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13.4.13

Images du Monde - Chili

A Santiago du Chili, les étudiants sont en colère et le font savoir. Une «justice» est brûlée pour demander un système d'éducation gratuit et ouvert à tous.
 
A Santiago du Chili, les étudiants sont en colère et le font savoir. Une «justice» est brûlée pour demander un système d'éducation gratuit et ouvert à tous.

Frayeur au Japon après un puissant séisme

A Sumoto, une dame regarde les dégâts causés par le séisme.

L'agence de météorologie avait d'abord évalué la magnitude à 6, mais l'a revue ultérieurement à 6,3. Peu après les secousses, elle a indiqué qu'une légère élévation du niveau de la mer pouvait être observée par endroit, mais elle n'a pas déclenché d'alerte au tsunami.
La police a fait état d'au moins 24 blessés: une dame de 74 ans s'est notamment cassé le col du fémur dans la préfecture de Hyogo, où se trouvait l'épicentre, et une habitante de la préfecture de Fukui (côte de la mer du Japon) de 82 ans a eu la jambe cassée.
La télévision publique NHK a fait état de la rupture d'une canalisation d'eau dans la ville d'Awaji, sur l'île du même nom, et de l'effondrement d'un mur à Osaka. Des fêlures dans le sol on aussi été vues dans une cour d'école primaire et divers autres dégâts somme toute peu importants.
Le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, a confirmé que ce séisme n'avait apparemment pas provoqué de dommage majeur. Une cellule de crise du bureau du Premier ministre a toutefois été activée peu après le tremblement de terre qui s'est produit samedi à 05h33 (vendredi à 22h33 en Suisse).
Fortement ressenti
Son hypocentre se situait à 10 kilomètres de profondeur sous la petite île d'Awaji en mer de Seto, près de la ville portuaire de Kobe, a précisé l'agence de météorologie.
Le séisme a fait trembler tout l'ouest de la grande île de Honshu, secouant les immeubles des métropoles de la région industrielle du Kansai, notamment Kobe et Osaka. Proche de la surface, il a été fortement ressenti par les habitants de la région souvent surpris dans leur sommeil.
La secousse a été perçue aussi sur l'île de Shikoku (sud du Japon) et, dans une moindre mesure, au nord de l'île de Kyushu (sud-ouest).
Les services ferroviaires locaux ont été suspendus et les trains à grande vitesse Shinkansen ont circulé à vitesse réduite dans la région après la secousse initiale, avant que le trafic ne revienne progressivement à la normale en début de matinée.
Les opérations ont été momentanément interrompues à l'aéroport international du Kansai situé à proximité, ainsi qu'à celui d'Itami à Osaka, avant de reprendre assez rapidement.
Centrale pas touchée
La compagnie d'électricité Kansai Electric Power a affirmé qu'aucun dysfonctionnement n'avait touché sa centrale nucléaire d'Oi, où se situent les deux seuls réacteurs actuellement en fonctionnement au Japon.
Un tremblement de terre de magnitude 7,2 avait frappé la ville de Kobe environ à la même heure le 17 janvier 1995, tuant plus de 6.400 personnes. Il avait provoqué l'effondrement de grands immeubles, détruit des routes et des chemins de fer et entraîné de vastes incendies.
LA TRIBUNE DE GENEVE

7.4.13

Il vole de Robben Island au Cap, suspendu à 160 ballons - Video

Le Sud-Africain Matt Silver-Vallance a volé durant environ une heure, sur 12 km, entre l'île où a été emprisonné Mandela et la ville du Cap, porté par un bouquet de 160 ballons gonflés à l'hélium.

Un Sud-Africain a réussi samedi la traversée entre l'île de Robben Island, où fut emprisonné Nelson Mandela, et Le Cap, suspendu dans les airs à des ballons de baudruche gonflés à l'hélium, dans l'espoir de lever des fonds pour créer un hôpital pédiatrique à Johannesburg.
Image: Keystone

Une interview avant le vol

Matt Silver-Vallance, 37 ans, a volé durant environ une heure, sur une distance d’une douzaine de kilomètres, porté par un bouquet de 160 ballons. Il s’est posé en mer à moins de 400 mètres de la côte sud-africaine, pour éviter un atterrissage jugé trop risqué sur le continent.
"En fin de compte, notre but n’est pas de flotter dans les airs transportés par des ballons depuis Robben Island mais de motiver les gens, partout dans le monde, pour qu’ils prennent cinq minutes et fassent un don pour aider la collecte de fonds pour l’hôpital pour enfants Nelson Mandela", a expliqué Matt Silver-Vallance, 37 ans, sur le site relayant son projet.
Une fine pluie et le temps couvert l’ont d’abord empêché de décoller depuis un terrain d’aviation de l’île-prison où Nelson Mandela avait passé 18 de ses 27 années de détention dans les geôles du régime de l’apartheid.
"Les risques que je prends sont minces comparé à ce que Nelson Mandela a fait", a commenté Matt, avant de pouvoir prendre son envol et décoller peu avant 10h00 GMT. Il devait s’élever jusqu’à 200 mètres au-dessus du niveau de la mer.
L’hôpital Nelson Mandela pour enfants est un projet de la fondation Nelson Mandela pour les enfants. Cette unité pédiatrique universitaire devrait abriter 200 lits sur un terrain adjacent à la très réputée faculté de médecine de l’université de Witwatersrand, et accueillir des enfants de toute l’Afrique australe.
Nelson Mandela, âgé de bientôt 95 ans, est sorti samedi de l’hôpital où il avait été soigné pendant neuf jours pour une infection pulmonaire. "Nous espérons, bien sûr, le faire sourire. Comme la plupart des Sud-Africains, nous l’aimons tous énormément", a dit Matt. (afp/Newsnet)

Le dessin du jour 07-04-2013

Les commentateurs sportifs diraient que le suspense est à son comble, que tous les candidats se tiennent, frémissants, sur la ligne de départ en attendant le signal du starter. La réalité est plus triviale : les banques chypriotes rouvriront leurs portes demain (28 mars) après douze jours de fermeture et une succession d'événements qui ont révolté les Chypriotes, estomaqué bien des Européens et dégradé un peu plus l'image des institutions financières porteuses de "plans de sauvetage". Il y a fort à craindre que des milliers de citoyens se ruent dans les banques pour récupérer leur argent, de peur de le voir taxé ; même si les décisions finalement prises devraient laisser indemnes les dépôts inférieurs à 100 000 euros, le pays craint une affluence aux guichets et une fuite des capitaux vers des cieux plus cléments.

Prière d'attendre derrière la ligne.

Si Dieu existait, il n’y aurait pas besoin de pape.


les chaussettes du papeAu lendemain de l’élection de Sarkozy en 2007, souvenez-vous du ton général de la presse. À part quelques trop rares exceptions parmi lesquelles on pouvait compter L’Huma, Marianne et Charlie (pardon si j’en oublie), le grand troupeau médiatique a bêlé sur le même ton. Il n’était pas question de décortiquer le programme du nouveau président, d’expliquer en quoi il allait mettre la France à genoux, non. Le fond n’intéressait pas grand monde. Ce qu’on nous a vendu les six premiers mois de mandat, c’est un nouveau «style». Le «style» Sarkozy a été la vraie vedette des journaux d’information, devenus pour l’occasion torche-cul people.
Il se passe la même chose avec la nomination du nouveau pape. La presse d’opinion se transforme une nouvelle fois en presse sportive. Pas question d’analyser les faits, elle se contente de les décrire. C’est la première fois qu’un pape se nomme François. C’est la première fois qu’un pape est issu du continent américain. C’est la première fois qu’un pape est jésuite. C’est la première fois qu’un pape s’incline devant la foule rassemblée sur la place Saint-Pierre. C’est la première fois qu’un pape est marié. Ah, non, pardon, une erreur s’est glissée dans sa biographie… Une fois que la liste des premières fois a été mâchée et remâchée, il a été souligné que le nouveau pape est un pape modeste puisqu’il n’a qu’un seul poumon et qu’il se déplaçait à Buenos Aires sans chauffeur. Va-t-il renoncer à la papamobile et prendre le papamétro? Les experts pérorent et supputent. Comme une virgule de merde au milieu de cet immaculé néant laudateur, certains ont évoqué vite fait son «rôle controversé» durant la dictature des généraux argentins. On attend des précisions sur sa pointure, son tour de taille et son plat préféré.
Mais, bon, comment reprocher à la presse de tenter par tous les moyens de vendre de la nouveauté, du frais, du jamais vu? Il n’y a plus que ça qui se vend encore un peu. Et à part dire que le pape est tout neuf, il n’y a pas grand-chose à dire sur ce pape. Il n’a pas présenté un programme politique, c’est donc assez difficile de le commenter, hein!

Si Dieu existait, il n’y aurait pas besoin de pape.

Effectivement, il n’y a rien à commenter. À part dire qu’il y a un nouveau gérant à la tête de la multinationale Vatican et qu’il est là pour préserver les intérêts des marchands de bobards catholiques face aux autres marchands de bobards, que peut-on ajouter? La presse, pour survivre, doit débusquer de la nouveauté même là où il n’y en a pas. Et il n’y en aura jamais au Vatican. C’est le principe d’une religion de ne pas changer. Une religion n’évolue qu’à coups de pompe au cul, et c’est rarement le grand prêtre qui se les file lui-même. Le manque de souplesse est un critère pour devenir pape.
Si le pape se lève demain matin pour déclarer que Dieu n’existe pas et qu’il a décidé de mettre un terme à la plus grosse escroquerie du monde, là, d’accord, la presse pourra nous réveiller en titrant sur François. En attendant, qu’on arrête de nous faire croire qu’il y a du nouveau au Vatican.
Et tant qu’on y est, qu’on arrête de nous mentir sur le nombre de catholiques. L’Église considère comme catholique toute personne baptisée. Et la presse, cette feignasse, reprend ce critère à son compte et communique sans sourciller les chiffres fournis par l’Église. Un détail: lorsqu’un athée demande à être débaptisé, il reçoit un papier confirmant qu’il est devenu apostat. Mais, pour l’Église, il est impossible de débaptiser quelqu’un. Pour l’Église, le baptisé l’est pour l’éternité. Amen.
CHARLIE HEBDO
Par :

Images du Monde - Philippines (épouvantail de PSG?)...


Un fermier place un épouvantail dans le village de Magpog aux Philippines, le 1er avril.


Un fermier place un épouvantail dans le village de Magpog aux Philippines, le 1er avril.

1.4.13

Images du Monde - Allemagne

Un nageur sort des eaux du lac Strandbad, à Berlin, sous les yeux d'un lapin de Pâques de neige.

Un nageur sort des eaux du lac Strandbad, à Berlin, sous les yeux d'un lapin de Pâques de neige.
 

24.3.13

Sarko, le diabolique détrousseur de vieilles dames

Un dessin de Glez

Personne ne s'est autant acharné à détruire l'image de Nicolas Sarkozy que Nicolas Sarkozy lui-même. Le soir de son élection, en mai 2007, en choisissant de fêter sa victoire au Fouquet's avec ses amis millionnaires du monde des affaires et du spectacle, tous ses grands discours destinés à se faire passer pour un homme proche des Français ont été réduits d'un seul coup à néant.
Et dans les mois qui ont suivi, faisant preuve d'un culot et d'un entêtement inouï, Sarkozy n'a pas hésité à se faire photographier à bord de yachts luxueux dans des endroits paradisiaques, confirmant ainsi qu'il avait tout d'un Rastignac. Une telle soif de pouvoir associée à une tendance incontrôlable à l'autodestruction relève de la pathologie. Tout comme la crise économique, et plus que le travail de sape de l'opposition socialiste, c'est sans doute ce trait de caractère qui lui a valu l'année dernière de se trouver dans la situation de suprême ridicule de manquer de peu sa réélection et de ne rester qu'un seul mandat à la tête du pays.
Aujourd'hui Sarkozy est accusé par un juge d'avoir commis une faute d'une malhonnêteté impardonnable : avoir profité de la faiblesse d'une vielle femme atteinte de la maladie d'Alzheimer pour lui piquer son pactole. Le jeudi 21 mars au soir, l'ancien président français s'est ainsi retrouvé au palais de justice de Bordeaux à devoir s'expliquer pendant des heures devant le juge Jean-Michel Gentil. Dans le cadre de cette audition, le juge avait organisé une confrontation avec des personnes qui avaient travaillé pour l'héritière de l'empire L'Oréal. Et notamment Pascal Bonnefoy, ancien majordome de Liliane Bettencourt et auteur des enregistrements qui furent à l'origine du scandale révélé en juin 2010 par Médiapart. En mettant en examen Nicolas Sarkozy, le juge Gentil considère qu'il existe des éléments rationnels permettant de penser que Sarkozy a soutiré de l'argent à Liliane Bettancourt afin de financer sa campagne électorale de 2007.
L'Hexagone n'est pas collectivement atteint de la maladie d'Alzheimer
Je ne vois pas bien, à première vue, quel auteur français de polar* pourrait traiter [ou aurait pu traiter] l'affaire* Bettencourt. Certes, pas les classiques de la branche dure de la Série noire*,Jean-Patrick Manchette ou Didier Daeninckx, plus habitués à raconter des histoires de gangsters très violents. Pas non plus le Marseillais Jean-Claude Izzo, dont les romans pourraient être rattachés à la veine méditerranéenne et sociologique d'un Manuel Vázquez Montalbán ou d'un Petros Márkaris. Fred Vargas, avec ses intrigues énigmatiques, entre le policier et le fantastique –capable de raconter l'affaire d'un vieillard qui assassine sa femme à la mie de pain –, serait sans doute la mieux à même de raconter l'affaire. Ou le Belge George Simenon...
Une chose est sûre, le livre auquel les déboires de Sarkozy et l'affaire Bettencourt me renvoient le plus directement est L'Histoire universelle de l'infamie de Jorge Luis Borges. Entre Le Peu Civil Maître de cérémonies Kotsuke no Suké et L'Imposteur invraisemblable Tom Castro, une nouvelle borgésienne intitulée Sarko le diabolique détrousseur de vieilles dames pourrait trouver sa place.
En mai 2002, dans un texte de Crónica Negra ayant pour titre The French Connection, j'ai écrit : "Sarkozy peut être vaincu ce dimanche 6 mai par François Hollande (...). Ce serait un échec personnel impressionnant pour Sarko 'le Petit'. Cela confirmerait que ses fourberies, son état d'excitation permanent, sa passion obscène pour les riches et autres célébrités, son agressivité et sa démagogie sont devenus insupportables à des dizaines de millions de Français."
Même si elle s'est confirmée, cette prédiction n'avait pas grand mérite. Moins crédules par exemple que les Américains les Français sont un peuple qu'on ne peut pas tromper majoritairement pendant longtemps. La démence sénile d'une Liliane Bettencourt n'est pas une maladie collective de l'Hexagone.
COURRIER INTERNATIONAL

Images du Monde - Barcelone

Le 20 mars à Barcelone, une femme «sous vide» manifeste contre la consommation de viande.
 
Le 20 mars à Barcelone, une femme «sous vide» manifeste contre la consommation de viande.

Images du Monde - Afghanistan

Des Afghans se rassemblent pour célébrer leur Nouvel An, le 21 mars à Kaboul. Ils utilisent le calendrier persan, qui commence lorsque Mahomet quitte La Mecque pour Médine, en 621 ap. J.C.
 
Des Afghans se rassemblent pour célébrer leur Nouvel An, le 21 mars à Kaboul. Ils utilisent le calendrier persan, qui commence lorsque Mahomet quitte La Mecque pour Médine, en 621 ap. J.C.

23.3.13

Nicolas Sarkozy a-t-il menacé le juge Gentil en fin d'audition à Bordeaux ?

Un incident a opposé le juge bordelais Jean-Michel Gentil et Nicolas Sarkozy qu'il venait de mettre en examen

Un incident a opposé le juge bordelais Jean-Michel Gentil et Nicolas Sarkozy qu'il venait de mettre en examen, jeudi à l'issue de l'audition de l'ancien président, a-t-on appris samedi de source proche du dossier, confirmant des informations du Parisien et du Monde.
  • "Ne vous inquiétez pas, je n'en resterai pas là"
"L'atmosphère était très tendue en fin de confrontation, a confirmé cette source, M. Sarkozy a tenu des propos que Jean-Michel Gentil a ressentis comme une menace, et il a voulu les faire acter par sa greffière. Mais Me Thierry Herzog, l'avocat de l'ancien président, s'y est opposé de façon forte", a ajouté cette source.
Selon Le Monde et Le Parisien qui relatent l'incident, Nicolas Sarkozy, qui venait d'être mis en examen pour abus de faiblesse par M. Gentil et ses collègues Cécile Ramonatxo et Valérie Noël, a d'abord dénoncé "une injustice". Puis, comme le juge lui disait que l'audition était terminée, il aurait ajouté, selon Le Monde: "Ne vous inquiétez pas, je n'en resterai pas là", et selon Le Parisien, "je ne crois pas, non. Ce n'est pas terminé".
L'avocat de M. Sarkozy, Me Herzog, n'était pas joignable samedi matin.
  • "L'ancien souverain semble quelque chose de sacré et d'intouchable"
En revanche celui du juge Gentil, Me Rémi Barousse, a remarqué que "l'Etat de droit est le fondement de la démocratie, et que se faire ainsi vilipender, montrer du doigt, est le signe d'un Etat de droit pas encore complètement digéré et accepté, où l'ancien souverain semble quelque chose de sacré et d'intouchable".
Me Barousse, avocat, ami et ex-collègue magistrat du juge Gentil, a rappelé que celui-ci travaille de manière collégiale dans cette affaire : "Toutes les décisions sont prises à trois", a-t-il remarqué. Il a estimé que "le juge a sans doute été un peu outré de la violence des attaques contre lui", mais "qu'il continuera à instruire son dossier jusqu'au bout".
  • Un climat très tendu
C'est la première fois qu'un proche du juge est ainsi amené à commenter un incident dans cette affaire, nouveauté à la mesure de la tension qui règne entre M. Sarkozy et le juge.
Le 23 novembre, au lendemain du placement sous le statut de témoin assisté de Nicolas Sarkozy, les trois juges avaient fait publier un communiqué de mise au point après les propos ironiques de Me Herzog sur une possible confusion qu'ils auraient faite entre Liliane Bettencourt et Ingrid Betancourt, l'ex-otage colombienne des Farc.
Vendredi, Me Herzog a, dans la même veine, demandé au parquet de Bordeaux de publier des extraits des confrontations de la veille entre l'ancien président et les membres du personnel de la maison Bettencourt, de nature selon lui à disculper son client. Le parquet n'a pas encore répondu.
SUD-OUEST