a été fait en ce domaine», a-t-elle relevé, avant d'appeler à «surveiller les imans qui prêchent» pour éviter notamment les recrutements des jeunes délinquants dans les quartiers. «Il faut être ferme et expulser les imams étrangers qui professent ce genre de prêche. Il faut supprimer le financement étranger des mosquées. Et, pour ceux qui célèbrent les mariages religieux de personnes déjà mariées (polygamie), il faut les expulser s'ils sont étrangers et les condamner s'ils sont français», a-t-elle demandé.

«Les Français savent qu'il ne faut pas faire d'amalgame entre l'islam radical et des musulmans qui acceptent parfaitement le fonctionnement laïc de notre pays», a estimé Marine Le Pen. Elle a fait valoir que beaucoup de ces musulmans étaient «victimes de cette pression inadmissible, celle faite aux jeunes femmes pour qu'elles se voilent ou qu'on insulte quand elles sont en jupe, celle faite aux citoyens musulmans qui ne se soumettent pas au ramadan et que l'on agresse». «Tous ces musulmans victimes devraient être à nos côtés et je leur dis: venez combattre avec nous l'islam politique», a-t-elle dit.

La peur de l'amalgame est une des grandes préoccupations de l'exécutif ces derniers jours.
Après François Hollande, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a estimé dimanche que la seule réponse face au terrorisme était «une fermeté absolue», tout en appelant à éviter «tout amalgame» avec l'ensemble des musulmans.
LE PARISIEN