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15.8.11

Un visage apparaît dans les nuages: était-ce Lord Voldemort ou Jésus?

Le visage apparu dans les nuages canadiens était-il celui de Lord Voldemort ou de Jésus
En filmant les nuages, avant une tempête annoncée près des grandes chutes d'eau du New Brunswick, un citoyen Canadien a vu apparaître (et a filmé) un visage humain parmi les gouttelettes d’eau en suspension.
La vidéo a déjà été vue près de deux millions de fois sur YouTube. Et parmi tous ces spectateurs, nombreux sont ceux qui ont tenté d'identifier le visage subrepticement apparu dans le ciel canadien.
Lord Voldemort, l'ennemi d'Harry Potter, semble de loin être en tête, et c'est d'ailleurs le nom repris par certaines télévisions américaines pour désigner le nuage. Ce malgré les réfutations basées sur l'argument (somme toute fondé) que ce visage est pourvu d'un nez, au contraire du personnage interprété sur grand écran par Ralph Fiennes.

Jésus et Chuck Norris comptent également parmi les plus cités dans les commentaires.

A vous de vous faire votre avis sur base de la vidéo.
 

Meurtre multiple à Jersey: six morts

Six personnes dont deux hommes, deux femmes et deux enfants ont été tuées dimanche à coups de couteau dans un appartement de Saint Helier, la ville principale de l'île de Jersey, dans la Manche, a annoncé la police. Un trentenaire a été arrêté. La police a été appelée sur les lieux vers 15h00 (14h00 GMT) à la suite d'informations sur une agression multiple à coups de couteau.

Cinq personnes ont été trouvées mortes sur les lieux et une sixième victime, transportée à l'hôpital de Jersey, est décédée après une intervention chirurgicale. Les personnes décédées sont deux hommes, deux femmes et deux enfants, a précisé la police. Tous étaient des habitants de l'île.

La police a mis en place une cellule de crise à Saint Helier et plusieurs témoins ont été entendus. "Cette enquête compliquée en est à sa toute première étape, car nous essayons d'établir ce qui s'est passé exactement", a déclaré le chef de la police criminelle Stewart Gull. Il a souligné que la police était consciente "de l'impact d'un incident aussi grave et tragique sur la communauté locale".

Andre Thorpe, un témoin, a déclaré avoir vu quatre ou cinq véhicules de police sur les lieux. "J'ai vu les policiers sortant en courant avec un enfant, un petit enfant, je n'ai vu que ses jambes. Ils se sont engouffrés dans une ambulance", a-t-il dit. Andre Thorpe a indiqué avoir entendu dire que les victimes appartenaient toutes à la même famille

Jeune fille violée à Marseille : un suspect en garde à vue

L'homme, suspecté d'avoir agressé une adolescente de 13 ans début août en plein jour, a admis une relation sexuelle. Mais il réfute toute contrainte. Il affirme avoir rencontré la victime dans la rue et l'avoir prise pour une majeure.
L'enquête sur le viol en plein jour d'une adolescente de 13 ans à Marseille progresse. Un homme, auteur présumé de l'agression, était en garde à vue dimanche matin, a révélé l'Agence France-Presse. Le suspect, qui se savait recherché, s'est présenté à la police samedi après-midi. Il a été confondu par son ADN. Agé de 30 ans, l'homme a admis une relation sexuelle dans son appartement. Cependant il réfute tout enlèvement ou toute contrainte: il dit avoir rencontré l'adolescente dans la rue et l'avoir prise pour une majeure.
Déjà samedi, une série d'opérations de police avaient été menées, à la suite desquelles un autre homme, présent lors des faits, avait été interpellé. Âgé de 29 ans, il était aussi en garde à vue dimanche. Accusé d'avoir été présent dans l'appartement lors des faits, il nie y avoir participé. «On vérifie les rôles des uns et des autres», explique-t-on du côté de la police, qui n'exclut pas d'éventuelles complicités. Une confrontation des deux suspects pourrait avoir lieu lundi.
Les enquêteurs s'attachent à déterminer les circonstances, «encore incertaines», du viol dont a été victime la jeune fille, le 3 août dernier, en plein jour dans une rue de la cité phocéenne. Ils veulent cerner la personnalité de la victime et ses fréquentations, et préciser son emploi du temps le jour des faits. D'après la version livrée par la victime, celle-ci aurait été enlevée en voiture puis violée. Les enquêteurs travaillent également sur d'autres hypothèses selon lesquelles elle aurait pu connaître au moins un de ses agresseurs.

La victime prostrée

La mineure, dont la famille est connue des services sociaux, a été entendue, mais prostrée, elle a eu du mal à s'exprimer. Elle a expliqué, notamment grâce à des dessins, que deux voire trois individus l'avaient attaquée le 3 août à 17h à proximité du boulevard National, non loin du centre-ville, dans le 3e arrondissement.
La présumée agression a été découverte lorsque la jeune fille est rentrée de promenade. Elle s'est plainte de maux de ventre avant de s'évanouir. Hospitalisée en pédiatrie à l'hôpital de la Timone, des examens ont alors permis de mettre en évidence des violences sexuelles très importantes. Les enquêteurs ont également pratiqué des tests pour savoir si des «substances toxiques» ont été utilisées «pour annihiler la volonté de la victime. Un examen psychologique a également été demandé.
Une procédure d'assistance éducative a été ouverte par le parquet de Marseille et un juge des enfants a été saisi. La qualification de viol aggravé devrait être retenue. Le crime est passible de 20 ans de prison.
(Avec AFP et AP)

Enfant tué/Marseille: chauffeur arrêté

Un homme suspecté d'être au volant d'un fourgon ayant renversé et tué mardi un enfant de 4 ans à Marseille, a été interpellé ce matin à l'aéroport d'Orly alors qu'il s'apprêtait à partir pour l'Algérie, a-t-on appris de source proche de l'enquête. A la suite d'éléments d'identification diffusés dans tout le pays, l'homme a pu être arrêté par la police de l'air et des frontières, selon cette source.

L'accident s'était produit mardi vers 20H00 dans le quartier populaire de la Belle de Mai. L'enfant, accompagné de sa soeur, traversait le boulevard de la Révolution, une rue passante, pour acheter des bonbons, lorsqu'il a été renversé par un utilitaire Peugeot, avec deux personnes à l'intérieur d'après des témoins.

Le conducteur s'est alors arrêté et a déplacé le corps de l'enfant d'une cinquantaine de mètres avant de le déposer sur le trottoir et de prendre la fuite. Depuis, il était activement recherché. Le parquet de Marseille avait indiqué dans la semaine avoir obtenu des renseignements concordants de plusieurs témoins concernant des moyens d'identification.

"On nous parle d'un jeune homme qui habiterait dans le secteur", avait indiqué le procureur adjoint de la République Jean-Jacques Fagni, précisant avoir un surnom et une adresse. L'enquête a été confiée à la brigade des mineurs de la Sûreté départementale. Une information judiciaire contre X avait été ouverte jeudi par le parquet de Marseille des chefs d'homicide involontaire aggravé par un délit de fuite et défaut de maîtrise du véhicule. La peine encourue est de sept ans d'emprisonnement et 100.000 euros d'amende.

14.8.11

L'image du jour (14-08-2011)

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Le Dalaï Lama en séminaire à Toulouse
Le chef spirituel des Tibétains est à Toulouse pour dispenser une série d’enseignements publics sur les “étapes de la méditation” et “l’art du bonheur”. REUTERS/Jean-Philippe Arles

"BHL" placé sous protection policière

Bernard-Henri Lévy, en mai 2008.

Le philosophe Bernard-Henry Lévy est placé sous protection policière depuis plusieurs semaines, en raison de son engagement en faveur des insurgés libyens, selon une source policière, confirmant une information du Parisien. Cette protection, qui n'a pas été demandée par le philosophe, est effectuée par des policiers du service de protection des hautes personnalités (SPHP).

Auparavant, l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT) avait évalué le niveau de menace, conformément à la procédure, selon cette même source. Défenseur des rebelles libyens, le philosophe Bernard-Henri Lévy s'est rendu, ces derniers mois, à quatre reprises en Libye. Il entretient des contacts réguliers avec les responsables du Conseil national de transition (CNT) de Benghazi, fief de la rébellion dans l'est du pays.

Cher Monsieur Standard & Poors

Michel VisartLe cousin de l’ami de la belle-sœur de mon oncle a une connaissance qui connaît quelqu’un dont le beau-père par alliance travaille chez vous. En vidant la poubelle du bureau du premier étage couloir de gauche, il a trouvé un post-it avec ce message "Dégradons vite la Belgique".

  • Voilà pourquoi, Monsieur le Directeur Général, je prends ma modeste plume pour vous demander humblement de prendre quelques secondes de votre temps si précieux pour réfléchir un instant à ce qui pourrait arriver si vous deviez nous enlever cette fameuse note AA+ et nous verser dans la catégorie des laissés pour compte, ces pauvres Grecs ou Portugais. Notez que je n’ai rien contre eux, j’adore le sirtaki ou le fado, j’apprécie un bon petit porto ou un ouzo. Mais quand même, qu’avons-nous de commun avec ces gens-là, je vous le demande !
    Je peux comprendre que vous leviez les yeux au ciel en mesurant l’étendue de notre dette publique. 347 milliards d’euros, ce n’est pas de la gnognotte. Mais par tête de pipe, ceci n’en étant pas une, cela ne fait qu’environ 31 000 euros. Un paille, une frite quand on voit la poutre dans les comptes des voisins ! Et l’on me dit que le vide politique vous préoccupe. OK, c’est un peu spécial, mais nous les Belges, nous sommes spéciaux, pour ne pas dire exceptionnels. Et même quand il n’y a personne, il y a toujours quelqu’un pour tenir la boutique. Actuellement, c’est le copain Yves.
    Avant de prendre votre décision, venez nous dire un petit bonjour. Je vais vous organiser une super journée pour que vous appreniez à nous connaître. Le matin vous irez en périphérie de notre belle capitale waar Vlamingen thuis zijn pour déguster een botterham met platte kaas en radijzen, l’après midi direction Les Fourons pour une balade dans cette charmante bourgade de la campagne wallonne, heu, pardon... flamande avant une soirée peket au carré à Lidge et retour à Bruxelles pour une nuit douce à deux pas de la plus belle grand place du monde. Si après cela, vous nous voulez encore du mal…
    Allons Monsieur Standard & Poors, laissez-nous notre AA+ ! D’ailleurs vous avez donné la même note à un pays ami, les Etats-Unis qui ont le même niveau de dette que nous. Ne faites pas le coup à Barack Obama de le laisser tout seul en division 2. Déjà qu’il a vraiment difficile pour l’instant comme on dit chez nous. Lui aussi a toujours besoin d’un plus petit que lui. Je compte sur vous !
    Michel Visart

Defour et Mangala à Porto, c'est fait!

Defour et Mangala à Porto, c'est fait!
Selon le site du quotidien Le Soir, le Standard a trouvé un accord avec Porto pour les transferts de Steven Defour et Eliaquim Mangala. Les deux joueurs quittent donc le bord de Meuse pour le club champion du Portugal. Même s'ils étaient annoncés partants depuis longtemps, c'est un nouveau gros coup dur pour José Riga.
Les négociations entre le Standard et Porto ont abouti samedi soir. Selon Le Soir, le club portugais a fait une nouvelle offre de 6 millions d’euros pour Steven Defour (dont 20% de la somme ira à Genk) et de 7 millions d’euros pour Mangala. Celle-ci a été acceptée par la direction du club liégeois. Les deux joueurs signeront un contrat de 5 ans dès lundi.

Néanmoins, la direction du Standard ne percevra pas les 13 millions d'euros puisqu'elle doit encore payer Nacho Gonzalez à Valence.
Steven Defour, 23 ans, était passé de Genk au Standard en 2006. Devenu capitaine des Rouches, l'international belge a été champion de Belgique en 2008 et 2009 avec le Standard, et a remporté la Coupe de Belgique la saison dernière.

Eliaquim Mangala, 20 ans, est arrivé au Standard en 2008 en provenance de Namur. L'international espoirs français a été champion en 2009 et vainqueur de la Coupe 2011.

Après Witsel, ce sont donc deux autres des principaux cadres du vice-champion de Belgique qui quittent le navire. En attendant sans doute le départ prochain de Carcela, qui vient de recevoir une offre de 9 millions d'euros de Anzhi Makhachkala et qui a d'ores et déjà rencontré les dirigeants du club russe en vue de son transfert.

13.8.11

LES PAYS QUI NOUS ONT LE PLUS SUIVI DANS LA SEMAINE

ETATS-UNIS

ANDORRE

ALLEMAGNE

MERCI A TOUS

La police thaïlandaise sauve un millier de chiens promis à la casserole

Les autorités thaïlandaises ont sauvé de la casserole plus de mille chiens, enfermés dans de très petites cages et qui devaient être exportés au Vietnam pour y être cuisinés et mangés, ont annoncé samedi des responsables.
La police a intercepté quatre camions remplis de caisses contenant les chiens au cours d'une opération lancée jeudi soir dans la province de Nakhon Phanom (nord-est) près de la frontière du Laos.
Une responsable de la province a précisé que 1.011 chiens étaient désormais dans un chenil du gouvernement à la suite de deux raids de la police dans les districts de Nathom et Si Songkhram.
Cent dix-neuf autres chiens sont morts asphyxiés dans les cages trop étroites ou jetés de l'arrière des camions quand les trafiquants d'animaux ont tenté d'échapper aux policiers.
Deux Thaïlandais et un Vietnamien ont été inculpés de trafic et de transport illégal d'animaux, a déclaré à l'AFP le capitaine de police Prawat Pholsuwan.
"La peine maximale (pour ces infractions) est d'un an de prison et une amende pouvait aller jusqu'à 20.000 bahts (670 dollars)," a-t-il ajouté.
Les chiens venaient de la province voisine de Sakon Nakhon et devaient passer la frontière pour pénétrer au Laos et au Vietnam, selon lui.
Les trafiquants s'emparent des chiens errants ou bien font du troc dans les villages pour acquérir les animaux. Ils peuvent revendre les chiens environ 33 dollars au Vietnam, selon la police.
(Source AFP)

RUGBY

EN CE MOMENT SUR FRANCE 2: FRANCE/IRLANDE, AVANT LA COUPE DU MONDE

Contestation sociale : le mouvement des "indignés" s'étend en Israël


Contestation sociale : le mouvement des "indignés" s'étend en Israël

Les responsables du mouvement de contestation sociale qui agite Israël depuis la mi-juillet cherchaient à l'étendre samedi hors de son principal foyer de Tel-Aviv en appelant à se rassembler dans la soirée dans douze autres villes du pays. "Nous nous attendons à l'arrivée de plusieurs dizaines de milliers de manifestants à Beer-Sheva (sud), où la principale manifestation est prévue", a indiqué samedi un des représentants du mouvement, Uri Metuki.
L'objectif n'est pas seulement de diversifier le mouvement sur le terrain mais de mobiliser des couches de la population particulièrement défavorisées. Jusqu'à présent, ce sont les classes moyennes qui ont été les plus actives en manifestant massivement. "Nous voulons renforcer le mouvement dans la périphérie, là où ceux qui ont dressé des tentes en guise de protestation sont encore peu nombreux. C'est pourquoi nous avons lancé un appel à sortir de Tel-Aviv et Jérusalem pour aller participer à des rassemblements dans douze villes", a expliqué Stav Shafir, une des dirigeantes du mouvement. "Dans ces villes de la périphérie, les gens ont des conditions de vie encore plus difficiles qu'au centre, dans la région de Tel-Aviv, il est essentiel d'exprimer la solidarité de l'ensemble du mouvement avec la population de ces localités", a-t-elle souligné. Elle a par ailleurs rejeté toute ouverture de négociations avec le gouvernement, dans l'immédiat.
Samedi dernier, plus de 300 000 personnes avaient manifesté à Tel-Aviv ainsi que dans d'autres villes pour réclamer la "justice sociale" et un "État-providence". Selon un sondage rendu public mardi, une très grande majorité de la population israélienne (88 %) soutient cette grogne sociale, la première du genre d'une telle ampleur en Israël, et 53 % d'entre eux se disent prêts à participer à des manifestations. Soumis à cette pression, Benyamin Netanyahou s'est dit prêt à infléchir son approche ultralibérale de l'économie pour répondre aux exigences des manifestants. Il a créé une commission chargée de proposer des réformes avec les partenaires sociaux et de présenter des recommandations au gouvernement d'ici un mois. Cette commission a été confiée à un économiste de renom, le professeur d'économie Manuel Trajtenberg, et a commencé ses travaux mardi.
LE POINT

L'affaire du médecin de Bayonne déchaîne les passions


L'affaire du médecin de Bayonne déchaîne les passions

Le médecin de l'hôpital de Bayonne, soupçonné d'euthanasie active sur au moins quatre patients âgés, a été mis en examen vendredi pour "empoisonnement" sur "des personnes particulièrement vulnérables" et remis en liberté sous contrôle judiciaire. Le parquet, qui avait requis son placement sous mandat de dépôt, a annoncé son intention de faire appel de la décision de remise en liberté.
La justice reproche à Nicolas Bonnemaison, 50 ans, médecin du service des urgences de l'hôpital de Bayonne, d'avoir pratiqué des injections de "substances ayant entraîné le décès immédiat" d'au moins quatre personnes âgées. La mise en examen a trait en premier lieu à quatre décès survenus au cours des cinq derniers mois, le dernier étant celui d'une patiente de 92 ans, morte le 3 août. Le dossier a été remis à deux juges d'instruction "compte tenu de la complexité du dossier", a fait savoir le procureur-adjoint de Bayonne, Marc Mariée lors d'une conférence de presse.
Parmi les conditions du contrôle judiciaire du prévenu figurent l'interdiction d'exercer sa profession, l'interdiction de rencontrer les personnes concernées par les faits, ainsi que les membres du personnel de l'unité hospitalière où il travaillait, a précisé Marc Mariée, après l'annonce de la remise en liberté. Il lui est également interdit de quitter le territoire national et il devra résider dans un lieu déterminé, qu'il a choisi dans un département autre que les Pyrénées-Atlantiques, a ajouté le magistrat sans plus de détail.
Pas de plainte des familles
Selon son avocat, Nicolas Bonnemaison "ne regrette pas son geste et a préféré prendre le problème (de l'euthanasie) à bras le corps". Le médecin "n'a pas démenti les faits, il a expliqué les circonstances de décisions prises face à sa conscience pour abréger les souffrances de personnes qui allaient décéder dans les minutes suivantes", a déclaré Me Dupin, du barreau de Bordeaux. "La notion d'assassinat est complètement absurde", a-t-il ajouté, estimant que, dans cette affaire, son client était "un bouc émissaire". Il a souhaité que "l'omerta sur ce qui entoure la fin de vie soit levée". L'euthanasie, "ça se pratique et ça existe dans tous les hôpitaux", a affirmé l'avocat qui avait demandé la remise en liberté de son client.
Le praticien, objet d'une dénonciation au sein de son service, avait été interpellé mercredi et est demeuré 48 heures en garde à vue, avant d'être mis en examen. Il encourt la réclusion à perpétuité. Selon le procureur-adjoint, Nicolas Bonnemaison a notamment reconnu avoir utilisé du Norcuron, un médicament à base de curare pouvant entraîner la paralysie des muscles respiratoires. "Il s'agit d'actes d'une extrême gravité et totalement prohibés par la loi", a déclaré Marc Mariée, qui a toutefois indiqué qu'aucune des familles concernées n'avait porté plainte jusqu'à présent.
Le président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), Patrick Pelloux, s'est pour sa part félicité de l'ouverture d'une enquête de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) portant sur "les conditions du décès de personnes hospitalisées" à Bayonne. Le corps médical, a-t-il dit "a besoin de comprendre ce qui s'est passé". Le vice-procureur a rappelé que la loi Leonetti sur l'euthanasie fixait "un cadre extrêmement strict et notamment deux conditions: celle du consentement de la personne ou de sa famille et celle de la collégialité" qui requiert les avis de plusieurs médecins. Les quatre personnes décédées de manière suspecte à l'hôpital de Bayonne "étaient certes âgées, certes en fin de vie, mais une fin de vie peut durer plusieurs heures ou plusieurs jours" et "rien, a conclu le magistrat, ne justifie le comportement de ce médecin tel que cela a été dénoncé".
LE POINT

L'image du jour (13-08-2011)

Stop à la cynophagie en Corée du Sud
Une activiste de la cause animale tient dans ses bras un animal sauvé d’une ferme spécialisée dans la viande de chiens lors d’une manifestation dans le centre de Séoul contre la consommation de cette viande. REUTERS/Jo Yong-Hak

AND I FINALLY DIE

Voici un tout petit récit tout-à-fait utopique, sinon irréaliste, (un pléonasme, presque) en accord avec mon état « existentiel » tel que défini par les philosophes.

J’étais là, dans ce monde absolument charmant, imaginant vivre des millénaires,  au fil d’une vie se déroulant  paisible,  normale, simple, morne et ennuyeuse au possible, mais égayée quand-même, parfois, de temps à autre,   d’effroyables catastrophes et massacres de gens innocents, et déshérités qui plus est.

Quand les malheurs ne vous atteignent pas, vous vous sentez encore plus fort pour plaindre les victimes. Et les victimes sont tous ceux qui souffrent d’une manière certaine et, en tout cas, bien plus que vous.

Ce sont souvent des gêneurs, qui exigent de pouvoir humer le même air que vous et demandent, en outre, de pouvoir assouvir, de temps en temps et si possible, la nécessité bassement misérable et primaire de pouvoir s’acheter une petite masure, un « écran plat », un portable, téléphone ou ordinateur et, s’il leur reste quelques sous, de se remplir la panse, force gavage aliments improbables et forts breuvages d’alcool à forte teneur d’espoir introuvable.

Cette forme d’être  sied probablement à ces peuplades dont l’objectif fondamental est d’arriver au bout d’un chemin qu’ils pensent tracé mais dont ils ignorent tout des contours.

Ma route a été définie par la raison depuis longtemps ; il ne faut juste pas faire de faux-pas, ne pas sortir de la trame tracée par la certitude de supériorité intellectuelle ; la faim on peut y penser mais, diantre, ne jamais oublier l’essentiel: la culture. 

Ces peuplades n’avaient aucune ambition sauf celle de vivre. C’était bien trop primaire pour mon esprit. Je continuais, donc, de jouir de mon destin, cachant tout le désespoir qui était en moi.

Et cette existence se déroulait plutôt bien, je dois l’avouer, paisible, sereine et tranquille ; je m’étais convaincu de décidément ne plus prêter attention aux appels désespérés des pauvres hères ni à leurs suppliques ; j’avais décidé ainsi et mon égocentrisme me plaisait. Quand, soudain,

I FINALLY DIE !


Andorre, le 13 août 2011