Y sont accrochées plus de trois cents photographies, des plus célèbres - les écoliers pirouettant sur les pavés - aux plus graves - la pause des mineurs -, l'ensemble définissant, comme un éventail magique, le plus célébré des photographes français, aussi l'un des plus aimés.
Jongleur de rues. Reporter avec frontières. Copain des écrivains. L'insaisissable Robert Doisneau reste un homme proche de ceux qu'il se plaisait à attraper dans son Rolleiflex, toujours avec empathie.
Sont également présentés, en plus des classiques en noir et blanc, quelques portraits de la société parisienne, la bonne, bien sûr, qu'il réalisa pour le magazine Vogue de 1949 à 1951, à la belle époque d'Edmonde Charles-Roux.
Bonus: la Californie en version couleurs, avec piscines à remous et riches Américain(e)s au bord de la névrose, condamnés à vivre sans travailler.
Cette exposition est accrochée au Château de Malbrouck, site du conseil général de la Moselle, à Manderen jusqu'au 28 août.
Par BRIGITTE OLLIER http://next.liberation.fr/arts/01012353771-doisneau-a-malbrouck