2 - PAYS FRANCOPHONES

11.9.17

Texte - La vérité sur le désastre de Saint-Martin

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Moins d'une semaine après le passage de l'ouragan Irma sur les îles de Saint-Barthélemy et Saint-Martin dans les Antilles françaises, le gouvernement a tenté d'éteindre la polémique en effaçant des messages sur les réseaux sociaux et en annonçant des mesures ce lundi… Les survivants pointent du doigt le manque de réactivité et d'anticipation face aux pillages et destruction des infrastructures... l'action de l'État face à cette catastrophe a été pour le moins lamentable !

Mais ne craignez rien bonnes gens : le Super Héro Macron arrive bientôt dans l’Ile dévastée de Saint-Martin ; il n’a pas su anticiper la catastrophe annoncée, mais il vient – après la bataille – parader auprès des autochtones abandonnés à leur sort !

L’Ile est partagée entre deux communautés : la française (35.000 habitants) et néerlandaise (45.000 habitants) ; et alors que sur le territoire français rien n’a été ni organisé ni anticipé, les ressortissants de l’hexagone voyaient leur voisins être évacués avant la catastrophe.

On nous parle d’une trentaine de morts dans les Antilles… Si le sujet n’était pas aussi grave, cela nous donnerait envie de rire à gorge déployée… Les survivants parlent, eux, de plus d’un millier de morts ! Voilà ce que nous cachent les médias !

Et pendant que les cadavres remontent à la surface, le Macrocon a trouvé que c’était opportun d’aller parader et de scruter les indigènes…

J’ai envie d’être incorrect et dire aux habitants de Saint-Martin : « foutez-lui sur la gueule ! »

11-09-2017

JoanMira

Article - Pillages à Saint-Martin

"Mais par pitié, faites quelque chose! Les magasins rue de la Liberté sont en train de se faire piller!", s'époumone Estelle Kalton devant les gendarmes français à Marigot, chef-lieu de l'île caribéenne de Saint-Martin. "On sait", lui répond-on, agacé.

Des soldats patrouillent les rues de la partie... (REUTERS)

Cinq jours après le passage destructeur de l'ouragan monstre Irma, le désordre préside toujours et l'île franco-néerlandaise vit encore dans la psychose des pillages.

"Les gendarmes ont vu les tentatives de pillage sur notre magasin. Ils sont parfois à 50 mètres, mais ils ne font rien", rapporte Philippe Kalton, 57 ans, dont sept à Saint-Martin. "Ils m'ont dit que la sécurité civile prime, que le reste ce n'est que du matériel et ce n'est pas important."

Un homme se lance dans une vive explication avec les pouvoirs publics.

"Ils nous volent tout, il n'y a aucun respect! Qu'est-ce que vous attendez pour réagir?", lance ce Polonais en anglais. "Dans mon pays, ça fait longtemps que l'armée aurait nettoyé tout ça!"

"Désolé monsieur, mais ici on est en France et on ne tire pas sur les gens comme ça", rétorque poliment une officielle.

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La Presse - Canada