Francis Étienne, l'ambassadeur de France en Nouvelle-Zélande, affirme que les Français n'y sont pas mal vus.La pression monte. À trois jours du choc entre la France et la Nouvelle-Zélande (samedi à 10 h 30), le plus grand quotidien du pays a lancé la polémique. Sur huit colonnes à la une, le New Zealand Herald titre « La farce française ». Selon l'éditorialiste, qui évoque « une insulte » , Marc Lièvremont aligne « une équipe bis » pour « lâcher le match » . Une interprétation outrancière accueillie avec plus ou moins de calme par les joueurs français. « On ne nous respecte pas » , gronde Pascal Papé. Une provocation journalistique qui ne saurait résumer l'estime que les Néo-Zélandais ont pour notre pays. Comme le confirme l'ambassadeur de France.
Visiblement, le XV de France suscite de la crainte chez les Néo-Zélandais.
Francis Etienne : Clairement. Ça peut surprendre mais il m'est régulièrement dit, y compris au plus haut niveau de l'État néo-zélandais, que la seule équipe, je dis bien la seule, dont les All Blacks aient peur, c'est le XV de France ! Comme ils disent ici, les Français sont consistently inconstant. Capables, d'un match à l'autre, de passer d'une performance médiocre à un coup de génie. Ce qu'ils redoutent par-dessus tout, c'est de revivre ceux de 1999 et 2007. Il ne faut pas mésestimer la hantise qu'ont les All Blacks de ne pas être à la hauteur face aux Bleus. Ça peut nous faire sourire, mais c'est une réalité.
Francis Etienne : Clairement. Ça peut surprendre mais il m'est régulièrement dit, y compris au plus haut niveau de l'État néo-zélandais, que la seule équipe, je dis bien la seule, dont les All Blacks aient peur, c'est le XV de France ! Comme ils disent ici, les Français sont consistently inconstant. Capables, d'un match à l'autre, de passer d'une performance médiocre à un coup de génie. Ce qu'ils redoutent par-dessus tout, c'est de revivre ceux de 1999 et 2007. Il ne faut pas mésestimer la hantise qu'ont les All Blacks de ne pas être à la hauteur face aux Bleus. Ça peut nous faire sourire, mais c'est une réalité.