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5.9.12

Elections au Quebec: «La folie a frappé»

marois

Encore bouleversée par l’attentat de la veille, Pauline Marois s’est dite profondément attristée mercredi.
«La folie a frappé», a dit la chef péquiste.
«Je crois que c’est un événement isolé», a-t-elle ajouté.
Elle a soutenu ne s’être jamais sentie en danger hier soir et avoir plutôt eu peur pour la sécurité des gens au Métropolis.
«Je suis profondément affectée mais je dois aller de l’avant», a-t-elle dit en point de presse à Montréal.
La chef péquiste a dû interrompre son discours de victoire hier lorsque ses gardes du corps l’ont rapidement escorté hors de la scène.
«Venez-vous en madame», lui lance un des collaborateurs qui l’amènent vers l’arrière de la scène. Elle leur réplique : «Mais qu’est-ce qui arrive?».
Elle ne savait pas à ce moment ce qui se passait et a insisté pour venir terminer son discours. La leader souverainiste n’a sû que plus tard qu’un homme avait ouvert le feu, tuant une personne et en blessant une autre.
Elle a gardé son sang froid et remercié une dernière fois les militants avant de les inciter à quitter le Métropolis dans le calme la salle.
Mme Marois a indiqué cet après-midi qu’elle comptait entrer en contact avec les proches des victimes pour leur offrir son soutien.
L’attentat est venu assombrir la victoire de Mme Marois qui est devenue hier la première femme à gouverner le Québec.
Elle n’aura cependant pas les coudées franches avec seulement 54 députés, contre 50 pour le Parti libéral, 19 pour la Coalition avenir Québec et deux pour Québec solidaire.
LE JOURNAL DE QUEBEC 

Elections au Quebec: Une première première ministre

Le PQ minoritaire

Pauline Marois déloge les libéraux de Jean Charest du pouvoir et devient la première femme à occuper le poste de premier ministre du Québec à la tête d'un gouvernement minoritaire.
Après l'avoir échappé en 2008, Pauline Marois écrit une page d'histoire au cours d'une élection qui a bénéficié d'une importante participation. Le premier ministre sortant Jean Charest a été défait dans son propre comté.
La chef péquiste a gagné son pari, mais à la tête d'un gouvernement minoritaire, (56 sièges - 32% - au moment d'écrire ces lignes), elle devra toutefois travailler avec une opposition officielle libérale forte (47 députés - 31%) et un deuxième groupe d'opposition caquiste (19 députés - 27%).
Avec deux élus - Amir Khadir et Françoise David - Québec solidaire ne détiendra pas la balance du pouvoir, incapable de donner à Pauline Marois la majorité souverainiste qu'elle souhaitait.
Cette minorité place la chef péquiste dans une situation fragile, elle qui a vu son leadership contesté à plusieurs reprises depuis un an et demi au sein même de sa formation politique.
La réélection confirmée très tôt en soirée de Pauline Marois dans la circonscription de Charlevoix a donné le ton à ce scrutin emballant.
C'est une foule en délire qui a accueilli la réélection de la chef péquiste au Métropolis, à Montréal, où étaient réunis des centaines de militants péquistes pour la soirée électorale.
Gains en région
Pour accéder au pouvoir, le PQ a pu compter sur les régions ressources, au grand dam de Jean Charest, grand défenseur du Plan Nord. Gaspé, Bonaventure, les Îles-de-la-Madeleine, Abitibi-Est, Rouyn-Noranda ont congédié les libéraux et ont choisi le PQ.
Pauline Marois a également fait des gains à Laval. Symbole de la lutte étudiante, le jeune candidat-vedette péquiste Léo Bureau-Blouin a remporté la victoire dans Laval-des-Rapides aux mains du ministre libéral sortant Alain Paquet. «Je suis l'exemple que l'on ne peut pas piétiner la jeunesse du Québec. Je suis le symbole de ce que la jeunesse peut accomplir», a lancé le plus jeune député de l’histoire.
Campagne en dents de scie
La campagne de Pauline Marois n'a pourtant pas été sans faille. Si elle a débuté la course sur des chapeaux de roues, en parcourant pas moins de 3 240 kms durant la première semaine, la chef péquiste a tardé à s'imposer. Mme Marois s'est empêtré sur la question des référendums d'initiative populaire.
Après neuf ans au pouvoir, Jean Charest avait toute une requête à formuler aux Québécois: leur appui pour un quatrième mandat consécutif d'un gouvernement libéral. Élu un 4 septembre 1984 dans Sherbrooke à la Chambre des communes, le chef libéral a mordu la poussière à la même date 28 ans plus tard. Le premier ministre sortant s'est fait battre dans son propre comté, mais a tout de même réussi à éviter la débâcle de son parti, qui récolte la seconde place.
Jean Charest a appelé les Québécois aux urnes pour régler une fois pour toutes la question des droits de scolarité. Il a demandé aux électeurs de choisir entre le respect de la loi et l'ordre que leur apporterait un gouvernement libéral ou des décisions dictés par «la rue» qu'apporterait un gouvernement péquiste. Seul hic: les étudiants se sont faits discrets et la rentrée des classes s'est déroulée relativement dans l'ordre.
La CAQ termine troisième
Bon troisième à la ligne de départ, le chef caquiste a rapidement attiré les projecteurs sur sa jeune formation politique avec la présentation de ses candidats vedettes comme Gaétan Barrette et Jacques Duchesneau, en vain. Ce n'était toutefois pas suffisant. Le parti de François Legault n'a pas réussi à battre les libéraux et formera le deuxième groupe d'opposition à l'Assemblée nationale. Le coloré Dr Barrette, qui occupait jusqu'à tout récemment la présidence de la Fédération des médecins spécialistes, a été battu dans Terrebonne par le député péquiste sortant, Mathieu Traversy.
LE JOURNAL DE QUEBEC

Texte - Facebook à gerber!

0612_RICHARD_BELZER_hitler_rameyCherchez pas les mecs! Si mon compte "flicbook" a déjà été bloqué plus d'un mois c'est grâce aux " Grands Salopards" qui dirigent "Facebook".
Ce sont de grands censeurs dans l'âme: vous avez le droit de rester sur leur site (en leur permettant de bien se remplir les poches) si vous êtes bien gentil, sympathique et mignon; vous pouvez envoyer des "like" de mes deux, des fleurs virtuelles à vos amis, publier de beaux paysages, "partager" de la musique de merde... 

Tout ca les "super-flicbookards" l'acceptent sans gêne aucune. Mais, gare à vous, si vous publiez les caricatures de Mahomet, textes acerbes sur les juifs, sur l'opus dei, l'apartheid en Afrique du Sud...si l'envie vous prend de critiquer l'église catholique ou autres sectes telles les témoins de l'accident de Jéovah ou membres de "l'eglise du 7ème ciel pendant les saloperies du pasteur pédophile"...alors là, vous êtes faits come des rats entiers ou des mi-ra! Et vous vous retrouvez comme des cons bannis de la "communauté flicbook"! C'est ce qui est arrivé au Journal "Charlie Hebdo"...Mais lisez, plutôt, leur article édifiant.

05-09-2012
JoanMira

...À Charlie Hebdo, finauds, on a essayé de ruser en proposant à Flicbook de nous rebaptiser d’un nom familier aux lecteurs de Charlie, un nom au-dessus de tout soupçon, un nom bien français : Maurice Patapon. Retoqué. Ayant épuisé nos chances de nous rebaptiser, Facebook a définitivement fermé, contre la demande de notre avocate de préserver les informations pouvant être utiles à l’enquête, notre compte Charlie Hebdo avec ses 5 000 contacts.
Facebook oserait-il jouer son image d’ami des révolutions arabes avec ce genre d’opération «bas les masques»? Évidemment, pauvres naïfs, puisqu’il s’agit de consolider le bien juteux fichier de clients potentiels. Si passer pour le bras armé de la démocratie peut être bon pour les affaires de Big Brother, il ne faudrait quand même pas croire qu’il en perde de vue, comme tout média gratuit, ses vraies priorités: les annonceurs à qui il vend des profils soigneusement renseignés.
En mars dernier, l’activiste et journaliste chinois Michael Anti, qui, comme nombre d’intellectuels chinois, travaille sous un pseudo anglicisé, s’est vu fermer son compte Facebook. Quasiment en même temps que Charlie, Salman Rushdie entamait un bras de fer avec le site, qui l’avait pris en grippe au prétexte qu’il usurpait l’identité de quelqu’un de connu. L’envoi d’une photocopie du passeport n’a que partiellement suffi à débloquer l’affaire : obsédé par sa pseudo-politique antipseudos, Facebook a consenti à restaurer le compte de l’écrivain, mais sous son «vrai» nom, à savoir Ahmed Rushdie (Salman étant son deuxième prénom). Féru de réseaux sociaux et un tantinet rancunier, Rushdie organise la riposte sur Twitter, en listant à ses 129000 «followers» les plus éminents «Middle Name Users» qui tomberaient dans l’anonymat selon la loi de Facebook : James Paul McCartney, Henry Charles Bukowski, Adeline Virginia Woolf, George Orson Welles…
Il suffit de jeter un coup d’œil à la page Facebook de Salman Rushdie pour retrouver nos amis d’il y a quelques semaines, qui continuent depuis plus de vingt ans à se soulager sur Salman où qu’ils le trouvent. Évidemment, tous ces sympathiques défenseurs de Dieu signalent la page de Rushdie aux administrateurs Facebook, qui s’empressent de jouer les inquisiteurs au lieu de vérifier si, par hasard, les menaces de mort et le harcèlement pratiqué sur leur site ne seraient pas aussi contraires à leur règlement. Pourtant, contrairement à la plupart des litanies absconses qu’on signe habituellement sans chercher à les lire, les «community standards» de Facebook sont très clairs. Article 1: «Nous souhaitons que nos membres se sentent en sécurité sur le site. Toutes menaces crédibles d’attaques seront retirées.»
Quant à utiliser le média Facebook pour en dénoncer les dérives, n’y comptez pas. Charlie s’est fait remonter les bretelles pour avoir diffusé la capture d’écran du message envoyé par Facebook nous rappelant à l’ordre. Vous suivez? Contrevenir au règlement est interdit, diffuser le règlement l’est apparemment aussi.
CHARLIE HEBDO - FRANCE

Les pompiers luttent contre le feu au Portugal


Le feu fait rage dans la forêt du village de Carapinha le 3 September 2012.
Image: Keystone

LA TRIBUNE DE GENEVE - SUISSE

Quebec Élections 2012: Le jour J: projections finales et quelques chiffres


proj qc 03
Nous y voilà enfin, le jour de l’élection! Après un mois de campagne, 4 débats, des publicités, des attaques et promesses, c’est à vous de décider la composition de l’Assemblée Nationale. En utilisant les derniers sondages, y compris un sondage dernière minute fait hier par Forum, les projections finales sont affichées ci-dessus. Si vous voulez les détails comté par comté ainsi qu’une analyse plus longue, je vous invite à lire à consulter le site internet). Le PQ est donc projeté gagnant et confortablement. Sauf si tous les sondages ont tout faux, il est pratiquement assuré que Pauline Marois deviendra Première Ministre du Québec. Le PQ est en effet en avance dans les intentions de votes depuis le début. Ce parti détient également une avance chez les francophones (ce qui, rappelons-le, n’était pas le cas du PQ en 2007 qui avait fini derrière l’ADQ) et a toujours été sondé devant dans le champ de bataille que sera le 450 (un écart de moins en moins important chez Crop cependant). Avec la grande majorité de ses électeurs sûrs de leurs choix et plus “enthousiastes” que le autres, on voit mal comment le PQ pourrait tomber sous les 31% dans le pire cas de figure. Un scénario qui laisserait quand même le Parti Québécois en première place dans les sièges.
La vraie question de cette journée électorale concerne une possible majorité Péquiste. Les projections finales montre la formation souverainiste avec 66 sièges. Mais il suffirait que la CAQ grimpe de 1 point, ou que le PQ soit malheureux dans quelques comtés clés pour que cette majorité se transforme en minorité. Il est donc difficile de se prononcer là-dessus. Il faut simplement retenir que le PQ peut être majoritaire ce soir, avec seulement 33% des voix. Si ce parti devait d’ailleurs bénéficier d’une sorte de prime à l’urne, sa majorité pourrait même être confortable.
La deuxième place (et donc le titre d’opposition officiel) sera chaudement disputé entre le PLQ et la CAQ. L’avantage va actuellement aux Libéraux. Mais le parti de Jean Charest pourrait bien se retrouver troisième lors d’une soirée électorale qui s’annonce plutôt mauvaise. Passer en une seule élection de plus de 42% du vote à seulement 27% est une chute drastique qui se traduira par de nombreuses pertes en termes de sièges, possiblement même dans les régions traditionnellement très Libérales. La CAQ est le parti qui a le plus progressé durant cette campagne. C’est en particulier le cas dans la grande région de Québec où la formation de François Legault a longtemps été deuxième derrière les Libéraux. Cependant, la CAQ est deuxième à peu près partout ailleurs et le mode de scrutin ne récompense pas cela. Cela pourrait faire mal dans le 450 en particulier.
Finalement, QS devrait envoyer un 2e député à l’Assemblée Nationale. Ce parti pourrait aussi créer une surprise dans Laurier-Dorion ou Sainte-Marie-Saint-Jacques, mais cela constituerait une surprise. Quant à ON, son chef est définitivement dans la course dans son propre comté. Nicolet-Bécancour qui pourrait bien nous donner une course à 3, voir 4 durant la soirée!
Voici quelques chiffres d’intérêt:
- Plus faible pourcentage donnant droit à une victoire: 28.3% dans Nicolet-Bécancour. Laurier-Dorion suit juste derrière avec 28.6%. Dans les deux cas, cela se produit naturellement en raison de la division du vote.
- 37 luttes serrées où la victoire se décide par moins de 5%. 32 impliquant le PQ (16 victoires projetées), 24 le PLQ (10) et 21 la CAQ (11).
- 5%: l’avance dans les projections finales du PQ sur la CAQ dans le grand 450. C’est entre les avances observées dans le dernier Crop et Léger. Cela suffit au PQ pour remporter 28 sièges sur 43. La CAQ devant se satisfaire de 8 et le PLQ de 7 (incluant Laval).
- 5.6%: le retard de Jean Charest sur le candidat PQ dans le comté de Sherbrooke selon les projections. Ainsi, la surprise serait belle et bien que le Premier Ministre conserve son siège.
- 3%: l’avance de François Legault dans son comté. Cette projection inclut un bonus en tant que chef. Ainsi, rien ne semble gagné d’avance pour le chef de la CAQ.
- 2: le nombre de circonscriptions remportés par le PLQ à Québec (Jean-Talon et Louis-Hébert). Et encore là, deux luttes serrées qui pourraient bien aller de l’autre bord.
Voilà, si ce n’est déjà fait, n’oubliez pas d’aller voter.
LE JOURNAL DE QUEBEC

Quebec Élections 2012: Ca vote fort!

vote quebec

Ce mardi, à 11h30 du matin, le taux de vote était de 25, 24% selon les chiffres que le directeur général des élections vient de publier ici. Il s’agit d’une addition des votes dans les bureaux de vote par anticipation (BVA) et des votes enregistrés ce matin.
En 2008, à 11h30, la même addition donnait 17,60%, soit huit points de pourcentage de moins que cette fois-ci.
« Si la tendance se maintient, nous allons avoir une participation plus importante qu’en 2008 », se félicite-t-on du côté du DGE. En décembre 2008, le Québec avait enregistré un de ses pires taux de participation avec à peine 57,43%.
Ajout : À 15H, près d’un électeur sur d’eux avait voté. Le nouveau taux communiqué à l’instant par le DGE est 48,97% (en inclut le vote par anticipation). En 2008, à 15h30, ce même taux était de 30,66% seulement. « On est très heureux », a lâché Caroline Paquin, porte-parole du DGE.
Autre ajout: Le DGE se corrige à l’instant (17h03). Ce n’était finalement pas 48,97% de participation à 15h, mais 40,29% plutôt.
LE JOURNAL DE QUEBEC

4.9.12

Maroc: 42 morts dans le plus grave accident d'autocar du pays


Un bus est tombé dans un ravin, le 8 septembre 2010 dans le nord du Maroc

ACCIDENT - Le véhicule a chuté dans un ravin de 150 m...

Quarante-deux personnes sont mortes ce mardi dans un accident d'autocar au sud de Marrakech (sud), le plus grave jamais enregistré au Maroc, où plus de 4.000 personnes meurent chaque année sur la route. Selon un responsable local, les 42 victimes décédées sont toutes de nationalité marocaine. «Mais nous sommes toujours en cours d'identification des corps, ainsi que des blessés», a-t-il précisé à l'AFP.
D'après la même source, le véhicule a chuté dans un ravin de 150 mètres alors qu'il se trouvait sur une route nationale de la province du Haouz, à une centaine de kilomètres au sud de Marrakech, une des villes les plus touristiques du royaume.

Causes inconnues

De mêmes sources, l'accident a également fait 25 blessés, transférés dans différents hôpitaux de la région. L'agence marocaine MAP fait état, outre les 42 morts, de 24 blessés dont quatre grièvement atteints. Les corps des défunts ont été transférés à la morgue du principal hôpital de Marrakech. Le roi Mohammed VI a dit apporter son soutien aux familles et annoncé la prise en charge des frais liés aux funérailles et aux soins des blessés.

Les causes de l'accident ne sont pas encore connues, mais le bus, avec 67 personnes à son bord, était vraisemblablement en surcharge, a noté un responsable local du ministère des Transports. Les deux catégories d'autocar autorisés au
Maroc comptent 48 et 54 places.

Une commission d'enquête ainsi qu'une cellule de crise ont été mises sur pied, a par ailleurs indiqué à l'AFP un responsable de la préfecture du Haouz. Le gouverneur de la province, Younès El Bathaoui, s'est rendu sur place pour superviser les opérations de secours, d'après la MAP.

Le drame est survenu alors que le bus descendait, de nuit, sur Marrakech, après avoir franchi le col de Tizi-n-Tichka, le plus haut du Maroc, qui culmine à 2.300 mètres. La route qui relie la ville ocre au grand sud via Ouarzazate serpente le long de la montagne sur plusieurs dizaines de kilomètres.

Il s'agit du plus grave
accident d'autobus jamais enregistré au Maroc.

20 MINUTES

Photo - Sculpture géante dans la baie de Botafogo (Brésil)

Une sculpture du nom de Awilda dans la baie de Botafogo à Rio de Janeiro le 3 septembre. Mesurant 12m de haut, elle est l'oeuvre de l'espagnol Jaume Plensa réalisée dans le cadre du projet «OIR» (Others Ideas for Rio) auquel participent de nombreux artistes qui occuperont divers espaces publics de la ville.

Une sculpture du nom de Awilda dans la baie de Botafogo à Rio de Janeiro le 3 septembre. Mesurant 12m de haut, elle est l'oeuvre de l'espagnol Jaume Plensa réalisée dans le cadre du projet «OIR» (Others Ideas for Rio) auquel participent de nombreux artistes qui occuperont divers espaces publics de la ville.

Elections: Opération charme à Québec

marois

Pauline Marois passe sa dernière journée de campagne à Québec lundi pour courtiser les électeurs de la région où elle reconnaît que son parti tire de l’arrière.
La chef péquiste a pris un bain de foule à Cap Rouge, près de la plage Jacques-Cartier ce matin et a appelé les gens de la ville à choisir son parti.
« J’ai besoin que la région de Québec soit bien représentée au gouvernement », a-t-elle dit en point de presse.
Mme Marois avait appelé ses militants quelques minutes plus tôt à redoubler d’ardeur pour convaincre les indécis d’appuyer le PQ.
« Il ne s’agit pas de se raconter des histoires entre nous, c’est un petit peu plus difficile pour Québec », a-t-elle reconnu.
Mme Marois s’explique mal comment il se fait que son parti peine à grimper dans les intentions de vote à Québec alors que son parti a défendu bec et ongles le projet de loi 204 sur l’amphithéâtre.
Elle a insisté sur le fait qu’elle formerait un gouvernement responsable, un message visant les électeurs de la région séduits par le ménage proposé par le Coalition avenir Québec qui mène dans les intentions de vote dans la région.
« Nous sommes préparés à gouverner dès le lendemain du vote », a-t-elle indiqué.
Le PQ est troisième derrière les libéraux dans la région selon les plus récents sondages.
Mme Marois a pu compter ce matin sur la présence de sa mère de 85 ans, Marie-Paule Gingras. La visite surprise de cette dernière a ému Mme Marois qui l’a remerciée pour son héritage et ses bons gènes qui lui ont permis de rester en forme pendant toute la campagne.
Le vote étudiant
Mme Marois a continué de faire campagne lundi en compagnie de son candidat-vedette et ancien leader étudiant, Léo Bureau-Blouin afin de mousser le vote étudiant.
« Je veux envoyer un message très clair à tous les jeunes Québécois d’aller voter, qu’ils soient étudiants ou qu’ils ne le soient pas », a insisté la chef péquiste.
« C’est un message très fort que j’envoie par sa présence à mes côtés hier et aujourd’hui », a-t-elle ajouté.
LE JOURNAL DE QUEBEC

Texte: "Flipper & Juke-Box"


FLIPPER ET JUKE-BOX

 

Arrête de déconner Jimmy.
Faut débarrasser l’esplanade.
Sûr, il n’est que quatre heures
Du mat, mais Régis veut fermer.

 
 
Attends, je vais mettre de la tune
Dans le juke-box : veux encore
L’écouter, Ray Charles… Et puis,
Boire encore boire un coup…

 

Tu me suis ? Allez, on s’en jette
Un dernier ; fait chaud, nom de dieu
Messieurs, on ferme, tonne la voix
Du patron… Jimmy lui a cassé la tête.

Faut pas l’énerver le Jimmy, tout
Maigre et pâlichon il en a maté d’autres...
..Couchés sur le trottoir, nous pansons nos
Plaies au son de « In the heat of the night »…

Andorre, 26 novembre 2011
 
JOANMIRA

26.7.12

Reprise du blog

Ok; nous nous rendons à ...l'évidence!
 
Devant les réactions de bien des suiveurs de ce blog regrettant son arrêt, il ne nous reste comme alternative que de  poursuivre cette joyeuse aventure, en reprennant, dès maintenant ce que nous avions cru pouvoir délaisser.
 
Nous le faisons avec la joie et la force que nous ont transmis vos encouragements.
 
Nous le faisons, aussi, en vous remerciant vivement de votre fidélité.
 
Croyez que je vous sais gré d'accorder quelque importance à ces petits écrits sans prétention et à la sélection de textes qui font l'actualité.
 
Merci encore...

JOANMIRA

Attentat du 18 juillet à Damas: La thèse d'une manipulation émerge


Un panache de fumée s'élève au dessus de Damas, après l'attentat qui a tué quatre hauts responsables syriens, mercredi 18 juillet

SYRIE - Plusieurs opposants y voient une mise en scène du pouvoir...A qui profite le crime? Alors qu’il ne s’agissait que d’une rumeur, plusieurs opposants au régime syrien y voit désormais une théorie, jugée comme crédible par plusieurs d’entre eux. Cette hypothèse, relayée par Le Monde ce mercredi, concerne l’attentat survenu le 18 juillet à Damas, dans lequel une partie de l’appareil sécuritaire syrien a été tué.
D’après ces opposants, c’est du côté du pouvoir en place qu’il faudrait chercher les responsables de cet attaque. Et non pas du côté de l’Armée syrienne libre (ASL). Selon cette hypothèse, la dictature syrienne aurait en effet cherché à maquiller la mort de ses membres, soupçonnés d’avoir envisager se rallier à l’opposition, détaille Le Monde.
«Idéal pour mener un conflit militaire de long terme»
Le quotidien cite notamment Ayman Abdel Nour, le patron du site d'informations All4Syria, qui assure que le régime aurait «préféré prendre le risque que leur disparition ne démoralise l'armée plutôt que d'être poignardé dans le dos».
Selon Haytham Al-Manna, le chef du Comité de coordination pour le changement démocratique, installé à Paris, cité également par Le Monde, la disparition des quatre hauts responsables ferait même l'affaire du régime, en ce qu'elle le resserre sur «un noyau dur, mû par un esprit de corps, idéal pour mener un conflit militaire de long terme, à l'algérienne».

24.7.12

Alerte au requin sur la côte belge


Pouvant atteindre douze mètres de long pour un poids d'environ cinq tonnes, de couleur gris-brun, le requin pèlerin ne passe pas inaperçu, et pourtant il est inoffensif.

Un aileron de requin a causé une grosse frayeur lundi après-midi sur la côte belge, mais l'alerte a été rapidement levée lorsque les secours ont reconnu un inoffensif pèlerin, a rapporté mardi le site internet Natuurbericht.be. Gros consommateur de plancton, le requin pèlerin nageait tranquillement près de la côte de La Panne, entre Ostende et Dunkerque, a expliqué Filip Jongbloet, un des secouristes qui a pris des photographies du squale.
Le requin pèlerin a été reconduit vers des eaux plus profondes pour ne plus effrayer les baigneurs, a-t-il précisé. Il peut en effet être confondu avec un grand requin blanc qui peut s'attaquer aux humains. Le spécimen aperçu en mer du Nord mesure environ deux mètres. Adulte, il peut atteindre de six à douze mètres de longueur. Le plus gros poisson au monde est le requin baleine.
La présence d'un requin pèlerin en Belgique est exceptionnelle, ont rappelé les médias belges. Un spécimen avait été signalé le 21 octobre 2011 par un avion de surveillance de l'Institut royal des sciences naturelles de Belgique en mer du Nord, à hauteur de Bighbank, un banc de sable situé à environ 40 km de la côte. Les requins pèlerins vivent dans les eaux froides et tempérées des océans. Ils sont protégés par un règlement européen, et leur pêche au sein de l'Union européenne est totalement interdite.

Semi esclavage au Portugal: Echange travail contre nourriture...


Dessin de Sampaio, Portugal.

Dans les petites annonces publiées sur Internet, on voit de plus en plus de gens désespérés demander du travail en échange de nourriture. Ils sont prêts à tout. "On est en train d'assister à une régression civilisationnelle. Avec la crise, les cas de semi-esclavage augmentent", note Joaquim Dionísio, avocat spécialiste du droit du travail et membre de la direction de la CGTP [le principal syndicat portugais].
A 24 ans, António Santos a tout perdu. D'abord son emploi, puis le logement où il vivait à Matosinhos [ville située à l'ouest de Porto]. En octobre dernier, il s'est retrouvé au chômage sans droit à une allocation. L'argent économisé lorsqu'il travaillait dans le BTP et la restauration lui a permis de payer cinq mois de loyer. Sans revenus ni aides financières, il a donc dû quitter son appartement en février. Les bons jours, il dort sur le canapé chez des amis, les mauvais dans une cabane en carton.
"Je fais des choses ici ou là pour ne pas mourir de faim. Mais j'ai vraiment besoin de travailler, même si c'est seulement en échange de nourriture et d'un endroit où dormir", soupire le jeune homme, qui a une formation professionnelle en commerce. C'est ce qu'il a écrit dans les annonces qu'il a mises en ligne en mars sur plusieurs sites. Bien qu'il ait proposé de travailler gratuitement, il n'a reçu aucune réponse. Tout du moins jusqu'à fin avril, la dernière fois qu'il a pu aller sur Internet. "Je n'ai même pas assez d'argent pour aller dans un cybercafé", explique António. Il peut compter pour l'instant sur la solidarité de ses amis qui lui offrent un repas par jour et lui prêtent des habits "pour être plus présentable". Avec l'espoir de trouver un jour un emploi.

Attaques de requins


Dessin de Chapatte, Suisse.

Depuis la dernière attaque d’un requin blanc début juillet, la cinquième en 10 mois, la peur gagne l’ouest de l’Australie. Les autorités ont fait fermer les plages, préconisent l’abattage systématique des grands squales à proximité des côtes et cherchent encore le corps du jeune surfeur de 24 ans, Ben Linden [tué par un requin le 7 juillet au large des côtes de Wedge Island, une île à l'ouest de l'Australie].
La vue d’un aileron glissant dans les eaux suscite toujours l'effroi. La plupart des articles sur ce genre d’incident s’accompagnent de spéculations sur la menace que représenterait cette espèce pour l’homme, et les hypothèses ne manquent pas pour justifier cette position : ils seraient plus nombreux (il y aurait entre 3000 et 4000 requins blancs mais ces estimations restent invérifiables), ils nageraient plus près des côtes, ou ils se tourneraient vers la chair humaine par manque de nourriture. Mais d’après la Fondation, aucune donnée ne prouve une augmentation du nombre de grands requins blancs; quant aux autres explications, elles ne sont pas crédibles.

“Les requins blancs réagissent à certains stimuli comme des mouvements dans l’eau ou des poissons rejetés à la mer, explique Peirce. "Et les êtres humains ne sont pas vraiment un mets de prédilection pour les requins, car contrairement à un phoque bien gras, nous sommes un mélange de tendons, de cartilages, de combinaison en caoutchouc et de planche de surf. Les attaques ont généralement lieu sur un malentendu. Le squale commence d’abord par goûter sa proie et décide ensuite de la manger ou non. Malheureusement la morsure d’un grand requin blanc de quatre mètres est souvent mortelle et une fois qu’il y a du sang dans l’eau le requin ne peut que réagir.”

Lire plus sur http://www.courrierinternational.com/article/2012/07/24/non-l-homme-n-est-pas-bon-pour-les-requins