Les mises en examen de proches de Nicolas Sarkozy se succèdent, mais le chef de l'Etat n'avait pas encore pris la parole. C'est désormais chose faite. Jeudi, par l'intermédiaire d'un communiqué de l'Elysée, le président a tenu à prendre ses distances avec les affaires en cours. Et la présidence de lister trois points de défense. "Nicolas Sarkozy n'a jamais dirigé la campagne de M. Edouard Balladur" et "il n'a jamais exercé la moindre responsabilité dans le financement de cette campagne. Il en était le porte-parole", peut-on lire dans ce communiqué.
Concernant l'affaire Karachi, l'Elysée assure également que "le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments du dossier". "Il n'a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier", précise le texte, tout en rappelant qu'à l'époque du contrat d'armement, Nicolas Sarkozy "avait manifesté son hostilité". "Il y est donc totalement étranger", croit savoir la présidence, qui dénonce la "calomnie" et la "manipulation politicienne".