Salgado est économiste et photographe brésilien.
La force de son travail tient à la prise en compte des aspects économiques et
sociaux, lui confèrant une profondeur peu commune dans le milieu du
photojournalisme. En 1982, il obtient le prix E.W. Smith.
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Hollande homme affable, homme à femmes
François Hollande a annoncé le 25 janvier à l'Agence France-Presse sa rupture avec Valérie Trierweiler, mettant fin à une relation qui durait depuis huit ans. Il a précisé qu'il s'exprimait à titre personnel et non en tant que chef de l'État, puisqu'il s'agissait de "[sa] vie privée".
La rupture du couple présidentiel etait attendue après la révélation par le magazine Closer, photos à l'appui, de la liaison du président de la République avec la comédienne Julie Gayet. C'est donc en simple citoyenne que la journaliste est partie en Inde le 26 janvier, à l'invitation de l'ONG Action contre la faim.
Julie Gayet, quant à elle, se fait discrète depuis les révélations de Closer. Est-ce à cette récente notoriété que l'actrice doit d'avoir été choisie pour assurer le doublage de Nicole Kidman dans le film “Grace de Monaco” qui ouvrira le festival de Cannes en mai prochain ?
La rupture du couple présidentiel etait attendue après la révélation par le magazine Closer, photos à l'appui, de la liaison du président de la République avec la comédienne Julie Gayet. C'est donc en simple citoyenne que la journaliste est partie en Inde le 26 janvier, à l'invitation de l'ONG Action contre la faim.
Julie Gayet, quant à elle, se fait discrète depuis les révélations de Closer. Est-ce à cette récente notoriété que l'actrice doit d'avoir été choisie pour assurer le doublage de Nicole Kidman dans le film “Grace de Monaco” qui ouvrira le festival de Cannes en mai prochain ?
COURRIER INTERNATIONAL
Portugal - Six étudiants trouvent la mort dans un bizutage
A la suite d'un bizutage qui a mal tourné, au point de causer la mort de six jeunes étudiants, le gouvernement portugais réfléchit à l'interdiction des "bizutages violents" dans le pays, annonce le journal Público.
Le soir du 15 décembre dernier, 7 étudiants ont disparu aux abords de la plage de Meco (située au sud de Lisbonne). Si João Miguel Gouveia a survécu (il a échoué sur la plage in extremis et a pu appeler les secours), six corps sans vie ont été retrouvés par la suite. Les parents des victimes ont campé sur la plage pendant huit jours, ce drame donnant lieu à des scènes déchirantes alors que journalistes, parents, étudiants et pêcheurs locaux passaient leurs nuits à scruter l'horizon. La mer agitée a fini par rendre les deux derniers corps inertes huit jours après le drame.
Tous les étudiants faisaient partie d'une association promouvant les praxes ("bizutages") de l'Universidade Lusófona (établissement privé de Lisbonne). Les étudiants de la "commission de bizutage" de l'université ont imposé la loi du silence, qui a ralenti un temps l'enquête. Les parents des victimes ont alors décidé de lancer un appel public à témoins. Les témoignages recueillis ont permis de déterminer que les étudiants s'étaient livrés à une séance de bizutage et qu'ils s'étaient dirigés vers la plage des pierres attachées aux mollets. On a également retrouvé une vidéo enregistrée par une des victimes sur son téléphone, présentant le début de cette séance de bizutage.
Cet événement a ravivé le débat entre défenseurs de la "tradition académique" et les "antipraxe". Les premiers défendent la thèse que, si des excès se produisent, les us et coutumes intimement liés à la vie étudiante au Portugal ne peuvent être remis en cause. Les associations d'étudiants se sont, par exemple, prononcées contre la fin des bizutages. Pour elles, ces pratiques sont "un exercice de liberté de la part d'étudiants adultes". Certains éditorialistes, comme Henrique Monteiro de l'Expresso, prétextent un excès non représentatif de la tradition estudiantine.
D'autres, comme José Pacheco Pereira dans Público ou Daniel Oliveira dans l'Expresso, voient là une bonne occasion de remettre en cause une tradition autoritaire et violente. La journaliste Andreia Sanches rappelle que cette polémique est récurente depuis le XVIIIe siècle, omniprésente même pendant la dictature de Salazar, et qu'elle a été ravivée depuis les années 1990.
Le soir du 15 décembre dernier, 7 étudiants ont disparu aux abords de la plage de Meco (située au sud de Lisbonne). Si João Miguel Gouveia a survécu (il a échoué sur la plage in extremis et a pu appeler les secours), six corps sans vie ont été retrouvés par la suite. Les parents des victimes ont campé sur la plage pendant huit jours, ce drame donnant lieu à des scènes déchirantes alors que journalistes, parents, étudiants et pêcheurs locaux passaient leurs nuits à scruter l'horizon. La mer agitée a fini par rendre les deux derniers corps inertes huit jours après le drame.
Tous les étudiants faisaient partie d'une association promouvant les praxes ("bizutages") de l'Universidade Lusófona (établissement privé de Lisbonne). Les étudiants de la "commission de bizutage" de l'université ont imposé la loi du silence, qui a ralenti un temps l'enquête. Les parents des victimes ont alors décidé de lancer un appel public à témoins. Les témoignages recueillis ont permis de déterminer que les étudiants s'étaient livrés à une séance de bizutage et qu'ils s'étaient dirigés vers la plage des pierres attachées aux mollets. On a également retrouvé une vidéo enregistrée par une des victimes sur son téléphone, présentant le début de cette séance de bizutage.
Cet événement a ravivé le débat entre défenseurs de la "tradition académique" et les "antipraxe". Les premiers défendent la thèse que, si des excès se produisent, les us et coutumes intimement liés à la vie étudiante au Portugal ne peuvent être remis en cause. Les associations d'étudiants se sont, par exemple, prononcées contre la fin des bizutages. Pour elles, ces pratiques sont "un exercice de liberté de la part d'étudiants adultes". Certains éditorialistes, comme Henrique Monteiro de l'Expresso, prétextent un excès non représentatif de la tradition estudiantine.
D'autres, comme José Pacheco Pereira dans Público ou Daniel Oliveira dans l'Expresso, voient là une bonne occasion de remettre en cause une tradition autoritaire et violente. La journaliste Andreia Sanches rappelle que cette polémique est récurente depuis le XVIIIe siècle, omniprésente même pendant la dictature de Salazar, et qu'elle a été ravivée depuis les années 1990.
Le journal Público tranche clairement pour une interdiction, comme l'indique le titre de son éditorial du 28 janvier dernier : "Pour la fin des bizutages".
Le secrétaire d'Etat à la jeunesse et aux sports, Emídio Guereiro, a déclaré que ces pratiques n'étaient "pas des bizutages" mais des "actes illicites". Le ministre prétend "débattre avec les étudiants pour trouver les meilleures façons d'éviter ces situations extrêmes". L'université où étudiaient les victimes a d'ores et déjà annoncé qu'elle n'interdirait pas les bizutages.
Le secrétaire d'Etat à la jeunesse et aux sports, Emídio Guereiro, a déclaré que ces pratiques n'étaient "pas des bizutages" mais des "actes illicites". Le ministre prétend "débattre avec les étudiants pour trouver les meilleures façons d'éviter ces situations extrêmes". L'université où étudiaient les victimes a d'ores et déjà annoncé qu'elle n'interdirait pas les bizutages.
COURRIER INTERNATIONAL - FRANCE
L'image du jour - 02-02-2014
Fille en rouge
Jeune fille pakistanaise assise au bord d’une rivière près d’un bidonville des environs d’Islamabad. REUTERS/Zohra Bensemra
26.1.14
L'image du jour - 26-01-2014
Kiev : à genoux devant les forces spéciales
Humilité et soumission face à la force et la brutalité des forces spéciales ukrainiennes : la pose de cette femme se veut très symbolique.
25.1.14
Pitié pour les Palestiniens
Samedi 18 janvier, de l'aide alimentaire est entrée à Yarmouk. Cela faisait six mois que les réfugiés Palestiniens qui vivent dans ce camp situé au sud de Damas, soumis à un blocus des forces pro-gouvernementales syriennes, étaient privés de nourriture. Plus de 40 personnes y seraient mortes de faim au cours des quatre derniers mois.
Yarmouk abritait quelque 170 000 habitants avant le début du conflit syrien, en mars 2011. Selon l'ONU, il reste au moins 18 000. Dans l'intervalle, des dizaines de milliers ont fui après que les groupes d'opposition armés sont entrés dans le camp et que les forces gouvernementales ont lancé une attaque. Des centaines d'autres sont morts.
Yarmouk, c'est "un camp sans espoir pour un peuple sans terre", écrit Robert Fisk dans The Independent. "Pitié pour les Palestiniens, ces éternels réfugiés, chassés de Palestine en 1947-48, de Jordanie en 1970-71, du Liban en 1982, du Koweit en 1991 et aujourd'hui de Syrie".
Yarmouk abritait quelque 170 000 habitants avant le début du conflit syrien, en mars 2011. Selon l'ONU, il reste au moins 18 000. Dans l'intervalle, des dizaines de milliers ont fui après que les groupes d'opposition armés sont entrés dans le camp et que les forces gouvernementales ont lancé une attaque. Des centaines d'autres sont morts.
Yarmouk, c'est "un camp sans espoir pour un peuple sans terre", écrit Robert Fisk dans The Independent. "Pitié pour les Palestiniens, ces éternels réfugiés, chassés de Palestine en 1947-48, de Jordanie en 1970-71, du Liban en 1982, du Koweit en 1991 et aujourd'hui de Syrie".
COURRIER INTERNATIONAL
Des morts atroces, aux Etats-Unis aussi
L'Ohio a exécuté le 16 janvier un condamné à mort par injection létale d'un cocktail médicamenteux qui n'avait jamais été testé auparavant, soulevant des interrogations, voire des réactions indignées, sur le caractère approprié du produit utilisé.
La presse locale a fait état de la souffrance manifeste du condamné : "A 10H33, Dennis McGuire a commencé à se débattre et à haleter fortement, en produisant des sons d'éternuement et de suffocation qui ont duré au moins dix minutes, le poing serré en soulevant la poitrine. Un râle long et profond sortait de sa bouche".
Il s'est passé 24 minutes entre l'injection du produit et la mort de McGuire, 53 ans, condamné pour le viol et le meurtre d'une jeune femme enceinte, en 1989.
L'utilisation de ce nouveau produit fait suite aux refus des fabricants européens de fournir des produits destinés aux injections létales.
La presse locale a fait état de la souffrance manifeste du condamné : "A 10H33, Dennis McGuire a commencé à se débattre et à haleter fortement, en produisant des sons d'éternuement et de suffocation qui ont duré au moins dix minutes, le poing serré en soulevant la poitrine. Un râle long et profond sortait de sa bouche".
Il s'est passé 24 minutes entre l'injection du produit et la mort de McGuire, 53 ans, condamné pour le viol et le meurtre d'une jeune femme enceinte, en 1989.
L'utilisation de ce nouveau produit fait suite aux refus des fabricants européens de fournir des produits destinés aux injections létales.
Dessin de Breen
COURRIER INTERNATIONAL
Chine - Xu Zhiyong, militant de la transparence, en procès
Le 22 janvier, s'ouvrait à Pékin le procès de Xu Zhiyong, accusé d'avoir "organisé des rassemblements sur la place publique en créant des troubles à l'ordre public". A Hong Kong et à l'étranger, la presse s'alarme de ce nouveau signe d'un raidissement des autorités chinoises face à toute contestation, fût-elle pacifique et dans le strict cadre de la légalité.
Le jugement du Tribunal intermédiaire numéro un devrait être rendu le 26 janvier, selon son avocat Zhang Qingfang cité par le quotidien hongkongais Apple Daily. Xu Zhiyong, 41 ans, avait été arrêté en juillet 2013. Il risque une peine de cinq ans d'emprisonnement.
Pour l'avocat de Xu, le procès s'est déroulé de manière inéquitable, et en signe de protestation son client et lui se sont tus pendant toute l'audience, rapporte le Ming Pao.
Dans la presse chinoise du continent, aucune information n'a été publiée au sujet de ce procès. En revanche, le quotidien pékinois Jinghua Shibao a annoncé le jour même que le comparse de longue date de Xu dans le Mouvement des citoyens, l'homme d'affaires Wang Gongquan, avait "avoué les activités illégales menées avec Xu et exprimé son remords" et avait bénéficié d'une remise en liberté pour causes médicales.
A la fin de l'audience, Xu a tenté de lire une déclaration mais a été interrompu. Le texte en a été rendu public par la suite. Xu y nie la validité de l'accusation, et rappelle les activités de ce mouvement pour soutenir les revendications des migrants, pour demander la transparence sur les avoirs des fonctionnaires et autres causes citoyennes. Il caractérise l'action de mouvement comme basé sur "la liberté, la justice et l'amour". Il dit accepter de payer le prix de l'emprisonnement pour cette cause, souligne le Los Angeles Times.
Par ce procès, les autorités chinoises font de Xu Zhiyong un symbole du Mouvement des citoyens, respecté de tous, et se créent à elles-mêmes "un ennemi puissant" a affirmé Hu Jia, militant des droits de l'homme lui-même longtemps emprisonné, au quotidien Ming Pao.
Des manifestants exigent la libération de Xu Zhiyong (photo diffusée sur Twitter) :
Messi au PSG - Le transfert complètement fou
En effet, les Franciliens auraient entamé les démarches pour s'attacher les services de la star barcelonaise. C'est une information relayée par nos confrères de l'Equipe.
Coût de l'opération ? 250 millions d'euros, ce qui correspond au montant de la claude libératoire de la Pulga. Quant à son salaire en Catalogne, il flirte avec les 16 millions d'euros nets par an.
Le quotidien français précise que le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, aurait pris langue avec l'entourage du joueur argentin. Son père et conseiller, Jorge Messi, se dit flatté par l'intérêt parisien: "C'est un honneur de savoir que le PSG peut penser à lui. Mais, je le répète, ce n'est pas un sujet sur lequel nous souhaitons développer une réflexion aujourd'hui. La seule réalité, c'est son contrat avec le Barça" précise-t-il à nos confrères hewagonaux.
Si pour l'instant l'affaire est à mille lieues d'être bouclée, l'intérêt parisien a le mérite d'exister. Wait and see comme on dit...
DH - BELGIQUE
Une roche apparaît mystérieusement sur Mars - Video
Les scientifiques de la Nasa sont intrigués par l'apparition mystérieuse sur le sol de Mars d'une petite roche de la forme d'un beignet sur une image transmise par le robot martien Opportunity.
Le cliché a été envoyé le 8 janvier par le robot alors que les scientifiques s'apprêtaient à actionner son bras télémanipulateur pour des expériences. On y voit une petite roche de couleur blanche sur les côtés et rouge foncé en son centre qui repose sur un socle rocheux nu et qui n'apparaissait pas sur les images du même endroit transmises douze jours plus tôt, a expliqué Steve Squyres, le principal scientifique de la mission Opportunity.
«Etrange»
Cette mission, initialement prévue pour durer 90 jours sur la planète rouge, fête cette année son dixième anniversaire. «Cette roche est tout simplement apparue sous nos yeux...ce qui est étrange», a-t-il dit lors d'une conférence de presse avant d'ajouter qu'«elle a probablement été déterrée par une roue du robot en tournant sur lui-même.»
«Nous n'avons pas encore trouvé le trou laissé par la roche ainsi déplacée mais nous pensons qu'il doit se trouver à un endroit qui est caché par les panneaux solaires d'Opportunity», a-t-il ajouté.
La roche examinée au microscope
Il semblerait que la roche, baptisée «Pinnacle Island» ait été renversée, dévoilant une face qui n'avait pas été exposée à l'atmosphère martienne depuis peut-être des milliards d'années.
L'examen de la roche au microscope et avec un spectromètre a permis de déceler beaucoup de soufre et de fortes concentrations de manganèse et de magnésium, «une composition étrange, différente de ce que nous avons observé jusqu'alors», a souligné Steve Squyres.
«Nous continuons à travailler sur la roche», a-t-il poursuivi, soulignant que «ce genre de découverte inattendue rend cette mission toujours passionnante».
Opportunity, Spirit et Curiosity
Opportunity s'était posé le 25 janvier 2004 dans une région de Mars appelée «Meridiani Planum» pour explorer les bords de plusieurs cratères à la recherche d'indices de la présence d'eau dans le passé de Mars.
Cette recherche a été fructueuse.Un robot jumeau, Spirit avait atterri trois semaines avant mais a cessé de fonctionner en 2009. En août 2012, Curiosity, le robot le plus sophistiqué jamais envoyé sur une autre planète, se posait sur Mars pour y trouver, avec succès, la présence d'environnements qui auraient pu permettre à la vie microbienne d'exister par le passé.
Découvrez la video postée par la chaîne américaine The Weather Channel au sujet de cette roche:
(afp/Newsnet)
LA TRIBUNE DE GENEVE
L'image du jour 25-01-2014
Viens voir maman
Un gardien de zoo tend le bébé koala à sa mère Eola après sa pesée dans le zoo de Duisbourg. Né le 2 juillet 2013, le petit pèse 350 grammes 2013. REUT+ERS/Ina Fassbender
20.1.14
Charb a la parole - Dieudonné et la secte de la quenelle gammée
Qu’a voulu faire Manuel Valls en réclamant l’interdiction des spectacles de Dieudonné? Du spectacle. Après le duo Élie et Dieudonné, le duo Valls et Dieudonné. Quelle urgence y a-t-il de faire taire Dieudonné, lui qui tartine sa haine des Juifs sur scène et sur le Net depuis des années? Aucune. L’actualité, c’était les mauvais chiffres du chômage, c’est devenu, par la grâce de Valls, le quenelleur Dieudonné.
S’il est vrai qu’il est de plus en plus difficile de faire la distinction entre les spectacles de Dieudonné et des meetings qui font la promotion du négationnisme et de l’antisémitisme, la loi française permet la répression de l’apologie du crime de guerre, du racisme et de l’antisémitisme. D’ailleurs, Dieudonné est régulièrement condamné, et de plus en plus lourdement, pour ses propos antisémites. Dieudonné vit de l’antisémitisme, la loi fera que son antisémitisme le ruinera. Ce n’est pas suffisant?
C’est après que le «spectacle antisémite» a eu lieu qu’on peut dire qu’il était antisémite. Interdire un délit des mois avant qu’il ait eu lieu, c’est grotesque. On ne combat pas l’ignoble par le grotesque.
L’imbécile amalgame entre «Charlie» et Dieudonné
Le grotesque, on l’a retrouvé dans les propos d’un certain nombre d’abrutis qui, sur France Inter notamment, n’ont pas hésité à comparer le cas Dieudonné avec celui de Charlie Hebdo. Dieudonné est poursuivi lorsqu’il tient des propos antisémites, pourquoi Charlie n’est-il pas poursuivi lorsqu’il met en scène les symboles de l’islam et des musulmans de manière caricaturale? D’abord, Charlie Hebdo est régulièrement poursuivi par l’extrême droite catholique et l’extrême droite musulmane. Le fait est que notre journal n’est jamais condamné pour racisme lorsqu’il se moque de quelques adeptes d’une religion. Pourquoi? Parce que, pour la millième fois, insulter une prétendue race n’est pas la même chose que de se moquer des aspects d’une religion. Critiquer un courant de pensée, ce n’est pas du racisme. Critiquer Marx et se moquer des communistes, ce n’est pas du racisme anticommuniste. Critiquer Descartes et se moquer des cartésiens, ce n’est pas du racisme anticartésien.
Insulter les Juifs parce qu’ils sont Juifs ne revient pas au même que de se moquer de la manière dont certains juifs pratiquent la religion juive. Hélas pour les mal-comprenants, il n’y a qu’un mot pour désigner celui qui se déclare issu du peuple juif et celui qui pratique la religion juive… Il y a Juif et juif. Notez qu’on met une majuscule au «Juif» du peuple juif.
Tous les Juifs ne sont pas juifs. Un Juif converti au catholicisme peut continuer à se dire Juif, mais pas juif (celui qui pratique la religion juive).
Tous les Arabes ne sont pas musulmans. Un Arabe converti au catholicisme peut continuer à se revendiquer Arabe, un musulman converti au catholicisme peut difficilement se dire musulman… Insulter tous les Juifs, tous les Arabes, tous les Asiatiques, tous les Noirs parce qu’ils sont juifs, arabes, asiatiques ou noirs peut être l’expression d’un racisme. Il n’y en a pas trace dans Charlie Hebdo. Et lorsque nous mettons en scène le racisme ou l’antisémitisme, c’est pour les dénoncer.
Pardon de rappeler ce qui vous semble être des évidences, mais les propagandistes de la religion et du communautarisme qui cherchent à faire l’amalgame entre origine ethnique et appartenance religieuse sont en pleine effervescence. Notre seule arme contre eux : le verbe rabâcher.
Insulter les Juifs parce qu’ils sont Juifs ne revient pas au même que de se moquer de la manière dont certains juifs pratiquent la religion juive. Hélas pour les mal-comprenants, il n’y a qu’un mot pour désigner celui qui se déclare issu du peuple juif et celui qui pratique la religion juive… Il y a Juif et juif. Notez qu’on met une majuscule au «Juif» du peuple juif.
Tous les Juifs ne sont pas juifs. Un Juif converti au catholicisme peut continuer à se dire Juif, mais pas juif (celui qui pratique la religion juive).
Tous les Arabes ne sont pas musulmans. Un Arabe converti au catholicisme peut continuer à se revendiquer Arabe, un musulman converti au catholicisme peut difficilement se dire musulman… Insulter tous les Juifs, tous les Arabes, tous les Asiatiques, tous les Noirs parce qu’ils sont juifs, arabes, asiatiques ou noirs peut être l’expression d’un racisme. Il n’y en a pas trace dans Charlie Hebdo. Et lorsque nous mettons en scène le racisme ou l’antisémitisme, c’est pour les dénoncer.
Pardon de rappeler ce qui vous semble être des évidences, mais les propagandistes de la religion et du communautarisme qui cherchent à faire l’amalgame entre origine ethnique et appartenance religieuse sont en pleine effervescence. Notre seule arme contre eux : le verbe rabâcher.
19.1.14
Classiques de la chanson francaise - Jean Ferrat - "Je ne suis qu'un cri" - Video - Musique
"Je ne suis qu'un cri"
Classiques de la chanson francaise - Edith Piaf - Les Amants d'un jour - Video - Musique
"Les amants d'un jour"
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