Elle aussi a interrompu ses vacances à cause de la crise financière. Dans la foulée de Nicolas Sarkozy qui a convoqué une réunion d'urgence à l'Elysée, Marine Le Pen avait annoncé mercredi que face à «la gravité de la situation» elle se remettait également au travail.
La présidente du Front national (FN) a alors organisé une conférence de presse ce jeudi, à Nanterre, au siège de son parti.
D'emblée, la chef du parti d'extrême droite a tenté de disqualifier le président de la République, l'étiquetant «champion incontesté de la dette». Et n'a pas hésité à le décrire «aussi légitime pour imposer la règle d'or de maîtrise des déficits que Mesrine (NDLR : gangster devenu ennemi public n°1) pour réformer le code pénal». Elle a néanmoins demandé au chef de l'Etat de de «prendre tout de suite» des «mesures» et des «engagements» pour «désendetter la France».
Elle a aussi, une nouvelle fois, milité pour la «sortie de l'euro» et la reprise en main du «gouvernail du bateau France». La présidente du FN a ainsi tenu sa ligne en demandant «solennellement» au président de prendre «l'engagement (...) de ne pas embarquer notre pays dans la voie de la fédéralisation européenne» pour «tenter de sauver l'euro à tout prix», car cela amènerait d'après elle «non seulement la ruine généralisée, mais à terme, la guerre».
Marine Le Pen a, enfin, tout à la fois exigé que la France ne soit plus «un paradis fiscal pour les très grands groupes et les très grandes fortunes» et fustigé la «fraude sociale» et ses «10 millions de fausses cartes vitale».
http://www.leparisien.fr/politique/dette-marine-le-pen-prend-sarkozy-pour-cible-11-08-2011-1562779.php
D'emblée, la chef du parti d'extrême droite a tenté de disqualifier le président de la République, l'étiquetant «champion incontesté de la dette». Et n'a pas hésité à le décrire «aussi légitime pour imposer la règle d'or de maîtrise des déficits que Mesrine (NDLR : gangster devenu ennemi public n°1) pour réformer le code pénal». Elle a néanmoins demandé au chef de l'Etat de de «prendre tout de suite» des «mesures» et des «engagements» pour «désendetter la France».
Elle a aussi, une nouvelle fois, milité pour la «sortie de l'euro» et la reprise en main du «gouvernail du bateau France». La présidente du FN a ainsi tenu sa ligne en demandant «solennellement» au président de prendre «l'engagement (...) de ne pas embarquer notre pays dans la voie de la fédéralisation européenne» pour «tenter de sauver l'euro à tout prix», car cela amènerait d'après elle «non seulement la ruine généralisée, mais à terme, la guerre».
Marine Le Pen a, enfin, tout à la fois exigé que la France ne soit plus «un paradis fiscal pour les très grands groupes et les très grandes fortunes» et fustigé la «fraude sociale» et ses «10 millions de fausses cartes vitale».
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