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27.5.12

Un sondage place Ayrault sur un nuage


François Hollande et Jean-Marc Ayrault (d), sortent de l'Hôtel de Ville de Paris, le 15 mai 2012

Cote de popularité record pour un Premier ministre.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault bénéficie pour ses débuts à Matignon d’une cote de popularité record dans la Ve République, selon le baromètre Ifop-JDD. Il devance François Hollande, un peu moins populaire que Nicolas Sarkozy à la même époque en 2007.
Selon ce baromètre, qui mesure chaque mois depuis 1958 la popularité du couple exécutif, Ayrault enregistre 65% de cote de satisfaction (12% des sondés se disent «très satisfaits», 53% «plutôt satisfaits»). 22% des personnes interrogées se disent «mécontentes» (7% «très mécontentes», 15% «plutôt mécontentes»). 13% ne se prononcent pas. Ayrault devance ainsi Alain Juppé (63% en mai 1995), François Fillon (62% en mai 2007) et Jean-Pierre Raffarin (60% en mai 2002).
Le chef du gouvernement recueille 92% de satisfaits parmi les sympathisants socialistes, 81% auprès de ceux du Front de gauche, 41% du côté des sympathisants de l’UMP et 42% de celui du Front national.
François Hollande bénéficie lui d’une cote de satisfaction de 61% (18% «très satisfaits», 43% «plutôt satisfaits»). 33% des sondés sont en revanche «mécontents» (11% «très mécontents», 22% «plutôt mécontents»). 6% ne se prononcent pas. Le chef de l’Etat fait un peu moins bien que Nicolas Sarkozy (65% en mai 2007) mais mieux que François Mitterrand (54% en mai 1981) ou Jacques Chirac (59% en mai 1995).
Parmi les sympathisants, Hollande recueille 97% de satisfaits chez les socialistes, 93% auprès de ceux du Front de gauche, 21% de ceux de l’UMP (72% de mécontents) et 35% parmi les sympathisants Front national.
Sondage réalisé du 18 au 25 mai auprès d’un échantillon représentatif de 1.879 personnes de plus de 18 ans selon la méthode des quotas.
LIBERATION

Manifs au Quebec:Une ambiance festive et familiale

manif8
Au son des casseroles, la 33e manifestation nocturne contre la hausse des droits de scolarité s’est déroulée sans heurts, samedi soir, à Montréal.
Encore une fois, la manifestation a été déclarée illégale par le Service de police de Montréal (SPVM) dès le début à 20 h 30 à la place Émilie-Gamelin, car aucun itinéraire n’avait été fourni. La marche a toutefois été tolérée puisqu’aucun n’acte criminel n’a été commis.
L’ambiance était festive et familiale : des personnes de tous âges participaient à l’événement. La police n’a rapporté aucun geste de vandalisme et n’a observé que très peu de personnes masquées. Deux d’entre elles auraient été interpelées, ce que les policiers n’étaient pas en mesure de confirmer, peu après 23 h.
Les principales manifestations qui se tenaient simultanément ont convergé peu avant 22 h 30 pour n’en créer une seule, réunissant plusieurs milliers de personnes.
Une deuxième manifestation spontanée, se déroulant dans une ambiance aussi festive, a débuté peu après 23 h 15, sur la rue Sainte-Catherine. La foule, qui marchait en direction est, était moins imposante que celle de la manifestation principale. Ces deux manifestations ont convergé en début de nuit.

Dessin - "Zoomons, il en restera quelque chose"


"Zoomons..." - 06-08-2010

JMIRA 

Des milliers de manifestants sous la pluie battante


ManifPluie

MONTRÉAL – La pluie battante n’a pas eu raison des manifestants qui ont participé, vendredi, à la 32e marche nocturne déclarée illégale dès le début du rassemblement vers 20 h 30, à la place Émilie-Gamelin, à Montréal.
Bien que les policiers n’aient pas reçu le trajet de la marche, ceux-ci ont décidé de tolérer la manifestation.
Encore une fois, vendredi soir, c’est sous le son retentissant des casseroles et des cuillères que les manifestants ont défilé dans les rues de Montréal afin de dénoncer la hausse des droits de scolarité et la loi 78
La foule, estimée à quelques milliers de personnes, était particulièrement festive, et ce, malgré la pluie et les orages. Le temps s’est toutefois adouci au courant de la soirée; l’alerte de tornades en vigueur à Montréal a été levée peu avant 22 h.
L’événement s’est déroulé pacifiquement malgré quelques pièces pyrotechniques lancées dans les airs peu avant le début de la manifestation et au courant de la soirée.
Parmi les marcheurs, très peu de personnes étaient masquées.
En parallèle de la marche principale, quelques manifestations ont eu lieu dans différents quartiers de Montréal tels qu’Ahuntsic et Notre-Dame-de-Grâce. Plusieurs groupuscules se sont finalement joints au mouvement principal.
En début de nuit, quelques minutes avant la fin de la manifestation, un homme visiblement éméché, qui n’avait rien à voir avec la manifestation en cours, a été arrêté par les policiers, pour avoir enfreint un règlement municipal.
La manifestation s'est terminée dans le calme, vers 1 h, samedi.
Au rythme des casseroles
Plus tôt, la ville de Montréal a une fois de plus vibré au rythme des casseroles, symbole de contestation envers la loi 78. Sous le coup de 20 h, des centaines de citoyens ont pris les rues d’assaut avec casseroles et cuillères à la main.
Plusieurs personnes se sont également rassemblées pour l’occasion, notamment à la place Émilie-Gamelin en vue de la manifestation nocturne.
À l’extérieur de Montréal, les casseroles ne cessent de gagner en popularité également. Sur les réseaux sociaux, des appels à la mobilisation avaient été lancés dans une vingtaine de villes de la province. Des regroupements ont d’ailleurs eu lieu à divers endroits, notamment à Drummondville, Saint-Lambert, Saint-Jérôme, Alma ainsi qu’à Sherbrooke.
Jeudi soir, la 31e manifestation nocturne s’est déroulée de façon relativement pacifique à Montréal. La police de Montréal a procédé à quatre arrestations, dont une pour entrave au travail des policiers.
LE JOURNAL DE MONTREAL.

26.5.12

Réglement de comptes à Ukranian Corral! - Grosse bagarre entre députés (Video)


Le président de l'assemblée, qui devait lancer le vote de la loi, a fini par renoncer.
Au moins un député a dû être transporté à l'hôpital à la suite de heurts au Parlement ukrainien entre plusieurs dizaines de députés pro-pouvoir et d'opposition qui se sont accrochés autour d'un projet de loi sur le statut du russe dans ce pays, a constaté une journaliste de l'AFP.
Des dizaines d'opposants ont d'abord bloqué dans l'après-midi la tribune parlementaire pour tenter d'empêcher l'adoption de ce projet de loi préparé par des parlementaires pro-pouvoir.
Le texte élargit les droits d'utilisation officielle de la langue russe dans le pays, ce qui revient de facto, selon l'opposition, à lui donner le statut de deuxième langue d'Etat, à côté de l'ukrainien, même si formellement il ne l'autorise pas.
Le président de l'assemblée, qui devait lancer le vote de la loi, a fini par renoncer à cette idée, mais cela n'a pas calmé les députés d'opposition. Plusieurs d'entre eux se sont jetés sur leurs adversaires, qui ont répondu par des coups de poing.
Un parlementaire d'opposition s'est retrouvé à un moment les jambes en l'air. Un de ses collègues s'est jeté sur un des auteurs du projet de loi controversé et l'a roué de coups.
A l'issue de cette bagarre, au moins un opposant a été blessé à la tête et transporté à l'hôpital en ambulance, a indiqué un responsable parlementaire.
Les députés de la majorité pro-pouvoir ont cependant annoncé que l'examen de ce projet de loi pourrait être poursuivi dès vendredi.
L'Ukraine compte une importante communauté russophone et le statut du russe ne cesse de provoquer des conflits dans cette ex-république soviétique de 46 millions d'habitants, située entre la Russie et l'Union européenne.

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A Lisbonne également, d'après notre envoyé spécial Pedro Teixeira, le peuple serait prêt, lui-aussi, à remplacer le bulletin de vote par force gourdins et autres armes beaucoup plus radicales... Souhaitons que les responsables politiques portugais prennent enfin conscience du danger qui les guette.

JMIRA

Photo: Les 100 jours du "Printemps érable"





"Ou, le néolibéralisme sans limite"

25.5.12

Quebec: Un mouvement mondial citoyen lance une pétition réclamant la démission de Chatest


jean charest

Alors que le conflit étudiant continue de faire jaser à l’extérieur du Québec, une plateforme web citoyenne a mis en ligne une pétition demandant la démission de Jean Charest et des membres de son gouvernement, jeudi.
Avaaz.org, un organisme se décrivant comme « le plus grand mouvement citoyen mondial en ligne pour le changement », s’est donné pour objectif de recueillir plus de 200 000 signatures réclamant la démission du premier ministre du Québec.
La pétition est en ligne depuis jeudi. Le mouvement en était déjà à plus de 16 000 signatures vendredi matin.
14 500 000 membres
Majoritairement ratifiée par des Québécois, la pétition a en outre recueilli des signatures provenant de la France, la Belgique et l’Allemagne.
Le mouvement Avaaz rejoint plus de 14 500 000 membres dans le monde, provenant de plus de 190 pays. Avaaz est disponible en 14 langues.
Lancée en janvier 2007, la plateforme web permet aux citoyens du monde de créer des pétitions en ligne afin de se prononcer sur des enjeux d’actualité.
Outre les causes politiques comme celle du conflit étudiant, le mouvement s’est penché par exemple sur le sauvetage de l’Amazonie au Brésil en recueillant plus de 2 millions de signatures pour empêcher l’adoption d’un article permettant aux exploitants forestiers de tondre la forêt.

Arrestations massives au Quebec


marois

Après un record d’arrestations en une seule nuit à Montréal et Québec, le Parti québécois a accusé le gouvernement Charest de plonger la province dans la pire crise sociale qu’elle n’ait jamais connue.
«Le Québec du Parti libéral est rendu là. Des arrestations massives, plus souvent qu’autrement arbitraires, pour faire taire la contestation (…) ça dépasse l’entendement», a lancé la chef Pauline Marois, ce matin à l’Assemblée nationale.
La nuit dernière, les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation de 518 personnes qui manifestaient contre la hausse des droits de scolarité et la loi 78 à Montréal, et 176 dans les rues de la Capitale nationale.
«Le régime libéral se radicalise, et cette radicalisation se fait sur le dos de vos concitoyens et elle ne mènera nulle part. Combien d’arrestations encore avant que le premier ministre ne se décide enfin à bouger sur le cœur du litige?», a questionné Mme Marois.
Alors que la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, a annoncé l’imminence d’une rencontre avec les représentants étudiants pour relancer les pourparlers, Jean Charest n’a pas manifesté l’intention d’y participer personnellement.
«C’est toute l’équipe chez nous qui travaille pour que les étudiants puissent avoir accès à leur salle de cours et que nous puissions avoir la paix sociale, c’est l’ensemble de l’équipe sans exception», a-t-il soutenu.
La chef de l’opposition officielle a alors suggéré à M. Charest d’entreprendre une réflexion sur son avenir.
«Line Beauchamp a quitté le navire en disant qu’elle ne faisait plus partie de la solution, est-ce que le premier ministre, lui, fait encore partie de la solution?»
Respect des lois
Malgré les arrestations massives des dernières heures, Jean Charest a défendu sa loi spéciale.
«Là où nous sommes, c’est dans le respect des lois. Dans le respect du droit de manifester, mais de le faire paisiblement, dans le respect des autres.»
Le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, a déploré l’escalade des manifestations, évitant de se prononcer sur le comportement des policiers.
«Je ne fais pas d’appréciation sur le travail de la police. Ils vivent des événements et il y a des règlements de toutes sortes qui peuvent s’appliquer», a-t-il indiqué, affirmant que la loi spéciale n’a pas pour motif «d’étouffer les manifestations».
LE JOURNAL DE QUEBEC

Dessin - "Flânant, seul, la nuit"


"Flânant seul, la nuit" 

Andorra - 06-08-2010

JMIRA

Japon: Les fuites radioactives de Fukushima sont plus élevées que prévu



JAPON - Les estimations du gouvernement japonais au moment de la catastrophe sont revues à la hausse...
Les fuites radioactives de la centrale nucléaire de Fukushima juste après la catastrophe de mars 2011 ont été deux fois et demie supérieures aux estimations communiquées à l'époque par les autorités japonaises, dit l'opérateur de la centrale dans un rapport publié jeudi. Selon les analyses réalisées par Tokyo Electric Power (Tepco), les radiations émises pendant les trois premières semaines ont représenté un sixième des radiations de la catastrophe de Tchernobyl, en 1986. «Si on avait eu cette information à ce moment-là, on aurait pu en tenir compte pour organiser les évacuations», a déclaré à la presse le porte-parole de Tepco, Junichi Matsumoto.

Deux fois et demie la quantité annoncée en avril 2011

La centrale de Fukushima dévastée, un mois après le tsunami du 11 mars 2011.
Les capteurs les plus proches de la centrale ayant été détruits par le tremblement de terre et le tsunami qui en a résulté, ces nouveaux calculs ont été effectués à partir des mesures de capteurs plus éloignés et de données collectées par les agences gouvernementales, précise le rapport. Selon Tepco, la fusion probable de trois réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi a rejeté dans l'air quelque 900.000 terabecquerels de substances radioactives. C'est deux fois et demie la somme annoncée en avril 2011 par l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle japonaise, et 17% de plus que l'estimation la plus élevée de l'agence de sûreté gouvernementale.

Ces mesures reposaient sur la mesure du taux d'iode-131, un élément radioactif qui se décante rapidement mais est
particulièrement redouté car il se concentre dans la thyroïde. Selon le rapport, 99% des fuites radioactives ont eu lieu dans les trois premières semaines après l'accident.

L'image du jour 24-05-2012

Les avions de la US Navy Blue Angels volent au-dessus du World Trade Center à Manhattan, le 23 mai 2012.

Les avions de la US Navy Blue Angels volent au-dessus du World Trade Center à Manhattan, le 23 mai 2012.

20.5.12

Foot France: MONTPELLIER CHAMPION!



Foot - Montpellier champion de France!

"Souvenirs d'un supporter montpelliérain en attente de sacre"

Emmenés par Olivier Giroud, les Montpelliérains n'auront besoin dimanche soir que d'un match nul face à Auxerre pour s'assurer le titre.

Dessin - "C'est la fête"


"C'est la fête" - 14-08-2010

(Dédié à Ni et son "new sweet home")

Le gouvernement québécois réclame des amendes contre les étudiants grévistes

Le gouvernement québécois réclame des amendes contre les étudiants grévistes
Article de "L'Humanité"
Voilà trois mois que les étudiants québécois sont en grève. Leur principale revendication ? Supprimer une forte augmentation des droits de scolarité prévue par le gouvernement. Dans l’espoir de casser ce mouvement de contestation, un projet de "loi spéciale" est actuellement débattu au parlement. Il prévoit de sanctionner les grévistes par de lourdes amendes.
Depuis mi-février, les jeunes sont nombreux à s’ériger contre la politique libérale menée par le premier ministre Jean Charest dans le secteur de l’enseignement supérieur. Son gouvernement entend amplifier la facture à l’entrée des universités. L’addition s’avère salée pour les futurs étudiants. En sept ans, ils devraient payer 1780 dollars de plus que le prix fixé aujourd’hui, soit une augmentation de 82%.
Face à la grogne estudiantine, le pouvoir en place fait la sourde oreille. Sa dernière trouvaille : faire voter une loi pour punir les récalcitrants et mettre un terme à ce mouvement de grève massif. En cas d’adoption, cette mesure serait un coup de rabot sévère sur le droit de grève et la liberté de manifester des jeunes québécois. Si elle était appliquée, les organisateurs de ce mouvement encourraient entre 1000 et 125 000 dollars d’amende. Le seuil maximal fixé à l’encontre d’une personne seule jugée coupable d’avoir entravé l’accès à un collège ou une université serait de 5000 dollars. Pour les associations étudiantes organisatrices de manifestations, les enchères s’envoleraient et s’échelonneraient entre 25000 et 125000 dollars. Si les « heureux élus » étaient récidivistes, ils devraient même s’acquitter du double de ce montant exorbitant.
Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Montréal mercredi soir pour dénoncer la décision du premier ministre Jean Charest de déposer une loi spéciale pour mettre fin au conflit étudiant.