Voilà plus d'un mois que les grandes crues
du fleuve Amour maintiennent les régions de l'extrémité orientale de la
Russie en état d'urgence,et les choses ne s'arrangent pas. Quand le niveau du
fleuve, qui marque la frontière de la Sibérie orientale avec la Chine, baisse en
amont – après avoir noyé des villages et inondé des villes entières –, son débit
augmente encore en aval. A la suite de la ville de Blagovechtchensk, ce fut le
tour de Khabarovsk puis de Komsomolsk-sur-l'Amour , où le niveau du fleuve a
atteint respectivement 8 m et 9,80 m le 6 septembre.
Comme le souligne le quotidien populaire Komsomolskaïa Pravda, on n'a déploré pour l'instant aucune victime. Néanmoins, le bilan de cette crue historique – la plus importante jamais observée depuis cent vingt ans – est très lourd : des centaines de villages noyés, des milliers de personnes évacuées, des milliards de roubles de dommages. Alors la question fatidique ne peut être éludée : cette catastrophe aurait-elle pu être évitée ? A qui la faute ? Selon le titre, Vladimir Poutine a demandé au Bureau fédéral d'investigation de mener une enquête auprès des autorités régionales concernées.
Comme le souligne le quotidien populaire Komsomolskaïa Pravda, on n'a déploré pour l'instant aucune victime. Néanmoins, le bilan de cette crue historique – la plus importante jamais observée depuis cent vingt ans – est très lourd : des centaines de villages noyés, des milliers de personnes évacuées, des milliards de roubles de dommages. Alors la question fatidique ne peut être éludée : cette catastrophe aurait-elle pu être évitée ? A qui la faute ? Selon le titre, Vladimir Poutine a demandé au Bureau fédéral d'investigation de mener une enquête auprès des autorités régionales concernées.
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