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8.4.14

Images du Monde - Allemagne

Des machines géantes creusent cherchant de la lignite à ciel ouvert, près de la centrale electrique de Grevenbroich dans l'ouest de l'Allemagne.

Classiques de la chanson française - Maxime Leforestier - "San Francisco" - Video - Musique - Live

"San Francisco (c'est une maison bleue)"

Curiosity détecte une mystérieuse lumière sur l'horizon martien - Video

Quelle est cette mystérieuse lumière photographiée sur Mars par Curiosity ? Nasa
Quelle est cette mystérieuse lumière photographiée
sur Mars par Curiosity ? Nasa
Fiat lux. C3PO en plein bivouac ? Un barbecue alien ? La lueur détectée par le rover Curiosity - arrivé sur Mars en août 2012 - ravit les amateurs d'OVNI, de vie extraterrestre et de science-fiction en général. Car enfin, quelle est cet étrange trait de lumière à l'horizon martien ?
La Nasa, qui a diffusé les images, ne les a pas accompagnées d'explication technique... D'où l'emballement d'un certain Scott C.Waring, animateur du site traqueur de soucoupes volantes UFO Sightings Daily pour qui l'image "indiquerait qu'il y a là une forme de vie intelligente, qui utilise la lumière comme nous le faisons".

RAYON COSMIQUE. Le rover Curiosity est en effet un vrai laboratoire sur roues. Il embarque 10 instruments scientifiques différents. Ainsi, son mât est équipé de plusieurs caméras de navigation (Navcam) qui permettent de prendre des images de la planète rouge à 360°. Or la lueur n'apparaît que sur l'image prise sur la caméra Navcam de droite, pas sur celle capturée, au même instant, par la caméra de gauche. D'où l'explication d'Ellison : qu'un rayon cosmique ait frappé l'une des deux caméras, générant cette illusion d'optique...
SCIENCES ET AVENIR - FRANCE

Rwanda - La vérité - Un ex-officier témoigne: l’opération Turquoise était d’abord offensive


media
Une patrouille de militaires français dépassent des troupes hutues rwandaises,
le 27 juin 1994, près de Gisenyi, à l'ouest du Rwanda.

France Culture a diffusé ce lundi le témoignage d’un ancien officier de l’armée française qui jette une nouvelle lumière sur l’opération Turquoise, cette opération lancée le 23 juin 1994 après l’adoption de la résolution 929 du Conseil de sécurité, qui visait à protéger les civils rwandais.
Dans son témoignage diffusé par France Culture, Guillaume Ancel confie tout d’abord son malaise par rapport à la présentation de Turquoise comme une intervention humanitaire. Dans les premiers jours, rapporte l’ex-officier, les consignes étaient très offensives contre les rebelles du FPR.
« Moi je suis parti avec l’ordre d’opération de préparer un raid sur Kigali, un raid terrestre. C’est d’ailleurs pour ça que j’étais là, pour les frappes aériennes. Pour s’assurer qu’un raid puisse aller vite, on dégage avec des frappes aériennes tout ce qui pourrait s’opposer à notre progression. Dans les huit jours qui ont suivi, j’ai reçu un autre ordre – on est déjà entre le 29 juin et le 1er juillet – qui était d’arrêter par la force l’avancée des soldats du FPR. »
C’est à partir de juillet seulement, dit cet ex-officier, que l’opération est réellement devenue humanitaire. Dans cette interview, Guillaume Ancel évoque aussi l’ambigüité de certains ordres concernant les miliciens génocidaires.
« Vers mi-juillet, on a rendu à ce qui restait des forces armées rwandaises les dizaines de milliers d’armes que nous avions confisquées dans la zone humanitaire. On a transformé ce qui était des camps de réfugiés, pour moi, en bases militaires arrière d’un gouvernement que nous ne voulions pourtant plus soutenir ».
À l’époque, explique encore Guillaume Ancel, la France a payé aux miliciens présents dans les camps une solde en dollars pour éviter que « cette armée ne parte en délitement complet ».
RFI - FRANCE

Portugal - Portrait d'un escroc malgré lui

Dessin d'AjubelIl était une fois un banquier très pieux, très chrétien et membre de l'Opus Dei du nom de Jorge Manuel Jardim Gonçalves, qui un beau jour échoue en enfer à sa plus grande surprise... Mais qu'importe ! Il convainc le diable de monter à bord du Falcon que la Banque commerciale portugaise (BCP) a mis à sa disposition, et tous deux goûtent les tourments de l'éternité sous les cieux cléments de quelque paradis offshore, dans une suite sept étoiles – Jacuzzi compris – et avec une pension de retraite digne d'un démoniaque statut (170 000 euros mensuels, le strict minimum vital). Ah, et puis 5 voitures, 2 chauffeurs et 40 gardes du corps, financés par qui de droit. Pour l'amour de Dieu, cet homme ne demande rien de plus que ce qui lui revient !
Prescription judiciaire dans le cas BCP
Agé de 79 ans, le fondateur de la BCP, première banque privée du Portugal démocratique, a de nouveau fait usage de l'immense capital célébrité qu'il a accumulé au fil de l'histoire des faits infamants pour le Portugal. A coups d'atermoiements et de recours devant les greffes des tribunaux, il a fait prescrire l'amende de 1 million d'euros que voulait lui infliger la Banque du Portugal. De même que les neuf années d'interdiction d'exercice des fonctions bancaires. Et ce tout en se disant offensé par cette justice qui n'a pas su prouver son innocence ! C'est "tout sauf ce qu'il souhaitait".
Nous avons ainsi vu se dessiner, sur la mine défaite d'un homme, qui autrefois arborait une moue de mépris reptilien, un pauvre sourire à un million d'euros (non imposables). Il n'a plus peur que d'une chose, que sa réputation soit encore souillée par de nouvelles prescriptions et le classement des affaires criminelles ouvertes par le Département central d'enquêtes et d'action pénale (Diap, organe judiciaire chargé notamment des affaires de grande délinquance financière). Autant de dossiers qui pourraient lui valoir de la prison – une hypothèse qui a de quoi mettre en rage. Encore un peu de patience : d'ici quelques mois, tout cela aura tourné en eau de boudin à la morue, dans ce beau pays corrompu qui est le nôtre...

L'image du jour 08-04-2014

Prison d'eau
Une vue aérienne de la province Ballivian, en Bolivie, montre des bovins prisonniers des eaux. Les pluies torrentielles et les inondations ont tué 38 personnes et fait de nombreux sans-abri. 100 000 têtes de bétail seraient menacées et 6000 hectares de cultures ont été détruits. REUTERS/David Mercado

6.4.14

Les plus belles sations de metro du monde - Olaias - Portugal

 

La couleur est à l'honneur à la station Olaias, située à Lisbonne. Le design et les installations artistiques de la station sont l'oeuvre d'architectes portugais.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/tendances/voyage/en-images-les-dix-plus-belles-stations-de-metro-dans-le-monde_1288112.html?p=8#4FfLI0VBXAgTGbpU.99

Rio de Janeiro : les secrets de la Costa Verde

costa verde DREn juin, Rio va vibrer aux couleurs du football : depuis deux ans déjà la ville se transforme, nettoie ses bidonvilles, construit des tours et des hôtels, tente de réguler sa circulation. Les Cariocas attendent avec impatience et un peu de crainte l'arrivée des joueurs du monde entier. "C'est très excitant, raconte l'écrivain Ronaldo Wrobel. Et de toute façon, si la ville devient invivable, il nous restera toujours la Costa verde."
La Costa verde. 200 kilomètres de côte, 2 000 plages en bord de forêt, 350 îlots montagneux. Si son joyau le plus connu reste la ville coloniale de Paraty, la longue couronne de criques qui s'étend à l'est de Rio recèle encore beaucoup d'endroits méconnus. C'en est même le principal charme. La Costa verde s'ouvre avec le parc national de la Tijuca.
On y marche, cherchant les oiseaux dont les cris vous font lever la tête, sous la frondaison d'arbres gigantesques, avec de temps en temps une échappée vers la mer qui, plus bas, envoie ses paquets de vagues à l'assaut des falaises. Un luxuriant décor pour cette Mata Atlantica, une des forêts les plus menacées du monde. Labourée, abattue, surexploitée par la canne à sucre, le café, le bois, elle ne possède désormais que 7% de sa surface initiale. Même si les animaux y vivent encore nombreux, parmi 900 espèces endémiques. Quelques centaines d'indiens Caiçaras y habitent aussi, descendant à la fois des colons portugais, des Noirs africains et des indiens Tupinambas.

Au village de Joatinga, Olimpio, 86 ans, ancien commis voyageur venu ici par amour, raconte une vie de pêche et de cueillette. Il a huit enfants et quatre fois plus de petits-enfants. Beaucoup sont partis, tentés par la grande ville. Certains s'y sont perdus, pris au piège de la drogue et de la violence. Sa petite-fille Alessandra, elle, essaie aujourd'hui de faire vivre par le tourisme cet endroit que l'on atteint en pirogue, seulement à marée haute.
Un peu plus loin, voici Punta Negra, où l'accueillant Tetelco a ouvert quelques modestes bungalows. On arrive dans cet endroit magique soit par une mer souvent houleuse, soit après une marche de plusieurs heures. La récompense est là : une petite crique battue par la mer, une gargote en bois où déguster une caïpirinha, des barques couchées le ventre en l'air, des gamins courant sur la plage et disputant une partie de foot. Authentique, simple, paisible. Comme se lever tôt le matin pour accompagner les pêcheurs poser leurs grandes nasses à l'entrée de la baie...

Si l'on continue cette somptueuse route côtière, voilà bientôt Praia Sono, étendue de sable blanc considérée comme l'une des plus belles plages du monde, avant de débarquer au Saco do Mamangua, appelé aussi "le ford brésilien". L'eau s'y enfonce sur 8 kilomètres à l'intérieur des terres, où vivent une centaine de familles caiçaras. Un très joli lodge accueille ceux qui se donnent la peine de venir jusqu'ici, puisque nulle route n'y accède à part un bateau-navette. Face à lui, deux "pains de sucre" se dressent, petits frères du célèbre rocher carioca.
La forêt abrite aussi une faune que l'on peut guetter, allongé au bord de ce bras de mer particulier : aigrettes, martins-pêcheurs, ibis et autres oiseaux le disputent aux crabes et loups de mer qui se retrouveront directement dans votre assiette. Au bout d'une semaine, le retour à la civilisation se fait sur l'île d'Ilha Grande, devenue depuis quelques années l'un des spots préférés des habitants de Rio. Une île au destin pour le moins contrasté. Ancien repaire de pirates, puis léproserie, elle a également abrité un bagne qui se visite aujourd'hui, non loin dela plage sauvage de Dois Rios.

C'est là que l'on peut rencontrer Julio, le dernier des bagnards qui, après vingt ans de détention, n'a pas voulu quitter les lieux et y vit encore. Un pittoresque personnage qui vous raconte avec un très net relativisme moral sa vie et ses incartades qui, si on le comprend bien, sont allées jusqu'au meurtre.
Aujourd'hui, Ilha Grande demeure avant tout une réserve naturelle très protégée : forêt envoûtante, plages somptueuses, bungalows et pousadas charmantes, le tout dominé par la crête du pic du perroquet, 982 mètres que l'on gravit lorsque le brouillard n'en embrasse pas le haut. Il n'en faut pas plus pour s'extraire un moment de la folie des stades.
Par Hubert Prolongeau
Nouvel Observateur

Collision évitée de justesse entre deux avions

Deux avions à l'aéroport de Zurich.

Deux pilotes en phase d'approche ont voulu atterrir sur la même piste à l'aéroport de Zurich.
 
Le Service d'enquête suisse sur les accidents (SESA) a lancé une enquête.
 
Il s'en est fallu de peu pour que deux avions entrent en collision à l'aéroport de Zurich.
 
Les deux pilotes en phase d'approche ont voulu atterrir sur la même piste. Le Service d'enquête suisse sur les accidents (SESA) a lancé une enquête.
 
La collision a failli se produire au soir du 20 mars, écrit le SESA sur son site internet. Un avion d'affaires venant de Turin (I) s'est dirigé vers la piste d'atterrissage. Au même moment, un biplan de l'école d'aviation Birrfeld SA de Nuremberg (D) a tenté à tort d'atterrir sur la même piste.
La collision a pu être évitée grâce à l'intervention du contrôleur aérien Skyguide. L'avion allemand a alors viré de bord et a finalement atterri sur une autre piste. Les circonstances précises de l'incident restent à éclaircir.
 
La Tribune de Genève - Suisse 

Classiques de la chanson française - Charles Aznavour - "Hier encore" - Video - Musique - live

"Hier encore"

L'image du jour 06-04-2014

Dompter la vague

Un bodyboardeur affronte une vague pendant le Sumol Nazaré, une compétition qui rassemble au Portugal les spécialistes du monde entier. REUTERS/Rafael Marchante

Le national-conservatisme s’ancre dans la société hongroise

Tenant tête au Fonds monétaire international et aux groupes privés étrangers, le premier ministre hongrois Viktor Orbán s’assure d’une forte popularité avant les élections du 6 avril. Ses positions nationalistes s’avèrent compatibles avec celles d’une extrême droite islamophile. Son anticonformisme économique mâtiné de conservatisme social profite largement à une nouvelle génération d’entrepreneurs proches du pouvoir.
A l’occasion de la commémoration du soulèvement de 1956 contre l’Armée rouge, le 23 octobre dernier sur la place des Héros de Budapest, le premier ministre Viktor Orbán, flanqué de soldats, galvanise des dizaines de milliers de sympathisants : « Le combat des Hongrois pour la liberté a eu ses héros, mais aussi ses traîtres. Toutes nos guerres d’indépendance ont été défaites depuis l’étranger. Nous savons qu’il s’est toujours trouvé des personnes pour aider nos ennemis. (...) Les communistes ont vendu la Hongrie et le peuple hongrois aux financiers et aux spéculateurs internationaux. Nous savons qu’ils sont encore prêts à vendre la Hongrie aux colonisateurs. (...) Nous voyons qu’ils s’organisent à nouveau, qu’ils se liguent à nouveau contre nous avec des étrangers, qu’ils sèment à nouveau les graines de la haine, de la discorde et de la violence. (...) Nous devons mettre nos troupes en ordre de bataille, comme nous l’avons fait en 2010. Nous allons terminer ce que nous avons commencé en 1956. Si nous ne nous libérons pas, nous ne serons jamais libres. »
Le chef du Fidesz, arrivé au pouvoir en 2010 , désigne comme ennemies tant les gauches libérales hongroise et européenne que les multinationales. Le gouvernement en veut pour preuve le rapport Tavares, adopté par le Parlement européen en juillet 2013, qui dénonce l’affaiblissement de l’Etat de droit dans le pays. Pour le Fidesz, il s’agit d’un prétexte pour porter atteinte à la souveraineté de la Hongrie, à l’instigation des lobbys d’affaires de Bruxelles et du Parti socialiste hongrois — l’héritier de l’ancien Parti communiste (Parti socialiste ouvrier hongrois), devenu très favorable au libéralisme. Dans une résolution adoptée la même semaine, les députés jugeaient « inacceptable » que le Parlement européen « tente de faire pression sur notre pays dans l’intérêt des grandes entreprises privées ». La résolution précise que, voulant réduire le prix de l’énergie pour les familles, la Hongrie devait nécessairement porter atteinte aux intérêts (...)
Le Monde Diplomatique

Le Portugal lutte contre l'évasion fiscale avec... une loterie

Le lot du jeu : 60 voitures haut de gamme par an. (Photo: Reuters)
Travail au noir, achats non déclarés... Au Portugal, l'économie "souterraine" représentait fin 2013 environ un cinquième du PIB national, bien au-delà de la moyenne européenne, estimée à 7%.
Pour lutter contre ce fléau qui soustrait chaque année 31 milliards d'euros aux taxes, le gouvernement portugais a décidé d'utiliser un moyen inédit : une loterie hebdomadaire dont les tickets de participation seront constitués par les factures de toutes sortes de commerces. L'initiative vise ainsi à inciter les Portugais à systématiquement réclamer à leurs commerçants une facture, sur laquelle doit figurer leur numéro d'identité fiscale. Le lot du jeu : 60 voitures haut de gamme par an. Le premier tirage au sort, télévisé, aura lieu le 17 avril.

L'objectif : réduire le déficit

Dénommée "factura da sorte" devrait ainsi aider à réduire le déficit. Le gouvernement conservateur espère notamment induire une augmentation de 50% des achats déclarés en 2014, soit 2 milliards de factures enregistrées de plus qu'en 2013. Les gains résultants de la loterie pourraient donc aller bien au-delà du coût global des voitures mises en jeu, d'environ 90.000 euros chacune, explique le Financial Times.
Grâce à l'annonce du programme, le gouvernement affirme d'ailleurs qu'en janvier le nombre de factures a augmenté de 45%.
Ce succès serait "le signe d'un niveau croissant d'adhésion de la part des consommateurs à la lutte contre l'économie parallèle", selon le secrétaire d'Etat chargé de l'administration fiscale, Paulo Nuncio.
Mais le gouvernement parie aussi sur l'appétit pour les jeux des Portugais, qui sont parmi les Européens qui dépensent le plus à l'Euro Millions.
Des instruments similaires ont d'ailleurs déjà été expérimentés au Brésil, en Argentine, en Colombie, à Puerto Rico, à Taiwan et, dans la zone euro, en Slovakie.

Une stratégie critiquée

Malgré l'argent qu'elles sont censées rapporter à l'Etat, les "factures de la chance" ont toutefois fait l'objet de diverses critiques au Portugal. Si certains s'inquiètent de voir les consommateurs transformés en agents du fisc, d'autres s'interrogent sur l'utilisation que pourra faire l'administration fiscale des nombreuses données privées ainsi récupérées sur les achats personnels.
Les petits commerces soulignent la perte de temps et de productivité engendrée par l'émission de ces factures, qui devront chacune indiquer l'identité fiscale de l'acheteur. Les écologistes soulignent le caractère polluant des voitures mises en jeu, les nationalistes regrettent qu'il s'agisse de véhicules produits à l'étranger, alors que le Portugal mise justement sur ses exportations pour sortir de la crise.

Une mesure parmi d'autres

Les experts observent d'ailleurs qu'en situation de crise les citoyens pourraient continuer à préférer les avantages de l'évasion aux prix de la loterie.
Dans le cadre du plan de sauvetage de 78 milliards du Portugal, le gouvernement a toutefois mis en place d'autres mesures pour lutter contre l'évasion fiscale, comme le développement de la facturation électronique, le recrutement de nouveaux agents des impôts ou l'introduction d'un petit rabais fiscal sur présentation de factures. Il espère ainsi, à moyen terme, récolter de 600 à 800 millions d'euros de recettes supplémentaires, explique l'agence Reuters.
La Tribune - France

Egypte - DémocraSissi

 
Le maréchal Al-Sissi, qui dirige l'Egypte depuis le renversement du président islamiste Mohamed Morsi, le 3 juillet 2013, a officialisé sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Sûr d'être proclamé vainqueur, il troquera son uniforme militaire pour le costume de chef de l'Etat. Sous sa direction, l'armée égyptienne s'est attaquée aux militants des Frères musulmans. 529 islamistes ont été condamnés à mort par la justice le 24 mars pour leur implication présumée dans des violences antigouvernementales. Plus de 700 autres personnes, dont le guide de la confrérie des Frères musulmans, Mohammed Badie, connaîtront leur sort le 28 avril.

Le maréchal Al-Sissi, qui dirige l'Egypte depuis le renversement du président islamiste Mohamed Morsi, le 3 juillet 2013, a officialisé sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Sûr d'être proclamé vainqueur, il troquera son uniforme militaire pour le costume de chef de l'Etat.

Sous sa direction, l'armée égyptienne s'est attaquée aux militants des Frères musulmans. 529 islamistes ont été condamnés à mort par la justice le 24 mars pour leur implication présumée dans des violences antigouvernementales. Plus de 700 autres personnes, dont le guide de la confrérie des Frères musulmans, Mohammed Badie, connaîtront leur sort le 28 avril.
Dessin de Z

5.4.14

Chine - Affrontements lors d’une manifestation contre une usine pétrochimique

Manifestation contre l'installation d'une usine pétrochimique à Maoming le 3 avril, photo prise avec un téléphone mobile -AFP/STRPlus d'un millier d'habitants de la ville de Maoming, dans le Guangdong, se sont récemment réunis devant la mairie, pour réclamer l'abandon du projet d'installation d'une usine de paraxylène dans la proche banlieue de cette ville du sud-ouest de la province, relate le journal hongkongais Ming Pao. Aucun accord n'a pu être trouvé entre les manifestants et le gouvernement local, relate le journal.
La première manifestation remonte au 30 mars, sans avoir fait beaucoup de bruit ni couler l'encre de la presse chinoise. Quatre jours plus tard, le journal hongkongais Oriental Daily News sortait l'information en une que des affrontements avaient fait 15 morts et 300 blessés à Maoming. Selon le journal, les policiers ont frappé dans la rue les passants, y compris des enfants qui n'ont pas pu s'échapper. Le gouvernement local a aussitôt démenti l'information, niant qu'il y ait eu des morts et ne confirmant que deux blessés, rapporte l'organe du Parti communiste, le Renmin Ribao.
En revanche, le directeur du bureau de l'éducation de Maoming, lors d'une conférence de presse le 3 avril, n'a pas pu nier le fait que les étudiants avaient été menacés par leurs écoles. Les établissements leur ont demandé de reconnaître par écrit qu'ils étaient conscients qu'en cas de participation aux manifestations ils pouvaient ne pas obtenir leur diplôme. De même, un journaliste hongkongais duMing Pao a été poursuivi par les autorités jusque dans sa chambre d'hôtel à Maoming, il lui a été demandé de signer une confession et de quitter la ville.
Les informations viennent des réseaux sociaux
La presse chinoise dans son ensemble se contente de relayer les informations officielles. Même le magazine Caixin,réputé être une voix plus audacieuse, ne publie que quelques brèves selon lesquelles le gouvernement respecte complètement l'avis de la population locale. Quant au très réputé hebdomadaire Nanfang Zhoumo, il reprend une annonce gouvernementale, affirmant qu'une minorité de citadins de la ville de Maoming avaient manifesté, le 30 mars, sans demander d'autorisation préalable.
Les informations et les photos dérangeantes viennent des réseaux sociaux. Comme ce moine, Jiuxian Wangyun, un des premiers internautes qui a relayé sur le site de microblogging Weibo des informations sur l'affaire et sur la grève des étudiants de Maoming. Mais aussi ce journaliste de l'hebdomadaire cantonaisNandu Zhoukan, Wen San Wa, qui a envoyé un message sur son compte Weibo : "Le 1er avril, le public est encore une fois devant notre journal, brandissant des slogans. Aujourd'hui, entre l'actualité et la rédaction, la distance est de zéro."
Depuis quelques années, les manifestations contre l'installation d'usines pétrochimiques ne sont pas rares en Chine. Les Chinois ne croient plus aux explications du gouvernement ni de certains experts. Certaines villes comme Xiamen, de la province du Fujian, ont réussi à faire reculer le pouvoir local, et ce cas est désormais considéré comme un modèle pour les autres villes chinoises.
Zhulin Zhang