La fenêtre laissait passer quelques menus rais
Me permettant quelque perspicacité ; elle était
Habillée de solides volets comme on en faisait
Dans ces temps-là, que je situe au 19ème siècle.
Dans ces temps-là, que je situe au 19ème siècle.
Je décidai d’en savoir plus et je les ouvris.
Et, magie, un monde nouveau s’offrit à ma vue :
A perte de vue, la végétation vert-tendre que le
Soleil du matin rendait plus belle et fraîche.
Les platanes, vus d’en haut, étaient majestueux ;
Et je devinais, de-ci de-là, des fruits appétissants
Accrochés à un enchevêtrement de vieilles branches
M’attirant vers un passé récent et trop jeune perdu.
Je divaguais, contemplais et me laissais envahir par
Ce parfum de la Nature ; senteurs uniques qui resteront
A jamais dans mes souvenirs, tant ils me marquèrent
Lors de cette jolie et inespérée « découverte ».
Le soleil poursuivait sa route, inexorable, et très vite
Il alla, lui aussi, explorer la façade sud pendant que
Je continuais de m’abandonner à mes rêves d’adolescent.
Mais…on n’entendait plus les adultes ; il fallait atterrir…
Andorre, le 30 juillet 2011.