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8.7.12

L'enregistrement des négociations entre l'islamiste Merah et la police crée la polémique


Des policiers du GIPN se préparent à lancer l'assaut de l'appartement de Mohamed Merah, le 22 mars 2012 à Toulouse.

De sa détermination à poursuivre sa folie meurtrière et de son absence totale de remords, Mohamed Merah n'a rien caché durant les 32 heures du siège de son appartement toulousain, selon les extraits des négociations diffusées dimanche par TF1. Derrière la pointe d'accent méridional du "tueur au scooter" qui a froidement abattu sept personnes les dix jours précédents, le ton est calme, posé, déterminé. Amusé même quand il explique qu'il ne peut faire cuire son repas, son micro-ondes étant criblé de balles. Il s'exprime clairement, malgré quelques tics de langage ("T'as vu", "voilà").
La diffusion de cet enregistrement dans l'émission Sept à Huit a suscité la colère de l'Intérieur, Manuel Valls regrettant qu'"aucune précaution (n'ait) été prise pour respecter les familles des victimes". La police des polices a été saisie, ont déclaré les services du ministère de l'Intérieur dans la soirée.
Le 21 mars, le contact est établi après l'échec de l'assaut initial du Raid, vers 03h00. "Je suis quelqu'un de déterminé, je n'ai pas fait ça pour me laisser faire attraper, t'as vu. Là, on négocie tu vois, on est en train de négocier, après, en dehors des négociations, n'oublie pas que j'ai les armes à la main, je sais ce qui va se passer, je sais comment vous opérez pour intervenir."

Assassin de militaires et de juifs

"Donc voilà, sachez qu'en face de vous, vous avez un homme qui n'a pas peur de la mort, moi la mort, je l'aime comme vous vous aimez la vie." Dans ces quatre heures et demie d'échanges que la chaîne assure détenir, Merah raconte ses contacts avec Al Qaïda, décrit les actions qu'il envisageait ou le style de vie "fashion" qu'il avait adopté: "ça fait partie de la ruse, tu vois." Car "la guerre est une ruse".
Ce négociateur, "Hassan", est l'agent de la DCRI qui l'a rencontré de retour de son voyage au Pakistan quelques mois auparavant. Il lui explique les assassinats de trois parachutistes à Toulouse et Montauban puis de trois enfants et d'un père de famille juifs.
"Mon but dans ces attentats, c'était de tuer en priorité des militaires parce que ces militaires-là sont engagés en Afghanistan, et tous leurs alliés t'as vu, que ce soit de la police, de la gendarmerie, de la police nationale, de tout", dit-il. Il raconte comment ayant raté une cible, un autre militaire, il s'est rabattu sur l'école juive Ozar Hatorah. Il dit: "J'ai repris le scooter et je suis passé comme ça, ce n'était pas prémédité, enfin si, je comptais le faire, t'as vu, mais le matin en me réveillant c'était pas mon objectif."

"Au hasard"

Merah raconte ses périples en Afghanistan et au Pakistan. "Tu crois que je vais faire du tourisme au Pakistan et en Afghanistan? Qui t'as vu faire du tourisme dans ces pays-là ?", ironise-t-il dans sa discussion avec "Hassan". "J'ai fait plusieurs pays afin de trouver les frères. Quand je les ai trouvés, c'est quand j'ai été au Pakistan. Je les ai pas trouvés avant (...) l'Afghanistan non plus, je les avais pas trouvés. Je les ai trouvés au Pakistan", ajoute-t-il.
Merah expliquera qu'il était prêt à de nouveaux carnages. Il savait qu'un jour "ça allait être vraiment chaud pour moi, qu'il y allait avoir des barrages, tout ça." Alors, "j'aurais tout fait au culot, je serais entré dans les commissariats, j'aurais abattu le policier qui est à l'accueil, j'aurais abattu des gens dans la rue, des gendarmes qui circulent en voiture, aux feux rouges, j'aurais mis des guet-apens."
"J'allais faire tout au hasard et sans aucune préparation", ajoute-t-il. Dans la nuit du 21 au 22 mars, Merah dit qu'il ne se rendra pas. Les négociateurs ne lui permettent pas de parler à sa mère. Il mourra dans l'assaut du Raid douze heures plus tard. De l'avis Me Laure Bergès-Kuntz interrogée par l'AFP, l'avocate de Loïc Liber, le parachutiste grièvement blessé par Merah, cet enregistrement est "conforme à l'image du fanatique religieux qui est prêt à mourir pour la religion".

Vieilles photos - Genève La rue du Marché



Auguste Garcin (attribué à), La rue du Marché, vers 1850, épreuve photographique sur papier albuminé collée en plein sur carton, 18,7 x 24,4 cm (épreuve), 31,7 x 38,5 cm (carton), inv. phot31p rues basses 04
Centre d'iconographie genevoise

La FFF interdit à ses licenciées le port du voile


Les joueuses de l'équipe d'Iran de football courent avec leur drapeau national à Amman, avant un match de qualifications aux JO-2012 contre la Jordanie, qui n'a pas été disputé en raison de l'interdiction du voile islamique, le 3 juin 2011.

La Fédération française de football (FFF) a interdit vendredi à ses propres licenciées le port du voile autorisé la veille par la Fédération internationale (Fifa), une décision qui avait nourri le malaise entourant la question sensible de la laïcité en France. «En ce qui concerne la participation des sélections nationales françaises dans des compétitions internationales, ainsi que l'organisation des compétitions nationales, la FFF rappelle son souci de respecter les principes constitutionnels et législatifs de laïcité qui prévalent dans notre pays. Dans ces conditions, elle n'autorise pas les joueuses à porter le voile», a réagi la FFF au lendemain de l'annonce de la Fifa.

Nous avions réagi à l'autorisation du port du voile par la FIFA et nous ne pouvons que nous réjouir de voir que la FFF place l'égalité de l'être humain avant toute autre considération.
Nous applaudissons, donc!

08-07-2012
JOANMIRA

6.7.12

Vieilles photos - Genève au fil du temps



Dès l'invention de la photographie (1839), Genève a été le sujet favori de nombreux disciples de Daguerre. La Tribune de Genève et le Centre d'iconographie genevoise...

Photographe anonyme, Le Kursaal, vue prise de la jetée des Eaux-Vives, entre 1885 et 1888, épreuve photographique sur papier albuminé, 11,9 x 18,2 cm, inv. VG P 532
BGE, Centre d'iconographie genevoise

Armstrong, le plus grand tricheur de tous les temps?


L'Américain Lance Armstrong, vainqueur du Tour à sept reprises

Les rebondissements de l'affaire Armstrong , accusé par l'Agence antidopage américaine (USADA), ont éclaboussé jeudi le Tour de France dont quatre coureurs, ex-équipiers du Texan, seraient sous la menace d'une prochaine suspension selon le journal néerlandais De Telegraaf. George Hincapie, Levi Leipheimer, Christian Vande Velde et David Zabriskie, quatre Américains qui ont couru avec le septuple vainqueur du Tour, auraient procédé à des aveux de dopage et témoigné à charge contre leur ancien chef de file, selon le journal néerlandais qui évoque, sur la foi « de sources bien informées », un « accord bizarre » entre l'Usada et les quatre coureurs. L'équipe Garmin, pour laquelle courent Vande Velde et Zabriskie, a réagi sans attendre l'ébullition du départ de la 5e étape à Rouen. « Aucune suspension de six mois n'a été signifiée à aucun membre de Slipstream Sports (ndlr: Garmin). Ni aujourd'hui (jeudi) ni à une date ultérieure », a déclaré sur son compte Twitter le manager Jonathan Vaughters, lui-même cité dans l'article du journal.
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Hincapie bientôt retraité

BMC, la formation de Hincapie, s'est située sur le même ligne par la voix de son président Jim Ochowicz. « Je suis déçu que l'on remette cela sur le tapis une nouvelle fois », a déclaré ensuite Hincapie, le seul coureur à avoir accompagné Lance Armstrong dans ses sept Tours de France victorieux (1999 à 2005). « J'ai toujours essayé de faire les choses justes pour ce sport. Maintenant, je suis juste là pour faire mon travail et je vais essayer de me concentrer là-dessus », a ajouté le New Yorkais qui, à 39 ans, détient désormais le record des (17) participations dans le Tour de France. Il a prévu de raccrocher le vélo avant la fin de l'été. Armstrong (40 ans), qui a pris sa retraite cycliste au début de l'année 2011 pour se consacrer au triathlon, est accusé par l'USADA de s'être dopé durant l'essentiel de sa carrière. Il a rejeté ces accusations. L'agence antidopage a reçu le feu vert la semaine dernière d'un comité d'experts indépendants pour mettre officiellement en accusation Armstrong et cinq autres collaborateurs, dont son ancien directeur sportif belge Johan Bruyneel (actuellement chez RadioShack).

Crash du Rio-Paris : Le manque d'entraînement de l'équipage pointé du doigt


Le crash du vol Rio-Paris a fait 228 morts le 1er juin 2009

Voici les principales conclusions des experts judiciaires sur l'accident du Rio-Paris en 2009, révélées mercredi à l'AFP par une source proche du dossier qui l'a consulté. Leur rapport de 356 pages vise à établir les causes de l'accident et à savoir s'il aurait pu être évité.

 

Une trajectoire non maîtrisée.

"Le décrochage" de l'appareil "a été initié par une trajectoire non maîtrisée alors que survenait la perte de données de pression totale du fait du givrage des sondes Pitot, accompagnée des alarmes et de la dégradation des systèmes associés"

Un déficit d'informations de l'équipage

"Le déficit d'information aux équipages concernant le givrage des sondes ou de l'altitude est contributif de l'effet de surprise".
Cliquez ici !

Des procédures d'urgence inadaptées

Les conclusions mentionnent que la "procédure +IAS douteuses+ (requise lors du givrage des sondes, ndlr) bien qu'adaptée à la situation était inadéquate au vu des symptômes perceptibles".
Les conditions d'application de la procédure en cas d'alarme de décrochage définies dans la documentation "n'étaient pas adaptées à l'urgence de la situation", est-il aussi souligné.

Des conditions de vol défavorables

Sont pointées des conditions de vol défavorables: "de nuit, en turbulences et sans références visuelles", ainsi que des "phénomènes de cristaux de glace". Est également relevée la fatigue de l'équipage lors de ce vol de nuit.

Les défaillances humaines

Les experts notent que le commandant de bord "n'a pas assumé ses responsabilités managériales", "a inhibé la volonté de bien faire du copilote". Il n'y a pas eu de "réaction appropriée à l'alarme" décrochage.

Une formation inadaptée

La formation des pilotes est mise en cause par les experts pour qui il n'y a "pas d'exigences particulières complémentaires à la compétence du copilote, définies par l'exploitant, pour assumer la fonction de suppléant du commandant de bord".

Un manque de suivi des incidents depuis 2004

Des modifications techniques sont aussi épinglées car elles n'ont pas été suivies d'analyse de sécurité, tandis que sont notées des "spécifications de certification (CS25) qui n'ont pas évolué à la suite des incidents de perte d'indications de vitesse depuis 2004.
FRANCE SOIR

Vieilles photos - Paris 1900 - Quai aux Fleurs




Quai aux Fleurs

Imoral: La Fifa autorise le port du voile féminin pendant les matchs


Les joueuses de l'équipe d'Iran de football courent avec leur drapeau national à Amman, avant un match de qualifications aux JO-2012 contre la Jordanie, qui n'a pas été disputé en raison de l'interdiction du voile islamique, le 3 juin 2011.

On aura tout vu? Ben...Non...On ne verra plus rien, même si cette décision de la FIFA ne nous étonne point. Le droit des femmes? Rien à faire! L'égalité hommes femmes, oubliez, ce n'est que du sport! Encore heureux qu'on laisse ces "impures" le pratiquer; elles devraient ramper, baiser les pieds de ces vieux chnoques avides d'argent et être reconnaissantes à ce nid merdique,  "machin" de faussaires de planches à billets qui ne jurent que par le fric! Plus il y a de participantes, plus la caisse se remplit au détriment de de l'égalité des êtres humains devant la vie. Messieurs de la FIFA, je ne vous salue pas!
JOANMIRA

30.6.12

Renault: la nouvelle Alpine



Le constructeur automobile Renault voudrait produire entre 5 000 et 10 000 Alpine par an s'il se décide à relancer la marque sportive, indique son directeur de la compétition sportive Jean-Pascal Dauce dans une interview à Latribune.fr. "L'idéal serait d'en produire 5 000 à 10 000 par an, avec une fabrication dans l'usine historique de Dieppe (Seine-Maritime)", spécialisée dans la fabrication de modèles de niches et de voitures de sport, explique M. Dauce.
"La cible est un prix autour de 35-40 000 euros", ajoute-t-il, soit bien moins qu'une Porsche. La nouvelle Alpine pourrait développer "200-250 chevaux" rester assez légère en pesant "1,2-1,3 tonne", avec des dimensions très contenues de "moins de 4,30 mètres de long", précise encore le patron de Renault Sport. "Les choses avancent. Il n'y a pas d'obstacle insurmontable aujourd'hui" à recréer la célèbre marque sportive Alpine, a déclaré pour sa part Carlos Tavares, directeur général délégué de Renault, au site d'information.
La décision de relancer ou non la célèbre marque sera prise d'ici la fin de l'année. Les berlinettes Alpine-Renault ont dominé les rallyes jusqu'aux années 1970, puis la marque fondée par Jean Rédélé, associé à Renault, a été mise en sommeil.
LE MONDE

Euro 2012 : le grand bluff tactique en finale ?


Andres Iniesta face aux joueurs italiens.

Le dénouement tant attendu approche, et avec lui son lot de satisfactions. Cet Euro 2012 fut un bon cru, tant sur le plan du jeu que de la tactique, malheureusement occulté par la capacité de nos commentateurs à se focaliser sur les affres françaises. L'Espagne et l'Italie se retrouveront donc dimanche pour une finale 100 % latine, et 50 % attendue. Si les deux formations faisaient évidemment partie des favoris d'avant-tournoi (dans une moindre mesure pour l'Italie), cet apex dominical vient aussi et surtout récompenser les deux équipes tactiquement les plus innovantes de la compétition.
Jeu sans attaquant côté espagnol, défense à trois côté italien : leur première rencontre, en poules, avait d'ailleurs donné lieu à l'un des plus beaux matches de la compétition (aux côtés d'Italie-Croatie, Angleterre-Italie ou encore l'Allemagne-Italie d'hier soir, comme c'est étrange !). La donne sera certainement différente ce dimanche, et dépendra des possibles lapins que sortiront les entraîneurs de leurs chapeaux. Plus que jamais, la victoire reposera sur la capacité des équipes à répondre aux tactiques déployées par l'adversaire, de la composition d'avant-match aux remplacements effectués par les entraîneurs en cours de partie. En schématisant, tout dépendra plus précisément de trois facteurs majeurs :
  • comment bloquer l'attaque espagnole ?
  • qui pour occuper cette attaque espagnole ?
  • comment gêner les "créateurs" ?
Si les deux premiers points ont déjà été traités dans les précédentes chroniques, et ne seront donc ici que partiellement balayés, le troisième a démontré toute son importance lors de ces demi-finales, et sera certainement décisif dans cet épilogue.
Lire en intégralité sur http://www.lemonde.fr/euro2012/article/2012/06/29/chronique-tactique-le-grand-bluff_1727075_1616919.html

Euro 2012 : un prix spécial pour les "fantastiques" fans irlandais (Video)

L'UEFA a décidé d'attribuer un prix spécial aux fans irlandais qui ont été "fantastiques" durant l'Euro-2012. "On va remettre un prix spécial pour les fans irlandais, leur équipe, l'Eire, a eu des résultats mitigés, mais les supporters ont été fantastiques, et le président Platini ira en Irlande pour remettre ce prix", a expliqué Gianni Infantino, le secrétaire général de l'instance dirigeante du football européen.
Les Irlandais ont été eliminés au premier tour, encaissant pas moins de neuf buts, donc quatre contre l'Espagne. A la fin de ce match, des dizaines de milliers d'Irlandais a tout de même entonné une chanson traditionnelle, faisant vibrer le stade de Gdansk.
Bravo à mes frères irlandais!

Foto - Vive le foot au féminin

Le retour de l'Alpine-Renault!

Copyright Reuters





























« Les choses avancent. Il n'y a pas d'obstacle insurmontable aujourd'hui » à recréer la célèbre marque sportive Alpine, affirme cette fin de semaine Carlos Tavares, Directeur général délégué de Renault, dans le cadre du « Festival de la vitesse » de Goodwood, dans le sud de l'Angleterre, qui rassemble les passionnés de sport automobile. Pour cette nouvelle voiture emblématique, reprenant un label qui eut son heure de gloire en remportant le championnat du monde des rallyes au début des années 70, « la cible est un prix autour de 35-40.000 euros », explique à latribune.fr Jean-Pascal Dauce, Directeur de la compétition de Renault Sport. Le véhicule pourrait développer « 200-250 chevaux » rester assez léger en pesant « 1,2-1,3 tonne », avec des dimensions très contenues de « moins de 4,30 mètres de long ».
Production à Dieppe
« L'idéal serait d'en produire 5 à 10.000 par an, avec une fabrication dans l'usine historique de Dieppe (Seine maritime) », précise Jean-Pascal Dauce. D'autres sources internes plus pessimistes - ou réalistes - estiment toutefois que « 5.000 exemplaires par an ce serait déjà bien ». Même si la « décision formelle sera prise avant la fin de l'année », on sent l'enthousiasme des ingénieurs et de Carlos Tavares lui-même, passionné de sport automobile, pour la recréation de ce label mythique. Il est donc a priori difficile d'imaginer que le projet Alpine ne reçoive pas finalement le feu vert. "Il n'y a pas d'autre sujet qui nous vaille autant d'encouragements et de courrier au sein de la société », reconnaît en effet Carlos Tavares.
Style rétro
« Vingt à trente personnes travaillent déjà à plein temps sur ce projet »,assure Jean-Pascal Dauce. A quoi ressemblera la voiture ? « Une vraie Alpine doit ressembler à la berlinette A 110 (la mythique voiture des années 60 et début 70) », indique Laurens van den Acker, patron du design de Renault, qui précise : « la Mini et la Fiat 500 sont deux bons exemples ». A bon entendeur... Si la décision est prise en fin d'année, la voiture, à vocation mondiale, peut arriver sur le marché dans trois ans, c'est-à-dire au milieu de la décennie.
« Les choses avancent. Il n'y a pas d'obstacle insurmontable aujourd'hui » à recréer la célèbre marque sportive Alpine, affirme cette fin de semaine Carlos Tavares, Directeur général délégué de Renault, dans le cadre du « Festival de la vitesse » de Goodwood, dans le sud de l'Angleterre, qui rassemble les passionnés de sport automobile. Pour cette nouvelle voiture emblématique, reprenant un label qui eut son heure de gloire en remportant le championnat du monde des rallyes au début des années 70, « la cible est un prix autour de 35-40.000 euros », explique à latribune.fr Jean-Pascal Dauce, Directeur de la compétition de Renault Sport. Le véhicule pourrait développer « 200-250 chevaux » rester assez léger en pesant « 1,2-1,3 tonne », avec des dimensions très contenues de « moins de 4,30 mètres de long ».
Production à Dieppe
« L'idéal serait d'en produire 5 à 10.000 par an, avec une fabrication dans l'usine historique de Dieppe (Seine maritime) », précise Jean-Pascal Dauce. D'autres sources internes plus pessimistes - ou réalistes - estiment toutefois que « 5.000 exemplaires par an ce serait déjà bien ». Même si la « décision formelle sera prise avant la fin de l'année », on sent l'enthousiasme des ingénieurs et de Carlos Tavares lui-même, passionné de sport automobile, pour la recréation de ce label mythique. Il est donc a priori difficile d'imaginer que le projet Alpine ne reçoive pas finalement le feu vert. "Il n'y a pas d'autre sujet qui nous vaille autant d'encouragements et de courrier au sein de la société », reconnaît en effet Carlos Tavares.
Style rétro
« Vingt à trente personnes travaillent déjà à plein temps sur ce projet »,assure Jean-Pascal Dauce. A quoi ressemblera la voiture ? « Une vraie Alpine doit ressembler à la berlinette A 110 (la mythique voiture des années 60 et début 70) », indique Laurens van den Acker, patron du design de Renault, qui précise : « la Mini et la Fiat 500 sont deux bons exemples ». A bon entendeur... Si la décision est prise en fin d'année, la voiture, à vocation mondiale, peut arriver sur le marché dans trois ans, c'est-à-dire au milieu de la décennie.

Les physiciens ont-ils détecté leur Graal ?



Le suspense est à son comble dans la communauté scientifique avant les derniers résultats attendus mercredi de la traque du boson de Higgs, une particule considérée comme la clé de voûte manquante de la physique moderne.
Ce que les physiciens doivent dévoiler à Genève lors d'une conférence de presse au Cern (organime européen de recherche nucléaire), qui abrite le plus grand accélérateur de particules du monde, le LHC (Grand collisionneur de Hadrons), pourrait enfin confirmer ou infirmer l'existence du boson de Higgs après des décennies de recherche infructueuse.
Cette particule est l'élément clé jamais observé dans la théorie du "Modèle standard de la physique des particules" élaborée dans les années 60 pour décrire la structure fondamentale de la matière visible dans l'univers.
Selon ce modèle, le boson de Higgs explique pourquoi des particules sont dotées d'une masse et d'autres pas. Sa détection validerait donc cette théorie. Le physicien britannique Peter Higgs avait postulé en 1964 l'existence de cette particule à laquelle il a donné son nom.
En décembre 2011, les derniers résultats des expériences Atlas et CMS présentés au Cern resserraient considérablement "la fenêtre" où se trouverait le célèbre boson. Il se cacherait aux environs d'une masse de 125 gigaélectronvolts (GeV), où les deux expériences (Atlas et CMS) ont observé un "excès de fluctuations" lors des collisions de protons dans le LHC.
Mais la marge d'erreur statistique n'est pas suffisamment faible pour déclarer avec certitude l'existence d'une nouvelle particule, expliquent ces chercheurs, citant une probabilité d'erreur inférieure à un sur 3,5 millions.
Les deux équipes de physiciens se sont donc remises à l'ouvrage, analysant une abondante moisson de nouvelles données produites par des milliards de collisions de protons.
"Nous avons maintenant plus que doublé le nombre de données obtenu en 2011", précisait récemment Sergio Bertolucci, directeur de la recherche au Cern. "Cela devrait nous permettre de voir si les observations de 2011 se confirment ou pas", poursuit-il, ajoutant: "nous vivons un grand moment".
Déjà en mars, la communauté des physiciens se déclarait optimiste. "La fin de la traque pour saisir le boson de Higgs est proche", juge Jim Siegrist, du ministère américain de l'Energie.
"Il est certain que les deux expériences menées indépendamment au LHC ont la capacité d'apporter une réponse définitive sur le boson de Higgs et tout le monde s'y attend en 2012, la semaine prochaine ou plus tard cette année", note Joe Lykken, de l'expérience CMS, lors d'un entretien avec l'AFP.
Si le boson de Higgs n'existe pas, "ce serait une nouvelle encore plus grande" qui, en remettant en cause le Modèle standard de la physique, "révolutionnerait notre pensée", souligne ce scientifique.
Une autre hypothèse tout aussi exaltante serait la découverte d'une nouvelle particule proche de celle de Higgs mais différente, relèvent d'autres physiciens. Une telle découverte pourrait aider à percer les mystères de la matière et de l'énergie sombres qui représenteraient 95% de l'univers.
Lundi matin, le Fermilab de Chicago, hébergeur du Tevatron qui a été longtemps le plus puissant accélérateur de particules, fera une annonce à Chicago portant sur l'analyse des données produites durant dix ans par les collisions de particules dans l'accélérateur désormais hors service.
Le physicien Peter Woit, de l'Université Columbia à New York, écrit sur son blog que le "Fermilab va essayer de dérober une petite partie de l'attention avant l'annonce du LHC mercredi en faisant part de nouveaux indices de l'existence de Higgs".