(Mon vécu)
Combien de fois ai-je été désespéré
Dans cette vie pauvre et misérable
Ainsi, ai-je voulu, parfois, tout ignorer
Disparaitre de mes semblables.
J’y pense parfois, le passé est présent
Les jours de grande déprime où
Je cherchais à haïr la voix qui ment
Là était le gouffre, le mensonge surtout.
Mensonge teinté de beaucoup de lâcheté
Je ne suis pour rien de mon arrivée dans l’Espace
Peut-être serais-je heureux de n’y pas arriver
Mais culpabiliser mes parents ce ne serait pas classe !
Bref, avec la vie qui passe, j’ai réfléchi
Et comme être responsable, j’ai décidé d’assumer.
Assumer la qualité de père, d’homme abouti
Considérer plus important : la vraie pensée.
Nous naissons, souffrons le long de la vie.
Mais nous ne devons pas être à-sociaux
Ne nous appartenant pas du monde ici
Tout en y vivant sous condition : beau
Vivre en société nous oblige à accepter
Tout ce qui en elle est imparfaite, nous y compris
Alors, voici une idée que j’ai rêvée :
Passer, assumer, accorder du temps à l’oubli.
Et étant quelque peu philosophe, Je tiens à affirmer ici
Que la vie s’assimilerait à la Grand roue qui voyage
Ceux qu’on aime, les garder dans nos cœurs, et les amis
Les vrais, choyer, avec comme en amour le gage.
(Il est important de faire comprendre à ceux qui ne nous respectent pas qu’ils sont invités à reprendre la route, seuls, ne serait-ce que pour une question de respect envers nous-mêmes)
Andorre, le 24 juin 2011.