"Il fait trop beau pour travailler"
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Comment bien dormir sous une forte chaleur?
Vous avez tout essayé. La tête dans le congélo, les glaçons dans le pyjama…
Mais rien n'y fait. Il fait trop chaud pour travailler pour
dormir. Et les fortes chaleurs qui touchent actuellement la France ne
vont pas vous aider à retrouver le sommeil. Car non, la chaleur n'est pas l'amie
du dormeur.
Quelques astuces:
Pourquoi dort-on aussi mal?
Le corps n'aime pas les températures extrêmes. Pour bien dormir, la
température idéale de la chambre doit être entre 16° et 18°. Sauf que
l'été, 43% de la population déclare une température de
leur chambre supérieure à 21°C.
Le problème, c’est que les excès de température, canicules ou grands
froids, fragmentent le sommeil et le rendent moins récupérateur. Le corps est en
fait plus vulnérable aux excès thermiques pendant le sommeil, car les mécanismes
de régulation thermique marchent moins bien quand on dort, notamment pendant le
sommeil paradoxal.
Ainsi, «l'exposition au froid ou à la chaleur entraîne une perturbation de la
structure du sommeil, qui se traduit par une augmentation des éveils
intra-sommeil, une diminution du sommeil à ondes lentes et une fragmentation du
sommeil paradoxal», décrivait le Dr Muzet dans son étude «Ambient temperature and human sleep».
Les conseils de base
Pour bien dormir, il faut donc avoir la bonne température. Et bien sûr,
éviter les excitants le soir, comme le café, le thé, la vitamine C ou le coca…
Il est également recommandé de ne pas pratiquer d’activité physique après 20h. A
l’inverse, les activités relaxantes comme la lecture ou la relaxation sont à
encourager. Quant aux repas trop copieux et l’alcool au dîner, ils sont
également à proscrire.
Comment faire baisser sa température?
Il faut d’abord boire beaucoup d’eau. Et éviter l’alcool le soir, car il
augmente la température corporelle. De plus, il accentue encore le
fractionnement du sommeil, indique à Sciences et avenir le Dr Sylvie
Roy, médecin psychiatre et présidente du Réseau Morphée. Prendre une douche
tiède, juste avant de se mettre au lit, peut également être une bonne idée.
Et celle de sa chambre?
Ouvrir la fenêtre serait beaucoup trop simple. Le bruit, de la rue notamment,
est en effet ciblé comme l’élément perturbateur n°1 du sommeil. Devant la
chaleur. Si certains utilisent des protections auditives (comme les boules d’une
marque très connue) pour pallier ce problème, beaucoup s’en dispensent de peur
de ne pas entendre le réveil. C’est là que les ventilateurs et autres
climatiseurs entrent en action. Mais attention de ne pas attraper froid
en les pointant directement sur vous.
Le système D
Si ce genre d’appareillage peut s’avérer onéreux, il est possible de vous
créer une atmosphère adéquate à moindre frais. Comme en mettant un récipient
rempli d’eau dans votre chambre, ou en humectant vos rideaux. L’air s’en
trouvera rafraîchi. Se coucher en portant un tee-shirt humide ou sur un drap
humide serait également une option. Tout comme le fait de disposer dans le lit
des pains de glace pour glacier, enroulés dans une serviette… Ou alors s’exiler
au pôle Nord quelques jours. Sinon, vous pouvez aussi essayer le hamac dans le
jardin.
20MINUTES
26.7.13
DSK - Le "tireur fou"
Le parquet vient d'annoncer que Dominique Strauss-Kahn fera donc face à des
juges. L'ancien directeur du FMI a en effet a été renvoyé en correctionnelle
pour «proxénétisme aggravé en réunion».
Le parquet vient d'annoncer que Dominique Strauss-Kahn fera donc face à des
juges. L'ancien directeur du FMI a en effet a été renvoyé en correctionnelle
pour «proxénétisme aggravé en réunion».
Douze autres personnes ont été renvoyées pour le même motif, a annoncé
vendredi dans un communiqué le procureur de Lille. Une quatorzième
personne, mise en examen dans le dossier, est elle renvoyée pour «complicité
d'escroquerie et d'abus de confiance». Le parquet, qui avait requis le 11 juin
un non-lieu en faveur de l'ancien patron du FMI, n'a pas précisé auprès de l'AFP
s'il ferait appel de la décision.
Les SMS salaces de DSK
Dans cette affaire, où des prostituées avaient été mis en relation avec des
personnalités dans des chambres de l'hôtel Carlton, DSK avait
été mis en examen le 26 mars 2012 à l'issue d'une audition de huit
heures. L'ancien directeur du FMI avait été laissé en liberté après avoir payé
une caution. Mais de nombreux éléments de l'enquête avaient fuité dans la
presse, notamment plusieurs milliers de SMS que DSK avait échangés avec
l'industriel Fabrice Paszkowski. Dans ces messages, l'homme politique
s'inquiétait de la sélection des femmes devant participer à des soirées, parlant
des «copines», «petites» ou encore du «matériel».
L'entourage de DSK serein
Un des avocats de DSK, Me Richard Malka a indiqué à l'AFP qu'ils iraient
«sereinement devant le tribunal correctionnel pour démontrer l'absurdité et
l'aberration de ce grief de proxénétisme aggravé». Les juges d'instruction
lillois ont abandonné la qualification criminelle de «bande organisée», qui
aurait pu justifier un renvoi devant les assises, ainsi que l'infraction
d' «association de malfaiteurs» conformément aux réquisitions du parquet.
M. Go. avec AFP
22.7.13
Texte - I’m a looser
J’ai perdu la finale de « l’Europa League », j’ai perdu le championnat et coupe du Portugal, j’ai perdu le championnat de rugby, j’ai perdu la « Neineken cup » du même sport, j’ai perdu beaucoup d’argent au profit de quelques uns qui continuent à voler ma seule source de revenu : mon salaire… J’ai perdu Rio, j’ai presque perdu l’espoir et j’ai tout-à-fait perdu l’envie d’écouter « Johnny » ! (ca au moins ce n’est pas de la perte sèche…), mais j’ai continué à perdre beaucoup de choses qui me tenaient à cœur… J’ai perdu des intellectuels et artistes, j’ai perdu quelques kilos au Brésil, j’ai perdu quelque confiance de ma hiérarchie se rendant compte que, finalement, j’étais « incontrolable »!
Depuis peu j’ai commencé à moins perdre : un peu
moins de stress et tristesse, prémisse de frémissements qui laissent augurer un
début d’investissement dans une sanglante bataille.
Voilà : je ne perds même plus au jeu ; (facile
puisque je n'aime pas les jeux de hasard). Et j’ai gagné une nouvelle ville, j’ai même retrouvé
des amis disparus depuis la « nuit des temps ».
Même si je continue de travailler pour ne pas mourir...
Même ma hiérarchie semble comprendre mon
existence.
Et, par ailleurs,
je jubile en pensant aux « docteurs », vil crétins à saveur
d’andouille qui « dirigent » ma Patrie… et je souris en pensant au supplice que le Peuple leur
infligera… maigre consolation, il est vrai, mais le moral est fait souvent de
si petites choses…
En attendant je me prélasse aux accords de Louis et du «wonderfull
world » !
Bordeaux, le 22 juillet 2013.
JoanMira
16.7.13
Texte - Snoopy - Jazz - J'adore les animaux
C’est vrai, j’adore les animaux, les vertébrés et les autres;
Ils sont magnifiques dans leur sauvage domaine; vrais.
Et je ne deteste pas non plus le genre humain puisque au bout
De toutes ces années, non seulement je ne me suis pas encore
Supprimé, comme je continue de les supporter; avec de plus en
Plus de difficultés, il est vrai…
L’expérience du vécu, le vide permanent, délibéré peut-être, qui
M’habite, me donne maint loisir d’être pollué par toutes les
Conversations auxquelles je ne participe.
J’ai le défaut , peut-être, d’être un “taiseux” mais, est-ce un incovénient?
Je voyage en solitaire et tous les jours, en tramway ou bus, et je ne dis rien...
Mais j’entends:
- “Salut cocotte, là chuis dans le bus, j’arrive à Martyrs de la Résistance
(le quartier des Resi-Martiriens) et j’sors chez les Ali-Rogerois (station
de Roger Alô)…
- Tu me rejoins?
- Ah mais non, chuis chez les Médardois (Barrière de Saint-Médard), on est
à moins à cinq minutes et je viens de retrouver mon copain Lesparre chez les
Parcois. (Parc Bordelais) On se voit demain?
Et reprenant son portable elle a eu ce mot mémorable:
- Ok?
Imitée par son copain:
- Dac, ciao!
Et voilà le monde est beau!
Pour en venir au début: j’adore les animaux; et c’est parce que je les aime
que je ne veux pas en avoir dans ma case; aimer un animal ne signifie pas
simplement le cajoler quelques instants par jour ou le caresser quand
nous prend l'envie;
Par expérience, encore une fois, je sais leur fidélité et leur sentiment humain
d’amitié.
Snoopy, Jazz, je vous dédie ces quelques mots.
Bordeaux, 16 juillet 2013.
JoanMira
15.7.13
Les grands peintres - Botticelli
C'est au milieu du XV siècle, en 1445, sous Laurent de Médicis le Vieux, dit le Magnifique, que naquit à Florence
dans la paroisse d'Ognissanti un certain Sandro Di Mariano Filipepi, dit
Botticelli. Notons qu'il n'est que de sept ans l'aîné de Leonard de Vinci. Fils d'un florentin nommé
Mariano Flilipepi, il grandit dans une famille bourgeoise. >> lire la
biographie détaillée de Sandro Botticelli
Portrait de Dante
14.7.13
L'image du jour 14-07-2013
Un garçonnet accompagne la communauté musulmane de Strasbourg, à la Grande
Mosquée, pour la prière de la mi-journée. REUTERS/Vincent Kessler
Tour de France et le dopage
CHARLIE HEBDO
La Havane version glamour
L’un des symboles de La Havane, qui naguère encore n’était qu’un tas de ruines
poussiéreuses, corrodées par l’air marin, infestées de rats, a retrouvé tout son
glamour des années 1950 : c’est le fameux Sloppy Joe’s.
Situé en plein centre historique de la ville, ce bar emblématique attirait des Américains célèbres comme Ernest Hemingway, Frank Sinatra ou Nat King Cole. Il était connu pour son grand bar en acajou, témoin muet de cette époque, ainsi que pour ses cocktails exotiques et ses délicieux hamburgers.
Mais avec l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro en 1959, la fête s’est arrêtée. Au nom de la révolution, le Líder máximo a ordonné la fermeture de tous les lieux de divertissement et chassé du pays les mafieux américains qui corrompaient la grande île, tels Lucky Luciano et Al Capone, lesquels avaient gagné une fortune grâce à la prostitution et aux jeux de hasard. Tout cela appartient au passé, semble-t-il. Sous la houlette de Raúl Castro, frère cadet de Fidel, le glamour réinvestit timidement les rues de La Havane.
Le dirigeant est épaulé par tout un pan de l’armée, bien formé à la gestion d’entreprises, ainsi que par des consultants étrangers. Au rythme des réformes économiques et du plan stratégique de développement, les voitures de luxe, Audi, Mercedes, font leur apparition, reléguant dans l’ombre les reliques des années 1950. Nous voyons même passer un Hummer d’un orange criard, qui circule avec des plaques spéciales dans les rues de la capitale. De toute évidence, La Havane cherche à retrouver sa place de plus grande et plus fascinante métropole des Antilles...
Situé en plein centre historique de la ville, ce bar emblématique attirait des Américains célèbres comme Ernest Hemingway, Frank Sinatra ou Nat King Cole. Il était connu pour son grand bar en acajou, témoin muet de cette époque, ainsi que pour ses cocktails exotiques et ses délicieux hamburgers.
Mais avec l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro en 1959, la fête s’est arrêtée. Au nom de la révolution, le Líder máximo a ordonné la fermeture de tous les lieux de divertissement et chassé du pays les mafieux américains qui corrompaient la grande île, tels Lucky Luciano et Al Capone, lesquels avaient gagné une fortune grâce à la prostitution et aux jeux de hasard. Tout cela appartient au passé, semble-t-il. Sous la houlette de Raúl Castro, frère cadet de Fidel, le glamour réinvestit timidement les rues de La Havane.
Le dirigeant est épaulé par tout un pan de l’armée, bien formé à la gestion d’entreprises, ainsi que par des consultants étrangers. Au rythme des réformes économiques et du plan stratégique de développement, les voitures de luxe, Audi, Mercedes, font leur apparition, reléguant dans l’ombre les reliques des années 1950. Nous voyons même passer un Hummer d’un orange criard, qui circule avec des plaques spéciales dans les rues de la capitale. De toute évidence, La Havane cherche à retrouver sa place de plus grande et plus fascinante métropole des Antilles...
Lire l'article en son intégralité sur: http://www.courrierinternational.com/article/2013/07/08/la-havane-version-glamour
COURRIER INTERNATIONAL
Sarkozy ou l'arrogance et boulimie de pouvoir
Pour un certain type d’homme politique – le combattant, le chef charismatique –,
il est une ambition plus gratifiante que la conquête du pouvoir : c’est sa
reconquête, après l’avoir perdu, ou bien la conviction d’être regretté par le
peuple et donc d’être aimé, peut-être après avoir été détesté et chassé par ce
même peuple.
S’il est vrai que, comme disait De Gasperi, l’homme d’Etat pense aux prochaines générations et le politique aux prochaines élections, le regret des concitoyens les réunit tous les deux. C’est pourquoi nombre de leaders croient (ou veulent croire) qu’ils pourront quitter la chronique pour se rapprocher de l’Histoire.
Le sentiment de regret envers un homme politique correspond souvent à un moment où nombreux sont ceux qui pensent se trouver dans une situation pire qu’auparavant. Cette dynamique émotionnelle et électorale a bénéficié plus d’une fois à Berlusconi.
C’est la dynamique sur laquelle parie, dans la France en crise, Nicolas Sarkozy. Son ambition de briguer de nouveau la présidence en 2017 n’est plus un secret pour personne, même si rien n’est encore décidé et bien que le même ancien président ne sorte pas de sa réserve. Ce qui est certain, c’est le climat d’attente qui s’est créé dans l’opinion publique, dans un parti gaulliste divisé par les rivalités et les factions, dans le cercle des amis et des conseillers, dont certains se mettent déjà au travail pour préparer l’événement.
Trop tôt ? L’échéance de 2017 semble lointaine, et tout peut encore arriver. Le parti gaulliste recollera peut-être les morceaux autour d’une figure nouvelle. Ou bien le président socialiste François Hollande retrouvera cette popularité trop rapidement disparue. Mais, en France, l’élection présidentielle est la mère de toutes les batailles et, pour la mener, il faut s’y préparer longuement à l’avance. Le système semi-présidentiel, tellement personnalisé, pyramidal, centralisé, semble finalement construit exprès pour amplifier le besoin de chef charismatique, de père de la nation et, en temps de dépression collective, d’homme providentiel.
Ceux qui connaissent la personnalité et le caractère de Sarkozy savent à quel point pèsent d’autres composantes dans ce défi : désir de revanche, refus, à 58 ans, d’une retraite prématurée, si dorée soit-elle. Le véritable animal politique ne quitte pas son habitat naturel. On dit de lui qu’il se sent comme un lion en cage. Attentif, cependant, à calibrer une stratégie de communication susceptible de faire oublier les erreurs qui lui ont coûté l’Elysée : arrogance, boulimie de pouvoir, impulsivité sans limites, difficulté à écouter jusqu’aux conseillers les plus sûrs. En outre, il devra prouver son innocence face à des scandales et à des enquêtes judiciaires qui risquent de l’abattre et referont ponctuellement surface dans une campagne électorale.
Populiste. Mais le temps ainsi que la situation de la France d’aujourd’hui jouent en sa faveur. Et pas seulement en raison de l’image détériorée de Hollande (plus élu grâce à un vote “contre” Sarkozy que par réelle adhésion populaire) et de la demande croissante de réformes.
Il existe surtout une dynamique populiste, de gauche et particulièrement de droite, dangereusement destructive et antieuropéenne, que Sarkozy pourrait canaliser en un projet politique pour le pays, sans promettre la lune et sans être contraint de marcher dans les pas du Front national de Marine Le Pen. Le mécontentement qui s’est répandu dans toutes les classes sociales génère regret et nostalgie. Ce sont les nerfs à vif de la France que Sarkozy saurait peut-être toucher.
C’est le syndrome du retour, si cher à l’imaginaire des Français. Depuis cinquante ans, ils regrettent de Gaulle. Depuis trente ans, Mitterrand. Depuis deux siècles, Napoléon – lequel était si sûr d’être regretté et aimé qu’il est sorti de l’exil pour reconquérir le trône. Même si ce fut seulement pour cent jours.
—Massimo Nava
S’il est vrai que, comme disait De Gasperi, l’homme d’Etat pense aux prochaines générations et le politique aux prochaines élections, le regret des concitoyens les réunit tous les deux. C’est pourquoi nombre de leaders croient (ou veulent croire) qu’ils pourront quitter la chronique pour se rapprocher de l’Histoire.
Le sentiment de regret envers un homme politique correspond souvent à un moment où nombreux sont ceux qui pensent se trouver dans une situation pire qu’auparavant. Cette dynamique émotionnelle et électorale a bénéficié plus d’une fois à Berlusconi.
C’est la dynamique sur laquelle parie, dans la France en crise, Nicolas Sarkozy. Son ambition de briguer de nouveau la présidence en 2017 n’est plus un secret pour personne, même si rien n’est encore décidé et bien que le même ancien président ne sorte pas de sa réserve. Ce qui est certain, c’est le climat d’attente qui s’est créé dans l’opinion publique, dans un parti gaulliste divisé par les rivalités et les factions, dans le cercle des amis et des conseillers, dont certains se mettent déjà au travail pour préparer l’événement.
Trop tôt ? L’échéance de 2017 semble lointaine, et tout peut encore arriver. Le parti gaulliste recollera peut-être les morceaux autour d’une figure nouvelle. Ou bien le président socialiste François Hollande retrouvera cette popularité trop rapidement disparue. Mais, en France, l’élection présidentielle est la mère de toutes les batailles et, pour la mener, il faut s’y préparer longuement à l’avance. Le système semi-présidentiel, tellement personnalisé, pyramidal, centralisé, semble finalement construit exprès pour amplifier le besoin de chef charismatique, de père de la nation et, en temps de dépression collective, d’homme providentiel.
Ceux qui connaissent la personnalité et le caractère de Sarkozy savent à quel point pèsent d’autres composantes dans ce défi : désir de revanche, refus, à 58 ans, d’une retraite prématurée, si dorée soit-elle. Le véritable animal politique ne quitte pas son habitat naturel. On dit de lui qu’il se sent comme un lion en cage. Attentif, cependant, à calibrer une stratégie de communication susceptible de faire oublier les erreurs qui lui ont coûté l’Elysée : arrogance, boulimie de pouvoir, impulsivité sans limites, difficulté à écouter jusqu’aux conseillers les plus sûrs. En outre, il devra prouver son innocence face à des scandales et à des enquêtes judiciaires qui risquent de l’abattre et referont ponctuellement surface dans une campagne électorale.
Populiste. Mais le temps ainsi que la situation de la France d’aujourd’hui jouent en sa faveur. Et pas seulement en raison de l’image détériorée de Hollande (plus élu grâce à un vote “contre” Sarkozy que par réelle adhésion populaire) et de la demande croissante de réformes.
Il existe surtout une dynamique populiste, de gauche et particulièrement de droite, dangereusement destructive et antieuropéenne, que Sarkozy pourrait canaliser en un projet politique pour le pays, sans promettre la lune et sans être contraint de marcher dans les pas du Front national de Marine Le Pen. Le mécontentement qui s’est répandu dans toutes les classes sociales génère regret et nostalgie. Ce sont les nerfs à vif de la France que Sarkozy saurait peut-être toucher.
C’est le syndrome du retour, si cher à l’imaginaire des Français. Depuis cinquante ans, ils regrettent de Gaulle. Depuis trente ans, Mitterrand. Depuis deux siècles, Napoléon – lequel était si sûr d’être regretté et aimé qu’il est sorti de l’exil pour reconquérir le trône. Même si ce fut seulement pour cent jours.
—Massimo Nava
COURRIER INTERNATIONAL
Egypte : la démocratie, un nouveau-né à la dérive
Après la destitution de Mohamed Morsi, mercredi 3 juillet, les tensions
restent au plus haut en Egypte. Les Frères musulmans, écartés du pouvoir et dont
les cadres sont détenus par l’armée, ont appelé à manifester contre ce qu’ils
appellent "un coup d’Etat militaire". Des islamistes ont attaqué l’aéroport d’El
Arish, vendredi matin, dans la région du Sinaï, faisant un mort parmi les
soldats, selon la télévision publique égyptienne.
Les affrontements de vendredi entre armée et pro-Morsi ont déjà fait plusieurs morts au Caire et la coalition de l’opposition aux Frères musulmans a lancé un appel "urgent" à manifester en masse. Deux jours après avoir renversé le premier président égyptien élu démocratiquement, l’armée a appelé à "la réconciliation nationale" et au rejet de "la vengeance".
Les affrontements de vendredi entre armée et pro-Morsi ont déjà fait plusieurs morts au Caire et la coalition de l’opposition aux Frères musulmans a lancé un appel "urgent" à manifester en masse. Deux jours après avoir renversé le premier président égyptien élu démocratiquement, l’armée a appelé à "la réconciliation nationale" et au rejet de "la vengeance".
Dessin de Burki
COURRIER INTERNATIONAL
Un ramadan de bruit et de fureur
Le ramadan, qui est commencé le 10 juillet, est d'ores et déjà marqué par la
violence dans plusieurs pays musulmans. En Egypte, la destitution du président
Morsi par l'armée a été suivie par des manifestations des Frères musulmans
réprimées dans le sang, sur fond de fortes tensions entre laïcs et
islamistes.
En Syrie, alors que la guerre a déjà fait 100 000 morts, selon les organisations des droits de l'homme, on peut douter que l'appel à observer une trêve pendant le ramadan, lancé par Ban Ki-moon, soit entendu. Le secrétaire général de l'ONU rappelle la tradition musulmane d'une trêve des conflits pendant ce mois sacré et appelle "toutes les parties en Syrie à respecter cette obligation religieuse pour un mois au minimum".
En Turquie, la partie de bras de fer qui se joue entre le pouvoir et les opposants à Erdogan, autour du parc Gezi, à Istanbul, n'est pas terminée. Samedi 6 juillet, la police est intervenue pour déloger des milliers de manifestants qui s'étaient retrouvés dans ce lieu désormais symbolique de la contestation.
En Syrie, alors que la guerre a déjà fait 100 000 morts, selon les organisations des droits de l'homme, on peut douter que l'appel à observer une trêve pendant le ramadan, lancé par Ban Ki-moon, soit entendu. Le secrétaire général de l'ONU rappelle la tradition musulmane d'une trêve des conflits pendant ce mois sacré et appelle "toutes les parties en Syrie à respecter cette obligation religieuse pour un mois au minimum".
En Turquie, la partie de bras de fer qui se joue entre le pouvoir et les opposants à Erdogan, autour du parc Gezi, à Istanbul, n'est pas terminée. Samedi 6 juillet, la police est intervenue pour déloger des milliers de manifestants qui s'étaient retrouvés dans ce lieu désormais symbolique de la contestation.
COURRIER INTERNATIONAL
Train de la mort à Lac-Megantic
Le terrible accident de Lac-Megantic, au Québec, qui a causé au moins treize
morts à la suite du déraillement d'un train qui transportait du pétrole brut,
relance la question de la sécurité du transport d'hydrocarbures par voie ferrée.
"Le nombre de trains transportant des matières dangereuses augmente, les budgets pour les inspections diminuent et les conservateurs ont un parti pris notoire pour l'autorégulation des entreprises privées", notait l'éditorialiste du quotidien La presse au lendemain du drame, estimant que l'opposition dénonce à juste titre les effets des coupes budgétaires imposées par le gouvernement Harper.
Il rappelle aussi que "le transport par rail permet des économies et, contrairement aux projets d'oléoducs, passe sous le radar des médias et d'une bonne partie de la population". Les tenants du projet d'oléduc Keystone XL, fermement combattu par les écologistes et dont la construction a été suspendue, ont repris du poil de la bête, estimant que c'est un moyen de transport plus sûr que le rail.
Pour l'économiste Andrew Leach, spécialisé dans l'énergie et l'environnement, qui s'exprime dans les colonnes de l'hebdomadaire Maclean's, cet accident devrait surtout "accroître la prise de conscience du danger qu'il y a à transporter du pétrole et augmenter les appels à développer des énergies alternatives".
"Le nombre de trains transportant des matières dangereuses augmente, les budgets pour les inspections diminuent et les conservateurs ont un parti pris notoire pour l'autorégulation des entreprises privées", notait l'éditorialiste du quotidien La presse au lendemain du drame, estimant que l'opposition dénonce à juste titre les effets des coupes budgétaires imposées par le gouvernement Harper.
Il rappelle aussi que "le transport par rail permet des économies et, contrairement aux projets d'oléoducs, passe sous le radar des médias et d'une bonne partie de la population". Les tenants du projet d'oléduc Keystone XL, fermement combattu par les écologistes et dont la construction a été suspendue, ont repris du poil de la bête, estimant que c'est un moyen de transport plus sûr que le rail.
Pour l'économiste Andrew Leach, spécialisé dans l'énergie et l'environnement, qui s'exprime dans les colonnes de l'hebdomadaire Maclean's, cet accident devrait surtout "accroître la prise de conscience du danger qu'il y a à transporter du pétrole et augmenter les appels à développer des énergies alternatives".
COURRIER INTERNATIONAL
12.7.13
Déraillement de train à Bretigny - Beaucoup de morts
20h28:
Le président de Réseaux ferrés de France (RFF) arrivera sur
place dans quelques instants, selon nos informations. RFF a envoyé des experts
ferroviaires à Brétigny pour participer aux enquêtes. La direction n’est pas
pour l’instant en mesure de dire si des travaux avaient lieu ou non sur ce
tronçon ferroviaire actuellement.
20h25:
Quelque 300 pompiers, 20 équipes médicales Smur et huit hélicoptères sont
mobilisés à Brétigny-sur-Orge (Essonne) après le déraillement d'un train qui a
fait six morts, «neuf urgences absolues» et 17 blessés légers, a indiqué le
ministère de l'Intérieur. Au total, 192 personnes ont été «impliquées» dans la
catastrophe, c'est-à-dire prises en charge par les secours, selon cette
source.
20h22: «Une
ligne listée comme malade»
«Cette catastrophe se situe sur une ligne listée comme malade en 2011 par Guillaume Pepy lui-même», le président de la SNCF, a observé le porte-parole de l'AVUC dans une déclaration à l'AFP. «Que s'est-il passé depuis en termes d'entretien?», se demande Colin qui exige une transparence totale et assez rapide sur l'origine de ce drame terrible».Selon lui, «ce sont les trains les plus âgés de la flotte, les plus vulnérables qui circulent sur cette ligne. Ce sont des wagons séparés. Il y a un risque de déraillement plus grand» en comparaison des TGV, a-t-il.
«Cette catastrophe se situe sur une ligne listée comme malade en 2011 par Guillaume Pepy lui-même», le président de la SNCF, a observé le porte-parole de l'AVUC dans une déclaration à l'AFP. «Que s'est-il passé depuis en termes d'entretien?», se demande Colin qui exige une transparence totale et assez rapide sur l'origine de ce drame terrible».Selon lui, «ce sont les trains les plus âgés de la flotte, les plus vulnérables qui circulent sur cette ligne. Ce sont des wagons séparés. Il y a un risque de déraillement plus grand» en comparaison des TGV, a-t-il.
20h21: Nicolas
Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout la
République
«En tant que député de l'Essonne je tiens à m'associer à la peine des familles. Ce type d'accident est exceptionnel dans notre pays. Notre transport ferroviaire est connu et reconnu pour sa sécurité. Il faudra donc très vite faire la lumière sur les circonstances de ce drame. Je salue la décision de Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, de se rendre immédiatement sur place et j'espère qu'il donnera très vite des explications»
«En tant que député de l'Essonne je tiens à m'associer à la peine des familles. Ce type d'accident est exceptionnel dans notre pays. Notre transport ferroviaire est connu et reconnu pour sa sécurité. Il faudra donc très vite faire la lumière sur les circonstances de ce drame. Je salue la décision de Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, de se rendre immédiatement sur place et j'espère qu'il donnera très vite des explications»
20h20:
Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti Socialiste
«Cet épouvantable drame endeuille l'ensemble de notre pays. Au nom des Socialistes et en mon nom personnel, j'exprime ma solidarité aux victimes et à leurs familles. Je veux dire ma gratitude à l'ensemble des personnels des services d'urgence qui leur portent secours»
«Cet épouvantable drame endeuille l'ensemble de notre pays. Au nom des Socialistes et en mon nom personnel, j'exprime ma solidarité aux victimes et à leurs familles. Je veux dire ma gratitude à l'ensemble des personnels des services d'urgence qui leur portent secours»
20h16: François
Hollande est arrivé.
Le président va bientôt s'exprimer.
Le président va bientôt s'exprimer.
20h11: La voiture la plus touchée n'est toujours
pas accessible
«Les bilans officiels donnés jusqu'à présent ne tiennent pas compte du wagon le plus touché, explique Florian Loisy, journaliste du Parisien présent sur place. On ne sait pas si il y a des personnes dans la voiture ou en dessous. Il faut le désincarcérer.»
«Les bilans officiels donnés jusqu'à présent ne tiennent pas compte du wagon le plus touché, explique Florian Loisy, journaliste du Parisien présent sur place. On ne sait pas si il y a des personnes dans la voiture ou en dessous. Il faut le désincarcérer.»
20h07: Pécresse
réagit
Valérie Pécresse, présidente UMP au conseil régional d'Ile-de-France, a rapidement réagi en envoyant un communiqué. «Elle a été bouleversée en apprenant le dramatique accident de train qui vient de se produire en gare de Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne. La chef de l’opposition régionale a aussi exprimé «toute sa compassion et adresse ses condoléances attristées aux familles des victimes décédées et des mots de soutien et de courage aux blessés et à leurs proches. Elle tient à saluer le dévouement des secours, des personnels de la SNCF et des voyageurs, qui ont rapidement tout mis en œuvre pour porter assistance aux blessés et les soigner.»
Valérie Pécresse, présidente UMP au conseil régional d'Ile-de-France, a rapidement réagi en envoyant un communiqué. «Elle a été bouleversée en apprenant le dramatique accident de train qui vient de se produire en gare de Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne. La chef de l’opposition régionale a aussi exprimé «toute sa compassion et adresse ses condoléances attristées aux familles des victimes décédées et des mots de soutien et de courage aux blessés et à leurs proches. Elle tient à saluer le dévouement des secours, des personnels de la SNCF et des voyageurs, qui ont rapidement tout mis en œuvre pour porter assistance aux blessés et les soigner.»
20h06: A
l'hôpital Henri Mondor, les équipes sont doublées
Christophe, aide soignant à l'hôpital Henri Mondor de Créteil, a indiqué à 20 Minutes que pour l'heure, les équipes étaient doublées. «Les gens de la journée sont restés et ceux de nuit sont arrivés. Mon service ne devrait pas être trop touché, en revanche nous risquons de récupérer les patients d'autres services pour qu'ils puissent s'occuper des blessés qui vont arriver», a-t-il expliqué.
Christophe, aide soignant à l'hôpital Henri Mondor de Créteil, a indiqué à 20 Minutes que pour l'heure, les équipes étaient doublées. «Les gens de la journée sont restés et ceux de nuit sont arrivés. Mon service ne devrait pas être trop touché, en revanche nous risquons de récupérer les patients d'autres services pour qu'ils puissent s'occuper des blessés qui vont arriver», a-t-il expliqué.
20h03:
L'ambiance sur placeDeux personnes ont été placées en garde
à vue pour avoir dérobé des téléphones portables appartenant à des membres du
SAMU. Des véhicules de secours ont également été caillassés. Les policiers
doivent faire face à une grosse tension pour maintenir le cordon de sécurité :
énormément de curieux font pression pour entrer.
Animaux - Le paon en couleurs
Le paon du zoo de Tegucigalpa au Honduras nous en fait voir de toutes
les couleurs.
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