L'Union européenne (UE), le Fonds monétaire international (FMI) et la BCE, représentant les créanciers du Portugal, ont donné leur feu vert au déblocage d'une deuxième tranche d'aide d'un montant de 11,5 milliards d'euros dans le cadre du plan de sauvetage du pays de 78 milliards d'euros sur trois ans.
La "troïka" a pris cette décision après une évaluation des comptes publics portugais, que le gouvernement a promis d'assainir le plus vite possible. Fin mai, une première partie de l'aide internationale au Portugal d'un montant de 26 milliards de dollars avait été débolquée par le FMI.
HAUSSE D'IMPÔTS EN VUE
Les conditions posées par les organismes internationaux étaient drastiques : le déficit portugais devra être réduit à 5,9 % du PIB en 2011, 4,5 % en 2012 et revenir dans les limites fixées par le traité de Maastricht, à 3 %, en 2013.
Vendredi, le ministre des finances portugais, Vitor Gaspar, a annoncé de nouvelles augmentations d'impôts pour atteindre ces objectifs budgétaires. La TVA sur l'électricité et le gaz sera augmentée au dernier trimestre, alors que cette mesure était initialement prévue pour 2012.