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17.6.12

Premiers résultats: Ségolène Royal battue à La Rochelle



Le PS aura-t-il la majorité absolue à l'Assemblée nationale?
D'après les premières estimations à 18h relayées par nos confrères de la RTBF, la candidate socialiste Ségolène Royal serait battue à La Rochelle par le candidat socialiste dissident Olivier Falorni, comme annoncé par plusieurs instituts de sondages ces derniers jours. Dans un entretien au quotidien El Pais, l'ancienne candidate à la présidence française aurait déjà abandonné l'idée de décrocher le perchoir de l'Assemblée. cette place lui était pourtant réservée par François Hollande avant les législatives.
Avec LA LIBRE BELGIQUE

Rui Costa triomphe au Tour de Suisse


Jusque dans les derniers kilomètres, la victoire finale de Costa a été remise en cause.

Cette dernière étape alpestre a été remportée par l'Estonien Tanel Kangert (Astana) échappé dès le 44e des 215 km en compagnie du Français Jérémy Roy, du Belge Kris Boeckmans, de l'Américain Brent Bookwalter et de l'Italien Matteo Montaguti.
Les cinq hommes ont compté plus de 13 minutes d'avance. Pour finir, seuls Roy et Kangert se sont disputé la victoire au sprint. L'Estonien (25 ans) s'est largement imposé pour fêter son plus grand succès de sa carrière. En 2010, il avait quitté le monde professionnel pour recourir une année en amateur après deux premières saisons chez AG2R.
Jusque dans les derniers kilomètres, la victoire finale de Costa a été remise en cause. Le Néerlandais Steven Kruijswijk, 8e du général à 1'01'', s'était échappé en compagnie de Mathias Frank et comptait plus de 30'' d'avance sur le groupe du Portugais à 10 km de l'arrivée.
Mais l'incroyable travail d'Alejandro Valverde a permis au groupe de se rapprocher de Kruijswijk. A 5 km de la ligne, Valverde se relevait et Costa assumait la poursuite. Bien plus en jambes que la veille sur la route d'Arosa, le Lusitanien sauvait avec maestria son maillot jaune. Il est le premier Portugais à remporter le Tour de Suisse.

Elections grecques: droite et gauche radicale à quasi-égalité



Le parti conservateur Nouvelle-Démocratie, pro-européen, devance de seulement 0,5 point le score de la gauche radicale Syriza, anti-rigueur, selon un sondage sorti des urnes diffusé sur les télés grecques dimanche, à la fermeture des bureaux de vote, lors d'un scrutin crucial en Grèce.
Selon ce sondage, la droite qui se veut "garante" du maintien du pays dans l'euro tout en prônant la nécessité de "renégociation" du plan de rigueur, dicté par les créanciers, UE et FMI, est créditée d'entre 27,5 et 30,5% des voix contre une fourchette de 27 à 30% pour le Syriza, qui lui veut "une annulation de ce plan".

Législatives en France, dernier round - EN DIRECT



18H07 - L'abstention a frappé - Selon un sondage CSA pour BFM TV, RMC,20 Minutes et Itélé, le taux d'abstention au second tour atteindrait à 20H00 44%. Si les législatives intéressent généralement moins les électeurs que le scrutin présidentiel, il faut noter que le taux d'abstention pour les législatives de 2007 était tout de même nettement moins élevé, à 40,02%.
18H00 - Tendue - "C'est une journée un peu tendue", pour Ségolène Royal à La Rochelle. La candidate à la présidentielle de 2007, en tailleur sombre, a fait bonne figure toute la journée, faisant la tournée des bureaux de vote jusqu'au marché.
17H56 - Rumeur - Au QG de François Bayrou à Bizanos, l'ambiance est détendue même si le président du MoDem a de grandes chances d'être battu par la candidate socialiste, Nathalie Chabanne. La rumeur court qu'au moins un MoDem a été élu à l'Assemblée nationale.
Avec LA LIBRE BELGIQUE

Et si la Grèce sortait de l'UE?



En échange des prêts nécessaires pour éviter un défaut de paiement, Athènes a dû engager des mesures d'austérité extrêmement dures qui ont laminé l'économie du pays.
Près de dix millions d'électeurs grecs devaient se rendre dimanche aux urnes pour la seconde fois en six semaines à l'occasion d'un scrutin considéré comme le plus important depuis 40 ans. La bataille des législatives devrait déterminer l'avenir de ce pays en quasi-faillite au sein de l'Union européenne.
Les bureaux de vote ferment à 19h (16h GMT), avec les premières projections connues dans la foulée.
Le scrutin du 6 mai dernier avait été marqué par l'effondrement des grands partis, sanctionnés pour avoir accepté la douloureuse austérité imposée au pays pour éviter la faillite. Affaiblis par la percée des extrêmes, aucun n'a obtenu de majorité suffisante pour former un gouvernement, provoquant la tenue de nouvelles élections.
Depuis mai 2010, la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) ont accordé deux plans de sauvetage successifs au pays, mais la poursuite des versements reste soumise à la mise en oeuvre rapide de réformes et coupes budgétaires.
Accablés par des mois de rigueur, les Grecs se sont davantage tournés l'extrême droite (Aube dorée) et l'extrême gauche (Syriza), délaissant les grands partis comme Nouvelle démocratie et le PASOK, qui sont tombés à leur plus bas niveau depuis 1974 à la fin de la dictature des colonels.
S'il défend la cure d'austérité, le dirigeant conservateur Antonis Samaras a prévenu que toute nouvelle coalition devrait renégocier les conditions du plan de sauvetage du pays, ce qui ne manque pas d'inquiéter ses créanciers internationaux. Il aimerait que le plan de rigueur soit étalé jusqu'en 2016, pas 2014. Son rival socialiste Evangelos Venizelos parle même de 2017.
Au coude à coude dans les sondages avec Nouvelle démocratie, la Coalition de la gauche radicale (Syriza) d'Alexis Tsipras -qui avait réalisé 16,8% en mai- est vent debout contre les plans de sauvetage, mais n'entend pas quitter la zone euro.
L'homme en a alarmé plus d'un en Europe avec son discours promettant notamment de nationaliser les banques, d'annuler un plan de réduction de 150.000 postes dans la Fonction publique et de revaloriser nettement pensions et salaires.
"La Grèce a vaincu la peur", a-t-il lancé après avoir voté à Athènes. "Nous ouvrons la voie à une Grèce de justice sociale, membre à égalité d'une Europe qui change".
En échange des prêts nécessaires pour éviter un défaut de paiement, Athènes a dû engager des mesures d'austérité extrêmement dures qui ont laminé l'économie du pays. La Grèce est entrée dans sa cinquième année de récession et vu flamber le chômage qui frappe aujourd'hui 21,8% de sa population active.

Législatives - Premiers résultats: la gauche victorieuse en outre-mer

La gauche en tête Outre-mer
En Guadeloupe, trois candidats de gauche sur trois ont remporté ce deuxième tour annonçait ce dimanche la RTBF. En Martinique, ce sont deux candidats de la gauche et deux indépendants qui ont été élus tandis qu'en Guyane, ce sont deux socialistes qui deviennent députés.
Une majorité absolue pour le PS ?
Le scrutin est l'occasion pour la gauche de donner au président Hollande une majorité confortable à l'Assemblée nationale. Pour la droite, celle de limiter les dégâts, un mois après son échec à la présidentielle.
Seuls 36 des 577 sièges ont été attribués dès le premier tour (25 à la gauche, 11 à la droite). 541 circonscriptions restaient donc à pourvoir dimanche. A La Rochelle, l'un des points-chauds du second tour, le socialiste dissident Olivier Falorni, et sa rivale, Ségolène Royal, ont tous les deux voté avant midi.
Et, comme à son habitude, François Bayrou, président du MoDem, a été l'un des premiers à voter dans les Pyrénées-Atlantiques, où il joue son avenir politique. Engagés dans un duel serré, Marine Le Pen, la présidente du Front national, et son adversaire PS, Philippe Kemel, ont voté dans le Pas-de-Calais.
Six semaines après l'élection de François Hollande à la présidence de la République, le principal enjeu du scrutin est de savoir si le PS obtiendra seul la majorité absolue à l'Assemblée nationale, qui est de 289 sièges. "Rien n'est joué, les législatives précédentes l'ont prouvé, de nombreux sièges peuvent se jouer à quelques dizaines de voix", a martelé entre les deux tours le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.
L'ensemble de la gauche (PS, EELV et Front de gauche) a totalisé 46,7% des voix au premier tour, contre 34,1% pour la droite parlementaire (UMP et alliés).
Cette dernière est confrontée à la bonne tenue du FN, qui avec 13,6% a réalisé un de ses meilleurs scores à des législatives. L'UMP a choisi de répondre à la pression de l'extrême droite par le "ni-ni" : ni Front national, ni Front républicain avec la gauche. Elle a affiché sa fermeté à l'égard de ses candidats qui, localement, contestent cette ligne officielle.
Trente-quatre triangulaires sont disputées, dont 28 avec la présence de candidats FN. Par ailleurs, dans une quinzaine de circonscriptions, les électeurs ne peuvent voter que pour un seul candidat, en raison des accords de désistement.
L'entre-deux-tour et ses polémiques
L'entre-deux-tours a été marqué par plusieurs polémiques. La gauche a accusé l'UMP de préparer "une alliance stratégique" avec le Front national.
A gauche, un tweet d'encouragement envoyé par Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, au rival dissident de Ségolène Royal à La Rochelle a provoqué la consternation au PS. Les sondages donnent Mme Royal perdante.
Historique : retour du FN à l'Assemblée Nationale ?
En revanche, le FN espère faire son retour à l'Assemblée où il n'a plus d'élus depuis 1998. Sa présidente, Marine Le Pen, qui a défait au premier tour le leader du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a des chances de l'emporter à Hénin-Beaumont.
EELV peut envisager entre 13 et 20 sièges et obtenir son propre groupe parlementaire. Cela semble plus difficile pour le FG, crédité de 8 à 10 sièges. Il faut 15 députés pour créer un groupe.
Vers un remaniement ?
Alors que Jean-Marc Ayrault et cinq des 24 ministres candidats ont été élus dès le premier tour, les autres sont en ballottage favorable. Le Premier ministre a annoncé que les membres du gouvernement qui seraient battus devraient quitter son équipe.
L'ex-Premier ministre François Fillon, ancien élu de la Sarthe, se présente à Paris, où il est arrivé en tête dans la 2e circonscription (48,6%). La situation est plus incertaine pour l'ancien ministre de la Santé, Xavier Bertrand (Aisne), et pour NKM.

Now, it's time to say goodbye



CIAO, CIAO, CIAO...


Sondages: nette victoire du PS - Premiers résultats à 18 heures


Même s’ils sont censés ne pas avoir de valeur prédictive, trois sondages sont venus, vendredi, amoindrir encore le suspense, déjà ténu, qui pesait sur le second tour des élections législatives, dimanche. Selon les instituts TNS, BVA et Opinion Way, le Parti socialiste devrait disposer d’une confortable majorité des 577 sièges de l’Assemblée.
Dans un tel cas de figure, ces législatives clôturant le long processus électoral de 2012 seraient, très classiquement, un scrutin de confirmation de la présidentielle. Ce fut toujours le cas des législatives qui furent tenues dans la foulée de présidentielles.
Ce succès annoncé du PS ne lui donnera très probablement pas la majorité des trois cinquièmes au Congrès (Assemblée et Sénat réunis). Or, elle est indispensable pour modifier la Constitution - pour, par exemple, octroyer le droit de vote municipal aux étrangers non européens. En outre, les rangs des députés socialistes en 2012 seront vraisemblablement moins fournis qu’ils ne l’avaient été en 1981, après l’élection à l’Elysée de François Mitterrand.
Malgré tout, le PS pourrait s’offrir le luxe d’avoir suffisamment de députés pour ne pas devoir dépendre chaque fois de l’appui de ses partenaires écologistes, chevènementistes et radicaux de gauche. Et encore moins dépendre du soutien, lui plus ardu à obtenir, des communistes et "mélenchonistes" du Front de gauche.
Au demeurant, en cas de victoire dimanche, la gauche serait majoritaire à tous les niveaux de pouvoir. Elle qui, depuis 2007, a gagné les élections sénatoriales, les cantonales, les régionales, les européennes et les municipales. Même François Mitterrand n’avait pas eu les coudées aussi franches, à l’époque : le Sénat était à droite.
Ces ultimes sondages en date n’ont donc pas crédité d’un impact électoral significatif les deux événements qui ont marqué l’entre-deux-tours.
D’une part, l’intrusion retentissante, dans la campagne, de la vie privée de François Hollande. Via les gazouillis si bruyants de Valérie Trierweiler, à propos du sort électoral de Ségolène Royal, à La Rochelle. Certains analystes n’excluent toutefois pas que ce premier faux pas de communication de l’ère Hollande ait des conséquences durables sur l’image du chef de l’Etat. Voire ils mettent cet incident sur le même pied que les débuts de mandat si tapageurs de Nicolas Sarkozy, en 2007, qui avaient irrémédiablement sapé sa popularité.
D’autre part, deuxième événement depuis le premier tour : la saisissante connivence entre le Front national et les nombreux hiérarques sarkozystes qui, cette semaine, ont célébré l’unité de "valeurs" qui les lierait au FN. Jamais depuis l’ère Pasqua, dans les années 80, la droite n’était allée aussi loin.
C’est donc assez naturellement que, dimanche soir, occupera la vedette de la soirée électorale le sort des protagonistes de ce rapprochement : les ex-ministres Nadine Morano, Claude Guéant, Jean-François Copé, ou Nathalie Kosciusko-Morizet.
Dimanche, c’est aussi le FN qui pourrait faire sensation, s’il réussit à faire élire plusieurs députés dans une législative au scrutin pourtant majoritaire - ce serait du jamais vu.
A gauche, tous les regards seront tournés vers quelques "éléphants" socialistes qui ne sont pas certains de réussir leur parachutage : Jack Lang, par exemple. Ou Ségolène Royal, toujours elle. A cet égard, si cette dernière est défaite à La Rochelle, ces législatives de 2012 pourraient consacrer, assez spectaculairement, la disgrâce des trois révélations des deux derniers scrutins présidentiels. En effet, Jean-Luc Mélenchon, vedette de 2012, a été éliminé dès le premier tour. Et la révélation de la présidentielle de 2007, le centriste François Bayrou, est tellement en difficulté dans son Béarn qu’il n’est pas du tout sûr d’être réélu.
Le groupe centriste à l’Assemblée pourrait même voir ses effectifs réduits à la portion congrue. L’hémicycle présenterait alors une physionomie très bipolarisée gauche-droite, au bénéfice des deux partis dominants.
Cette bipolarisation marquerait ces législatives de 2012. Qui resteront aussi dans les annales par leur taux d’abstention : historiquement élevé.
LA LIBRE BELGIQUE
dimanche 17 juin, dès 18 heures (France) nous vous donnerons les premiers résultats

16.6.12

Conflit étudiant à Quebec


Jean Charest soutient qu’il n’a jamais perdu le contrôle du conflit étudiant, mais admet qu’il n’avait pas anticipé l’ampleur de la crise qui en a découlé.
« On n’a pas échappé le conflit étudiant… il faut être deux pour s’entendre », a lancé le PM après avoir dressé le bilan des travaux parlementaires ajournés hier à Québec.
À nouveau, il a entièrement jeté le blâme sur les associations étudiantes pour le conflit qui perdure et qui a entraîné une série de manifestations quotidiennes, principalement à Montréal, dont certaines ont dégénéré. « Si on avait eu devant nous des gens avec qui on aurait pu régler rapidement, mais on n’a pas été dans ce scénario », a-t-il avancé, répétant qu’il avait tout fait pour arriver à la conclusion d’un accord.
« On ne s’attendait certainement pas à voir devant nous des gens avec qui il était impossible de venir à une entente… C’est pas mal l’essentiel de ce qu’on a vécu. Nous avons tendu la main à plusieurs reprises et elle a toujours été refusée », a dit Jean Charest.
Pour décrire le cul de sac dans lequel il dit s’être retrouvé, il a rappelé la menace qu’aurait formulée en pleines négociations un représentant de la CLASSE.
« Quand les représentants des associations étudiantes font des menaces directes sur l’organisation du Grand Prix de Montréal, dans une séance de négociation, ça en dit pas mal sur le contexte dans lequel nous avons du travailler. »
À qui la rue?
Questionné à savoir s’il avait sous-estimé l’ampleur de la contestation qui s’exprime dans la rue, le PM a admis qu’il n’avait pas anticipé pareille crise.
« Je vais vous retourner la question. Je n’en ai pas rencontré un parmi vous encore qui m’a dit qu’il avait vu tout ça venir. Ni chez vous ni ailleurs », a-t-il répondu.
Carré rouge, violence et intimidation
Puis, après que sa ministre de la Culture, Christine Saint-Pierre, eut dû s’excuser d’avoir associé le carré rouge à la violence et à l’intimidation, le PM a été appelé à se prononcer sur la même question.
« Nous respectons le fait que des citoyens ont le droit de porter le carré rouge, mais on s’attend à ce que chacun se lève et parle lorsqu’il y a des gestes d’intimidation et de violence », accusant à nouveau la chef péquiste, Pauline Marois, de ne pas avoir été « à la hauteur » à cet égard.
M. Charest a même accusé la chef de l’opposition officielle d’avoir des convictions à géométrie variable. « Le carré rouge, elle l’enlève dépendamment des personnes à qui elle parle », a affirmé le premier ministre.

L'image du jour 16-06-2012

Une éclipse solaire rare, un "anneau de feu"Une éclipse solaire rare, un
Le soleil avait rendez-vous avec la lune au dessus de la terre pour un évènement astronomique très rare, une éclipse solaire qui forme un anneau de feu. L’Asie et de l’Amérique du nord ont profité de cette belle et éphémère union. REUTERS/Issei

Le ton monte entre Berlin et Paris


La chancelière allemande, Angela Merkel s'est emportée ce vendredi contre "des solutions rapides, comme les euro-obligations" soutenues par la France. Elle a regretté le "manque de confiance entre les acteurs" européens, à quelques jours d'un scrutin crucial en Grèce et de la réunion du G20 au Mexique.
Un mois précisément après leur première rencontre officielle à Berlin, il semble que le coup de foudre soit bel et bien passé entre les dirigeants allemands et français. Dans un contexte d'incertitude croissante en Europe, avec le vote grec dimanche et la situation bancaire espagnole, le dialogue se tend entre les responsables politiques des deux premières puissances économiques de l'Union européenne. Ce vendredi, lors d'un discours devant la fédération des entreprises familiales allemandes, la chancelière Angela Merkel tempête. "Il y a un faux débat qui est apparu, opposant la croissance et la rigueur budgétaire. C'est n'importe quoi", a-t-elle lancé dans une allusion à la position française qui défend la relance de la croissance économique dans la zone euro. La chef du gouvernement allemand a en outre regretté le "manque de confiance entre les acteurs". Son pays "ne se laissera pas convaincre par des solutions rapides comme les euro-obligations", a-t-elle réaffirmé, lançant en guise d'avertissement: "La médiocrité ne doit pas devenir l'étalon".
La veille, devant le Bundestag, la chancelière a une fois de plus rejeté la création d'euro-obligations qui mutualiseraient les dettes. Une solution prônée par la France. Par ailleurs, son gouvernement préfère la mise en place, dans un premier temps, d'une union bancaire, avec la création d'un fonds commun de recapitalisation, qui serait alimenté par les banques elles-mêmes, en plus du Mécanisme européen de stabilité (MES). Mais, concernant ce mécanisme, des divergences subsistent avec la France, qui voudrait étendre ses compétences et lui accorder une licence bancaire afin de lui permettre de recapitaliser directement les établissements qui rencontrent des difficultés.
Angela Merkel prépare le G20
En France, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait conseillé jeudi à son homologue de ne pas "se laisser aller à des formules simplistes" après les propos de la Chancelière devant les députés allemands. Elle y abordait le G20 au Mexique des 18 et 20 juin en refusant que son pays porte seule le poids de la crise européenne. "Oui, l'Allemagne est forte, elle est le moteur de l'économie et le pôle de stabilité en Europe", avait-elle lancé. Mais "tous les paquets (d'aide) résonneront dans le vide si on surestime les forces de l'Allemagne.
Ce vendredi, lors d'un déplacement à Nantes, il a semblé vouloir calmer le jeu."Il faut se dire les choses, avec respect, mais avec sincérité, et avec un objectif, c'est de trouver ensemble la solution", a-t-il déclaré. Le chef du gouvernement a en outre affirmé que la franchise "est nécessaire entre partenaires, je dirais aussi entre amis, c'est vrai en particulier avec l'Allemagne".
Jean-Marc Ayrault : "Il y a des choses qui avancent"
Le Premier ministre a ajouté qu'il fallait "trouver des initiatives fortes pour la croissance, pour mettre en place des mécanismes de stabilité financière plus efficaces pour que les marchés financiers ne fassent pas la loi". "Il y a des choses qui avancent déjà, par exemple la mise en place d'une taxe sur les transactions financières pour lutter davantage contre la spéculation, qui apporterait des recettes", a estimé Jean-Marc Ayrault.
"Il y avait des blocages, qui sont en train de se lever. C'est en tout cas l'impression que j'ai en tout cas des échanges que j'ai pu avoir avec les Allemands et notamment les Socio-démocrates, mais pas seulement eux". Mercredi, des membres du SPD - des représentants de l'opposition allemande - avaient été invités à l'Elysée. Et le lendemain, François Hollande s'est rendu à Rome pour rencontrer le président du Conseil italien Mario Monti, et afin de tenter de présenter avec lui un front commun pour résoudre la crise européenne.
Dans ce contexte, le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy a décidé d'organiser ce vendredi à 16 heures une conférence vidéo avec les dirigeants allemand, français, britannique et italien, afin de préparer la réunion du G20 organisée lundi et mardi au Mexique.
LA TRIBUNE

Législatives: Voici les enjeux et derniers sondages



Majorité absolue pour le PS?
S'il n'y a pas eu de tsunami rose au premier tour, cela n'empêchera pas forcément le PS de réaliser un très beau au second tour. La question qui se pose est celle de la majorité absolue. Le PS seul parviendra-t-il à décrocher 289 sièges dans l'hémicycle? Selon une projection Ipsos Logica pour France Télévisions, le PS et ses seuls alliés divers gauche (DVG) pourraient tabler sur 284 à 313 sièges. Les chances sont donc importantes.
Un groupe parlementaire pour les Verts?
Plus largement, la gauche parlementaire remporterait entre 324 et 364 sièges au second tour. Si les écologistes obtiennent 15 sièges, ils pourront former un groupe à l'Assemblée nationale, avec tous les avantages financiers et logistiques que cela comporte. Selon les dernières projections, le parti Europe Ecologie-Les Verts décrocherait entre 14 et 20 élus. Inutile de dire que pour les Verts, l'enjeu est là : 15 sièges minimum.
Une gifle électorale anticipée pour Ségolène
Oublions un moment le feuilleton politique du tweet de Valérie Trierweiler. Depuis dimanche, tout porte à croire que Ségolène Royal perdra le second tour dans une circonscription de Charente-Maritime (La Rochelle) traditionnellement à gauche. En cause? Un parachutage imposé de l'ancienne candidate à l'Elysée, une division au sein du PS et une droite qui soutient le dissident socialiste. Selon un sondage BVA pour Le Parisien, la candidate socialiste accuse un retard de 10 points sur son rival Olivier Falorni. Le candidat dissident l'emporterait donc dimanche avec 55% des voix, contre 45% pour la présidente de la région Poitou-Charentes qui se voyait déjà à la tête de l'Assemblée nationale.
Bayrou, le naufrage confirmé?
Au premier tour, François Bayrou n'a rassemblé que 23,6 % des électeurs sur sa liste, contre 34.9% pour la socialiste Nathalie Chabanne et surtout 21.7% pour Eric Saubatte (UMP). C'est une triangulaire de la mort pour le président du Modem, qui joue ici également l'avenir de sa vie politique. François Bayrou paie ainsi son soutien à François Hollande au second tour de la présidentielle, ainsi que sa présence de plus en plus rare dans sa région suite à de très longs mois de campagne présidentielle.
Le FN fera-t-il son retour dans l'hémicycle?
Première élection, première victoire? Parmi les favoris FN encore en lice, la candidate Marion Maréchal-Le Pen pourrait l'emporter d'une courte tête sur le député UMP sortant, Jean-Michel Ferrand, avec 36,5% contre 34,5%, dans la 3e circonscription du Vaucluse (Sondage BVA). La petite-fille de Jean-Marie Le Pen bénéficierait ainsi du maintien, lors de cette triangulaire, de la socialiste Catherine Arkilovitch, classée troisième dans le sondage avec 29%.
Au FN, on suivra également de très près les scores de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont et ceux de Gilbert Collard dans le Gard. La présidente du Front national part avec une avance de plus de 20 points (42,26 %) sur le socialiste Philippe Kemel (23,76 %). Elle a peu de chances de l'emporter, car son adversaire bénéficie du soutien de tous les autres partis, celui de Jean-Luc Mélenchon en tête (21.46% au premier tour). Seul espoir pour Marine Le Pen : une abstention forte.
Dans le Gard, Gilbert Collard avait créé la surprise au premier tour mais ne devrait pas gagner, même s'il est en tête d'une triangulaire FN/PS/UMP, face à la candidate socialiste. Gilbert Collard accuse l'UMP de se maintenir afin d'empêcher le célèbre avocat d'entrer à l'Assemblée nationale.
Morano et Guéant... la Sarkozie menacée?
Enfin, les scores des fidèles sarkozystes Nadina Morano et Claude Guéant seront regardés de près. La première doit faire face à Toul à un second tour PS-UMP très serré, d'autant que le candidat malheureux du FN appelle à "faire battre Morano". Pour sa part, l'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant est en ballotage défavorable face à un dissident UMP. Ce dernier n'a jamais accepté le parachutage de Guéant, qui se frotte aux votes des électeurs pour la toute première fois.
LA LIBRE BELGIQUE

15.6.12

Je dédie ces mots à mes enfants, Nini, dont c'était l'anniversaire le 12, Sophie (le 14), Daniel et Titi...



JOLIS TEMPS DISPARUS


Petit à petit s’est délité

Le sentiment merveilleux

Du bonheur quotidien, de

Ces joies belles et fugaces

Qui emplissaient la vie

Qui rendaient heureux sinon

Insouciant.



Les jours se succédaient

Paisibles et innocents

Entrecoupés, ca et là de

Petits évènements communs

De la vie jolie et simple

Des gens heureux, sans

Histoire.



Les amis qui s’invitaient

La voiture souvent en panne

La télé en noir et blanc

Pas de téléphone portable

Pas de « toile » à l’horizon

Les fins de mois difficiles, mais

L’amour.



Tendresse de ses parents,

L’arrivée de petits êtres souriants

Beaux et innocents qui allaient

Être enfants, adolescents

Le bonheur de Papy et Mamy

Dernière joie à l’aube de la vie

Attendrissant.



La fête toujours présente, régnait

Pas de journée sans amis, sans famille

Ou alors, la Terre s’arrêtait un temps

Pour repartir de plus belle comme

Pour rappeler qu’il fallait vivre, vite

Sans se retourner dans une folle

Farandole.



Et, soudain, la vieillesse... Le matérialisme

ne se nourrit point d’idéaux. La rêverie

n’aide pas à être mais, parfois, à paraître un

Être, étrange se situant à l’orée d’un Univers

Bizarre, souvent honni  par la Communauté.

Mais, se souvenir du temps joli cela fait du

Bien.



Andorre, 22 juillet 2010 – Rio de Janeiro, 2 de fevereiro de 2012  - Rio de Janeiro, 14 de junho de 2012



JoanMIRA

14.6.12

PORTUGAL: les footballeurs ne méritent pas notre admiration


Cristiano Ronaldo. Dessin de Dario, Mexique.

La chronique antifootball d'un fan de football. Malgré sa passion, l'écrivain João Tordo exhorte ses compatriotes à se détourner d'une sélection nationale inutile, constituée de millionnaires déconnectés des souffrances d'un pays en crise profonde.

Il y a quelques jours, 2 000 supporters indignés protestaient à l’entrée du stade municipal d'Obidos [ville du nord de Lisbonne] car ils n’avaient pas été prévenus à temps qu’il fallait acheter un billet pour voir s’entraîner l’équipe nationale portugaise. En lisant cette information, je me demande si tout cela est réel. Selon les statistiques, 10 à 20 % de ces supporters doivent être au chômage, les autres sont soit des retraités, des enfants ou des travailleurs qui ont manqué une demi-journée de travail pour assister à un entraînement. Encore une fois, est-ce bien réel ?

Je n’ai pas souvenir d’une époque où le football ait eu au Portugal l’importance que nous lui accordons aujourd’hui. La tenue de l’Euro, après un championnat local inintéressant et une Liga [le championnat espagnol] suivie avec intérêt comme s’il s’agissait d’une compétition portugaise, est un cadeau pour le gouvernement : des millions de Portugais vont pendant un mois se désintéresser des sujets essentiels. Place à notre drogue par excellence grâce à 22 joueurs bienheureux, à moitié analphabètes, aussi inquiets de la situation du pays que je le suis s’agissant de l’influence des rayons gamma sur le comportement des pâquerettes.

Notez la disparité : 20 et quelques individus qui ne contribuent en rien à aider le pays à affronter la situation difficile qu’il traverse ; qui, dans leur grande majorité, vivent dans d’autres pays ; qui n’ont pas les mêmes salaires que nous et ne partagent pas nos inquiétudes ; et que nous suivons seconde après seconde, comme si notre vie en dépendait.

Je suis désolé d’écrire une chronique antifootball, mais je pense qu’elle est nécessaire. Il y aura des centaines de chroniqueurs qui écriront sur les vertus et les défauts des footballeurs de la sélection – Untel est en forme, Untel a la meilleure frappe, Untel est le meilleur capitaine. Sur ce sujet, je n’ai aucune idée précise. Ce qui me laisse sans voix par contre, c’est que, alors que les Portugais tolèrent de moins en moins l’exhibition effrénée du luxe – chez les politiques ou les dirigeants d’entreprise par exemple –, nous continiuons à ne pas nous soucier des caprices des footballeurs.

Pour les défendre, il existe un argument récurrent, néolibéral, une véritable escroquerie, appelée ‘méritocratie’ : l’homme mérite de gagner ce qu’il gagne. Mais personne ne mérite de gagner 500 euros par mois [le smic est de 485 euros au Portugal], comme personne ne mérite d’en gagner 1 million ; les chiffres sont totalement relatifs et absurdes. Un ouvrier travaille beaucoup plus d’heures qu’un footballeur ; le premier gagne 500 euros, le second des centaines de milliers d’euros par mois. Où est la méritocratie là-dedans ? Nulle part, évidemment. Un serveur n’a pas eu la possibilité d’étudier, contrairement à un banquier ; l’un sera relativement pauvre toute sa vie, l’autre s’enrichira tout au long de sa carrière. Méritocratie : la justification pour la richesse des uns et la pauvreté des autres.

Face à des joueurs qui arrivent à l’entraînement en hélicoptère, avec des bijoux ayant plus de valeur que nos maisons, recevant des salaires de millionnaires payés par des entités privées qui s’alimentent de l’argent difficilement gagné par les supporters – ceux dont la méritocratie n’a que faire –, il n’est pas difficile de comprendre que l’on veut nous vendre chat en poche. Télés, radios et Internet vont être inondés par l’Euro 2012, offrant ainsi un mois de ‘congé’ à ceux qui gouvernent (mal) le pays. En ce qui me concerne, je le regrette.

J’aime le foot. Mais les temps ont changé : je me sentirais comme un traître si je me mettais à soutenir aveuglément un groupe d’individus qui ne partagent pas nos difficultés et qui ne représentent le pays que lorsqu’ils chaussent une paire de crampons. Nous, nous le représentons tous les jours, à travers notre travail, notre sueur, notre capacité de souffrance, et même un certain sens de l’humour. Pour cette raison, en terminant cette chronique, j’imagine le contraire, pour une fois : les footballeurs de la sélection faisant la queue pour avoir un billet, applaudissant, écharpe au cou, les citoyens qui les applaudissent en permanence et les soutiennent. Voilà qui, à notre époque, serait juste.

Le Portugal dans la difficulté gagne logiquement


Les Portugais ont cru voir la victoire leur échapper après le doublé de Bendtner. Mais ils se sont imposés 3-2 au finish. (Reuters)

Malgré un Cristiano Ronaldo décevant, la Seleçcao conserve une chance de se qualifier grâce à sa victoire in extremis (3-2) face à des Danois toujours en lice.

Cinq buts et, même si la partie a manqué parfois de rythme, le public de Lviv a assisté à de nombreux rebondissements lors de ce Portugal-Danemark (3-2) qui relance les partenaires de Cristiano Ronaldo après leur défaite initiale face à l'Allemagne. D'entrée, les Danois se sont installés sans crainte dans le camp portugais, comme lors de leur première rencontre de l'Euro face aux Pays-Bas (1-0). Les complexes face aux ''gros'', les hommes de Morten Olsen ne connaissent pas. Dès la 4e minute, le meneur de jeu Eriksen adresse le premier tir de la partie et, rapidement, Pepe se signale par deux tacles pour soulager son camp. Pendant ce temps, Ronaldo sommeille : premières feintes à la 12e min et première frappe, écrasée, six minutes plus tard. Pour le coup franc qui suit (21e), le Madrilène atteint les tribunes. Peu à peu, le danger se rapproche du but du portier danois Andersen.

Déjà intraitable derrière, Pepe surgit au premier poteau sur un corner de Moutinho (1-0). Flanc droit, Nani touche peu de ballons mais vise juste. La preuve à la 36e minute, quand Postiga convertit sous la barre un service idéal du Mancunien (2-0). Engourdis et imprécis dans les transmissions, les Danois vont-ils poursuivre sur ce rythme ? En tout cas, ils se montrent réalistes quand la défense portugaise se fige sans raison (41e) et permet à Bendtner, bien servi par Krohn-Dehli, de marquer le 5e but de sa carrière face au Portugal (2-1).

Match sans guère de rythme ni exploits individuels, surtout pas de la part de Cristiano Ronaldo, décidément loin de sa forme du Real Madrid.En seconde mi-temps, Rouges et Blancs se neutralisent . Match sans guère de rythme ni exploits individuels, surtout pas de la part de Cristiano Ronaldo, décidément loin de sa forme du Real Madrid. Deux fois seul devant Andersen, il échoue, comme pétrifié. Bronca dans les tribunes. Le Danemark aussi a sa vedette, et il peut compter sur elle. Sur un long centre venu côté droit, Nicklas Bendtner smashe le ballon de la tête (2-2). Mais le numéro 11 danois ne sera pas le héros du jour. La faute au surpuissant Varela, entré comme une furie peu avant, et auteur d'une frappe surpuissante au ras du poteau (87e). Le prochain Portugal-Pays-Bas promet le feu aux supporters des deux pays.
C. LARCHER, à Lviv.
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