Un Indien manifeste contre le viol collectif subie par une jeune étudiante à New Delhiet qui a succombé à ses blessures le 29 décembre.
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29.12.12
Russie: Quatre morts dans le crash d'un avion de ligne à Moscou
ACCIDENT - Les causes du crash sont encore inconnues...
Quatre personnes sont mortes samedi lors de la sortie de piste d'un avion qui effectuait un atterrissage d'urgence à l'aéroport de Moscou-Vnoukovo, a indiqué le gouvernement russe.
«Quatre personnes ont été tuées et quatre blessées lors de l'atterrissage du Tu-204 à Vnoukovo», a déclaré à l'agence de presse officielle Itar-Tass le ministère russe des Situations d'urgence, selon lequel il y avait en tout huit personnes à bord. D'autres sources avaient fait état de douze occupants.
Fin de course sur l'autoroute
La même source avait indiqué peu auparavant que parmi les personnes qui se trouvaient à bord de l'appareil, un Tupolev 204 de la compagnie russe Red Wings en provenance de République Tchèque, deux personnes étaient grièvement blessées mais qu'aucun décès n'était à déplorer.
L'avion s'est brisé et a terminé sa course au bord d'une autoroute proche de l'aéroport, selon la télévision russe, qui a montré des images de l'appareil brisé. Les causes de la catastrophe n'ont pas encore été établies, a indiqué le service de presse de l'aéroport de Vnoukovo, situé dans la proche banlieue de Moscou. L'aéroport a été fermé après l'accident et devait rouvrir à 18h heure locale (15h en France), selon la même source.
Avec AFP
27.12.12
Images du Monde - Chine
La Chine dévoile ses trains à grande vitesse à Wuhan. En faisant cette acquisition, le pays possède la plus longue ligne de TGV au monde.
Images du Monde - Russie
Lyubov Valiyeva, membre du club de natation «cryophile», s'amuse avec la neige près de la rivière Yenisei, par -25°C, à Krasnoyarsk, en Russie sibérienne, le 26 décembre.
Images du Monde - Chine
Un pompier chinois tout près du trou causé par l'effondrement d'une route à Taiyuan, dans la province de Shanxi, le 26 décembre.
Images du Monde - Le toréro échappe...domage!
Le torero colombien Wilson Chaparro échappe à un taureau durant le festival du Canaveralejo, à Cali, le 25 décembre. Dommage...
26.12.12
Dessin - Au milieu du tunel!
Environnement • Le hamster alsacien sème la zizanie
Ces petites créatures sont sans doute parmi les plus adorables qui soient, et elles ont l'air bien vulnérables. Pourtant, dans l'est de la France, les hamsters sauvages suscitent énervement, colère, actions en justice et même problèmes politiques pour le gouvernement de François Hollande. Un projet visant à faciliter la reproduction et l'alimentation du hamster sème le mécontentement dans la population, qui s'estime lésée au profit de l'animal.
Des projets de route vont être abandonnés et des sites industriels déplacés au nom du hamster, dénoncent les habitants, et construire une simple cabane de jardin deviendra impossible. La querelle est née d'une initiative de protection du grand hamster d'Alsace, dernier représentant sauvage de l'espèce en Europe, dont la population a diminué de 75 %.
C'est à contrecœur, menacé par la Cour de justice européenne d'une amende de 17 millions s'il ne prenait pas de mesures pour éviter la disparition de l'espèce, que l'Etat français a mis en place un plan de protection. Mais, pour certains élus locaux, ce sont de vastes territoires ruraux qui vont être transformés en "réserves à hamsters", inaptes à la moindre création de richesses – et c'est bien la dernière chose dont on a besoin quand le chômage atteint les 10 %.
Une cinquantaine de communes ont déposé un recours devant le Conseil d'Etat contre deux arrêtés qui ont créé 9 000 hectares de zones de protection du hamster. Pour ces élus, on fait passer l'intérêt de ce rongeur de 20 centimètres avant celui de la population.
"Nous n'aurons plus le droit de faire quoi que ce soit"
Sur place, on s'inquiète en particulier du périmètre de protection de 600 mètres qui serait imposé autour de chaque terrier. Il sera certes possible d'obtenir une dérogation pour réaliser des aménagements dans ce rayon, mais ses bénéficiaires devront compenser par le financement, à un autre endroit, d'un habitat favorable au hamster.
"Nous n'aurons plus le droit de faire quoi que ce soit", déplore un représentant du département du Bas-Rhin. A cause de l'"effet hamster", le brasseur Kronenbourg risque de devoir annuler son projet de centre de recherches à 17 millions d'euros, qui doit créer 50 emplois près d'Obernai. La construction d'un axe de contournement de Strasbourg paraît elle aussi compromise. Les partisans du plan de protection assurent de leur côté que les hamsters pourront ainsi se déplacer en sécurité pour aller chercher leur nourriture et se reproduire.
Car ces deux activités essentielles sont devenues problématiques. L'urbanisation a fragmenté le territoire et complique les déplacements d'un terrier à l'autre, contraignant le hamster à l'endogamie, quand cela ne l'empêche pas tout bonnement de se reproduire. L'agriculture intensive s'est concentrée sur la culture du maïs, une plante que le hamster ne goûte guère. Résultat : il ne reste que 309 terriers en Alsace, contre près de 1 500 il y a encore dix ans, soit le minimum nécessaire à la survie de l'espèce, disent les experts.
- Adam Sage
COURRIER INTERNATIONAL|
Conflits • Des clichés qui ne mentent pas
Un cliché satellite montrant l'étendue des dégâts après les violences qui ont été éclaté dans la ville de Kyauk Pyu, à l'ouest de la Birmanie - Human Right Watch |
L'ONG Human Rights Watch utilise des images satellite qui lui permettent de documenter les conséquences d'affrontements sur les populations. Une fois publiées, ces photos aériennes peuvent devenir un puissant levier pour faire changer les choses.
COURRIER INTERNATIONAL
Republique Centrafricaine • Qui va sauver Bozizé ?
Depuis quelque temps, François Bozizé doit être en train de lire et de relire la Bible sous toutes ses coutures. Le pasteur évangélique qu’il est, qui troque souvent son costume de chef d’Etat contre celui de ministre du culte, doit sans doute y retrouver le réconfort dont il a besoin.
Bozizé doit, aussi, bien se demander si cette mise en garde de Jésus à un de ses disciples dans l’évangile de Matthieu 26v52 : "Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée" ne va pas s’appliquer à lui.
En effet, le général va-t-il partir par les mêmes moyens que ceux par lesquels il est venu au pouvoir ? Pour rappel, c’est le 15 mars 2003 qu’il a pris le pouvoir, par les armes, avec l’appui du président tchadien, Idriss Déby; malheureusement, il n’aura pas le temps de s’attaquer au vrai défi du développement, occupé qu’il est à gérer les multiples rébellions et mutineries qui ont fini par ravager le tissu économique de ce pays aux immenses ressources naturelles.
Il y a de cela deux ans, les troupes tchadiennes ont dû déloger les rebelles de Birao (nord de la Centrafrique) pour sauver le tombeur de Patassé [1993-2003]. Cette année encore, le voici confronté à la coalition Séléka [alliance en langue songo], qui regroupe plusieurs rébellions revendiquant notamment le "respect" des différents accords de paix signés entre 2007 et 2011, prévoyant un processus de désarmement et de réinsertion des anciens combattants.
Ouvrir des négociations avec les rebelles
Quelque deux semaines d’hostilités ont suffi à inquiéter le régime de Bangui, qui a dû faire appel de nouveau à son voisin du Nord pour sauver les meubles. Face aux loyalistes, qui ne font visiblement pas le poids, les rebelles ont fait une percée significative, provoquant ainsi un sommet des chefs d’Etats de la communauté des Etats d’Afrique centrale (CEMAC) à N’Djamena, capitale du Tchad, vendredi 20 décembre. Ces derniers n'ont pas eu d’autres choix que de demander au pouvoir en difficulté d’engager des négociations avec les insurgés tout en demandant "le retrait des rebelles à leur position de départ dans un délai n’excédant pas une semaine", comme le veut Bangui.
Qu’à cela ne tienne, les assaillants, qui avaient promis de geler leurs opérations pour favoriser les négociations, sont passés à l’offensive samedi en s’emparant en trois jours de trois nouvelles villes. On a l’impression que l’histoire repasse les plats dans cette Centrafrique, car ce dont on accuse Bozizé, c’est ce qu’il reprochait à celui qu’il a déposé sans coup férir.
Une fois le pouvoir acquis, il s’est lancé dans son exercice solitaire, et il doit être de ceux qui pensent qu’il faut se scotcher au fauteuil. Ceux qu’il faut plaindre, ce sont les civils pris entre deux feux avec le drame humanitaire qui pourrait s’en suivre si les hostilités devaient continuer. Bozizé ou ses adversaires du moment, c’est blanc bonnet, bonnet blanc.
L'expérience a montré que ceux qui aspirent au pouvoir deviennent allègrement de véritables fossoyeurs des idées qu’ils défendaient bec et ongles. Espérons que le président pasteur fera sienne cette sagesse de Salomon dans Ecclésiaste 3, qui dit qu’il y a un temps pour toute chose sous le soleil, pour ne pas ramer à contre-courant de l’histoire au détriment de son peuple.
Bozizé doit, aussi, bien se demander si cette mise en garde de Jésus à un de ses disciples dans l’évangile de Matthieu 26v52 : "Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée" ne va pas s’appliquer à lui.
En effet, le général va-t-il partir par les mêmes moyens que ceux par lesquels il est venu au pouvoir ? Pour rappel, c’est le 15 mars 2003 qu’il a pris le pouvoir, par les armes, avec l’appui du président tchadien, Idriss Déby; malheureusement, il n’aura pas le temps de s’attaquer au vrai défi du développement, occupé qu’il est à gérer les multiples rébellions et mutineries qui ont fini par ravager le tissu économique de ce pays aux immenses ressources naturelles.
Il y a de cela deux ans, les troupes tchadiennes ont dû déloger les rebelles de Birao (nord de la Centrafrique) pour sauver le tombeur de Patassé [1993-2003]. Cette année encore, le voici confronté à la coalition Séléka [alliance en langue songo], qui regroupe plusieurs rébellions revendiquant notamment le "respect" des différents accords de paix signés entre 2007 et 2011, prévoyant un processus de désarmement et de réinsertion des anciens combattants.
Ouvrir des négociations avec les rebelles
Quelque deux semaines d’hostilités ont suffi à inquiéter le régime de Bangui, qui a dû faire appel de nouveau à son voisin du Nord pour sauver les meubles. Face aux loyalistes, qui ne font visiblement pas le poids, les rebelles ont fait une percée significative, provoquant ainsi un sommet des chefs d’Etats de la communauté des Etats d’Afrique centrale (CEMAC) à N’Djamena, capitale du Tchad, vendredi 20 décembre. Ces derniers n'ont pas eu d’autres choix que de demander au pouvoir en difficulté d’engager des négociations avec les insurgés tout en demandant "le retrait des rebelles à leur position de départ dans un délai n’excédant pas une semaine", comme le veut Bangui.
Qu’à cela ne tienne, les assaillants, qui avaient promis de geler leurs opérations pour favoriser les négociations, sont passés à l’offensive samedi en s’emparant en trois jours de trois nouvelles villes. On a l’impression que l’histoire repasse les plats dans cette Centrafrique, car ce dont on accuse Bozizé, c’est ce qu’il reprochait à celui qu’il a déposé sans coup férir.
Une fois le pouvoir acquis, il s’est lancé dans son exercice solitaire, et il doit être de ceux qui pensent qu’il faut se scotcher au fauteuil. Ceux qu’il faut plaindre, ce sont les civils pris entre deux feux avec le drame humanitaire qui pourrait s’en suivre si les hostilités devaient continuer. Bozizé ou ses adversaires du moment, c’est blanc bonnet, bonnet blanc.
L'expérience a montré que ceux qui aspirent au pouvoir deviennent allègrement de véritables fossoyeurs des idées qu’ils défendaient bec et ongles. Espérons que le président pasteur fera sienne cette sagesse de Salomon dans Ecclésiaste 3, qui dit qu’il y a un temps pour toute chose sous le soleil, pour ne pas ramer à contre-courant de l’histoire au détriment de son peuple.
- Abdou Karim Sawadogo |
COURRIER INTERNATIONAL
Peinture - le chef d'oeuvre de l'année!
Cecilia Giménez voulait bien faire. Cette Espagnole octogénaire s'est lancée toute seuledans la restauration du tableau «Ecce Homo». Le résultat? Un Jésus qui ressemble à Chewbacca et qui a inspiré les artistes Photoshop en herbe. Aux Etats-Unis, le costume était même tendance pour Halloween.
Sacré petit sarko; tu nous feras toujours rire!
Contre plongée, bras écartés, grimace: cette photo de Nicolas Sarkozy au Trocadéro, prise le 1er mai, est un appel au lol. Aux côtés de Rabbi Jacob ou de John Travolta, c'est un classique instantané.
25.12.12
Images du Monde: Chine
Un pêcheur a les vêtements et les sourcils gelés, près du réservoir Shitoukoumen à Changchun, en Chine, le 23 Décembre 2012
Images du Monde: Russie
Une femme marche à travers les arbres couverts de neige, près de la rivière Yenisei, en Sibérie, où la température est de -26°. La Russie endure un hiver particulièrement rude, le plus sévère en plus de 70 ans.
Russie: le bilan de la vague de froid passe à 123 morts
La vague de froid qui frappe la Russie depuis une dizaine de jours a fait 123 morts, selon un dernier bilan mardi, après des températures qui ont atteint -30° dans la région de Moscou et approché -60° à l'est de la Sibérie.
Hypothermie et engelures
«Depuis le début de la vague de froid, 123 personnes sont mortes d'hypothermie et des suites d'engelures», a déclaré une source médicale citée par l'agence Interfax.
Un total de 833 personnes ont été hospitalisées, dont 345 dans les dernières 24 heures, parmi lesquelles 14 enfants, selon la même source. Un précédent bilan faisait état lundi de 90 morts.
-17° à Moscou
Il faisait encore -17° à Moscou mardi matin, mais les services météorologiques ont annoncé l'arrivée d'un front chaud venant de l'ouest et une remontée rapide des températures, qui devraient atteindre 0° mercredi dans la capitale, avec des chutes de neige et des pluies verglaçantes.
Le centre météorologique russe indiquait cependant sur son site internet que les grands froids se maintenaient à l'est de Moscou. Les températures ont atteint lundi -34° dans l'Oural, -42° à Tomsk (Sibérie), et jusqu'à -59° en Iakoutie (extrême nord-est de la Sibérie), selon le site meteoinfo.ru.
AFP
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