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Texte - Doux et violent cauchemard


Je vivais insouciant entre douceur et jours d’angoisse. Les uns et les autres se succédaient sans que je puisse dire qui étaient les vainqueurs ;
 
Douceur de mes premières cinq ans d’enfance où tout était parfait ; douceur des maigres années qui s’en suivirent où j’ai commencé à percevoir toute la violence de celui qui devait me protéger mais qui ne m’apportait que violence. 

C’était mon père et, je le voulais mon protecteur. 

J’ai vécu plusieurs vies : la première comme enfant dans mon coin originel, une autre d’enfant expatrié dans ma patrie, une autre de pré-adolescent à l’étranger, un début de vie adolescente loin de mon Pays, la jeune existence d’adaptation dans une contrée inconnue, la réalité vaincue dans ce nouvel Univers, la conquête de la nouvelle langue… 

J’ai voyagé dans beaucoup de pays du monde là où la hierarchie et la profession m’ont envoyés. 

Et voilà, allons savoir pourquoi, je me suis réveillé ce matin avec un grand sentiment de culpabilité! 

Imaginez : mon cauchemard n’était que successives années en cours (lycée) je n’arrivais pas à obtenir le diplôme… 

Toutes ces années sans travail ; sans métier… 

Echec permanent et repetitif… 

Toutes ces années à charge de mes parents…
 
Soudain, je me suis réveillé ; en me demandant comment mes parents avaient pu me garder à la maison, sans me demander quelque contribution… J’étais mal… Comment ais-je pu… 

En fait je me suis réveillé en réalisant que je travaillais depuis 44 ans, que j’aimais mes parents, que j’ai 63 ans et… et… que ce n’est pour être revenu à la réalité que je me sens mieux. 

Bordeaux, 8 de marco de 2014 

JoanMira

Fuck le neo-libéralisme

 


Ceux qui ont été jeunes dans les années 1980 savent qu’il n’y a que deux Tina. Tina Turner et Tina Thatcher, la créatrice du tube planétaire There Is No Alternative. Il n’y a pas d’alternative à la dérégulation de l’économie, il n’y a pas d’alternative à la gestion entrepreneuriale de l’État, il n’y a pas d’alternative à la privatisation des services publics, il n’y a pas d’alternative à la suppression des filets sociaux, il n’y a pas d’alternative à la déréglementation du travail, il n’y a pas d’alternative à la défiscalisation des entreprises, il n’y a pas d’alternative à la circulation incontrôlée des capitaux, il n’y a pas d’alternative à la soumission aux lois du marché, il n’y a pas d’alternative à la rude beauté du SDF qui sèche ou congèle, selon la saison, sur son bout de trottoir... Tina forever.
La sentence de Margaret Thatcher, missionnaire fanatique de l’ultralibéralisme sauvage désormais livrée au libre marché des asticots, est aujourd’hui admise, par conviction pour certains, par fatalisme pour d’autres, par tous les responsables européens des gauches dites de gouvernement. Ce n’est ni une surprise ni une nouveauté. En France, de «pacte de responsabilité» en «conseil de l’attractivité», François Hollande assume dorénavant, sans faux-semblants et jusqu’à l’abnégation, son appartenance au courant majoritaire «social-libéral», où le nécessaire «compromis» est devenu une affaire de dupes. Tina pour tout le monde, donc. Ce qui signifie qu’on est foutus.
Soyons réalistes. Le capitalisme libéral du XXe siècle, vampirisé par la finance spéculative, est en train de prendre le même chemin que son vieil adversaire communiste. Logique. Demeuré seul à la table du banquet, avec toujours plus de serveurs pour lui remplir l’assiette, il se gave comme une vache et, de toute évidence, il va continuer jusqu’à exploser. Qui croit encore aujourd’hui à la fable du marché qui s’autorégule ?
Les tenants de l’individualisme traitent les défenseurs du collectivisme de ringards archaïques, derniers vestiges d’un système totalitaire écroulé, sans s’apercevoir — de bonne foi ou non — qu’eux-mêmes prônent un modèle devenu tout aussi totalitaire, qui n’est pas en meilleure forme et qui va finir par s’effondrer à son tour. De fait, il va de crise systémique en crise systémique, à intervalles toujours plus rapprochés, tandis que l’économie ne cherche plus à produire des richesses, mais des riches, ce qui n’est pas tout à fait la même chose.
De leur côté, les États, qui se sont livrés, comme des veaux allant eux-mêmes à l’abattoir, à des gourous financiers ou/et à des robots programmés à réciter inlassablement le même mantra libéral, colmatent les brèches au jour le jour tout en se déclarant impuissants. Et, alors que la situation économique — «la crise» — devrait les inciter à reconsidérer d’urgence certains dogmes qui, ça saute aux yeux, ne sont pas aussi bénéfiques à la croissance qu’on le dit, ils s’y accrochent au contraire comme un pendu à sa corde. À Tina, pour toujours.
Pourtant, il faut bien qu’il y en ait une, d’alternative. C’est même indispensable. Un système unique, c’est comme un parti unique, ça ne peut pas donner grand-chose de positif. La liberté, qu’elle soit individuelle, politique ou économique, implique nécessairement d’avoir le choix. Sans alternative, pas de liberté envisageable.
Les responsables politiques, et en priorité ceux qui se définissent de gauche, feraient donc bien d’enterrer Tina aux côtés de sa mère, de demander à leurs experts en com de leur fournir quelques éléments de langage pour une belle oraison funèbre et de se mettre au boulot. On ne leur demande pas un Grand Soir. Juste la perspective d’un matin possible.
CHARLIE HEBDO - FRANCE

Contre tous les intégrimes: La statue de Brabo à Anvers habillée d'une burqa

L'organisation "Les femmes contre l'islamisation" ("Vrouwen Tegen Islamisering" - VIT) a mené une action jeudi sur la Grand-Place d'Anvers à l'occasion de la journée internationale des femmes. Les participantes ont habillé la statue de Brabo d'une burqa, en symbole "à la menace que représente l'islam pour le droit des femmes". Selon la présidente de l'organisation, la sénatrice du Vlaams Belang Anke Van dermeersch, l'islam n'offre pas d'égalité entre les femmes et les hommes. Elle craint encore que les valeurs de l'islam "se glissent dans notre société".
L'action a été organisée samedi matin dès 6h30. La statue de Brabo a été habillée d'un burqa par l'organisation. "Brabo a libéré la ville d'Anvers. Mais à présent, notre liberté est à nouveau menacée", tout comme l'émancipation des femmes, a déclaré Anke Van dermeersch.
La présidente a enfin appelé les électeurs à voter pour de politiques "qui luttent vraiment pour les droits des femmes".
DH - BELGIQUE

Carnaval carioca - Les écoles de samba enflamment Rio

La deuxième et dernière soirée du Carnaval officiel de Rio de Janeiro a démarré lundi soir au Sambodrome avec notamment un hommage prévu en plein cœur de la nuit à Zico, ancien footballeur, en cette année de Mondial au Brésil. (Voir notre galerie photo).
Après les six premiers défilés dans la nuit de dimanche à lundi, les six derniers devaient passer devant les 70'000 spectateurs du Sambodrome à partir de 2 heures avec dans l'ordre les écoles de samba de Mocidade Independente, Uniao da Ilha, Vila Isabel, Imperatriz Leopoldinense, Portela et Unidos da Tijuca.
 
LA TRIBUNE DE GENEVE - SUISSE
 

Disparition d’un avion de Malaysia Airlines: 239 personnes à bord dont quatre Français

 Voir l'image sur Twitter


On est toujours sans nouvelles du vol MH370, un avion de Malaysia Airlines qui transportait 239 personnes dont trois Français à destination de Pékin. Il a disparu vendredi, deux heures après avoir quitté Kuala Lumpur, a annoncé la compagnie. Malaysia Airlines a commencé à notifier les proches des passagers et de l'équipage, une démarche qui montre que la compagnie s'attend au pire.
L’appareil, qui transporte 227 passagers de 14 nationalités et 12 membres d'équipage, a disparu vendredi à 19h40, heure de Paris.
Disparu dans l’espace aérien vietnamien
L'avion a perdu le contact dans l'espace aérien de la province vietnamienne de Ca Mau, a précisé le gouvernement vietnamien dans un communiqué. Il aurait dû prendre contact avec le contrôle aérien de Ho Chi Minh-Ville à 18h22 heure française, mais n'est jamais apparu. Le ministère vietnamien de la Défense a lancé une mission de secours en coordination avec la Malaisie et la Chine, a-t-il ajouté.
Selon la compagnie, étaient à bord, outre les trois passagers français, 153 Chinois, 38 Malaysiens, 12 Indonésiens, sept Australiens, quatre Américains, deux Néo-Zélandais, deux Canadiens, un Russe, un Italien, un Taïwanais, un Hollandais et un Autrichien.
20 MINUTES - FRANCE

The Beatles - "Good day sunshine" - Video - Musique - Animation

"Good day sunshine"

A fond les talonnettes: "Petit Sarko" est de retour!

 Bien qu'il ait déclaré lors de sa récente visite en Allemagne ne pas vouloir "mettre un terme à sa période de recul" de la vie publique, Nicolas Sarkozy est omniprésent. Depuis plusieurs mois, l'ancien président parcourt la France, profitant de la tournée de son épouse et chanteuse Carla Bruni pour prendre des bains de foule, rencontrer des journalistes et des élus locaux de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) qui lui sont toujours fidèles. Et ainsi poser les jalons de son retour à la tête de la droite en vue d'une revanche à la présidentielle de 2017.

Bien qu'il ait déclaré lors de sa récente visite en Allemagne ne pas vouloir "mettre un terme à sa période de recul" de la vie publique, Nicolas Sarkozy est omniprésent. Depuis plusieurs mois, l'ancien président parcourt la France, profitant de la tournée de son épouse et chanteuse Carla Bruni pour prendre des bains de foule, rencontrer des journalistes et des élus locaux de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) qui lui sont toujours fidèles. Et ainsi poser les jalons de son retour à la tête de la droite en vue d'une revanche à la présidentielle de 2017.

Dessin de Mix&Remix

Ukraine/Russie. La bataille des sanctions

La bataille des sanctionsDes sanctions diverses et variées de part et d'autre ont été annoncées ces derniers jours. Le président Barack Obama a ordonné d'arrêter la délivrance des visas et de bloquer les actifs des citoyens russes et ukrainiens impliqués dans la déstabilisation de la situation en Crimée, rapporte le portail d'information russe Lenta.ru. Néanmoins, cette interdiction ne concernera pas Vladimir Poutine, rappelle la même source.

En outre, les Etats-Unis ont décrété le gel de la coopération militaire et commerciale avec la Russie, ainsi que le gel des investissements, écrit le
quotidien russe Kommersant. Paradoxalement, cette mesure peut priver les Etats-Unis de leurs activités spatiales. Depuis la clôture du programme américain Space Shuttle, les Russes sont en effet les seuls à posséder des vaisseaux capables d'emmener les astronautes du monde entier sur la Station spatiale internationale, note le titre russe Gazeta.ru.

Le Congrès des Etats-Unis a proposé, par ailleurs,
selon le journal russe en ligne Vzgliad, d'abroger la loi de 1979 interdisant l'exportation des hydrocarbures des Etats-Unis, afin d'atténuer la dépendance énergétique de l'Union européenne (UE) et de l'Ukraine vis-à-vis de la Russie. Le Canada a, pour sa part, suspendu la coopération entre les forces armées canadiennes et russes, annonce le titre russe Gazeta.ru.
 
Pour sa part, l'UE se contente de "sanctions relativement douces", estime Gazeta.ru. L'UE a refusé de rompre ses liens économiques avec son grand partenaire oriental et s'est contenté de faire une pause dans les négociations sur la libéralisation du régime de visas entre l'UE et la Russie. Le tiers du gaz naturel et du pétrole consommé en Europe est fourni par la Russie, la valeur des hydrocarbures russes importés dans l'UE est évaluée à 156,5 milliards de dollars [113 milliards d'euros], écrit le site russe Slon.ru.
A son tour, la Fédération de Russie a menacé de geler les actifs des entreprises occidentales en Russie en cas d'entrée en vigueur des sanctions européennes et américaines. Ces mesures peuvent effaroucher les investisseurs,
estime le quotidien russe Kommersant.
Victor Smeyukha

L'image du jour 08-03-204

France : des vagues énormes s'abattent sur la côte ouest

France : des vagues énormes s'abattent sur la côte ouest
Vue aérienne du bord de mer à Biarritz et des vagues s’abattant sur la côte. REUTERS/Regis Duvignau

16.2.14

Images du Monde - "Les lionceaux de Lodz" - Pologne

24 heures en images
 
Trois lionceaux blancs sont nés le 28 janvier au Zoo Safari Borysew, près de Lodz, en Pologne. Ci-dessus, le trio d'adorables félins photographié le 1er février.

Images du Monde - "Surfin' in ...Nazaré" - Portugal

24 heures en images
 
Les vagues sur la côte portugaise près de Nazaré, à 130 km au nord de Lisbonne, attirent badauds et surfeurs du monde entier (ici, le 2 février). Comme l'Américain Garrett McNamara, comme on le voit sur cette vidéode l'AFP du 3 février, qui cherche à dépasser son propre record établi en 2012 sur une géante de près de 30 mètres. (Francisco Seco/AP/SIPA)

Images du Monde - Escalade de la Tour Shangai

24 heures en images
Vitaliy Raskalov et Vadim Mahorov, deux casse-cou russes, ont gravi la tour Shanghai, amenée à devenir le 2e gratte-ciel le plus haut du monde quand sa construction sera achevée. Voici l'une des photos à donner le vertige qu'ils ont prises à quelque 650 mètres au-dessus du sol, et diffusées le 12 février sur internet. Cliquez ici pour en savoir plus sur leur folle ascension et en découvrir les moments forts en vidéo. (CATERS NEWS AGENCY/SIPA)

Fukushima : niveau inédit de césiums radioactifs


Les niveaux de césiums radioactifs mesurés en 24 heures par la compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima des eaux souterraines contenues dans un puits, situé entre les réacteurs ravagés et le Pacifique voisin, ont connu une brusque envolée que Tepco ne s'explique pas.

Une teneur en césium 134 de 37 000 becquerels par litre d'eau et de 93 000 becquerels par litre pour le césium 137 a été relevée, des niveaux bien supérieurs à ceux de la veille, selon les données publiées par Tokyo Electric Power (Tepco).
Cette eau a été puisée à 16 mètres de profondeur en un lieu où l'on savait déjà que l'eau souterraine avait été fortement contaminée par le biais de tranchées où s'est accumulé du liquide hautement radioactif venant des réacteurs accidentés le 11 mars 2011, après le passage d'un gigantesque tsunami. Selon Tepco, cette eau ne coulerait pas vers la mer.
L'EAU CONTAMINÉE, PROBLÈME LE PLUS ÉPINEUX
Le problème de l'eau contaminée est un des plus épineux qu'ait à gérer la compagnie depuis près de trois ans. Plus de 350 000 mètres cubes sont stockés dans des réservoirs montés sur le site et des dizaines de milliers d'autres ont envahi les sous-sols des bâtiments et tranchées souterraines.
Des systèmes de traitement ont été mis en place pour décontaminer cette eau, mais ils sont encore notoirement insuffisants. Tepco prévoit de les renforcer et de construire d'autres citernes pour atteindre une capacité de stockage de 800 000 mètres cubes d'ici à 2016.
D'ores et déjà cependant, des experts, dont ceux de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), conseillent d'étudier la possibilité de rejeter en mer l'eau qui aura été débarrassée de l'essentiel des radionucléides, tout en sachant qu'il restera encore du tritium que l'on ne peut pour le moment extraire.
LE MONDE - FRANCE

Suisse - Non à l'immigration !

Drapeau suisse sur le lac Léman - Airflore/FlickR/CC
VU DE SUISSE ROMANDE
"Une victoire qui gifle l'autre Suisse", explique Le Temps, qui titre en une : "Bruxelles, nous avons un problème...". Il oppose "sérénité romande" et "aveuglement alémanique", regrettant "la dynamique hystérique sur la surpopulation et le dumping salarial qui s'est développée au fil des semaines". Le quotidien de Genève estime que la Suisse "rembobine le film de l'histoire" en faisant le choix de reprendre le contrôle de ses frontières. "Le choc est d'autant plus sévère pour le gouvernement et l'establishment politique que c'est la première fois, depuis 22 ans, que le peuple refuse des propositions d'ouverture", poursuit le journal.
Le Temps assure qu'il faut "s'interroger sur les leçons et les conséquences de ce vote". La Suisse, dit-il, est "probablement l'un des pays les plus internationalisés au monde". Mais à l'évidence, une partie de la population "ne comprend plus la logique des échanges et semble n'en percevoir que les aspects négatifs". Il regrette un manque d'explications sur les dossiers concernant l'Europe (recherche, énergie, finance...) par le gouvernement fédéral de Didier Burkhalter, un silence "qui se paie cash dans les urnes".
VU DU PORTUGAL
Le Portugal semble directement concerné par le résultat du vote helvétique : ces dernières années, c'est de ce pays qu'est parti le plus important contingent d'immigrés de l'UE à destination de la Suisse. L'éditorial du journal portugais Público résume de façon laconique la problématique du résultat du référendum suisse : "La droite nationaliste a gagné, l'Europe a perdu". L'impact d'une limitation de l'immigration se fera nécessairement sentir au Portugal car, selon le sociologue José Carlos Marques cité par un article du quotidien, "sur les cinq dernières années, la population portugaise résidante en suisse a augmenté de 154 731 habitants, ce qui en fait aujourd'hui la troisième population étrangère du pays (318 000 personnes)", après les Italiens et les Allemands.
Si l'immigration portugaise en suisse ne date pas d'hier (sur ce sujet lire l'article publié par Courrier International), elle s'est accélérée depuis le début de la crise économique en 2008. Les arrivées de migrants portugais se font parfois dans des conditions difficiles. Depuis quelques années, les journaux portugais signalent régulièrement des situations où des concitoyens dorment dans les gares ou les trains suisses, ce qui a poussé l'Eglise portugaise à ouvrir des permanences pour porter secours aux migrants en détresse, mal préparés et dépassés par les prix suisses. Selon le Público, des immigrés portugais installés depuis longtemps en suisse s'organisent désormais pour distribuer de la nourriture dans les stations de trains. Et, selon le Diário de Notícias, ces immigrés "s'inquiètent du résultat du référendum" et réfléchissent à demander la nationalité suisse.
COURRIER INTERNATIONAL

Les sans-papiers américains le resteront

Le républicain John Boehner, président de la Chambre des représentants, a fait part de ses doutes sur le fait qu'une réforme de l'immigration, l'un des projets phares du gouvernement Obama, pourrait être adoptée cette année. Il avait pourtant, quelques jours plus tôt, proposé aux élus républicains les principes d'une réforme de l'immigration. 

Explication : les républicains auraient peur qu'Obama corrige ou infléchisse à coups de décrets présidentiels une réforme adoptée par une majorité républicaine. Mais selon The New York Times la volte-face de Boehner tiendrait surtout au fait que la droite républicaine était au bord de la révolte face à une réforme de l’immigration qu’elle assimile à une "amnistie".


Le républicain John Boehner, président de la Chambre des représentants, a fait part de ses doutes sur le fait qu'une réforme de l'immigration, l'un des projets phares du gouvernement Obama, pourrait être adoptée cette année. Il avait pourtant, quelques jours plus tôt, proposé aux élus républicains les principes d'une réforme de l'immigration.

Explication : les républicains auraient peur qu'Obama corrige ou infléchisse à coups de décrets présidentiels une réforme adoptée par une majorité républicaine. Mais selon The New York Times la volte-face de Boehner tiendrait surtout au fait que la droite républicaine était au bord de la révolte face à une réforme de l’immigration qu’elle assimile à une "amnistie".
Dessin de Darkow
COURRIER INTERNATIONAL