MA R8 « GORDINI » - 1
L’histoire commence vers la fin des années 70
Une fois encore j’avais « cassé de la caisse » et,
Comme l’argent je n’en avais pas des « masses »
J’ai acheté ce qui était abordable : tire à 1.000 F.
Elle m’a tout de suite plu, non qu’elle fût très belle
Mais elle me plaisait, elle était unique, était à moi
Et m’attirait avec son bleu clair si métallisé qu’elle en
offusquait les belles et envahissantes décalcomanies.
Il y en avait partout, qui vantant l’huile Yacco, l’essence
Elf qui à l’époque, sous la baguette de Jacques Martin
Se réclamait encore de la nouvelle marque « Rond Rouge »,
L’autobianchi « Abbarth ». Bref, c’était un envahissement.
Je ne dois pas oublier, pour finir, un élément essentiel :
Son pare-soleil, bande azur qu’on posait tous sur le haut
De pare-brise et qui vantait, à la fois, qui un restaurant,
Pneus, et autres discothèques, genre « Le Napoléon ».
Ceci dit, l’intérieur était super-classe, sièges baqués, petit
Volant sport, manomètres de pression d’huile, pression des
Pneus, température de l’eau et avec sur la console un tout petit
Levier de vitesses qui augmentait la vitesse « psychologique ».
Vous vous doutez que la tire singeait la R8 « Gordini », mais
Sa présentation m’a emballé, avec ses phares « rallye » rajoutés,
Ses grosses roues faisant un angle à 45° sur l’alsfalte et toutes
Les odeurs d’huile brûlée qui se dégageaient de son petit moteur.
(la prochaine fois je vous ferais part comment a été notre vie et comment elle s’est finie)
Andorre, 6 juillet 2011.