CHRONIQUE D’UNE CERTAINE « FOLIE »
Me l’entendre dire, me réjouit
Je m’en réclame, cela me rend
Plus humain. Brisons là ! Je ne
Veux pas l’être ; à moi défauts.
Donc, me réclamerai-je de la Folie
Pour participer de l’Humanité ?
C’est à voir, si cela me convient car
Etre fou cela peut vous avantager.
Pouvoir exhaler les humeurs comme
On expire l’air fétide, cela vous confère
Une position autant haute qui pourrait
Vous surélever au-dessus de la médiocrité.
Le fou, parce qu’il voit le monde
Différemment, aperçoit à l’instant
Tous grands ou petits travers de ceux
Qui l’environnent en se moquant, peut-être
Du temps des rois, (même aujourd’hui) on les
Appelait des « bouffons » ; ils Vivaient dans
l’entourage des monarques, et eux seuls avaient le
Droit à une Langue bien pendue ; je regrette ce temps.
A ma façon, puisque certains pouvaient dire une crue
Vérité bien à soi qui était tolérée par le Roi ; et on les
Y incitait ; et moins étaient respectueux, de la manière
Plus étaient-ils de plus en plus bonnement considérés.
Ah, heureux temps des bouffons du roi, si tant
Absolutistes, reniant le pouvoir intemporel, mais
Acceptant ces humoristes précoces et Irrespectueux,
Pour si tant aiguillonner leurs maîtres puissants
Andorre, 12 juillet 2011.
JMIRA