CHAPITRE PREMIER
BEL-AIR
Jours de changement,
De découverte, de
Nouveauté, de labeur
De jeunesse et d’espoir.
La vie devant nous, ma
Sœur et moi découvrions
Notre Univers nouveau.
Vieille maison aimée
Ou de rares amis nous
Rendaient visite, parfois.
Madame Marcel, dans
Sa vieille ferme, venait
Heureusement, de temps
En temps avec son frère
Henri. Gentil garçon un
Peu simple d’esprit qui
Riait aux anges à quelque
Plaisanterie si simple fût-elle.
Mais Madame Marcel, elle
Nous choyait ma sœur et moi.
Elle nous aimait.
Et puis, il y avait "le" Marcel
(le mari de « Madame ») qui
Toujours nous racontait ses
Histoires de Saint-Quentin,
De la « Deuxième Guerre
Mondiale », et des bombardements
Indiscriminés des américains avec
Leurs « forteresses volantes », tuant
Plus de français que d’allemands. Et les
Boches ?! Ah ça, ils revenaient sans
Cesse dans sa conversation. (On en
Reparlera). Il me passionnait avec ses
Récits. Sans télévision, c’était plus
Facile, sans doute. Mais je le trouvais
Très intéressant le « Marcel » ;
On l’aimait bien… Moi, à douze ans,
Je m’émoustillais à l’entendre
Raconter ses conquêtes de
Jeunesse. Et il était sincère le
Bougre, car il avait dû être un sacré
« Bel Homme », si j’en jugeais par la
Prestance de sa cinquantaine d’années.
C’était à « Bel-Air », c’était bien, c’était
En 1963.
Andorre, 8 juin 2011.
(à suivre)