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16.5.14
L'image du jour 16-05-2014
Une réplique grandeur nature du Sphinx de Gizeh se dresse en Chine dans la banlieue de la ville de Shijiazhuang dans la province de Hebei. Elle fait partie d’un parc d’attractions inachevé qui va également accueillir la production de films et d‘émissions de télévision.
15.5.14
France - Bygmalion : le retour de la boîte à fric de l'UMP
Entre janvier et juin 2012, d'après Libération, l'UMP aurait versé 20 millions d'euros à la société de com et d'événementiel Bygmalion dirigée par des proches de Copé. Les faits les plus troublants portent sur l’organisation de 55 conventions durant la présidentielle contre 12,7 millions d'euros. Des conventions thématiques qui, pour une très grande partie, n’ont laissé aucun souvenir...
«BigMillions » Ils étaient bien inspirés ceux qui avaient rebaptisé de la sorte Bygmalion, la société de communication et d’événementiel dirigée par deux proches de Jean-François Copé, Bastien Millot et Guy Alvès. Ce jeudi, Libération apporte, documents à l’appui, la preuve que l’entreprise, installée dans un hôtel particulier cossu du IXe arrondissement de Paris, a brassé les euros par centaines de milliers. Ce sont même, d’après le quotidien, près de 20 millions d’euros qui auraient été versé par l’UMP à l’entreprise en seulement six mois, de janvier à juin 2012.
Les faits les plus troublants portent sur l’organisation, pour le compte du parti dirigé par Copé, de 55 conventions durant la campagne présidentielle contre 12,7 millions d'euros. Des conventions thématiques qui, pour une très grande partie semble-t-il, n’ont laissé aucun souvenir. Y compris dans les mémoires de ceux qui étaient censés les animer ! C’est le cas, par exemple, d’Arnaud Robinet, secrétaire national de l’UMP en charge des retraites. Interrogé par Libération sur la tenue d’une convention le 21 mars 2012 portant sur la « réforme des retraites » et la « sauvegarde du régime par répartition » (une « sauterie » à 299 000 euros), celui-ci déclare tout bonnement qu’elle n’a pas eu lieu ! Et pour le quotidien de s’interroger. S’agit-il de « frais de campagne déguisés » ? Bygmalion était-elle la « caisse noire de l’UMP » ?
Les faits les plus troublants portent sur l’organisation, pour le compte du parti dirigé par Copé, de 55 conventions durant la campagne présidentielle contre 12,7 millions d'euros. Des conventions thématiques qui, pour une très grande partie semble-t-il, n’ont laissé aucun souvenir. Y compris dans les mémoires de ceux qui étaient censés les animer ! C’est le cas, par exemple, d’Arnaud Robinet, secrétaire national de l’UMP en charge des retraites. Interrogé par Libération sur la tenue d’une convention le 21 mars 2012 portant sur la « réforme des retraites » et la « sauvegarde du régime par répartition » (une « sauterie » à 299 000 euros), celui-ci déclare tout bonnement qu’elle n’a pas eu lieu ! Et pour le quotidien de s’interroger. S’agit-il de « frais de campagne déguisés » ? Bygmalion était-elle la « caisse noire de l’UMP » ?
L'image du jour 15-05-2014
Turquie : opération de secours dans la mine de Soma
Des équipes de secours ont travaillé pendant toute la nuit pour retrouver des survivants après un accident dans la mine de Soma dans l’ouest de la Turquie. Une explosion mardi a entraîné la mort de plus de 200 mineurs, selon un bilan encore provisoire .
13.5.14
L'image du jour 13-05-2014
Dans le quartier Vicente de Carvalho à Rio de Janeiro au Brésil, la rue Taturana affiche la couleur : c’est un Hulk portant le maillot du Brésil qui survole le Portugais Cristiano Ronaldo (à gauche) et l’Argentin Lionel Messi (à droite), du street art en référence à la Coupe du monde 2014.
REUTERS / Sergio Moraes
REUTERS / Sergio Moraes
12.5.14
Chine - La journaliste Gao Yu accusée de “divulgation de secrets d’Etat”
La journaliste Gao Yu lors d'une conférence à Hong-Kong, le 5 février 2007 (AFP PHOTO/MIKE CLARKE |
Après avoir disparu pendant dix jours, la journaliste Gao Yu est réapparue à la télévision centrale comme détenue, avouant avoir “nui aux intérêts de l'Etat”. L'inquiétude est grande chez les libéraux, pour elle comme pour quatre personnes récemment incarcérées.
La journaliste et activiste Gao Yu, dont on était sans nouvelles depuis le 23 avril, est incarcérée et accusée de “divulgation de secrets d'Etat”, a annoncé l'agence officielle Xinhua. La télévision centrale chinoise a diffusé une vidéo la présentant, le visage flouté, exprimant ses “profonds remords” et acceptant la “sanction juridique” qui l'attend.
Agée de 70 ans, Gao Yu a déjà effectué près de six ans de prison pour le même chef d'inculpation, entre 1993 et 1999. Elle avait également été emprisonnée pendant quinze mois après les événements de Tian'anmen, en 1989.
Selon l'agence officielle Xinhua, Gao Yu se serait procuré une copie d'un document secret non spécifié en juin, et l'aurait alors envoyé à un média étranger. Ho Pin, directeur du mensuel en chinois Mingjing, basé aux Etats-Unis, a nié que Gao Yu lui ait transmis un document du secrétariat du Comité central estampillé “secret” et intitulé “Note d'information sur la situation actuelle dans le domaine idéologique”, ou “Document n° 9”. Ce document, qui s'attaque aux idées “subversives” telles que le constitutionalisme, les valeurs universelles et la liberté d'expression, avait été publié en août 2013 par le mensuel, rappelle le South China Morning Post.
Inquiétude des militants des droits de l'homme
Un grand nombre de commentateurs chinois, journalistes et militants des droits de l'homme, s'inquiètent du sort de Gao Yu comme des quatre personnes incarcérées à l'approche du 25e anniversaire de la répression de Tian'anmen. De nombreux messages explicites de soutien circulent sur les réseaux sociaux chinois, et les journalistes chinois résidant hors de Chine multiplient les interventions.
“Cette journaliste chinoise, qui a reçu plusieurs distinctions internationales pour son travail, qui a déjà fait de la prison par deux fois et qui a pourtant continué à parler sans crainte, a depuis vingt ans toujours dénoncé les sombres aspects du Parti communiste”, commente le journaliste en exil Chang Ping dans le quotidien hongkongais Apple Daily. “Et tout à coup, à la télévision centrale, on la voit reconnaître qu'elle a ‘enfreint la loi et nui aux intérêts de l'Etat’, ‘accepter l'éducation et reconnaître son crime’. La vraie information, ce serait de savoir quel genre d'‘éducation’ elle a subi pendant les dix jours où elle a disparu pour qu'une telle transformation en elle ait lieu.”
Courrier International
11.5.14
La parole à Gérard Filoche - "Les ponts de mai"
Chaque année il y a un gars du Medef qui sort pour culpabiliser les travailleurs français sur le fait qu’ils ont « trop » de jours de congés en mai (cf ce soir vendredi à 23 h sur BFMTV)
Cette fois même Giscard est venu dire qu’il fallait travailler le 8 mai,
Les rédactions poussent leurs journalistes à enquêter sur ces fameux « ponts » du mois de mai, qui « paralyseraient » l’économie française.
C’est un sujet récurent, ce qu’on appelle familièrement un « marronnier » en langage journalistique. Tous les ans ça revient, et les journaux économiques, surtout, s’en emparent, et sur tous les tons le Medef gémit.
Une journaliste d’une grande radio, ne faisant que son devoir de salariée, m’a donc interroge donc, sur demande de sa rédaction, en tant qu’ inspecteur du travail, il y a déjà 20 ans. Et chaque année, comme les mêmes betises ressortent, je peux republier le dialogue que j’avais eu avec elle
Question : – Vous ne croyez pas que cette abondance de « ponts », ce ne sont plus des « ponts » mais des « viaducs », c’est exagéré ?
Réponse : – Ah, non, quand on voit le nombre écrasant d’heures supplémentaires faites par les salariés, ce n’est pas de trop qu’ils puissent profiter un peu du printemps et des beaux jours. (il existe 1 milliards d’heures supplémentaires dissimulées par des patrons voyous, soit l’équivalent de 600 000 emplois)
- Mais n’y a t il pas d’abus avec ces ponts de mai ?
- Oh, non s’il y a des abus c’est que trop peu de salariés ont réellement ces ponts, surtout dans les petites entreprises, dans les bas salaires et les métiers pénibles : dans la majorité des cas, dans le privé, les salariés ont perdu depuis plus de quinze ans leurs « deux jours de repos consécutifs », notamment dans le commerce, mais dans beaucoup de professions de services, et parfois d’industrie.
- Oui, mais, ce mois de mai, cette année, il a trois ponts, parfois de trois ou quatre jours ?
- Il y a des années comme cela ! Et des années ou les jours fériés tombent un samedi. Mais vous savez, seul le 1e 1er mai est un jour férié et chômé (et ce jour-là, il y a des infractions quand même ! Comme si des employeurs méprisaient à ce point le droit du travail qu’ils imposent à des salariés de travailler aussi ce jour-là. Combien payent réellement les majorations prévues ? Ils profitent de leur position dominante et du chantage à l’emploi pour imposer des violations de droit). Les autres jours sont hélas, de moins en moins respectés. C’est quand il y a de bons accords « RTT » grâce à des 35 h bien appliquées, que certaines catégories de salariés profitent de quelques jours de repos groupés. Ils ne s’agit pas de « cadeaux » mais de droits acquis, de congés en retard, parfois même de tardives compensation ou des simples rattrapages ! Parfois même, les fameux « ponts » sont récupérés à des jours qui intéressent davantage l’employeur ! Dans le privé, les « ponts » sont très loin d’être la majorité des cas. Et dans le public, c’est souvent parce que les salariés n’ont pas pu prendre leur congé quand ils le souhaitaient, et les voilà obligés de les prendre avant la fin du mois de mai sous menace de les perdre… Dans les hôpitaux, avec le manque d’effectifs, qui peut croire qu’il y a des « ponts » en plus ?
- Mais ça désorganise les activités économiques, même le service public ?
- Ça désorganise… quand ce n’est pas organisé et quand les directions, faute d’effectifs suffisants, sont incapables à la fois de respecter les droits à congé et la continuité du service public. De façon générale, les gains de productivité en France sont parmi les plus élevés au monde, même avec ces fameux « ponts » de mai. Des salariés qui se sentent bien et qui ont des bons congés, c’est bon pour l’économie, pas l’inverse.
- Vous ne croyez vraiment pas que le nombre de jours fériés concentrés en mai est abusif ?
- Écoutez, le 1er mai a été déclaré férié par… Pétain, qui redoutait le sens historique de cette journée de manifestations sociales, mondialisées depuis 1886. L’Ascension et le lundi de Pentecôte sont des fêtes religieuses. Le 8 mai, ce n’est pas le jour « revanchard » de la « victoire contre l’Allemagne » mais celui de la victoire contre le nazisme… Est-ce ce genre de manifestation et de tradition que l’on veut supprimer ?
- Mais n’y a t il pas trop de jours fériés en France par rapport à l’Europe ?
- Non, pas du tout, nous sommes dans une honnête moyenne par rapport aux grands pays qui ont entre 7 et 13 jours fériés. Nous avons onze jours fériés dans l’année, mais cela varie selon qu’ils tombent en semaine ou un week-end. En fait la moyenne réelle est de 9,33. (Elle est de 11 en Allemagne et de 13 aux USA). Cela fait des décennies qu’il en est ainsi, et cela n’a pas empêché, au contraire, la France d’être quatre fois plus riche qu’en 1945 et d’être la quatrième puissance industrielle du monde. Ils n’ont donc pas assez de profits, les actionnaires, qu’ils veuillent aussi rogner les jours fériés du printemps ?
- Mais en Italie, ils sont revenus sur leur nombre de jours de congés… (maintenant on nous cite le Portugal…)
- C’est bien ce que je disais, Berlusconi, comme l’UMP, le Medef n’en ont jamais assez, ils veulent revenir sur tout, supprimer le lundi de Pentecôte, allonger la durée du travail sur la semaine, casser les 35 h, allonger la durée du travail sur la vie, la retraite a été porté » de facto à 66 ans, nous refaire travailler tous 45 h sans gain de salaire jusqu’à 65 ans…
- Je n’arriverais pas à vous faire dire qu’il y a un problème avec ces « ponts » ?
- Non, le vrai problème, c’est qu’il y ait une délinquance patronale et que dans trop de secteurs, les horaires légaux et conventionnels, les durées maxima « d’ordre public social » ne soient pas respectées. Le vrai problème c’est que les effectifs des services publics et hospitaliers, transports, équipements, par exemple, ne soient pas suffisants. Et puis, je vais vous dire, quelques jours de gagnés sur l’exploitation quotidienne, comme disait Prévert, c’est toujours une belle journée ensoleillée qu’on ne perdra pas à cause du stress et des « flux tendus ».
- C’est votre dernier mot ?
- En mai, ce qui va « désorganiser » l’économie, ce ne sera pas les ponts, mais la politique d’allongement de la durée du travail, sur la semaine et sur la vie, car il y a 5,9 millions de chômeurs toutes catégories confondues, et c’est intolérable. il faut partager le travail, pas en faire davantage a ceux qui en ont. Il faut aller vers 32 h et 30 h. C’est un moyen, en même temps que le travail, de redistribuer les richesses, de les arracher a la finance. Car le chômage ne va cesser de croitre avec l’arrivée chaque année à partir de 2018 de 850 000 jeunes de plus sur le marché du travail.
Les rédactions poussent leurs journalistes à enquêter sur ces fameux « ponts » du mois de mai, qui « paralyseraient » l’économie française.
C’est un sujet récurent, ce qu’on appelle familièrement un « marronnier » en langage journalistique. Tous les ans ça revient, et les journaux économiques, surtout, s’en emparent, et sur tous les tons le Medef gémit.
Une journaliste d’une grande radio, ne faisant que son devoir de salariée, m’a donc interroge donc, sur demande de sa rédaction, en tant qu’ inspecteur du travail, il y a déjà 20 ans. Et chaque année, comme les mêmes betises ressortent, je peux republier le dialogue que j’avais eu avec elle
Question : – Vous ne croyez pas que cette abondance de « ponts », ce ne sont plus des « ponts » mais des « viaducs », c’est exagéré ?
Réponse : – Ah, non, quand on voit le nombre écrasant d’heures supplémentaires faites par les salariés, ce n’est pas de trop qu’ils puissent profiter un peu du printemps et des beaux jours. (il existe 1 milliards d’heures supplémentaires dissimulées par des patrons voyous, soit l’équivalent de 600 000 emplois)
- Mais n’y a t il pas d’abus avec ces ponts de mai ?
- Oh, non s’il y a des abus c’est que trop peu de salariés ont réellement ces ponts, surtout dans les petites entreprises, dans les bas salaires et les métiers pénibles : dans la majorité des cas, dans le privé, les salariés ont perdu depuis plus de quinze ans leurs « deux jours de repos consécutifs », notamment dans le commerce, mais dans beaucoup de professions de services, et parfois d’industrie.
- Oui, mais, ce mois de mai, cette année, il a trois ponts, parfois de trois ou quatre jours ?
- Il y a des années comme cela ! Et des années ou les jours fériés tombent un samedi. Mais vous savez, seul le 1e 1er mai est un jour férié et chômé (et ce jour-là, il y a des infractions quand même ! Comme si des employeurs méprisaient à ce point le droit du travail qu’ils imposent à des salariés de travailler aussi ce jour-là. Combien payent réellement les majorations prévues ? Ils profitent de leur position dominante et du chantage à l’emploi pour imposer des violations de droit). Les autres jours sont hélas, de moins en moins respectés. C’est quand il y a de bons accords « RTT » grâce à des 35 h bien appliquées, que certaines catégories de salariés profitent de quelques jours de repos groupés. Ils ne s’agit pas de « cadeaux » mais de droits acquis, de congés en retard, parfois même de tardives compensation ou des simples rattrapages ! Parfois même, les fameux « ponts » sont récupérés à des jours qui intéressent davantage l’employeur ! Dans le privé, les « ponts » sont très loin d’être la majorité des cas. Et dans le public, c’est souvent parce que les salariés n’ont pas pu prendre leur congé quand ils le souhaitaient, et les voilà obligés de les prendre avant la fin du mois de mai sous menace de les perdre… Dans les hôpitaux, avec le manque d’effectifs, qui peut croire qu’il y a des « ponts » en plus ?
- Mais ça désorganise les activités économiques, même le service public ?
- Ça désorganise… quand ce n’est pas organisé et quand les directions, faute d’effectifs suffisants, sont incapables à la fois de respecter les droits à congé et la continuité du service public. De façon générale, les gains de productivité en France sont parmi les plus élevés au monde, même avec ces fameux « ponts » de mai. Des salariés qui se sentent bien et qui ont des bons congés, c’est bon pour l’économie, pas l’inverse.
- Vous ne croyez vraiment pas que le nombre de jours fériés concentrés en mai est abusif ?
- Écoutez, le 1er mai a été déclaré férié par… Pétain, qui redoutait le sens historique de cette journée de manifestations sociales, mondialisées depuis 1886. L’Ascension et le lundi de Pentecôte sont des fêtes religieuses. Le 8 mai, ce n’est pas le jour « revanchard » de la « victoire contre l’Allemagne » mais celui de la victoire contre le nazisme… Est-ce ce genre de manifestation et de tradition que l’on veut supprimer ?
- Mais n’y a t il pas trop de jours fériés en France par rapport à l’Europe ?
- Non, pas du tout, nous sommes dans une honnête moyenne par rapport aux grands pays qui ont entre 7 et 13 jours fériés. Nous avons onze jours fériés dans l’année, mais cela varie selon qu’ils tombent en semaine ou un week-end. En fait la moyenne réelle est de 9,33. (Elle est de 11 en Allemagne et de 13 aux USA). Cela fait des décennies qu’il en est ainsi, et cela n’a pas empêché, au contraire, la France d’être quatre fois plus riche qu’en 1945 et d’être la quatrième puissance industrielle du monde. Ils n’ont donc pas assez de profits, les actionnaires, qu’ils veuillent aussi rogner les jours fériés du printemps ?
- Mais en Italie, ils sont revenus sur leur nombre de jours de congés… (maintenant on nous cite le Portugal…)
- C’est bien ce que je disais, Berlusconi, comme l’UMP, le Medef n’en ont jamais assez, ils veulent revenir sur tout, supprimer le lundi de Pentecôte, allonger la durée du travail sur la semaine, casser les 35 h, allonger la durée du travail sur la vie, la retraite a été porté » de facto à 66 ans, nous refaire travailler tous 45 h sans gain de salaire jusqu’à 65 ans…
- Je n’arriverais pas à vous faire dire qu’il y a un problème avec ces « ponts » ?
- Non, le vrai problème, c’est qu’il y ait une délinquance patronale et que dans trop de secteurs, les horaires légaux et conventionnels, les durées maxima « d’ordre public social » ne soient pas respectées. Le vrai problème c’est que les effectifs des services publics et hospitaliers, transports, équipements, par exemple, ne soient pas suffisants. Et puis, je vais vous dire, quelques jours de gagnés sur l’exploitation quotidienne, comme disait Prévert, c’est toujours une belle journée ensoleillée qu’on ne perdra pas à cause du stress et des « flux tendus ».
- C’est votre dernier mot ?
- En mai, ce qui va « désorganiser » l’économie, ce ne sera pas les ponts, mais la politique d’allongement de la durée du travail, sur la semaine et sur la vie, car il y a 5,9 millions de chômeurs toutes catégories confondues, et c’est intolérable. il faut partager le travail, pas en faire davantage a ceux qui en ont. Il faut aller vers 32 h et 30 h. C’est un moyen, en même temps que le travail, de redistribuer les richesses, de les arracher a la finance. Car le chômage ne va cesser de croitre avec l’arrivée chaque année à partir de 2018 de 850 000 jeunes de plus sur le marché du travail.
10.5.14
L'image du jour 10-05-2014
Le jour se lève sur Rio
Vue sur la baie de Rio de Janeiro, mondialement connue, entre autres, pour son “pain de sucre”.
REUTERS/Sergio Moraes
REUTERS/Sergio Moraes
5.5.14
Antoine Molinero - Un grand peintre des Caraibes
Réalisme expressionniste jouant
manifestement sur le plaisir esthétique. Délectation dans le jeu des ombres et
lumières. Magnétisme des gammes chromatiques.
En substance, la peinture d’Antoine MOLINERO reste la traduction d’une grande sensibilité aux ambiances et aux êtres.
Après une carrière de danseur professionnel auprès d’illustres chorégraphes, R. Noureïev, S. Golovine, J. Lazzini, il s’engage définitivement sur la voie de la peinture.
Né à Aubagne en Provence en 1948, il expose depuis plus de vingt ans entre, Paris, Cannes, New York et Montréal, Antoine MOLINERO reste fidèle à l’île de Saint-Martin (West Indies), accueilli chaque année par un public fidèle d’Amateurs et de Collectionneurs.
SOUALIG’ART Magazine
En substance, la peinture d’Antoine MOLINERO reste la traduction d’une grande sensibilité aux ambiances et aux êtres.
Après une carrière de danseur professionnel auprès d’illustres chorégraphes, R. Noureïev, S. Golovine, J. Lazzini, il s’engage définitivement sur la voie de la peinture.
Né à Aubagne en Provence en 1948, il expose depuis plus de vingt ans entre, Paris, Cannes, New York et Montréal, Antoine MOLINERO reste fidèle à l’île de Saint-Martin (West Indies), accueilli chaque année par un public fidèle d’Amateurs et de Collectionneurs.
SOUALIG’ART Magazine
Les images 3D se mettent à bouger! - Video
Le dispositif se compose de 900 bâtonnets qui se dressent et s'abaissent de manière coordonnée afin de dessiner des formes ou reproduire des mouvements. |
A Boston, des chercheurs du Tangible Media Group, un laboratoire du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont créé une table de modélisation pour le moins originale. Baptisée inFORM, elle est composée en son centre de 900 bâtons (un carré de 30x30) qui se dressent et s’abaissent de manière coordonnée afin de dessiner des formes ou reproduire des mouvements.
Les informations en 3 dimensions sont enregistrées par un capteur Kinect, bien connu des amateurs de jeux vidéo.
Les chercheurs peuvent ainsi manipuler à distance une balle posée sur le dispositif, ou faire réagir la table pour amplifier les vibrations d’un téléphone mobile. Etonnant.
On a toutefois peu de chance de voir cette technologie exploser tout prochainement et tendre vers des rendus moins «pixelisés». Augmenter la résolution d’inFORM, avec davantage de bâtonnets plus petits serait complexe et coûteux, préviennent les chercheurs, affirmant que la configuration actuelle est suffisante pour de nombreuses interactions.
La Tribune de Genève - Suisse
Photo - Steeve Iuncker-Gomez - Yakoutsk, la ville la plus froide du monde
Yakoutsk, la ville la plus froide du monde
© Steeve Iuncker-Gomez
© Steeve Iuncker-Gomez
La Tribune de Genève - Suisse
Un puissant séisme secoue le nord de la Thaïlande
Le tremblement de terre a eu lieu un peu après 13 heures et son épicentre se trouvait à 27 kilomètres de la ville de Chiang Rai (5 mai 2014). Image: Keystone |
Le tremblement de terre a eu lieu un peu après 13 heures et son épicentre se trouvait à 27 kilomètres de la ville de Chiang Rai, dans une région montagneuse prisée des touristes étrangers, à la frontière avec le Laos et la Birmanie. Le séisme était relativement peu profond, à 7,4 kilomètres, mais il n'y avait à ce stade aucune information concernant des victimes ou des dommages.
La secousse a été ressentie jusqu'à Bangkok, 800 kilomètres plus au sud, où des immeubles ont tremblé pendant plusieurs secondes, selon un journaliste. Il a également été ressenti à Rangoun, ancienne capitale de la Birmanie, selon une journaliste.
Les séismes importants sont relativement rares en Thaïlande, mais le nord du pays est régulièrement touché par des secousses de faible magnitude. En 2011, un séisme de magnitude de 6,8 avait eu lieu dans l'Etat Shan, en Birmanie, près de la frontière avec la Thaïlande et le Laos, faisant plus de 70 morts.
(afp/Newsnet)
La Tribune de Genève - Suisse
Première guerre mondiale - Quand les femmes envoyaient les hommes au combat
Août 2014, des soldats allemand partent à la guerre. Photo : Bundesarchiv Bild 183-25684-0004 / CC-BY-SA |
Allemagne, été 2014 : des visages enthousiastes, des ribambelles d'hommes et de femmes chantant dans les rues, impatients d'aller au front pour combattre… "Cette image que nous connaissons tous, est-elle vraiment typique de la société en 1914 ?" s'interroge Die Welt.
"Parlons sentiments", propose le quotidien berlinois dans son dossier spécial sur le centenaire de la Grande Guerre. Au-delà de la dure réalité, des dates et des grands noms des années 1914-1918, il existe cet aspect, trop souvent négligé dans le débat sur la Première Guerre mondiale : "L'honneur, la honte, la fierté". Bref, les émotions, note le journal.
Rendant compte d'un débat d'historiens à Berlin, l'image que Die Welt en fait est nuancée : "La population n'était pas unifiée dans son enthousiasme pour la guerre. Le phénomène était en grande partie bourgeois et ancré dans les grandes villes." Car si dans les villes l'ambiance était souvent à la recherche de l'honneur de la défense de la patrie dans un combat homme contre homme, la perspective d'une guerre était tout autre à la campagne. "En voyant tous les hommes partir, les paysans en Bavière se sont avant tout inquiétés pour leurs récoltes", explique l'historienne Ute Frévert.
L'historienne souligne aussi le rôle des femmes – mères, copines et épouses – et la pression sociale qu'elles ont exercée sur les hommes pour que ceux-ci s'engagent. Par exemple, "Lily Braun, mère d'un jeune de 17 ans qui s'est engagé comment volontaire en 1914. Quand il a compris lors de sa formation que le service militaire ne correspondait aucunement à ses idées romantiques, il a subi la pression de sa mère. Lily Braun s'est, elle, identifiée à la guerre et lui a rappelé la honte qu'elle éprouverait si son fils ne restait pas dans la caserne."
Loin d'être un phénomène purement allemand, Die Welt rappelle aussi la mésaventure des hommes britanniques qui ne s'étaient pas signalés à l'armée et se voyaient offrir une plume blanche, symbole de la honte, de la part de militantes femmes.
Cependant, ces émotions étaient toujours ambiguës, rappelle le journal : "Tandis que les femmes envoyaient leurs fils, frères, époux et pères à la guerre, elles vivaient dans une peur constante concernant leur sort."
Courrier international"Parlons sentiments", propose le quotidien berlinois dans son dossier spécial sur le centenaire de la Grande Guerre. Au-delà de la dure réalité, des dates et des grands noms des années 1914-1918, il existe cet aspect, trop souvent négligé dans le débat sur la Première Guerre mondiale : "L'honneur, la honte, la fierté". Bref, les émotions, note le journal.
Rendant compte d'un débat d'historiens à Berlin, l'image que Die Welt en fait est nuancée : "La population n'était pas unifiée dans son enthousiasme pour la guerre. Le phénomène était en grande partie bourgeois et ancré dans les grandes villes." Car si dans les villes l'ambiance était souvent à la recherche de l'honneur de la défense de la patrie dans un combat homme contre homme, la perspective d'une guerre était tout autre à la campagne. "En voyant tous les hommes partir, les paysans en Bavière se sont avant tout inquiétés pour leurs récoltes", explique l'historienne Ute Frévert.
L'historienne souligne aussi le rôle des femmes – mères, copines et épouses – et la pression sociale qu'elles ont exercée sur les hommes pour que ceux-ci s'engagent. Par exemple, "Lily Braun, mère d'un jeune de 17 ans qui s'est engagé comment volontaire en 1914. Quand il a compris lors de sa formation que le service militaire ne correspondait aucunement à ses idées romantiques, il a subi la pression de sa mère. Lily Braun s'est, elle, identifiée à la guerre et lui a rappelé la honte qu'elle éprouverait si son fils ne restait pas dans la caserne."
Loin d'être un phénomène purement allemand, Die Welt rappelle aussi la mésaventure des hommes britanniques qui ne s'étaient pas signalés à l'armée et se voyaient offrir une plume blanche, symbole de la honte, de la part de militantes femmes.
Cependant, ces émotions étaient toujours ambiguës, rappelle le journal : "Tandis que les femmes envoyaient leurs fils, frères, époux et pères à la guerre, elles vivaient dans une peur constante concernant leur sort."
L'image du jour 05-05-2014
Les yeux embués de larmes, ces deux enfants sont des survivants d’un raid aérien des forces armées syriennes, qui a fait au moins 33 morts dans le nord-est d’Alep. Le marché du quartier de Helk, tenu par des rebelles, était la cible de cette attaque selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
REUTERS/Jalal Al-Mamo
REUTERS/Jalal Al-Mamo
3.5.14
Rugby - L'Aviron Bayonnais sera parmi l'élite
L'Aviron Bayonnais assure sa permanence en
Top 14
Grâce à sa victoire sur Castres et malgré les souhaits, "analyses": ("à force de jouer avec le feu, Bayonne va descendre, c'est sûr") et commentaires analphabètes et jugements extrêmement partiaux de "Petit Moscato" (comme l'a à juste titre souligné le Président Merin), Bayonne reste en Top 14. Dommage pour Perpignan et pour "Moscatel"... Nous sommes heureux pour Bayonne!
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