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25.12.12
Etre né le 24 ou le 25 décembre, c’est nul (sauf quand on s’appelle Jésus)
PARTICIPATIF - Un seul cadeau pour deux événements, une bûche de Noël en guise de gâteau d'anniversaire, pas d'autre cadeau pendant douze mois: le calvaire que vivent ceux qui sont nés le même jour que l'enfant Jésus...
Qu’ont en commun Noël Mamère, Annie Lennox, Helena Christensen et le rappeur la Fouine? Ils ont tous la malchance d’être nés un 25 décembre. Oui, la malchance. Car, disons-le tout net, être né le même jour que l’enfant Jésus, ça craint.Non, ce n’est pas à notre anniversaire que pensent immédiatement nos proches en entendant les mots «25 décembre», mais à celui du célèbre prédicateur itinérant qui a vécu en Galilée il y a plus de 2.000 ans (même s’il ne serait peut-être pas né un 25 décembre). Et ce léger inversement des priorités n’est pas le seul désagrément que vivent ceux qui sont nés à cette date-là. Notons ici que, malheureusement, pour eux, la malédiction-de-la –naissance-un-25-décembre fonctionne aussi pour ceux qui sont nés le 24. N’est-ce pas Ricky Martin, Lemmy Kilmister, Hamid Karzai et Mary Higgins Clark?
Que ceux qui n’ont jamais soufflé leurs bougies sur une bûche de Noël en guise de gâteau d’anniversaire lèvent la main. Pareil pour ceux qui n’apprécient pas forcément d’avoir Tonton René bourré et Tata Suzanne à la moustache qui pique quand on l’embrasse comme seuls invités à leur surboum d’anniversaire. Sans compter que, souvent, on ne reçoit qu’un seul cadeau pour son anniversaire ET Noël -ou deux cadeaux moins chers parce que «tu comprends, c’est les Fêtes, on a moins les moyens». Et puis plus rien pendant 12 mois.
B.D.
Sapin, bûche, cadeaux, d'où viennent les traditions de Noël ?
LE SAPIN. Au IIIe siècle, en Afrique romaine notamment, il était d’usage d’allumer des lampes et de disposer du laurier dans les maisons au moment du solstice. La coutume, considérée comme issue d’une tradition païenne liée au culte des arbres et à la conjuration de l’hiver, fut condamnée par les Pères de l’Église. Toutefois, des couronnes de verdure continuèrent à décorer certaines demeures jusqu’au Moyen Age. A cette époque, le conifère décoré de pommes rouges figure l’arbre du paradis.
La tradition du sapin, semble, quant à elle, originaire d’Allemagne : « En 1419, la confrérie des garçons boulangers de la ville de Fribourg avait dressé dans la salle de réunion de l’hôpital du Saint-Esprit un grand arbre de Noël, écrit Martyne Perrot. On avait le droit de secouer cet arbre garni de sucreries, et les pauvres pouvaient ramasser fruits et friandises. » En France, c’est d’abord en Alsace que le sapin apparaît. « En 1521, à Sélestat, un édit municipal autorise les gardes forestiers à laisser les habitants couper de petits sapins pour les fêtes de Noël. Strasbourg bénéficie d’une décision identique en 1539. »
Longtemps, le clergé français – qui ne jure que par la crèche – regarde d’un mauvais œil ce sapin venu des terres protestantes. Sapin qui finit tout de même par s’inviter à la cour du roi Louis-Philippe en 1837. « Mais il faudra attendre encore quelques décennies pour que la coutume se popularise à l’ouest des Vosges ! »
LA BUCHE. Jusqu’au siècle dernier, à la veille de Noël, une bûche était placée dans l’âtre. Pièce de chêne ou d’arbre fruitier – selon qu’il s’agissait de s’attirer robustesse ou fertilité –, elle devait se consumer lentement.
Ce feu domestique du solstice d’hiver rappelle celui de la Saint-Jean, six mois plus tôt. On retrouve également cette union du feu et du bois dans les Saturnales romaines et le « feu nouveau » des Celtes. Tous ces rituels ont une vocation propitiatoire ou divinatoire. En outre, le feu de l’âtre permettait de condamner l’unique lien vers l’extérieur d’une demeure aux portes et fenêtres closes. Passage par lequel les mauvais esprits pouvaient s’infiltrer.
Cet usage de la bûche a inspiré un dessert à l’origine controversée. On la dit inventée à Paris en 1879, mais on lui prête aussi des origines lyonnaises. Elle parvient à s’imposer en quelques décennies dans tout l’Hexagone, aux dépens de spécialités régionales.
LES CADEAUX. Les cadeaux sont une promesse d’abondance dont on retrouve la trace dans l’Antiquité. Les Romains en échangeaient lors des Sigillae, au dernier jour des Saturnales, accompagnés de vœux. Si les premiers chrétiens critiquent la dimension païenne et superstitieuse de cet usage, l’Église se garde tout de même de l’interdire.
L’usage d’offrir des jouets au lieu d’aliments ne se développe qu’au XIXe siècle, avec l’essor de la bourgeoisie. Ce geste ancestral n’est pas sans rappeler, selon l’historienne Nadine Cretin, une forme du « gaspillage cérémoniel » lié à toute fête.
LIRE. Hors-série Sciences et Avenir, "les origines de nos croyances, fêtes et superstitions". En kiosque depuis le 20 décembre 2012.
Azar Khalatbari
Sciences et Avenir
Décembre 2012
24.12.12
Bolivie : le "Manifeste de l'Ile du Soleil" d'Evo Morales
Le 21 décembre, le président de l'Etat plurinational de Bolivie, Evo Morales, a choisi de célébrer le Solstice d'été sur l'Ile du Soleil. A cette occasion, il a prononcé une allocution-manifeste : "le Manifeste de l'Ile du soleil". Vue son importance, ce texte mérite d'être largement connu; nous en avons traduit quelques passages, qui nous semblent les plus représentatifs.
"Depuis l'Ile du soleil, depuis notre lac sacré Titicaca, nous voulons vous dire que nous sommes réunis ce 21 décembre, non pas pour attendre la fin du monde (...), mais pour donner de l'espoir en cette aube nouvelle pour les peuples" (...).
"Cette Ile est fondatrice du temps et de l'histoire des fils du Soleil. Mais ensuite est tombée l'obscurité, avec l'arrivée des envahisseurs étrangers". (...) "Aujourd'hui, de cette Ile où naquit le "Tahuantinsuyo", nous déclarons révolue l'époque de l'obscurité et du "non-temps", tandis que s'ouvre le nouveau temps de la lumière, le "Pachakuti" (légende andine traduisant la renaissance, les temps nouveaux, la régénération de l'harmonie cosmique. J.O.). "A nouveau, les peuples du monde, les mouvements sociaux, tous les marginalisés, les discriminés, les humiliés s'organisent, se mobilisent, prennent conscience et se lèvent comme au temps du "Pachakuti". Le monde est plongé dans une crise globale (...). Le temps du capitalisme et de la surconsommation illimitée, le temps d'une société où l'homme prétend être supérieur à la Mère Terre, objet de sa domination impitoyable et prédatrice, prend fin".
"D'un côté, toujours plus de capitalisme, de privatisations, de mercantilisation, d'exploitation irrationnelle et dévastatrice des ressources naturelles, et toujours plus de protection pour les entreprises et les profits privés.
De l'autre, toujours moins de droits sociaux, moins de santé publique, moins d'éducation publique et gratuite, moins de protection des droits des personnes. Aujourd'hui, les sociétés et les peuples des pays développés vivent dramatiquement la crise du capitalisme, engendrée par les lois du marché. Ces gouvernements capitalistes croient que sauver des banques, c'est plus important que sauver des êtres humains. (...) Dans ce système capitaliste, les banques ont des droits économiques privilégiés, et sont traitées en citoyens de première catégorie, de telle sorte que les banques importent plus que la vie. Dans cette jungle sauvage, les hommes et les peuples ne sont pas frères, ne sont pas citoyens (...). Ce ne sont que des débiteurs mauvais payeurs, des 'assistés', des locataires, des clients".
"Nous vivons le règne de la couleur verte: les politiques monétaires, de développement, écologiques, sont vertes comme le dollar". "Face à la nouvelle vague de crises du système capitaliste, ses idéologues prônent la privatisation de la nature à travers ce qu'ils appellent 'l'économie verte', ou 'le capitalisme vert'. Les préconisations du marché, du libéralisme, et de la privatisation, ne font que générer pauvreté, exclusion, faim et marginalisation". (...)
"Ce 21 décembre, premier jour du "Pachakuti" (...) marque la transition de l'ère de la violence entre les êtres humains et contre la nature vers une nouvelle ère, où l'être humain et la Mère Terre ne font qu'un, et où tous les hommes vivent en harmonie et en équilibre avec l'ensemble du cosmos. (...) Nous sommes les Guerriers de l'Arc-en-ciel, les Guerriers du "vivir bien", les Insurgés du monde. Nous proposons dix recommandations pour faire face au capitalisme et construire la culture de la vie:
- refonder la démocratie et la politique, en transférant le pouvoir aux pauvres et en le mettant au service du peuple
- davantage de droits sociaux et humains, et non la marchandisation des besoins humains
- décoloniser nos peuples et nos cultures pour construire le "socialisme communautaire du buen vivir"
- pour une vraie politique écologique contre tout "colonialisme environnemental de l'économie verte"
- la souveraineté sur les ressources naturelles est la condition pour s'émanciper de la domination néocoloniale et œuvrer au développement intégral des peuples
- atteindre la souveraineté alimentaire, et le droit humain à l'alimentation
- l'alliance des peuples du sud contre l'interventionnisme, le néolibéralisme, et le colonialisme
- le développement de la connaissance et des technologies pour tous
- la construction d'une union institutionnelle mondiale des peuples
- le développement économique ne doit pas se fixer pour objectif l'accumulation du capital et des profits, ni les bénéfices des marchés, mais doit être 'intégral', et viser le bonheur des gens et l'harmonie avec la Mère Terre.
"Ce 21 décembre, premier jour du "Pachakuti" (...) marque la transition de l'ère de la violence entre les êtres humains et contre la nature vers une nouvelle ère, où l'être humain et la Mère Terre ne font qu'un, et où tous les hommes vivent en harmonie et en équilibre avec l'ensemble du cosmos. (...) Nous sommes les Guerriers de l'Arc-en-ciel, les Guerriers du "vivir bien", les Insurgés du monde. Nous proposons dix recommandations pour faire face au capitalisme et construire la culture de la vie:
- refonder la démocratie et la politique, en transférant le pouvoir aux pauvres et en le mettant au service du peuple
- davantage de droits sociaux et humains, et non la marchandisation des besoins humains
- décoloniser nos peuples et nos cultures pour construire le "socialisme communautaire du buen vivir"
- pour une vraie politique écologique contre tout "colonialisme environnemental de l'économie verte"
- la souveraineté sur les ressources naturelles est la condition pour s'émanciper de la domination néocoloniale et œuvrer au développement intégral des peuples
- atteindre la souveraineté alimentaire, et le droit humain à l'alimentation
- l'alliance des peuples du sud contre l'interventionnisme, le néolibéralisme, et le colonialisme
- le développement de la connaissance et des technologies pour tous
- la construction d'une union institutionnelle mondiale des peuples
- le développement économique ne doit pas se fixer pour objectif l'accumulation du capital et des profits, ni les bénéfices des marchés, mais doit être 'intégral', et viser le bonheur des gens et l'harmonie avec la Mère Terre.
(Ces dix points sont largement détaillés par Evo Morales dans le Manifeste. J.O.)
"La nouvelle époque est celle du pouvoir du travail, des 'communautés', de la solidarité des peuples, de la communion de tous les êtres vivants avec la Mère Terre, pour construire le 'socialisme communautaire du vivir bien'."
"Notre vision du socialisme communautaire du vivre bien' repose sur les droits, et non sur le marché, sur le plein épanouissement et le bonheur des hommes".
L'HUMANITE
Le lendemain de la fin du monde
Comme j’ai échappé (avec quelques potes de Charlie et quelques lecteurs) à la fin du monde, un peu par hasard je dois dire, je constate avec bonheur le résultat: 99% de l’humanité a été éliminée de la surface de la Terre. Tout s’est arrêté, mais un joli soleil luit sur les décombres. La quasi-totalité des animaux est sauve, ainsi que Luce Lapin dans son terrier. Le silence est total, à peine troublé par une brise paradisiaque. Des choses inconnues des humains ont surgi: l’odeur des arbres et des fleurs, eux aussi épargnés. En fait, la fin du monde a liquidé tout ce qui était laid
CHARLIE HEBDO
Fortes pluies en Haute-Normandie : 15 000 personnes privées d'eau
Mauvaise nouvelle pour les habitants de la Seine-Maritime et du Pays de Caux. Les fortes pluies qui ont arrosé récemment la Haute-Normandie ont rendu l'eau du robinet impropre à la consommation. Au total, 34 communes de la région sont concernées, soit près de 15 000 personnes. Et elles risquent bien de passer les fêtes sans amélioration : l'Agence Régionale de Santé (ARS) de Haute-Normandie ne prévoit un retour à la normale que vendredi "si tout se passe bien", a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Ne pas consommer d'eau potable
Dix mille personnes étaient déjà touchées vendredi dernier, mais les fortes pluies de dimanche ont élargi le périmètre concerné. Il s'agit de "particules d'argile ou de limons, très rapidement entraînées dans les nappes souterraines par les pluies très importantes, responsables de l'érosion des terres", a indiqué l'ARS.
La consigne est bien sûr de ne pas consommer d'eau du robinet, et ce "jusqu'à nouvel ordre", a indiqué l'ARS. Mercredi, un laboratoire procèdera à de nouvelles analyses afin de déterminer si les particules incriminées sont toujours présentes.
Certaines des communes concernées sont partiellement ou totalement alimentées par "les syndicats d'eau potable de Auffay-Tôtes, Bretteville Saint Maclou, Manneville la Goupil et une partie de la CCVS" (Communauté de Communes Caux Vallée de Seine), précise la même source. De l'eau en bouteilles a également été mise à disposition des habitants.
20 MINUTES
Les animaux en vedette - M. Gexko
Quelle belle langue monsieur gecko.
Images du monde - Thailande
A Bangkok, en Thaïlande, le Père Noël tente de dresser des requins léopards. Petit papa Noël en aurait-il marre des rennes?
Raid aérien en Syrie - Plus de 60 morts près d’une boulangerie
Damas — Plus de 60 civils ont été tués dimanche par un raid de l’armée de l’air devant une boulangerie en Syrie, où l’émissaire international Lakhdar Brahimi est arrivé pour tenter une nouvelle fois de trouver une solution au conflit qui ravage le pays depuis près de deux ans.
L’aviation du régime de Bachar al-Assad a concentré ses opérations sur la province de Hama (centre), détruisant une boulangerie de la localité rebelle de Halfaya et visant plusieurs localités alentour.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui s’appuie sur un large réseau de militants et de médecins dans les hôpitaux civils et militaires, a fait état de plus de 60 morts dans le raid contre l’échoppe. Mais, avec plus de 50 blessés dans un état critique, le bilan pourrait encore s’alourdir, selon cette ONG.
Alors que la crise humanitaire s’aggrave et que le pain se fait de plus en plus rare, les Syriens sont souvent contraints de faire de longues queues devant les boulangeries.Les raids aériens menés par le régime visent à terroriser la population après les récentes attaques rebelles dans la région tenue d’une main de fer par l’armée depuis des manifestations monstres contre le régime durant l’été 2011, a affirmé à l’AFP un militant local se présentant sous le nom d’Abou Ghazi.
Toujours dans la même province, un bataillon rebelle a prévenu samedi qu’il attaquerait deux localités chrétiennes si leurs habitants n’en chassaient pas l’armée. L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a dénoncé ces menaces, redoutant une tournure confessionnelle du conflit.
Selon un bilan provisoire de l’OSDH, au moins 174 personnes ont été tuées dans les violences dimanche à travers le pays, dont 108 civils.
Dans ce contexte de fortes tensions, l’envoyé spécial de l’ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi est arrivé à Damas, entrant dans le pays - contrairement à ses visites précédentes - par la route depuis le Liban, les combats ayant récemment gagné les abords de l’axe reliant l’aéroport à la capitale.
Peu avant son arrivée, le ministre syrien de l’Information Omrane al-Zohbi a assuré ne pas avoir été informé de cette visite.
Affirmant également ne pas avoir connaissance d’un quelconque plan de l’émissaire international, il a une nouvelle fois appelé au dialogue, estimant que « le temps presse ».
Toutefois, l’opposition pose comme condition préalable à toute négociation le départ du président Bachar al-Assad.
Lors de sa dernière visite à Damas, du 19 au 24 octobre, M. Brahimi avait rencontré M. Assad ainsi que plusieurs hauts responsables, négociant avec eux une trêve pour la fête musulmane de l’Adha fin octobre, qui avait volé en éclats au bout de quelques heures.
Cette nouvelle visite, pour laquelle aucun programme n’a été donné, intervient après 21 mois de violences qui ont fait plus de 44.000 morts et ont vu toutes les parties se radicaliser, l’OTAN faisant état de tirs de missiles Scud par l’armée, tandis que l’ONU dénonçait un conflit désormais « ouvertement communautaire ».
Alors que des combats ont eu lieu la semaine passée dans le camp palestinien de Yarmouk, dans le sud de Damas, le responsable du dossier des réfugiés au sein de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Zakariya al-Agha, a affirmé qu’au total plus de 700 Palestiniens avaient été tués en Syrie depuis le début du conflit en mars 2011.
Face à ces violences qui ne faiblissent pas, la communauté internationale reste néanmoins paralysée par ses divisions, notamment au Conseil de sécurité de l’ONU où Moscou et Pékin, alliés clé du régime, font jouer leur droit de veto pour bloquer toute résolution condamnant Damas.
Mais, a assuré samedi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov les pays impliqués dans la crise syrienne « prient pour que la Russie et la Chine continuent de bloquer toute autorisation d’une intervention, parce que dès que ce sera autorisé, ils devront agir, et personne n’(y) est prêt ».
LE DEVOIR - CANADA
Fiesta en Río a 40 grados
Da igual que haga frío o calor para visitar la playa de Copacabana en Río de Janeiro. Pero con la llegada del verano –y los termómetros ya empezaron a marcar aquí los 40 grados–, esta ciudad se transforma (de diciembre hasta febrero) en el paraíso de los festeros y de la música al aire libre.
Una de las nuevas atracciones son los ensayos de la Orquestra Voadora, un grupo instrumental que se presenta por las calles para el Carnaval con uno de los programas preferidos de los cariocas. La orquesta se reúne cerca del Museo de Arte Moderno, en el parque del Flamengo, los domingos antes de la puesta del sol. Los ensayos son abiertos y, aunque no se les hace mucha publicidad, son un genial adelanto del Carnaval.
Las tradicionales feijoadas con samba también empiezan a multiplicarse por la ciudad. La feijoada de Tia Elza, por ejemplo, se celebra los sábados en el Centro Cultural Carioca del barrio del Horto, en Lapa. Otros dos sitios muy especiales para los amantes de esta combinación brasileña son el Boteco Salvação, en Botafogo, y la Casa Rosa, en Laranjeiras, que suelen estar llenos –de turistas y cariocas– todos los domingos de diciembre. La música empieza siempre a las 17h.
Los conciertos al aire libre también se propagan estos días. En la playa Pedra do Leme hay conciertos programados en enero y febrero, dentro del proyecto On the rocks. En el parque Garota de Ipanema, en la playa del Arpoador, empezó ya el Verão Skol, con conciertos los martes a las 18h. Todos son gratuitos.
No es difícil encontrar donde seguir la fiesta en esta época del año. El Rio Jazz Club –para los que no sepan, hay música mas allá de la samba en la ciudad– pasa a ser quincenal en estas fechas. Y en enero comienzan los esperados festivales de música de verano, como el Verão do Rio y las Noites do Morro, en el morro da Urca, con las vistas más turísticas de la ciudad y un paseo en el teleférico del Pan de Azúcar. Imperdibles.
EL PAIS
Cómo se vive en Argentina cuando los precios suben un 23% cada año
Muchos de los que observan España desde el extranjero se preguntan cómo hace este país para vivir con una tasa de paro que supera el 25%. La pregunta habitual de los que miran hacia Argentina es otra: cómo es posible que se viva con un 23,1% de inflación anual, según las estadísticas provinciales. Y también, cómo es posible que pese a ello, la presidenta Cristina Fernández de Kirchner haya obtenido el año pasado el 54% de los votos. Los pactos de subidas salariales logradas por los sindicatos, la revalorización de las pensiones y los peregrinajes por las tiendas para comparar precios permiten a muchos ciudadanos lidiar con la inflación. Sin embargo, parte de la sociedad encadena ya una pérdida de poder adquisitivo que hace mella en su vida.
El Gobierno, alcaldes y la Iglesia consideran que detrás de los actos de vandalismo para saquear tiendas hay una organización política. Pero la continua subida de precios también sirvió probablemente para prender la mecha de los saqueos la semana pasada en 40 ciudades de Argentina, que se saldaron con tres muertos, más de 500 arrestados y 292 supermercados y otros comercios robados.
La situación de los argentinos ha mejorado de manera radical con respecto a la crisis argentina de entre 2001 y 2002. La pobreza bajó del 57% en 2002 al 22% en 2011, según la Universidad Católica Argentina (UCA). Agustín Salvia, investigador de la UCA, es pesimista en el balance de 2012. “La pobreza y la indigencia han aumentado porque hay inflación y, si bien es cierto que la asignación universal por hijo [ayuda a los parados con hijos menores de 18 años] aumentó al mismo ritmo, no va a compensar la caída del mercado de trabajo”, comenta. El desempleo ha subido del 7,2% en el tercer trimestre de 2011 al 7,6% en el mismo periodo de 2012.
Hasta 2011, la pobreza descendía pese a la inflación, que supera el 10% anual desde 2007, porque los ingresos se elevaban más que los precios. Así la inflación se hacía tolerable. El fuerte poder de los sindicatos, impulsado por los Kirchner, permitió que en las negociaciones colectivas los trabajadores consiguieran pactar aumentos por encima del IPC. Pero este año la media de ascensos para los sueldos (del 24%) camina muy cerca de la subida de la inflación. Maestros o funcionarios comienzan a ver cómo flaquea su poder adquisitivo. Y aunque las ayudas por hijos y las pensiones también le ganan todavía a la inflación, cada vez se quedan más rezagados los asalariados que están fuera de los convenios y los trabajadores irregulares, el 35% del total.
Muchos creen que el alza de precios está tras los saqueos en tiendas esta semana
“En Argentina, el alto nivel de desempleo y pobreza hicieron tanto estrago en la conciencia colectiva en 2001 y 2002 que la gente prefiere tener inflación, si hay bajo desempleo y mejor distribución del ingreso”, señala Diego Coatz, economista de la Sociedad Internacional para el Desarrollo Capítulo Buenos Aires (SIDbaires). Añade que hay 2,6 millones de personas que han accedido a las pensiones pese a carecer de las contribuciones suficientes, gracias a un plan de facilidades que han creado los Kirchner.
Vivir sorteando los precios
Bibiana Tonnelier, de 46 años, vecina de Buenos Aires, profesora de español para extranjeros y militante kirchnerista, dice que ella ha logrado mantener su poder de compra. “Hay que hacer el trabajo extra de buscar buenos precios, porque el mismo producto en la misma cadena de supermercados cuesta un 30% más en uno u otro barrio. Comparo los precios que se publican en la página web de la Secretaría de Comercio Interior (la que dirige el polémico Guillermo Moreno) y compro con tarjeta los días de la semana que te hacen descuentos del 10% o 20%”, explica. Tonnelier acaba de adquirir un ordenador con tarjeta en 20 cuotas y sin interés.
Aunque la pobreza se ha desplomado desde 2001, empieza a crecer el paro
Sin embargo, otra argentina llamada Viviana, de 42 años, se muestra más combativa ante esta situación. Participó el miércoles pasado en la manifestación del sindicalismo opositor en la plaza de Mayo. “Me aumentan el salario, pero sigo en las mismas: no me alcanza para los alimentos de cada día ni para los gastos de mis dos hijos en el colegio”, asegura esta trabajadora, que limpia las calles del municipio de Tres de Febrero, en la periferia de Buenos Aires.
Cuando el salario llega en euros
Los españoles afincados en Buenos Aires también han tenido que adaptarse a vivir con inflación. Algunos extranjeros con euros acuden al mercado de cambio ilegal y consiguen 8 pesos por euro, en lugar de los 6,38 pesos que se consiguen en los pagos con tarjeta.
El madrileño I. A., de 32 años, planea irse de Argentina, tras haber llegado en 2010, porque los ingresos no aumentan tanto como los precios. “La estoy pasando mal. Trabajo en geriátricos y me pagan lo mismo que en 2011. He empezado este año a dar clases de piano y canto, pero no puedo subir la tarifa como la inflación porque no vendría nadie”, confiesa
El catalán Jorge Roig, de 35 años, gestiona el hotel Pulitzer, de cuatro estrellas y propiedad de su padre en Buenos Aires. “Mis empleados no creo que sufran por la inflación, porque este año recibieron un aumento salarial del 25%. Pero yo tengo mi sueldo en euros y no tengo correcciones semejantes”, cuenta. “La inflación me ha afectado muchísimo porque no puedo subir la tarifa del hotel un 25% anual. Si esto sigue así, dentro de un año tendré que empezar a hacer ajustes de plantilla”, reconoce Jorge.
El Gobierno de Fernández ha comenzado a dialogar con empresarios y sindicalistas afines para sellar en 2013 un acuerdo de precios y salarios que limite las alzas al 20%. El problema será pactar con las tres de las cinco centrales sindicales que están en la oposición.
EL PAIS
Un volcan se réveille à la veille de Noël
Le Chili et l’Argentine étaient dimanche en alerte rouge et orange en raison de l’activité du volcan Copahue, situé dans le sud de la cordillère des Andes à la frontière entre les deux pays, une zone très peu peuplée, ont annoncé les autorités chiliennes et argentines.
L’office chilien des situations d’urgence (Onemi) n’a toutefois pas émis d’ordre d’évacution. Côté chilien, quelque 500 personnes vivent à Copahue, une localité réputée pour ses sources thermales, 900 à Caviahue et 800 dans les communautés indigènes Mapuche.
Les colonnes de gaz s’échappant du cratère du Copahue, qui culmine à 2.965 mètres, ont changé de couleur dimanche soir, passant du gris au blanc ce qui révèle la présente de vapeurs, selon une source du ministère des Mines.
"Nous ne pouvons écarter que l’activité (du volcan) évolue en une éruption majeure", a toutefois indiqué le service national de géologie et des mines (Sernageomin) dans un communiqué.
Les autorités de la province argentine de Neuquen (sud) ont aussi écarté toute évacuation des populations, précisant que les riverains du volcan "vivaient dans la plus totale tranquillité".
LA TRIBUNE DE GENEVE
L'image du jour 24-12-2012
Toronto (Canada) est la ville qui compte aujourd’hui le plus de gratte-ciel en construction en Amérique du Nord. Selon le Council on Tall Buildings and Urban Habitat (CTBUH), un organisme spécialisé dans l’habitat urbain, la capitale de l’Ontario compte actuellement 15 chantiers de gratte-ciel dont la taille dépassera les 150 mètres. REUTERS/Mark Blinch
23.12.12
Chile elevó a roja el alerta por la actividad del volcán Copahue
Las autoridades chilenas establecieron hoy el alerta roja en la comuna de Alto Biobío, a raíz de la actividad volcánica que alcanzó en las últimas horas el volcán Copahue. En Argentina se mantiene en el nivel amarillo.
Según el parte emitido esta mañana por la Oficina Nacional de Emergencias del Ministerio del Interior (ONEMI) chileno "al momento, no es necesario evacuar preventivamente poblaciones aledañas", no obstante aclara que "de acuerdo a lo reportado por el Observatorio Volcanológico de Los Andes del Sur (OVDAS) perteneciente al Servicio Nacional de Geología y Minería (SERNAGEOMIN), a partir de las 21:43 horas de anoche, se registró una actividad sísmica continua, de característica menor".
La altura de la columna alcanza entre 1 y 1,5 kilómetros y se mueve hacia el sudeste, indicó el organismo. "En caso de aumentar la actividad, el área susceptible de ser afectada por lavas y lahares, un radio de unos 15 kilómetros, no incluye localidades pobladas", continúa el parte en el que se anunció la elevación del alerta de naranja a rojo.
Esta medida administrativa implica el reforzamiento del monitoreo técnico del comportamiento del volcán, la aplicación de los Planes Comunales de Emergencia destinados a prevenir y/o controlar eventuales situaciones derivadas del fenómenos natural.
El volcán Copahue se encuentra ubicado en la frontera argentino-chilena, en el noroeste de Neuquén y las regiones del Biobío.
El Comité Operativo de Emergencias de Neuquén mantiene el alerta amarillo. El volcán, ubicado a 350 kilómetros de la capital neuquina, comenzó a despedir cenizas y vapores ayer, alrededor de las 10.30. La columna llegó a localidades del centro de la provincia como Cutral Co, Plaza Huincul, Arroyito y Challacó y, pese a que las autoridades consideraron que no era necesaria la evacuación, algunos de los pobladores que viven en las inmediaciones del volcán decidieron abandonar sus casas preventivamente.
Según el parte emitido esta mañana por la Oficina Nacional de Emergencias del Ministerio del Interior (ONEMI) chileno "al momento, no es necesario evacuar preventivamente poblaciones aledañas", no obstante aclara que "de acuerdo a lo reportado por el Observatorio Volcanológico de Los Andes del Sur (OVDAS) perteneciente al Servicio Nacional de Geología y Minería (SERNAGEOMIN), a partir de las 21:43 horas de anoche, se registró una actividad sísmica continua, de característica menor".
La altura de la columna alcanza entre 1 y 1,5 kilómetros y se mueve hacia el sudeste, indicó el organismo. "En caso de aumentar la actividad, el área susceptible de ser afectada por lavas y lahares, un radio de unos 15 kilómetros, no incluye localidades pobladas", continúa el parte en el que se anunció la elevación del alerta de naranja a rojo.
Esta medida administrativa implica el reforzamiento del monitoreo técnico del comportamiento del volcán, la aplicación de los Planes Comunales de Emergencia destinados a prevenir y/o controlar eventuales situaciones derivadas del fenómenos natural.
El volcán Copahue se encuentra ubicado en la frontera argentino-chilena, en el noroeste de Neuquén y las regiones del Biobío.
El Comité Operativo de Emergencias de Neuquén mantiene el alerta amarillo. El volcán, ubicado a 350 kilómetros de la capital neuquina, comenzó a despedir cenizas y vapores ayer, alrededor de las 10.30. La columna llegó a localidades del centro de la provincia como Cutral Co, Plaza Huincul, Arroyito y Challacó y, pese a que las autoridades consideraron que no era necesaria la evacuación, algunos de los pobladores que viven en las inmediaciones del volcán decidieron abandonar sus casas preventivamente.
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