L'Ohio a exécuté le 16 janvier un condamné à mort par injection létale d'un cocktail médicamenteux qui n'avait jamais été testé auparavant, soulevant des interrogations, voire des réactions indignées, sur le caractère approprié du produit utilisé.
La presse locale a fait état de la souffrance manifeste du condamné : "A 10H33, Dennis McGuire a commencé à se débattre et à haleter fortement, en produisant des sons d'éternuement et de suffocation qui ont duré au moins dix minutes, le poing serré en soulevant la poitrine. Un râle long et profond sortait de sa bouche".
Il s'est passé 24 minutes entre l'injection du produit et la mort de McGuire, 53 ans, condamné pour le viol et le meurtre d'une jeune femme enceinte, en 1989.
L'utilisation de ce nouveau produit fait suite aux refus des fabricants européens de fournir des produits destinés aux injections létales.
La presse locale a fait état de la souffrance manifeste du condamné : "A 10H33, Dennis McGuire a commencé à se débattre et à haleter fortement, en produisant des sons d'éternuement et de suffocation qui ont duré au moins dix minutes, le poing serré en soulevant la poitrine. Un râle long et profond sortait de sa bouche".
Il s'est passé 24 minutes entre l'injection du produit et la mort de McGuire, 53 ans, condamné pour le viol et le meurtre d'une jeune femme enceinte, en 1989.
L'utilisation de ce nouveau produit fait suite aux refus des fabricants européens de fournir des produits destinés aux injections létales.
Dessin de Breen
COURRIER INTERNATIONAL