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4.6.12

Français de l'étranger : l'UMP prend une valise


Frédéric Lefebvre

Frédéric Lefebvre, candidat UMP dans la première circonscription des Français de l'étranger (Etats-Unis, Canda) Photo : Chauveau/Sipa

Ça s'annonce mal pour l'UMP. Les expatriés qui ont voté ce week-end pour le premier tour des législatives, une semaine avant leurs compatriotes, ont placé la gauche en tête dans la majorité des circonscriptions. Au total, les socialistes sont en pole position dans six d'entre elles, leur allié Europe-Ecologie Les Verts étant bien parti dans une septième, selon les résultats provisoires annoncés lundi (les définitifs le seront "au plus tard à minuit").
Un très bon résultat se profile donc pour la gauche : avant ce scrutin inédit, le sénateur socialiste des Français de l'étranger, Richard Yung, assurait à Metro qu'elle pouvait, "malgré un découpage défavorable", espérer l'emporter "dans quatre, voire cinq des onze circonscriptions" des Français de l'étranger. Les résultats sont "très encourageants", a savouré Martine Aubry. Jean-Marc Ayrault a enfoncé le clou : ce n'est "pas vraiment ce qu'espérait l'UMP".
Mauvais voyage pour Lefebvre
Symbole de la contre-performance électorale de la majorité sortante, le score de Frédéric Lefebvre. L'ancien secrétaire d'Etat chargé du commerce, qui souffrait, à sa décharge, d'une forte concurrence à droite, est largement devancé aux Etats-Unis et au Canada. Il n'obtient que 22,08% des suffrages, contre 39,65% à son adversaire socialiste dans la première circonscription, celle dans laquelle le plus d'électeurs (157 363) étaient appelés à voter.
A l'inverse, le secrétaire national du PS à la coopération, Pouria Amirshahi, frôle l'élection dès le premier tour en Afrique du nord et de l'ouest, en recueillant 47,23% des voix. A noter que l'ancien porte-parole de l'UMP Dominique Paillé, qui se présentait sous l'étiquette du Parti radical, sort par la petite porte après avoir déjà échoué en 2008 à se faire élire comme sénateur des Français de l'étranger : il est éliminé avec seulement 2,79% des voix dans le Benelux. Une circonscription dans laquelle la droite partait favorite, mais où l'ancienne ministre UMP Marie-Anne Montchamp arrive loin derrière le socialiste Philip Cordery (21,15% contre 30,38%).
Tout reste néanmoins ouvert : alors qu'un peu plus d'un million d'expatriés était appelé aux urnes ce week-end, après avoir eu la possibilité de voter par Internet, la participation n'a oscillé qu'entre 13,4% à 24%. Sera-t-elle plus forte au second tour ? Les Français de l'étranger répondront le 17 juin, en même temps cette fois que le reste des électeurs.
METRO

Pas de perturbation prévue


GND
Les co-porte-parole de la CLASSE, Jeanne Reynolds et Gabriel Nadeau-Dubois

La CLASSE a affirmé, à l’issu de son congrès annuel qui s’est tenu dimanche au Collège de Valleyfield, qu’aucune proposition n’avait été votée afin de perturber les grands festivals de la métropole.
« La CLASSE tient […] à rectifier plusieurs fausses informations qui circulent en ce qui a trait aux grands festivals de l’été. Le Congrès de la CLASSE n’a en effet voté aucune perturbation des grands festivals qui auront lieu à Montréal », a annoncé la coalition dans un communiqué lundi.
La direction du Grand Prix de Formule 1 du Canada a notamment annoncé dimanche l’annulation de la traditionnelle journée porte ouverte qui devait avoir lieu jeudi prochain sur le circuit Gilles-Villeneuve pour des raisons de sécurité.
La Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante a néanmoins adopté un « plan d’action ambitieux pour l’été », incluant trois évènements majeurs. Deux manifestations nationales sont notamment prévues, les 22 juin et 22 juillet prochains, afin de respecter la tradition lancée le 22 mars dernier.
« Le 22 mars, 22 avril et 22 mai nous avons assisté à trois des plus grandes manifestations de l’histoire du Québec, a déclaré le porte-parole de la coalition, Gabriel Nadeau-Dubois. Nous voulons continuer en ce sens en appelant la population à se joindre aux étudiantes et étudiants les 22 juin et 22 juillet prochains. »
La CLASSE prévoit également participer à une action organisée par la Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics, le 13 juin prochain.
Lors du congrès, Camille Robert a aussi été élue au poste de troisième porte-parole de la coalition. Cette étudiante en histoire de l’Université du Québec à Montréal a notamment milité au sein de la CLAC (Convergence des luttes anti-capitalistes).
LE JOURNAL DE MONTREAL

Roselyne Bachelot : « En politique, des salopes, il y en a »


Roselyne Bachelot a decide de travailler a la feminisation de son parti
L’ancienne ministre a perdu 20 kilos mais pas son franc-parler. Des rumeurs sur sa vie privée à la campagne présidentielle, elle se livre sans langue de bois, en attendant la parution de son ouvrage explosif « A feu et à sang » (Flammarion).

Sept ans ministre, vingt-quatre ans députée, Roselyne Bachelot a annoncé qu'il en était fini pour elle de la vie politique. Dorénavant, elle a décidé de travailler à la féminisation de son parti qui, selon elle, ne laisse pas beaucoup de place aux femmes. Elle annonce la sortie de son livre (le 20 juin) après les élections – pour ne pas les troubler –, dans lequel elle égratignera plusieurs de son camp. Tremblez caciques de l’UMP ! Celle qui fut un temps surnommée Madame Sans-Gêne, et qui avoue avoir été parfois une « tueuse » en politique, est peut-être prête à tout déballer.

3.6.12

« Un geste clair et assumé de désobéissance civile », dit la CLASSE

Rozon discutera avec les leaders étudiants
MONTRÉAL – Malgré la pluie qui s’abattait sur Montréal, quelques milliers de manifestants ont répondu à l’appel de la CLASSE et se sont rassemblés pour faire entendre leur mécontentement, samedi après-midi, deux jours après l’arrêt des négociations avec Québec.
Au plus fort de l’événement, près de 8000 personnes ont pris part à la marche.
Munis de parapluies, de casseroles et de cuillères, les manifestants ont défilé de façon pacifique et festive afin de réitérer leur opposition la hausse des droits de scolarité et à l’adoption de la loi 78.
Peu avant le début de l’événement, la marche a été déclarée illégale puisqu’aucun trajet n’a été remis aux policiers par les organisateurs, tel que le prévoit le règlement municipal P-6 et la loi 78.
« C’est un geste clair et assumé de désobéissance civile […] c’est une manifestation qui va à l’encontre de la loi 78 et nous en somme très fiers », a commenté le porte-parole de la CLASSE Gabriel Nadeau-Dubois, lors d’un point de presse tenu peu de temps avant le début de la marche.
« C’est une loi qui nous semble inapplicable. J’attends toujours mon amende », a souligné sa coporte-parole, Jeanne Reynolds.
Parmi la foule, des gens de tous âges et de tous les horizons ont fait résonner leurs voix et leurs casseroles.
« C'est un événement historique, je voulais qu'ils voient ça, qu'ils puissent dire qu'ils étaient là pour protester contre une loi injuste », a soutenu Kristina Huneault, qui était accompagnée de son fils de 6 ans, Nathan Deck, et de l’ami de celui-ci, Ulysse Pelletier, 7 ans.
Anne Arsenault, qui se déplace en fauteuil roulant, tenait à être présente malgré la pluie. « C'est important pour moi. À cause de ma mobilité réduite, je sors moins souvent, mais quand je peux, je participe. »
Les manifestants ont abouti vers 16 h 30 au parc Molson, où des discours ont été prononcés. Les participants ont commencé à quitter le parc quelques minutes plus tard.
La 40e manifestation nocturne devait avoir lieu dès 20 h 30, samedi, à la place Émilie-Gamelin à Montréal.
Dimanche avant-midi, la CLASSE sera en congrès au Collège de Valleyfield.
JOURNAL DE MONTREAL

Portugal: des enfants ont servi de cobayes

Drapeau Portugal feux d'artifice
Plus de 500 enfants hébergés par la fondation Casa Pia au Portugal ont été utilisés entre 1997 et 2007 comme cobayes pour des expériences médicales et dentaires visant à tester l'impact du mercure sur la santé. Ces expériences ont été financées par le gouvernement américain et pratiquées avec l'aval du gouvernement portugais, révèle le site d'information PTJornal.
Une centaine d'entre eux a subi la batterie de tests sur la seule autorisation de Luis Rebelo, le directeur (à l'époque) de la Casa Pia. L'institution est compromise depuis des années dans une gigantesque affaire de pédophilie dans laquelle sont mouillés des hommes politiques et des personnalités de la presse.
L'association Consumers for Dental Choice dénonce ces expériences jugeant que le mercure a des effets nocifs sur la santé et a déposé une plainte au tribunal de La Haye.

Top 14 : Toulouse bat Castres et défendra son titre en finale


Le capitaine de Toulouse Thierry Dusautoir, le 2 juin au Stadium de Toulouse.

Le Stade Toulousain, tenant du titre, s'est qualifié pour l'édition 2012 de la finale du Top 14 de rugby au terme d'une demi-finale serrée mais maîtrisée (24-15) face au Castres Olympique, grâce à la botte et à la vista du Néo-Zélandais Luke McAlister, samedi au Stadium.
Tenant du titre, acteur d'une 19e demi-finale consécutive, le Stade Toulousain disputera sa cinquième finale depuis 2002, avec deux titres glanée au cours de la décennie (2008, 2011). Le club de la Ville Rose affrontera le vainqueur de la deuxième demi-finale entre Clermont et Toulon, dimanche à Toulouse. Le Castres Olympique, qui avait échoué à deux reprises au stade des barrages lors des deux dernières saisons, chute avec les honneurs aux portes du Stade de France. Demi-finaliste, battu par le grand voisin régional, le club tarnais réalise sa meilleure saison depuis onze ans.
Dans l'ambiance estivale du Stadium, copieusement garni en supporteurs castrais, les Toulousains n'ont pas inscrit d'essai. Grand bonhomme du match, McAlister, aligné au centre puis replacé à l'ouverture, a inscrit 18 points, suffisants pour la victoire. Malgré les exclusions temporaires de Florian Fritz - mauvais geste sur Marc Andreu - et de Timoci Matanavou - faute technique sous la pression sur sa ligne d'essai -, le Stade Toulousain avait fait le plus dur en menant 15 à 12 à la pause.
UN DUEL DE BUTEURS
Animé mais sans essai, ce premier acte s'est résumé à un duel de buteurs, Lionel Beauxis et McAlister côté toulousain, Pierre Bernard et Romain Teulet côté castrais. La précision de McAlister, auteur d'un sans-faute y compris sur longue distance, avait fait la différence. Le rythme dicté par les Toulousains, avec un Jean-Marc Doussain entreprenant derrière sa mêlée, leur permettait d'obtenir plusieurs pénalités face à des Castrais qui étalaient avant tout leur puissance en conquête directe (deux pénalités glanées en mêlée, deux touches volées) sans jamais réussir à exploiter leur quelques occasions de marque.
L'infortune de Pierre Bernard face aux perches et l'essai refusé au centre écossais Max Evans après un contre de 70 mètres, annihilé par un retour spectaculaire de Vincent Clerc, empêchait les Tarnais de profiter de leur supériorité numérique. Après avoir réalisé la première partie du travail, le Stade Toulousain devait faire le dos rond à la reprise en attendant les retours sur le terrain de Fritz (43e) puis de Matanavou (47e). Mission globalement accomplie avec une seule pénalité encaissée à 13 contre 15, réussie par Bernard (15-15, 47e). Les derniers points castrais de la partie.
LA DER DE SERVAT DEVANT SON PUBLIC
Le moment était venu d'accélérer. Le troisième ligne Jean Bouilhou grattait un ballon au sol, les Toulousains investissaient les 22 mètres castrais, y obtenaient une mêlée cette fois-ci victorieuse et McAlister replaçait son équipe en tête (18-15, 52e). Sans prendre l'eau, Castres ne parvenait pas à trouver la solution offensive, à l'image des quelques mauvais choix de Romain Teulet, rapidement remplacé.
Et l'ascendant en mêlée des Toulousains se confirmait, pour une nouvelle pénalité de près de 50 mètres de McAlister. Le All Black, qui régalait le public avec quelques lumineuses et salvatrices touches trouvées, parachevait son oeuvre avec un ultime hors-jeu castrais (24-15, 71e). William Servat pouvait quitter la pelouse sous les ovations du public, pour sa dernière sortie à Toulouse.

Collision Voie Lactée/Andromède



La collision est inéluctable : dans quatre milliards d’années, la galaxie d’Andromède embrassera notre Voie Lactée. "On sait depuis à peu près un siècle qu’elles vont entrer en collision" , cadre l’astrophysicienne de l’ULg, Yaël Nazé. Mais, aujourd’hui, "nous avons enfin une idée claire du déroulement de ces événements cosmiques au cours des prochains milliards d’années" , explique Sangmo Tony Sohn, un des scientifiques du Space Telescope Science Institute (STScI), cité par l’AFP.
La Nasa a effectué des simulations informatiques sur base de données produites par le télescope spatial Hubble, comme la vitesse et la trajectoire d’Andromède. "La galaxie nous tombe dessus à 400 000 km/h, mais elle se trouve encore loin" , précise Mme Nazé, à 2,5 millions d’années-lumière. "A grande échelle, l’univers est en expansion mais, à plus petite échelle, les masses s’attirent du fait de la gravité." Comme l’ont illustré les astrophysiciens du STScI de Baltimore, on se trouve aujourd’hui dans le rôle du batteur de base-ball qui regarde la balle arriver vers lui à grande vitesse.
Que se passera-t-il alors ? Des collisions de galaxies, les scientifiques en ont déjà observé. "C’est un peu comme si vous preniez vos deux mains et que vous entrelaciez les doigts. Les étoiles des galaxies ne vont pas entrer en collision frontale, elles vont passer l’une à côté de l’autre, parfois se faire éjecter" , explique l’astrophysicienne belge. Lorsqu’Andromède rencontrera la Voie Lactée, le soleil devrait ainsi être poussé. "Il y a 10 % de chances qu’il termine deux fois plus loin du centre de la galaxie que maintenant" , affirme Yaël Nazé. "Quant aux nuages, qui sont grands, ils vont, eux, entrer en collision et former de nouvelles étoiles. On aura donc une nouvelle génération d’étoiles qui tracera l’endroit de la collision."
Les simulations, dont les résultats ont été dévoilés jeudi, montrent en outre qu’il faudra deux milliards d’années de plus, après la rencontre entre les deux galaxies, pour que leur fusion soit complète.
LA LIBRE BELGIQUE

Comment les milliards européens profitent aux riches Grecs expatriés


Spiros Latsis réside à Bellevue.

Le résident de Bellevue Spiros Latsis aurait bénéficié des milliards européens versés en début de semaine dans le cadre du plan de sauvetage des instituts financiers grecs, affirme le Tages-Anzeiger. Selon le quotidien zurichois, l’EFG-Eurobank aurait reçu 4,2 milliards d’euros de l’Union européenne. Or cette institution, la deuxième banque la plus importante de Grèce, appartient à la plus grosse fortune de ce pays, celle de la famille Latsis, bien implantée sur sol genevois.
Outre la banque, celle-ci possèderait une compagnie maritime, une société immobilière, des parts dans une société pétrolière, et des biens immobiliers dans le monde entier. Sa fortune est estimée à 4 milliards de francs suisses, selon le magazine alémanique Bilanz.
Le journal zurichois, qui revient sur l’histoire de la famille Latsis à Genève, la manière dont ses membres ont érigé leur fortune et leurs relations avec les puissants de ce monde, estime que l’EFG-Eurobank n’aurait pas pu survivre à la crise sans l’aide de l’Europe. Selon le Tages-Anzeiger, l’institut financier serait engagé à hauteur de 12 milliards d’euros dans la dette de l’Etat grec, tandis qu’une somme de 48 milliards constituerait l’argent dû par ses débiteurs privés. Or la FINMA, l’autorité suisse de surveillance des marchés financiers, n’a désormais plus grande influence sur la banque, puisque celle-ci a transféré en 2010 son siège au Luxembourg.

Comment ne pas se révolter contre ce systhème...

Quebec: Le gouvernement joue la provocation

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La loi spéciale controversée limitant les manifestations a créé une "accalmie" dans les rassemblements étudiants au Québec, estime la ministre de l'Éducation de la province dans un entretien publié samedi, quelques heures avant une nouvelle manifestation à Montréal. "Depuis que la loi est là, on constate que les manifestations sont pacifiques", affirme la ministre, Michelle Courchesne, dans une interview accordée à La Presse, deux jours après la rupture des négociations sur les frais de scolarité entre gouvernement québécois et étudiants.
"Force est de constater, et je croise les doigts, qu'il y a une accalmie", poursuit Michelle Courchesne. La ministre n'évoque pas dans l'entretien le pic de 700 arrestations opérées à Montréal et à Québec dans la nuit du 23 au 24 mai, soit cinq jours après l'adoption de la loi spéciale. Ces déclarations pourraient être interprétées comme provocatrices par les étudiants, à quelques heures d'une nouvelle manifestation samedi à Montréal à l'appel du syndicat étudiant le plus radical, la Classe.

Pas de remise en cause de la loi


Michelle Courchesne dit ne pas envisager une remise en cause de la loi, dont les représentants étudiants faisaient un préambule à toute négociation. "Je ne vois pas comment on pourrait l'abroger maintenant. Il y a les festivals qui commencent, il faut protéger ces événements", affirme la ministre. "Tant qu'il n'y a pas d'entente avec les étudiants, elle est nécessaire", poursuit Michelle Courchesne, martelant que cette loi spéciale "n'est pas exagérée".
Michelle Courchesne, également présidente du Conseil du trésor, a remplacé Line Beauchamp le 14 mai dernier après sa démission, faute d'entente avec les étudiants dans le conflit sur la hausse des frais de scolarité.

2.6.12

Il était la - Nouvelle

L'île mystérieuse / par Jules Verne...
Il était là, depuis le temps n’en sais-je
C’était le décor convenu, immuable
A l’embouchure du fleuve, l’onde
Se déroulant toujours calme.

Bâtiment  inaccessible,
Couleur gris indéfinissable, attirant…

On le voyait, fort, puissant,
Le craignant, faisant partie du décor.

Il était lusithanien, tout ce qu’on savait;

Arrivé là depuis des temps
Sans savoir pourquoi
Ni pour qui.

Mission secrète? à sa présence tous
Etaient habitués. Pourquoi là ?

Serein, immobile il restait, faisant
Partie du décor, sans heurt.

C’était en l’année 1925, autant que ma mémoire
Ne me traïsse; car flottant entre pensées et réalités
Hésitant entre marée et onirisme…

Bref, il était là et de jour en jour
Son envergure augmentait. Nous passions
Le pont qui va de la Liberté à Saint Esprit

Et à chaque instant il grossissait.
Voyons ses bastingages, gonflés et lourds;

Nous pûmes penser à pompe puissante
Venue d'ailleurs...


Jour de manifestation, je rejoignis
Mon camp qui partait de St. André
Comme tous les autres d’ailleurs ;
Chacun son départ, son itinéraire.


Nous nous groupions au point précis
Pour étoiler les groupes vers les
Points préalablement définis
De facon à couvrir le territoire.


Et puis, en arrivant au pont St. Esprit,
Nous fûmes confrontés à l’innatendu.
Au lieu de l’organisation espérée… (à suivre)

27.5.12

Mélenchon : "De quel droit parle-t-elle de cette façon aux Grecs?"


En pleine campagne pour les législatives à Hénin-Beaumont, Jean-Luc Mélenchon a tenu à réagir aux propos de Christine Lagarde sur les Grecs.
L'ex-candidat du Front de gauche à l'Elysée, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé ce dimanche les propos "indignes" de la directrice générale du FMI Christine Lagarde demandant aux Grecs de payer "tous leurs impôts", suggérant que la Française devrait démissionner.
"De quel droit parle-t-elle de cette façon aux Grecs?", a-t-il déclaré sur France 3. "Ce sont des propos indignes, s'il y avait une morale politique, Mme Lagarde devrait s'en aller du poste qu'elle occupe". "Pourquoi ne dit-elle pas: ce sont les armateurs, c'est à dire les capitalistes, qui doivent payer leurs impôts, alors qu'ils ne les paient pas? C'est l'Eglise orthodoxe qui devrait payer (des impôts). Les braves gens du commun paient leurs impôts parce que c'est prélevé à la source. Les fonctionnaires n'ont aucun moyen d'échapper à l'impôt", a ajouté M. Mélenchon.

En tout cas, les propos de Christine Lagarde au Guardian ont attisé la colère des Grecs, qui répondront dans les urnes le 17 juin. Ils s'indignent, réagissent et s'adressent directement à la patrone du FMI : "le 17 juin les Grecs vont répondre aux usuriers du monde entier qui exploitent notre pays", prévient l'un d'eux...
HUMANITE

Christine Lagarde, ou le libéralisme maladroit


Christine Lagarde lors de sa conférence de presse à Londres le 22 mai 2012.


La directrice du FMI a déclaré vendredi dans une interview que les Grecs devaient d'abord s'aider eux-mêmes et commencer par payer leurs impôts. Des propos très mal accueillis.

Une charge de Christine Lagarde sur le paiement des impôts a provoqué dimanche une levée de boucliers en Grèce, les internautes inondant la page Facebook de la directrice du FMI de commentaires rageurs.
Christine Lagarde a mis le feu aux poudres en estimant que «les Grecs devraient commencer par s’entraider collectivement», et ce, en «payant tous leurs impôts». Dans cette interview au Gardian, parue vendredi, elle évoque aussi «tous ces gens qui essaient tout le temps d’échapper aux taxes». La directrice du FMI dresse même un parallèle avec la situation en Afrique, estimant que les jeunes enfants dans un petit village du Niger «ont encore plus besoin d’aide que les gens à Athènes». Samedi soir, devant le tollé généré par ses propos, Lagarde s’est montrée plus conciliante, se disant «très compatissante à l’égard des Grecs et les défis qu’ils relèvent». «Une part importante de cet effort est que tout le monde devrait porter équitablement sa part du fardeau, en particulier les plus privilégiés et en particulier en payant leurs taxes», a-t-elle écrit.
Ses propos avaient suscité dimanche plus de 8.500 commentaires sur sa page Facebook. «Peu importe ce que vous dites maintenant, après toutes ces critiques. Savez-vous les dégâts que vous avez causés au peuple grec?, demande Une internaute. Nous ne sont pas fainéants et nous ne sommes pas des mendiants.» «Merci pour votre amour et votre soutien et sachez que les Grecs ne sont pas stupides. Nous connaissons votre jeu et nous n’allons plus l’autoriser!!!!», assure une autre...

Contre le libéralisme, vive le Québec libre


Des milliers de manifestants à Montréal, le 22 mai.

Après plus de 100 jours de conflit dur sur la hausse des frais de scolarité, le gouvernement a ouvert la porte à des négociations avec les étudiants.

Par ANABELLE NICOUD Correspondante à Montréal
C’est un premier pas encore timide qu’a fait la ministre de l’Education, Michelle Courchesne, vers les syndicats étudiants. Le dialogue, rompu il y a près d’un mois, pourrait reprendre dans les prochains jours après 104 jours de grève. «Effectivement, il y aura des discussions», a annoncé la ministre jeudi. Il faut dire que la pression sur le gouvernement ne s’est pas relâchée. Depuis l’adoption de la loi spéciale, vendredi 18 mai, les manifestations se suivent et ne se ressemblent pas à Montréal, mais aussi à Québec et dans les villes plus modestes de la province.
Désormais, aux côtés des manifestations spontanées de nuit, sont apparues de nouvelles formes de mobilisation. Au cours de ces derniers jours, un tintamarre monstrueux résonne à présent en fin de journée sur les balcons et dans les rues de Montréal. Des centaines de personnes ont ainsi répondu à l’invitation «Nos casseroles contre la loi 78», lancée par un professeur sur Facebook. Une fois n’est pas coutume, ce sont dans les quartiers résidentiels et dans les banlieues de Montréal que les «manifs de casseroles» se font entendre, chaque soir, à 20 heures. Les étudiants, eux, ne quittent pas la rue. Et ils n’abandonnent pas l’humour, qui marque le mouvement depuis ses débuts. Après les manifestations en petite tenue, ce sont maintenant les défilés déguisés, tout aussi spontanés, qui apparaissent. Jeudi, une marche«pirates contre ninjas» a attiré des dizaines de participants. Les rassemblements nocturnes s’agrémentent eux aussi de personnages déguisés, de l’Anarchopanda, le panda anarchiste, figure bien établie parmi les protestataires de Montréal, à la banane géante. Sur Internet, plus de 4 800 personnes ont posté leur photo sur le site Arrêtez-moiquelquun.com, créé par un syndicat étudiant, la Classe, en réponse à la loi 78.
«Lol». La grève étudiante et la loi spéciale inspirent de nombreuses vidéos et détournements humoristiques sur Internet, et qui donnent naissance, parfois, à des mobilisations qui n’ont rien de virtuel. «Il y a toujours eu dans les manifestations un côté ludique, mais j’ai l’impression qu’on franchit quelque chose de nouveau avec la jeune génération, qui transpose le LOL [Laughing Out Loud, pour mort de rire, ndlr]», observe Xavier Kronström Richard, éditeur des réseaux sociaux pour Radio-Canada, et qui a compilé les meilleures créations sur la contestation des droits d’inscription en forte hausse sur le site Grandes-gueules inventives. Toutefois, en dépit de leur côté festif et souvent pacifiste, ces manifestations en tous genres posent un problème de taille à la police. Tout en hésitant à se servir des dispositions de la loi spéciale, les forces de l’ordre oscillent entre la répression massive et la tolérance. Mais les syndicats étudiants n’en démordent pas : la loi spéciale est «liberticide». Appuyés par les centrales syndicales, les groupes environnementaux ou encore des artistes, ils ont saisi les tribunaux hier, pour la faire invalider.
«Western». «Ce que tout le monde espère, c’est qu’on démontre que la loi est inapplicable. Si cela peut permettre de convaincre le gouvernement de l’abroger et d’engager des discussions dans un contexte plus propice, ce sera déjà un objectif d’atteint», dit Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de la Classe.
Le gouvernement pourra-t-il sortir de l’impasse ? Si les syndicats étudiants sont prêts à entamer de nouvelles négociations avec le gouvernement, celles-ci devront porter sur la hausse des droits d’inscription à l’université. Rien n’indique que le gouvernement libéral de Jean Charest, qui a joué la carte de la fermeté depuis le début de ces quatorze semaines de grève étudiante, soit prêt à lâcher du lest sur cette mesure pour laquelle il s’est férocement battu.
«On est dans une bataille où la seule chose que demandent les étudiants, c’est l’annulation de la hausse. Or, le gouvernement ne semble pas vouloir reculer. On se regarde en chiens de faïence, comme dans un western, commente Eric Martin, professeur de sociologie et chercheur à l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques de Montréal. Il faut que l’un des deux camps cède, mais je reste sceptique quant à la capacité du gouvernement à admettre qu’il a fait une erreur.»
LIBERATION

Un sondage place Ayrault sur un nuage


François Hollande et Jean-Marc Ayrault (d), sortent de l'Hôtel de Ville de Paris, le 15 mai 2012

Cote de popularité record pour un Premier ministre.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault bénéficie pour ses débuts à Matignon d’une cote de popularité record dans la Ve République, selon le baromètre Ifop-JDD. Il devance François Hollande, un peu moins populaire que Nicolas Sarkozy à la même époque en 2007.
Selon ce baromètre, qui mesure chaque mois depuis 1958 la popularité du couple exécutif, Ayrault enregistre 65% de cote de satisfaction (12% des sondés se disent «très satisfaits», 53% «plutôt satisfaits»). 22% des personnes interrogées se disent «mécontentes» (7% «très mécontentes», 15% «plutôt mécontentes»). 13% ne se prononcent pas. Ayrault devance ainsi Alain Juppé (63% en mai 1995), François Fillon (62% en mai 2007) et Jean-Pierre Raffarin (60% en mai 2002).
Le chef du gouvernement recueille 92% de satisfaits parmi les sympathisants socialistes, 81% auprès de ceux du Front de gauche, 41% du côté des sympathisants de l’UMP et 42% de celui du Front national.
François Hollande bénéficie lui d’une cote de satisfaction de 61% (18% «très satisfaits», 43% «plutôt satisfaits»). 33% des sondés sont en revanche «mécontents» (11% «très mécontents», 22% «plutôt mécontents»). 6% ne se prononcent pas. Le chef de l’Etat fait un peu moins bien que Nicolas Sarkozy (65% en mai 2007) mais mieux que François Mitterrand (54% en mai 1981) ou Jacques Chirac (59% en mai 1995).
Parmi les sympathisants, Hollande recueille 97% de satisfaits chez les socialistes, 93% auprès de ceux du Front de gauche, 21% de ceux de l’UMP (72% de mécontents) et 35% parmi les sympathisants Front national.
Sondage réalisé du 18 au 25 mai auprès d’un échantillon représentatif de 1.879 personnes de plus de 18 ans selon la méthode des quotas.
LIBERATION

Manifs au Quebec:Une ambiance festive et familiale

manif8
Au son des casseroles, la 33e manifestation nocturne contre la hausse des droits de scolarité s’est déroulée sans heurts, samedi soir, à Montréal.
Encore une fois, la manifestation a été déclarée illégale par le Service de police de Montréal (SPVM) dès le début à 20 h 30 à la place Émilie-Gamelin, car aucun itinéraire n’avait été fourni. La marche a toutefois été tolérée puisqu’aucun n’acte criminel n’a été commis.
L’ambiance était festive et familiale : des personnes de tous âges participaient à l’événement. La police n’a rapporté aucun geste de vandalisme et n’a observé que très peu de personnes masquées. Deux d’entre elles auraient été interpelées, ce que les policiers n’étaient pas en mesure de confirmer, peu après 23 h.
Les principales manifestations qui se tenaient simultanément ont convergé peu avant 22 h 30 pour n’en créer une seule, réunissant plusieurs milliers de personnes.
Une deuxième manifestation spontanée, se déroulant dans une ambiance aussi festive, a débuté peu après 23 h 15, sur la rue Sainte-Catherine. La foule, qui marchait en direction est, était moins imposante que celle de la manifestation principale. Ces deux manifestations ont convergé en début de nuit.