La famille Dumartin s’est
levée à 4 heures du matin afin d’initier le voyage à l’envers.
Les parents ont réveillé
les gosses à peine endormis, rêvant encore de soleil, piscine, plage, copains…
et sans ménagement, les ont ligotés aux sièges arrière de la
« citrôen-peugeot » diesel.
Ca c’est bon, la bagnole
francaise qui ne coute rien : assurance, pièces pas cher, et les voleurs
qui n’en veulent pas ! Le bonheur…
Ah, s’il n’y avait pas
ces putains de péages d’autoroutes…
Mais bon, Dupont et
Ducasse vont être obligés de payer aussi ; à cette idée leur cerveau
s’illumine d’une intense extase. Eh oui, ces peigne-culs avec lesquels ils ont
fait tous les beauf-apéros forcés au camping, tout en leur montrant la classe,
paieront aussi !
Eh oui, c’est bien fait
pour leur gueule ! « T’as vu la tête du leur fils qui dragait
Nadine ; ah il ressemblait bien à ses parents face de rat !»
Peu à peu et très
lentement – embouteillage oblige – ils s’approchent de leur destination de
retour ; de leur destin.
Et là têtes d’enterrement
prédestinées faisant leurs courses…
Première étape d’arrivée
au lieu de torture ; l’endroit où
ils vont devoir trimer comme des malades pour donner satisfaction à des petits
chefs psychopathes plus atteints qu’eux. Mais leur boulot leur donnera
l’opportunité « l’an prochain » de s’emmerder en emmerdant les
autochtones.
22-08-2015
JoanMira