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16.11.11
Passé - Gare de Dax : "Départ du Sud-Express" (1854)
La ligne venant de Bordeaux en 1854 est prolongée quelques mois plus tard jusqu'à Bayonne. Dax devient une étape importante. Des trains prestigieux font leur apparition, comme le Sud-Express, prolongé plus tard vers l'Espagne.
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"Départ du Sud-Express" |
15.11.11
Cinema: Kassovitz réveille l'affaire de la grotte d'Ouvéa
Kassovitz vient de réaliser un film coup de poing sur l’affaire de la grotte d’Ouvéa. De la première à la dernière minute, on est capté par cette histoire vraie qui date de 1988. Un thriller suffocant qui n’honore pas la politique mitterrando-chiraquienne.
Le contexte : la tension règne sur cette île calédonienne qui appartient à la France. D’un côté les indépendantistes qui se battent depuis des générations pour retrouver leur liberté tribale et leurs terres ; de l’autre, les caldoches, pro-français, qui entendent maintenir leurs privilèges. Pendant l’élection présidentielle de 1988 entre François Mitterrand et Jacques Chirac, une occupation pacifique des indépendantistes dans la gendarmerie de Fayaoué, sur l’île d’Ouvéa, dégénère et provoque la mort de quatre gendarmes. Vingt-sept autres sont pris en otage et cachés dans une grotte par les hommes d’Alphonse Dianou, chef des rebelles. Le GIGN, mené par le capitaine Legorjus (incarné ici par Kassovitz), tente d’entamer des négociations et de trouver une sortie pacifique. Pourtant, un assaut est ordonné par Paris, qui envoie l’armée.
PARIS MATCH
PARIS MATCH
L’euro rend-il Sarkozy fou ?
Nicolas Sarkozy semble faire de la survie de l'euro, plus qu'Angela Merkel, une question de vie ou de mort, ce que personne ne lui demande...
Pourquoi le président s'entête-t-il ?
L’euro rend-t-il Sarkozy fou ? Il n’avait pas besoin de cela, diront les mauvaises langues. Il n’est pas le seul, diront d’autres.
Depuis juin, toute l’attention du président semble accaparée par le sauvetage de l’euro. Dans le feuilleton à suspense où on se demande de semaine en semaine si la Grèce – et donc l’euro – seront « sauvés », le président apparaît comme un acteur de premier plan. Et on le voit peu s’occuper d’autres chantiers.
Cet affairement repose sur deux suppositions également fausses : d’abord que l’euro peut être effectivement sauvé, ce qui est bien sûr impossible : tout au plus pourra-t-on le prolonger de quelques mois comme un moribond en service de réanimation...
MARIANNE
14.11.11
Bel-Air - 14-11-2011
Ma vieille et très belle Maison; tant de souvenirs
Façonnés telle la noble matière s'échappant, comme
Par miracle, d'un songe esthétique, de la main du
Rude artisan... Ma mère très chérie, mon cher père...
Construite il y a deux siècles, de torchis, avec des murs
avides d'espace, ayant abrité maintes familles, elle
Allait nous revenir au début des années 1960...passant
du maire de Saint-Paul, le sieur Lavielle, à la famille Mira.
Et, en ce temps-là, passait chez nous, régulièrement et
De manière entêtante, le Marcel, toujours en quête d'un
"coup à boère..." et trouvant, par la même occasion, un
Auditoire rendu à ses exploits de la seconde guerre...
Et il narrait son héroisme "sous les boches" avec toujours
Une petite anecdote pitoresque qui permettait de situer
Le théâtre des opérations où, à coup sûr et invariablement,
Les français étaient beaux, très vaillants, héros et résistants...
N'ayant à l'époque que très peux de distractions, à part les
besognes obligatoires qui m'étaient imparties par le père, je
Trouvais ces moments délicieux; je souhaitais même que le
Marcel vînt plus souvent: un rayon de soleil à la fin du jour...
Sondages : pourquoi Sarkozy ne décolle pas
Le dernier en date (Ipsos/France-Télévisions/Le Monde) est à peu près aussi décevant pour le président sortant que les précédents. François Hollande mène le bal, Nicolas Sarkozy progresse un peu, et Marine Le Pen reprend des couleurs. Même s’il est jugé « crédible » sur sa gestion de la crise, Nicolas Sarkozy ne décolle pourtant pas. A six mois du premier tour, les carottes sont-elles cuites ?
Pas sûr, certes. Mais ça sent le brûlé. Certes, le président sortant relève un peu la tête avec 24% d’intentions de vote au premier tour (+3%). Mais son challenger socialiste enregistre la même progression, avec 12 points de plus ! Et même si un Français sur deux reconnaît qu’il n’a pas encore fait son choix, l’affaire paraît bien mal engagée. Au point d’ailleurs de favoriser le retour en grâce de Marine Le Pen qui affiche, elle aussi, une progression de 3%. Pas de jaloux.
Pourtant, à y regarder de plus près, 37% des personnes interrogées estiment que Nicolas Sarkozy est le plus à même de « réduire les déficits et la dette ». François Hollande n’est pas loin derrière (36%) mais il perd 7 points dans la bataille : la gauche n’a pas bonne réputation dans ce registre. Du reste, 40% des Français estiment que la politique menée par la droite depuis 2002 est « plus responsable » que celles menées par Lionel Jospin et François Mitterrand (30%).
Mais alors, qu’est-ce qui cloche ?
(Bye, bye, triste clown...)
13.11.11
Les "marchés"... fait chier...MERDE!!!
"ils se coucheront sous la révolte du Peuple"...comme toujours...
Marchkel: Marchés, marchés...ou MERRKADOS!!!
La chancelière allemande Angela Merkel souhaite accélérer la révision du traité régissant le fonctionnement de l'Union européenne et souhaite que les 27 pays membres donnent à ce projet leur feu vert d'ici à la fin de l'année prochaine, a-t-on déclaré, dimanche, de source gouvernementale à Berlin.
La chancelière a marqué des points en octobre en obtenant que l'Union européenne envisage d'amender le traité de Lisbonne, qui a été adopté après plus de huit années de négociations. Selon Angela Merkel, il est cependant nécessaire de réformer ce traité si l'UE veut se doter d'un mécanisme permanent de gestion des crises financières.
L'Allemagne souhaite que des propositions concrètes de réforme du traité soient prêtes au plus tard au printemps 2012 afin qu'une "convention gouvernementale" puisse être convoquée. "Le gouvernement (de Berlin) fait pression en faveur d'un amendement limité du traité afin de donner à l'UE plus de poids face aux États qui négligent les règles budgétaires. (...) Cela devra être réalisé d'ici à la fin 2012", a-t-on déclaré de source gouvernementale allemande à Reuters.
Fukushima
Les autorités japonaises ont ouvert samedi les portes de la centrale nucléaire de Fukushima à un groupe de journalistes pour la première fois depuis le tsunami du 11 mars, voulant ainsi prouver que l'accident nucléaire est désormais sous contrôle.
Vêtus de combinaisons intégrales antiradiations, le visage protégé par un masque respiratoire, munis de deux paires de gants, une trentaine de reporters, dont quatre représentants de médias étrangers, ont été conduits à bord de deux autobus jusqu'au site atomique.
Doses intenses de radiations
Après avoir traversé les villes fantômes situées dans la zone interdite des 20 kilomètres, vidées de leurs habitants après l'accident, les journalistes ont constaté que le niveau de radioactivité était déjà de 20 microsieverts par heure aux portes de la centrale.
A mesure que les véhicules s'approchaient des réacteurs, le niveau est monté rapidement, atteignant même au coeur d'une forêt de pins le record de 1.000 microsieverts, soit un millisievert par heure, ce qui correspond à la dose annuelle maximale imposée en temps normal au Japon et dans la plupart des pays.
Un journaliste a raconté que le bâtiment abritant le réacteur numéro 3 était le plus endommagé, avec tout autour des carcasses de camions, des barrières métalliques tordues et des réservoirs d'eau éventrés.
Lire la suite sur http://www.liberation.fr/monde/01012371132-la-centrale-de-
L'image du jour 13-11-2011
"Shock of Peace" opération mains propres à Rio de Janeiro
L’introduction du programme de maintien de la paix à Rio de Janeiro fait partie de l’effort mené par l‘état pour s’attaquer au crime et assurer la sécurité en préparation de la Coupe du Monde de football de 2014 et des Jeux Olympiques de 2016. REUTERS / Sergio Moraes
La révolte contre les "Marchés"
Les citoyens finiront par se révolter contre la "dictature de fait" des marchés financiers depuis le début de la crise de la dette en zone euro, a déclaré le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Jean-Pierre Jouyet, dans un entretien au Journal du dimanche.
Les marchés "ont fait pression sur le jeu démocratique", a-t-il expliqué, soulignant qu'avec le départ du président du conseil italien, Silvio Berlusconi, "c'est le troisième gouvernement qui saute à leur initiative pour cause de dette excessive".
Avant le renoncement de M. Berlusconi, son homologue grec Georges Papandréou en avait fait de même, mercredi soir. En novembre 2010, le Premier ministre irlandais Brian Cowen avait lui aussi été contraint d'annoncer son départ en février 2011, après la mise en place d'un plan d'aide d'urgence à son pays.
"Pour les marchés, Silvio Berlusconi n'était plus l'homme de la situation et l'envolée des taux d'intérêt de la dette italienne a été leur bulletin de vote", a analysé M. Jouyet, observant que "Nicolas Sarkozy, à l'inverse, est plutôt bien noté pour le moment".Interrogé sur l'envoi jeudi, par erreur, d'un avis de dégradation de la note de la France par l'agence Standard and Poor's, M. Jouyet a estimé que, pour les grandes agences de notation, "la dette souveraine est devenue un produit d'appel et de notoriété". L'AMF a annoncé jeudi soir avoir ouvert une enquête sur l'erreur de Standard and Poor's.
Le village des nostalgiques de Mussolini
“Nous venons rendre hommage à cet homme pour ses idées, les plus européennes, les plus méditerranéennes et les plus originales” déclame Giulio Tam, un prêtre catholique traditionnaliste.
Voilà ce qui se passe à Predappio, trois fois par an, pour commémorer le jour de la naissance de Benito Mussolini (le 29 juillet 1883, dans une maison non loin du cimetière), sa mort (aux mains des partisans, le 28 avril 1945) et ce que l'on appelle la marche sur Rome, qui a mené son parti au pouvoir en octobre 1922.
Ils sont venus le mois dernier en car, de Turin à Palerme, en pèlerinage jusqu'à la tombe de l'ancien dictateur fasciste, qui reçoit entre 80.000 et 100.000 visiteurs par an.
“C'est comme aller à la basilique Saint-Pierre pour les chrétiens, sauf qu'ici certains portent un fez”, indique Gianni, un Turinois. Il parle du chapeau de feutre noir en forme de cône tronqué devenu un élément de l'uniforme des chemises noires fascistes, porté ici par quelques jeunes gens tirés à quatre épingles.
D'autres sont venus en témoignage d'une époque où, croient-ils, l'Italie, contrairement à aujourd'hui, jouait un rôle important dans le monde.
“L'Italie a besoin d'un changement significatif, nous sommes aux mains de politiciens qui sont indignes d'avoir été élus, affirme Enrico Cozzani, propriétaire d'une entreprise de sécurité à Lucques. Nous sommes la risée de l'Europe.”
Après l'assassinat de Mussolini, la décision est prise de dissimuler sa tombe pour éviter que ses partisans en fassent un mémorial.
Après son exécution, le 29 avril 1945, à Milan, son cadavre est accroché à un croc de boucher, puis il est enterré dans une tombe anonyme d'un cimetière voisin. Un an plus tard, des loyalistes néofascistes déterrent sa dépouille et le cachent dans un couvent en Lombardie jusqu'en 1957, lorsque les restes sont rendus à la veuve de Mussolini, qui les enterre dans la crypte familiale à Predappio.
En vérité, les efforts des autorités italiennes pour cacher le lieu de sa sépulture se sont retournés contre elles, son emplacement suscitant rapidement d'intenses spéculations. “Un cadavre qui n'est nulle part est partout”, affirme Sergio Luzzatto, historien à l'université de Turin, auteur d'Il Corpo del Duce, ouvrage sur les vicissitudes du cadavre.
Un musée des souvenirs du Duce a été ouvert en 2001 par Domenico Morosini, un homme d'affaires lombard, dans une ancienne villégiature de Mussolini.
Entre 2 000 et 3 000 visiteurs s'y rendent tous les ans et il pourrait en attirer plus, mais son fondateur a du mal à le promouvoir. Les panneaux de signalisation qui indiquent le musée “sont en permanence renversés par les gauchistes”, dit-il.
Giorgio Frassineti, maire de centre gauche de Predappio, préférerait éviter ce tourisme.
“Nous refusons une vision de Predappio réservé aux rares fidèles, à ceux qui assistent aux commémorations, mais aussi celle de l'extrême gauche qui voudrait effacer son histoire, explique-t-il. Ils empêchent un autre type de tourisme.”
La fin du mafieux Berlusconi
Berlusconi, c'est fini. Samedi après-midi, les députés italiens ont définitivement adopté les mesures anti-crises promises à l’Union européenne pour réduire la dette de leur pays. Le texte a recueilli 380 voix pour, 26 contre et deux abstentions. Ce vote de la Chambre, après celui du Sénat vendredi, était la condition de Silvio Berlusconi pour remettre sa démission au président de la République, Giorgio Napolitano. Celle-ci est intervenue peu après 21h30, après que le Cavaliere se soit rendu au palais présidentiel, sous les huées des Italiens présents sur place. Avant cela, un dernier conseil des ministres s'était tenu pour acter le départ définitif du dirigeant de 75 ans. La présidence du Conseil italien devrait désormais revenir à l’ancien commissaire européen, Mario Monti.
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