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3.10.12

Images - Paris reconstitué - Le Louvre

<strong>LE LOUVRE<br/> <br/> </strong> Conçu dès 1190 pour Philippe Auguste qui ne désire plus résider au palais de la Cité, étriqué et indigne de la puissance royale, selon lui, le château fort du Louvre affiche avant tout une vocation défensive. Il se dresse sur la Seine pour bloquer tout passage, marquant la limite ouest des remparts qui protègent la ville des invasions anglaises. On remarque quel'emplacement des Tuileries ou de la Concorde reste pour l'instant occupé par des champs vierges de toute construction. Le fort se distingue par un énorme donjon cylindrique de 31 m de hauteur, protégé par un fossé sec, dont les fondations sont les seuls vestiges encore visibles dans le Louvre d'aujourd'hui (dans une crypte sous la Cour carrée).

Conçu dès 1190 pour Philippe Auguste qui ne désire plus résider au palais de la Cité, étriqué et indigne de la puissance royale, selon lui, le château fort du Louvre affiche avant tout une vocation défensive. Il se dresse sur la Seine pour bloquer tout passage, marquant la limite ouest des remparts qui protègent la ville des invasions anglaises. On remarque que l'emplacement des Tuileries ou de la Concorde reste pour l'instant occupé par des champs vierges de toute construction. Le fort se distingue par un énorme donjon cylindrique de 31 m de hauteur, protégé par un fossé sec, dont les fondations sont les seuls vestiges encore visibles dans le Louvre d'aujourd'hui (dans une crypte sous la Cour carrée).
<strong>LE LOUVRE </strong><br/><br/><br/>A partir du XIVe siècle, l'extension des quartiers replace le Louvre à l'intérieur de la ville. Sous Charles V, une nouvelle enceinte plus large est construite et l'édifice abandonne son rôle défensif pour profiter de nombreux embellissements, gommant peu à peu la rusticité militaire: ouvertures de fenêtres dans la muraille du donjon, toits d'ardoises ouvragés, ornementations diverses, jardin à l'ouest…
A partir du XIVe siècle, l'extension des quartiers replace le Louvre à l'intérieur de la ville. Sous Charles V, une nouvelle enceinte plus large est construite et l'édifice abandonne son rôle défensif pour profiter de nombreux embellissements, gommant peu à peu la rusticité militaire: ouvertures de fenêtres dans la muraille du donjon, toits d'ardoises ouvragés, ornementations diverses, jardin à l'ouest…
<strong>LE LOUVRE</strong><br/>Les agrandissements se poursuivent sous le règne des Bourbons, d'Henri IV à Louis XVI, pour célébrer et affirmer dans la grandeur l'autorité absolue du roi. C'est l'expropriation des quartiers entre le palais du Louvre et celui des Tuileries, la mise en chantier de la Grande Galerie, de la Cour carrée, le prolongement des Tuileries et leur fameux jardin redessiné par Le Nôtre. Une somme de grands desseins achevés sous le règne de Napoléon III de 1852 à 1870 (l'image illustre la physionomie du Louvre sous Napoléon 1er vers 1810).
Les agrandissements se poursuivent sous le règne des Bourbons, d'Henri IV à Louis XVI, pour célébrer et affirmer dans la grandeur l'autorité absolue du roi. C'est l'expropriation des quartiers entre le palais du Louvre et celui des Tuileries, la mise en chantier de la Grande Galerie, de la Cour carrée, le prolongement des Tuileries et leur fameux jardin redessiné par Le Nôtre. Une somme de grands desseins achevés sous le règne de Napoléon III de 1852 à 1870 (l'image illustre la physionomie du Louvre sous Napoléon 1er vers 1810).

Facebook, ou l'anti-démocratie!

Le gouvernement francais a demandé aujourd'hui à Facebook de lui transmettre "avant la fin du mois de novembre" les mesures qu'elle compte prendre pour respecter les recommandations en particulier de la Cnil en matière de protection des données personnelles.

La semaine dernière, des utilisateurs français de la plate-forme sociale avaient inondé le web de témoignages où
ils affirmaient que des messages privés apparaissaient par erreur sur leur profil public, un dossier dont s'étaient saisis le gouvernement et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil).

Après avoir mené ses propres analyses,
la Cnil a indiqué aujourd'hui que "les messages incriminés par de nombreux utilisateurs semblent être exclusivement des messages +mur-à-mur+ et non des messages envoyés par l'intermédiaire de la messagerie privée de Facebook". L'autorité a aussi souligné que les modifications "récurrentes et unilatérales" des règles de confidentialité du site pouvaient expliquer la confusion des abonnés.

Les ministres du Redressement productif
Arnaud Montebourg et de l'Economie numérique Fleur Pellerin ont indiqué dans un communiqué avoir demandé à Facebook de leur faire parvenir avant fin novembre les mesures qu'elle "compte prendre pour respecter les recommandations de la Cnil et du G29", le groupe des Cnil européennes.
"La société américaine doit prendre ses responsabilités"
Selon eux, "à l'issue de plusieurs entretiens, la Cnil a constaté que Facebook ne respectait pas ses recommandations ni celles du G29". "La modification inopinée de la présentation des données a perturbé les utilisateurs en faisant ressurgir d'anciens messages à caractère personnel", ont-ils souligné. "Au cours des dernières années, Facebook a modifié, à de très nombreuses reprises, l'interface des usagers et les règles d'utilisation afférentes".

"Au regard de sa taille et de son utilisation quasi-quotidienne par de nombreux Français, la société américaine doit prendre ses responsabilités pour empêcher que des situations similaires ne se reproduisent", ont poursuivi les ministres, réclamant des conditions d'utilisations "simples, compréhensibles et faciles à mettre en oeuvre".

"Il est anormal que le site soit ergonomique quand il s'agit d'envoyer un message ou une vidéo, mais qu'il devienne bloquant dès lors qu'il s'agit de contrôler les paramètres relatifs à la vie privée de ses utilisateurs", ont-ils relevé.
LE FIGARO

2.10.12

Kadhafi aurait été assassiné par un agent secret français

Le président français Nicolas Sarkozy recevant Mouammar Kadhafi à l'Elysée le 10 décembre 2007.
Le président français Nicolas Sarkozy recevant Mouammar Kadhafi
à l'Elysée le 10 décembre 2007.

D’après le quotidien italien Il Corriere della Sera, le colonel Kadhafi aurait été tué par un agent secret français avec la complicité de Damas. Pourquoi ? Parce que le dictateur libyen menaçait de faire des révélations sur le financement de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007. Pour le régime syrien, il s’agissait de resserrer les liens avec la France.
Ce serait donc un “agent étranger”, et non les Brigades révolutionnaires libyennes, qui aurait tué Muammar Kadhafi d’une balle dans la tête le 20 octobre 2011, près de Syrte. Ce n’est pas la première fois que la version officielle de la mort du Colonel est mise en doute en Libye ou à l’étranger. Mais cette fois, c’est Mahmoud Jibril lui-même, ancien Premier ministre du gouvernement transitoire et aujourd’hui pressenti pour diriger le pays après les élections parlementaires du 7 juillet [son parti a obtenu la majorité], qui relance l’hypothèse d’un complot ourdi par des services secrets étrangers. “C’est un agent étranger infiltré dans les Brigades révolutionnaires qui a tué Kadhafi”, a déclaré ce dernier lors d’un entretien accordé à la chaîne de télévision égyptienne Dream TV, au Caire, où il participait à un débat sur le “printemps arabe”.



Un barbouze était donc présent au moment du lynchage de Kadhafi par les rebelles. Au sein des cercles diplomatiques occidentaux présents dans la capitale libyenne, la théorie officieuse la plus répandue est que, si des services étrangers sont effectivement impliqués, “alors il s’agit presque certainement des Français”. Et d’ajouter : “Le fait que Paris ait voulu éliminer le colonel Kadhafi est un secret de polichinelle.” Le raisonnement est bien connu : dès les premiers signes de soutien de l’OTAN à la révolution, en grande partie sous l’impulsion du gouvernement de Nicolas Sarkozy, Kadhafi a menacé de révéler les détails de ses liens avec l’ancien président de la République, à commencer par les millions de dollars versés pour financer sa campagne électorale en 2007. “Sarkozy avait toutes les raisons de faire taire le raïs au plus vite”, nous ont répété samedi 29 septembre des sources diplomatiques européennes à Tripoli. Une thèse renforcée par des révélations obtenues par le Corriere della Sera il y a quatre jours à Benghazi.



La trahison de Bachar El-Assad


Là-bas, Rami El-Obeidi, ancien responsable des relations avec les agences de renseignements étrangères pour le compte du Conseil national de transition jusqu’à mi-2011, nous a révélé comment l’OTAN avait pu localiser la cachette de Kadhafi après la libération de Tripoli par les révolutionnaires entre le 20 et le 23 août 2011. “À l’époque, on pensait qu’il s’était enfui dans le désert, en direction de la frontière sud de la Libye”, explique Obeidi. Mais en réalité, il s’était réfugié dans son fief de Syrte avec son fils, Mutassim, qui dirigeait les dernières troupes encore en état de combattre. Obeidi ajoute : “Là, le raïs a essayé de communiquer, grâce à son téléphone satellite Iridium, avec certains de ses fidèles qui avaient trouvé refuge auprès de Bachar El-Assad, en Syrie. Parmi eux, il y avait notamment son disciple chargé de la propagande télévisée, Youssef Shakir. Et c’est justement le chef d’État syrien qui a transmis le numéro de téléphone satellitaire de Kadhafi aux services secrets français.” La raison ? “En échange, Assad aurait obtenu de Paris la promesse de limiter les pressions internationales sur la Syrie en vue de faire cesser la répression contre le peuple en révolte.” Localiser le téléphone satellite et son propriétaire aurait ensuite été un jeu d’enfant pour les experts de l’OTAN. Si cette thèse venait à être confirmée, nous pourrions en déduire que ce fut la première étape vers la fin tragique du dictateur, quelques semaines plus tard.
COURRIER INTERNATIONAL

Soutien à Charlie Hebdo et à la liberté d'expression

 Vous avez été des milliers à nous témoigner votre soutien, nous avons reçu des messages du monde entier, y compris de pays où il est interdit de rire de quoi que ce soit et encore moins d’un prophète. Beaucoup d’entre vous nous demandent comment nous aider. C’est simple, il suffit de nous lire aussi souvent que vos moyens le permettent. C’est vous qui faites vivre la presse libre autant que nous.
Et puis vous pouvez aussi signer cette pétition de soutien afin de montrer aux intellectuels compassés, aux politiques résignés et à la bourgeoisie adepte du bon goût et de la censure que le pire scandale dans un pays libre n’est pas d’abuser de la liberté d’expression, mais de craindre de s’en servir.
Au nom de toute l’équipe, merci d’être à nos côtés.

Pétition de soutien à Charlie Hebdo et en faveur de la liberté d'expression
Nous, lecteurs ou non-lecteurs de Charlie Hebdo,
affirmons que la liberté de la presse ne s’arrête pas où commencent les menaces et les intimidations d’une poignée d’excités relayés et légitimés par des politiques et des intellectuels pétochards. Si la liberté d’expression a des limites, celles-ci sont fixées par la loi, pas par la violence ou la promesse de violence.
En publiant des dessins représentant Mahomet, Charlie Hebdo n’a usé que de son droit à la satire. Charlie Hebdo est un journal de mauvais goût ? Qu’est-ce que serait un journal satirique de bon goût ?
Il serait permis de caricaturer le pape, Jésus, Moïse, Bouddha, Marx, Napoléon, notre belle-mère, mais pas Mahomet ? Qu’est-ce qui justifierait une telle discrimination ?
La véritable insulte, c’est suggérer que les musulmans ne sont pas des croyants et des citoyens comme les autres dans la mesure où le second degré et la modération leur seraient inaccessibles.
Avec Charlie Hebdo, nous disons, oui, on peut rire de tout, mais personne n’est obligé !

 Pour signer la pétition, c'est ici

CHARLIEHEBDO

Soupçons de match truqué: Nikola Karabatic mis en examen et au chômage

Le joueur Nikola Karabatic lors de la demi-finale du tournoi de handball masculin des Jeux Olympiques de Pékin, le 22 août 2008

Nikola Karabatic, icône du handball français, a été mis en examen mardi soir à Montpellier pour escroquerie dans l'affaire des soupçons de match truqué et «mis au chômage», tout comme son frère Luka, a annoncé un de leurs avocats, Me Jean-Marc Phung.
 
Sa remise en liberté a été assortie d'une mesure de contrôle judiciaire prévoyant une caution, dont le montant n'a pas été communiqué par ses avocats. Il lui a également été signifié une interdiction de rencontrer l'encadrement du club et les autres protagonistes du dossier, ce qui équivaut à une «mise au chômage», a précisé Me Phung.

Nikola Karabatic nie avoir parié

«Est-ce que j'ai parié? Non, je n'ai pas parié», a assuré le joueur aux magistrats instructeurs, selon les termes de sa déclaration lue par un autre de ses conseils, Me Eric Dupont-Moretti, à la sortie du tribunal. «Est-ce que ma copine a parié? Oui. Est-ce qu'elle m'a mis au courant? Oui. Pourquoi a-t-elle parié? Ça fait deux ans qu'elle suit l'équipe de Montpellier, elle s'y connaît dans le championnat», a dit le handballeur, expliquant le choix de sa compagne de parier sur la défaite de Montpellier après celle concédée devant Nîmes alors que son équipe jouait le titre.
«Ce garçon dit au juge: “C'est un cauchemar pour moi, parce que le handball, c'est ma vie et celle de mon père avant moi"», a ajouté Me Dupont-Morett,i qui a annoncé son intention de faire appel des conditions du contrôle judiciaire interdisant aux frères Karabatic de jouer.
Au total, onze personnes, dont trois autres joueurs -Primoz Prost (MAHB), Samuel Honrubia et Mladen Bojinovic (PSG)- ont été mises en examen pour «escroquerie par manoeuvre frauduleuse, en l'espèce en étant en possession d'information selon laquelle des joueurs de l'équipe de handball de Montpellier s'étaient entendus préalablement pour modifier ou altérer le déroulement normal de la rencontre entre Cesson et Montpellier» du 12 mai.
20 MINUTES

1.10.12

Bayonne chavire de bonheur !

Bayonne chavire de bonheur - Rugby - Top 14

Une fois n’est pas coutume, ce 103e derby basque fut de toute beauté. Joué dans des conditions idéales, il n’a pas été émaillé par le moindre incident, et a mis en scène deux équipes clairement venues en découdre à la régulière. En revanche, il s’inscrivit dans la tradition en se soldant par un chassé-croisé haletant. Dos au mur, car en position de relégable avant la rencontre, les Bayonnais avaient le choix: vaincre ou mourir. Fort heureusement pour eux, ils ont opté pour la première solution. Animés d’une incroyable rage de vaincre symbolisée par une défense percutante qui mis sur le reculoir les Biarrots à de nombreuses reprises, les protégés de Lanta et Deylaud l’ont emporté sur le fil, dans les arrêts de jeu, sur une pénalité obtenue par un maul pénétrant initié à hauteur des 40 mètres. Enfin libéré, le buteur bayonnais, Benjamin Boyet, pouvait enfin lever un poing rageur au public d’Aguilera, après de longues, très longues, semaines de doute et de souffrance. Dire que quelques minutes plus tôt, les Biarrots étaient encore devant au score (15-13), grâce à une pénalité tapée en coin par Julien Peyrelongue...
Les Bayonnais au bout du courage
Comment s’est dessinée cette victoire ? Tout d’abord, elle s’est construite sur une agressivité défensive bayonnaise de tous les instants. Haare, Bernad, Iguiniz, Marmouyet, Senekal, Boutaty et le capitaine Chisholm ont constamment agressé l’attaque biarrote pour annihiler ses mouvements. Résultat, les Biarrots furent considérablement gênés, et commencèrent à douter à force de buter contre ce mur. L’exemple le plus frappant fut à la demi-heure de jeu, quand Biarritz, en supériorité numérique, pilonna sans succès des Bayonnais acculés sur leur ligne. Trop pressé de marquer, le deuxième ligne Erik Lund rampa pour aplatir, et fut sanctionné. Assurément le tournant du match. Ensuite, ce succès fut également facilité par la maladresse du jeune ouvreur biarrot Jean-Pascal Barraque, qui manqua deux pénalités à sa portée dans le premier acte.
Enfin, à défaut de se montrer dominatrice en conquête, la formation bayonnaise a su se montrer opportuniste, et marquer quand il le fallait: soit au pied, soit à la main, par l’intermédiaire du centre Thibault Lacroix, enfin de retour dans le groupe pour ce derby basque. Marqué dès la douzième minute, l’essai trouva son origine dans un renversement bien senti de Cédric Garcia (remplaçant de Mike Phillips, suspendu) qui trouva Scott Spedding. L’arrière transmit à Guillaume Bernad, qui retrouvait Manu Ahotaeiloa à l’intérieur. Le centre résista à deux plaquages, avant de transmettre à Lacroix. Bayonne lançait idéalement son match, pour le résultat que l’on connait. A l’issue du match, le capitaine biarrot Damien Traille parlait du bon début de saison de son équipe au passé. Benjamin Boyet, lui, y voyait une lueur d’espoir pour l’avenir. Comme si un seul match pouvait faire basculer toute la saison de deux équipes. Mais là est bien la magie du derby basque...

30.9.12

Îles Diaoyu-Senkaku : le conflit

En haut, en chinois : Diaoyu. 
En bas, en japonais : Senkaku.
En haut, en chinois : Diaoyu.
En bas, en japonais : Senkaku.
Le conflit territorial des îles Diaoyu-Senkaku, qui oppose la Chine et le Japon, se réveille. De part et d’autre, les sentiments nationalistes sont attisés par des forces internes qui jouent avec le feu.

Lire en integralité sur
http://www.courrierinternational.com/article/2012/09/26/iles-diaoyu-senkaku-le-conflit

Rire, bordel de Dieu!

 


Peins un Mahomet glorieux, tu meurs.
Dessine un Mahomet rigolo, tu meurs.
Gribouille un Mahomet ignoble, tu meurs.
Réalise un film de merde sur Mahomet, tu meurs.
Tu résistes à la terreur religieuse, tu meurs.
Tu lèches le cul aux intégristes, tu meurs.
Pends un obscurantiste pour un abruti, tu meurs.
Essaie de débattre avec un obscurantiste, tu meurs.
Il n’y a rien à négocier avec les fascistes.
La liberté de nous marrer sans aucune retenue, la loi nous la donnait déjà, la violence systématique des extrémistes nous la donne aussi.
Merci, bande de cons.
Charb

Photographies du Monde - Grèce

À Athènes le 26 septembre, les forces de police sont prises dans les flammes en marge d'une grande manifestation qui a rassemblé des centaines de grecs protestant contre les mesures d'austérité imposées par le gouvernement.
À Athènes le 26 septembre, les forces de police sont prises dans les flammes en marge d'une grande manifestation qui a rassemblé des centaines de grecs protestant contre les mesures d'austérité imposées par le gouvernement

Les Portugais reprennent la rue contre une rigueur toujours plus sévère

Des Portugais manifestent contre la crise à Lisbonne le 21 septembre 2012

Des milliers de Portugais étaient rassemblés ce samedi après-midi dans les rues de Lisbonne pour crier leur opposition à la politique de rigueur menée par le gouvernement de centre-droit, qui s'apprête à l'accentuer afin de tenir ses engagements internationaux. Vers 15H00 locales (14H00 GMT) plusieurs cortèges ont commencé à converger sur la Place du Commerce, en plein coeur de la capitale, pour manifester «contre le vol des salaires et des pensions de retraite» à l'appel de la CGTP, la principale confédération syndicale portugaise.
L'initiative de la centrale a reçu le soutien des mouvements d'indignés et d'un groupe de citoyens se disant apolitiques qui, s'appuyant sur les réseaux sociaux, a mobilisé le 15 septembre plusieurs centaines de milliers de personnes dans une trentaine de villes.
Témoignant d'une grogne sociale grandissante, ce rassemblement a été le plus important au Portugal depuis que le pays a obtenu, en mai 2011, une aide de 78 milliards d'euros de l'Union européenne et du Fonds monétaire international.
«Notre avenir est hypothéqué par les mesures de la troïka (UE-BCE-FMI, qui représente les créanciers du pays, ndlr). Le peuple portugais en a marre», s'indigne Francisco Lopes, un fonctionnaire de 56 ans venu avec son fils, Rui, qui participait samedi à sa première manifestation.
«Une spirale sans fin»
«Je suis très inquiet, nous sommes dans une spirale sans fin et je ne vois pas comment ma génération pourra avoir du travail, un logement, une famille», soupire le jeune homme de 27 ans.
Maria José Oliveira et son mari, deux ouvriers du textile au chômage, sont venus en autocar de Braga (nord-ouest) pour clamer leur «indignation». Le couple de cinquantenaires ne descendait plus dans la rue depuis la révolution qui a renversé la dictature d'Antonio Salazar, le 25 avril 1974.
«Tout va mal! Nos dirigeants doivent changer de mentalité et nous trouver du travail, leurs mesures sont injustes», lance-t-elle en arrivant sur la place située au bord du fleuve Tage.
Sous un soleil de plomb, tambours et coups de sifflets signalent l'arrivée de nouveaux manifestants, qui continuent d'affluer en scandant «A bas l'austérité!» et en brandissant pancartes et drapeaux des syndicats des administrations locales, des enseignants, et même des forces de l'ordre.
La récession économique et le chômage se sont aggravés
En échange de son sauvetage financier, Lisbonne s'est appliqué à mettre en oeuvre une sévère cure de rigueur mais la récession économique et le chômage se sont aggravés, et le gouvernement de centre-droit peine à assainir les comptes publics.
Le déficit budgétaire s'élevait fin juin à 6,8% du PIB, un chiffre encore loin de l'objectif de 5% pour l'ensemble de cette année, qui vient d'être revu à la hausse par ses bailleurs de fonds.
Un contrôle renforcé des dépenses et une augmentation des impôts sur le patrimoine et le capital sont à l'étude afin de corriger ce dérapage.
En 2013, le gouvernement devra ramener le déficit à 4,5% du PIB, contre un objectif de 3% auparavant, en faisant des économies supplémentaires de 4,9 milliards d'euros qui impliqueront une nouvelle hausse de l'impôt sur le revenu, a-t-il déjà prévenu.
Pas d'affrontements violents
Soumis à des plans d'austérité successifs depuis 2010, les Portugais ont connu plusieurs grèves et manifestations qui, mises à part quelques brèves échauffourées, n'ont pas donné lieu à des affrontements violents.
20MINUTES

29.9.12

Tunisie: Une justice qui fait honte au pays !

Dessin de Sampaio, Portugal.
Dessin de Sampaio, Portugal.

Une femme violée par des policiers est... accusée par le tribunal d'atteinte à la pudeur. Cette procédure suscite une vague d'indignation dans le pays.
C'est un sentiment de révolte et de rage qui s'empare de nous quand on s'aperçoit que la justice tunisienne devient complice de criminels coupables de viol. Il est clair que cette basse manœuvre vise à mettre cette victime sous pression pour l'inciter à retirer sa plainte contre les flics suspectés d'avoir perpétré ce viol.
Au-delà du caractère indécent et injuste d'une telle convocation, il est utile de s'interroger sur les conséquences d'un tel événement.
Le dégoût suscité par autant de manque de respect à la victime d'un viol ne peut qu'approfondir la crise de confiance ressentie par le citoyen tunisien vis-à-vis d'institutions supposées protéger son intégrité morale et physique. Que dire quand ces institutions sont celles qui violent cette intégrité, au propre comme au figuré ?
La police a encore un très long chemin à faire pour gagner la confiance des Tunisiens. Encore faut-il qu'elle en ait la volonté. Tantôt instrument de répression et de torture, tantôt une réelle menace pour la paix sociale, la police tunisienne ne réussit qu'à rompre le contrat qu'elle a avec la société.
Cette affaire de viol est l'apogée de l'indécence et de la bassesse morale d'une police en crise. Pourrons-nous, un jour, avoir une police professionnelle, intransigeante et neutre de toute coloration politique ? Ce n'est pas en écoutant les déclarations de Khaled Tarrouche, chargé de la communication auprès du ministère de l'Intérieur, qui justifie maladroitement ce viol, que l'on pourrait répondre par l'affirmative.
La déception a été grande en découvrant que ladite justice a préféré convoquer la jeune fille pour atteinte aux bonnes mœurs. La justice tunisienne est tout bonnement complice de criminels coupables de viol. Au diable la présomption d'innocence, car ces policiers sont coupables de rompre la confiance placée en eux et avec eux les magistrats responsables d'une telle convocation.
Aujourd'hui, des pères demandent à leurs filles de ne pas s'arrêter en route si elles sont accostées par des flics. On regarde les policiers, non plus comme des citoyens à part entière mais comme une potentielle menace. La justice tunisienne est à mettre dans le même sac, plus aucune confiance n'est possible.
Une femme se fait violer en Tunisie par des policiers, et c'est elle qui comparait devant la justice. C'est une honte pour un pays qui a consacré les droits de la femme depuis plus de cinquante ans, c'est une honte supplémentaire que ce genre de chose arrive dans un pays postrévolutionnaire qui espère donner l'exemple.
Aujourd'hui, beaucoup de Tunisiens ont honte à cause de cette nouvelle.
COURRIER INTERNATIONAL 

23.9.12

Des milliers de Portugais manifestent contre la rigueur

Les manifestants, en colère, défilent avec le portrait du Premier ministre.

«Le gouvernement n'est ni aveugle, ni sourd et je ne resterai pas muet», a déclaré Pedro Passos Coelho au cours d'un débat au Parlement.
«Je ne confonds pas la détermination et l'intransigeance», a-t-il ajouté soulignant qu'il était disposé à «discuter du problème» des nouvelles mesures de rigueur.
Pedro Passos Coelho, a provoqué la colère de ses compatriotes en prévoyant pour l'année prochaine une hausse des cotisations sociales des salariés, qui passeront de 11% à 18%, tandis que les cotisations patronales reculeront de 23,75% à 18%.
Le Portugal, qui a obtenu en mai 2011 une aide de 78 milliards d'euros de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, a vu son économie enregistrer un recul de plus de 3% au deuxième semestre tandis que le chômage frappe plus de 15% de la population active.
Vague de critiques
Le Premier ministre a rappelé qu'il avait déjà rencontré récemment les partenaires sociaux et devait entendre leurs propositions au cours d'une nouvelle réunion, lundi prochain.
«Nous n'accepterons aucune modification des barèmes des cotisations sociales, qui entraînerait une baisse de salaires même d'un centime», a déclaré après une rencontre avec le Premier ministre, Armenio Carlos, le secrétaire général de la CGTP, le principal syndicat portugais.
La CGTP a prévu un grand rassemblement à Lisbonne le 29 septembre. Les nouvelles mesures de rigueur ont provoqué une vague de critiques et la colère des Portugais dont plusieurs centaines de milliers ont défilé samedi dernier à Lisbonne et dans une trentaine de villes du pays.
Les déclarations du Premier ministre ont précédé une réunion du Conseil d'Etat, un organe consultatif, convoqué par le président Anibal Cavaco Silva, inquiet lui aussi de l'ampleur de la contestation.
«Voleurs, voleurs...»
La réunion devait être suivie soit d'une déclaration du président, soit d'un communiqué, a indiqué la présidence.
Alors que le Conseil était réuni, des milliers de personnes se sont rassemblées devant la présidence pour protester contre le renforcement de la rigueur. «Voleurs, voleurs...», «le peuple est fatigué d'être volé et humilié», ont scandé les manifestants qui répondaient à l'appel sur les réseaux sociaux d'un mouvement apolitique, déjà à l'origine des manifestations de samedi dernier.
Plus de 15'000 personnes avaient annoncé sur Facebook leur intention de manifester à Lisbonne pour démontrer leur «extraordinaire volonté de changement» tandis que des rassemblements ont eu lieu dans une quinzaine de villes.
LA TRIBUNE DE GENEVE

“Joey Starr sous l’emprise de l’alcool” - Video

À coup sûr, c’est une séquence qu’on reverra dans les bêtisiers de fin d’année. Depuis jeudi soir, l’interview de Joey Starr et Gad Elmaleh pour le film Les seigneurs dans le JT de RTL crée le buzz sur le Net. Et pas uniquement en Belgique. Même en France la séquence se retrouve sur tous les sites. Il faut dire qu’entre le rappeur et le présentateur du JT, c’était chaud !
Pourtant, le journaliste de RTL est rodé, après avoir déjà eu des interviews délicates avec Guillaume Depardieu ou Dieudonné. Mais celle-ci restera dans les annales. “D’emblée, il gesticulait, il était très nerveux” , explique le présentateur du 19 h à La Dernière Heure. “ Il n’était pas dans un état normal. Il avait bu, il était sous l’influence de l’alcool. On l’avait vu se promener dans RTL avec une bouteille de rhum à la main.”
Pendant la diffusion d’une séquence sur Les seigneurs , le rappeur continue son show, cherche visiblement aussi des noises à Gad Elmaleh. Comme il ne se tait pas et que l’antenne va reprendre, Michel De Maegd lui dit “chut” , ce qui ne lui plaît évidemment pas. La tension est alors à son comble entre le journaliste et l’énergumène qu’il a en plateau. Gad doit retenir Joey Starr pour qu’il ne parte pas, ce qu’il fera malgré tout en fin d’interview, en lançant “Je ne vous remercie pas de m’avoir dit chut.” Pendant ce temps, Michel De Maegd garde son sang-froid, reste souriant et lui répond “Mais moi je vous remercie, car je suis grand seigneur ! ”
Michel De Maegd ira retrouver ensuite le lascar pour lui serrer la main en le regardant droit dans les yeux. “Et là, bizarrement, il était beaucoup plus calme !” De son côté, Gad Elmaleh, dont l’ex-leader de NTM a léché l’oreille, était dépité. “ Il a mis plusieurs minutes à s’en remettre. Il était vraiment navré. C’était d’ailleurs très tendu entre lui et Joey Starr, qui n’a pas arrêté de le chercher.” Visiblement, les deux acteurs sont loin d’être des amis et Gad avait même refusé au départ de faire l’interview avec Joey Starr.
Le rappeur a aussi dérapé en coulisses. Selon la DH, en salle de maquillage, il s’est mis torse nu et a commencé à manger… une boîte en carton ! Voyant un pain surprise, il a plongé sa tête dedans pour dévorer les sandwiches à pleines dents ! “Les coulisses doivent rester les coulisses ” , répond Michel De Maegd lorsque nous lui posons la question. “Mais je peux vous confirmer qu’il a eu un comportement outrancier à l’égard des équipes .” Le journaliste ne cherche cependant pas à accabler davantage Joey Starr. “C’est un écorché vif, ses excès cachent des fragilités.” En tout cas, depuis jeudi soir, il reçoit des e-mails de félicitations pour avoir tenu tête au roi de la provoc. “J’ai même reçu des e-mails de France où on me dit que les animateurs français, qui se couchent généralement devant lui, devraient en prendre de la graine !”
LA LIBRE BELGIQUE

Les plus beaux châteaux du monde - Château de Versailles

Château de Versailles


Château de Versailles, France
Démesure, faste, opulence… Des mots qui décrivent parfaitement cette incarnation de l’art classique français, classée sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ancien pavillon de chasse de Louis XIII, le bâtiment est transformé en palais, sous le règne de Louis XIV, qui y fait entre autres aménager la galerie des Glaces. Le château de Versailles est également connu pour ses jardins, dont l’aménagement a exigé une quarantaine d’années de travail et l’effort de milliers d’hommes. C’est dans ces jardins que se trouvent le palais du Grand Trianon et le Domaine de Marie-Antoinette, qui abrite le Petit Trianon.

Paris d'hier et d'aujourd'hui en immages - Les arènes de Lutèce

<strong>LES ARÈNES DE LUTÈCE</strong><br/><br/> Situées à l'extérieur de la ville romaine, les arènes de Lutèce (Ier siècle) pouvaient accueillir 17.000 spectateurs, alors que la population de la cité n'excédait pas 10.000 âmes. Cet amphithéâtre attirait un large public, venant souvent de loin, friand de combats entre gladiateurs ou avec des fauves ramenés d'Afrique, d'exécutions de prisonniers ou de représentations théâtrales. La piste centrale elliptique présente un axe de 52,50 m. La scène de théâtre, dressée sur le podium, mesure 41,20 m de longueur. Elles sont restées en activité jusqu'à la première destruction de Lutèce à la fin du IIIe siècle. En 1869, Théodore Vacquer les redécouvre à la faveur du percement de la rueMonge et elles bénéficient d'une restauration en 1917-1918.

LES ARÈNES DE LUTÈCE Situées à l'extérieur de la ville romaine, les arènes de Lutèce (Ier siècle) pouvaient accueillir 17.000 spectateurs, alors que la population de la cité n'excédait pas 10.000 âmes. Cet amphithéâtre attirait un large public, venant souvent de loin, friand de combats entre gladiateurs ou avec des fauves ramenés d'Afrique, d'exécutions de prisonniers ou de représentations théâtrales. La piste centrale elliptique présente un axe de 52,50 m. La scène de théâtre, dressée sur le podium, mesure 41,20 m de longueur. Elles sont restées en activité jusqu'à la première destruction de Lutèce à la fin du IIIe siècle. En 1869, Théodore Vacquer les redécouvre à la faveur du percement de la rueMonge et elles bénéficient d'une restauration en 1917-1918. Crédits photo : Dassault Systèmes
<strong>LES ARÈNES DE LUTÈCE</strong><br/>On remarque leur inscription dans le Paris d'aujourd'hui. Entourées d'immeubles, elles offrent un excellent terrain de jeux pour les footballeurs en herbe et les amateurs de pétanque. Classées monument historique, elles se visitent tous les jours.
LES ARÈNES DE LUTÈCE
On remarque leur inscription dans le Paris d'aujourd'hui. Entourées d'immeubles, elles offrent un excellent terrain de jeux pour les footballeurs en herbe et les amateurs de pétanque. Classées monument historique, elles se visitent tous les jours. Crédits photo : Dassault Systèmes
<strong>LES ARÈNES DE LUTÈCE</strong><br/><br/>Incrustées dansle paysage actuel, elles révèlent leur taille, au-delà des limites de leurs vestiges

LES ARÈNES DE LUTÈCE
Incrustées dans le paysage actuel, elles révèlent leur taille, au-delà des limites de leurs vestiges Crédits photo : Dassault Systèmes