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10.7.12

Conférence sociale: pourquoi les perroquets sarkozystes devraient se taire

En janvier 2009, cet homme déjà tourneboulé par une secousse économique qu'il n'avait pas vu venir, s'était précipité à annoncer la tenue d'un sommet social. Il avait imaginé bien des Grenelle (Environnement, Mer, Jeunesse), mais aucun ne concernait les questions pourtant essentielles du chômage, des salaires, et des conditions de travail. Des mois durant, il a fallu répéter que Nicolas Sarkozy n'avait protégé personne contre la Grande Crise. C'est l'Etat-providence qui nous a protégé. Le reste n'est que pipeau et hypocrisie. Point barre. En janvier 2009, il a eu la trouille. Un proche ministre avait confié que « le président s'est montré très surpris par la tournure des événements ».

En 2010, ce fut le grand cirque de la réforme des retraites. Un grand show, une belle manipulation.
Qu'importe le résultat, par ailleurs injuste et sans réelle efficacité. Nicolas Sarkozy s'est planqué. Il avait laissé son trésorier favori, Eric Woerth, multiplier les annonces et les démentis jusqu'à dévoiler, le 16 juin 2010, les contours d'une réforme qui ne résolvait rien. Pendant des mois, les perroquets sarkozyste tentèrent de convaincre que la pénibilité des carrières avait été enfin prise en compte. C'était ignoble. La pénibilité version Sarkozy s'appelait handicap de travail. Perdez un bras (20% d"invalidité), et vous aurez le droit à la retraite à 60 ans... Mais attention, choisissez votre moment, votre 60ème anniversaire. Si l'accident arrive plus tard... c'est trop tard... Quand François Hollande régla par décret une première des injustices de la réforme Sarkozy- permettre l'accès à une retraite à taux plein dès 60 ans pour celles et ceux ayant travaillé dès 18 ou 19 ans - , il y en eut, parmi les perroquets sarkozystes, pour hurler aux déficits.
En 2011, Sarkozy avait oublié le chômage. Il nous en promettait la baisse depuis deux ans déjà. Il aurait dû se taire. Ou admettre que la Crise avait été plus forte que lui.

Le 1er décembre 2011 à Toulon, lors d'un discours raté qu'il espérait réussi, Nicolas Sarkozy lança l'idée d'un autre sommet, calé pour le 18 janvier suivant. Il ne voulait pas entrer officiellement en campagne. Il l'était depuis trop longtemps, mais officieusement, sur fonds publics et présidentiels.
Bravache, il avait promis qu'on allait voir ce qu'on allait voir ; qu'il aurait des annonces « fortes et décisives » à faire. Le 18 janvier en question, nous fûmes déçus et même à droite. La France avait perdu son Saint Triple A depuis le vendredi 13 (sic!). Et la seule idée « forte et décisive » de Nicolas Sarkozy fut de promettre... des promesses! Il avait si peu d'idées qu'il voulait les garder pour sa campagne officielle. Il pré-annonça une réforme de la formation professionnelle, la création d'une banque de l'industrie, des « mesures extrêmement puissantes » mais non détaillées sur le logement, et un projet de taxe sur les transactions financières...

Cette droite-là, donc, n'avait rien eu à dire en matière de concertation sociale.
Lundi 9 juillet 2012, François Hollande a ouvert sa conférence sociale par une intervention d'une heure devant les membres du Conseil économique, social et environnemental (Cese ). Cette conférence doit déboucher sur un agenda social «cohérent et partagé permettant d'avancer en commun dans le respect de l'indépendance de chacun». La démarche est différente: un temps pour discuter, un an pour agir puis en faire le bilan. Devant le Cese, Hollande a rappelé les trois défis, compétitivité, redressement des comptes et lutte contre le chômage. « Des efforts seront nécessaires, (...) chacun est prêt à consentir

Ce discours d'ouverture a été suivi d'une première rencontre des partenaires sociaux chez le premier ministre. Le premier thème était l'égalité professionnelle.
Quelques propositions ont été discutées. Une nouvelle négociation spécifique devrait s'ouvrir le 21 septembre « sur la qualité de vie au travail et l'égalité professionnelle », a confié un témoin. Une autre idée est un durcissement, par décret, des sanctions contre les entreprises ne respectant pas la loi.

Au total, sept tables rondes sont organisées. Tous les syndicats, même le Medef étaient satisfaits de la démarche. Laurence Parisot dût admettre: «Nous partageons la démarche de François Hollande sur le dialogue social». Pourtant, à droite, quelques anciens perroquets avaient la dent dure.

9.7.12

Valls souhaite un islam de France indépendant des tutelles étrangères


Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a invité vendredi les musulmans à construire un islam de France indépendant de toute tutelle étrangère, appelant à la fin des "divisions" et à la mise en place d'un "dialogue serein" entre responsables du culte musulman et pouvoirs publics.
Le ministre de l'Intérieur s'exprimait lors de l'inauguration de la Grande mosquée de Cergy (Val-d'Oise), en présence du président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui. "Je sais les liens qui existent entre de nombreux musulmans, souvent étrangers ou récemment naturalisés, avec leur pays d'origine. Mais notre responsabilité, c'est de progressivement construire un islam de France, un islam qui trouve pleinement ses racines dans notre pays", a souligné M. Valls.
"Les divisions, les égoïsmes, les concurrences ne peuvent pas différer plus longtemps le dialogue indispensable qui doit s'ouvrir sur les sujets cultuels", a-t-il assuré, en référence aux dissensions internes au CFCM. "Je veux avec le culte musulman un dialogue serein sur les sujets qui concernent réellement le culte musulman", a-t-il ajouté.
L'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait lancé début 2012 une réforme des statuts du CFCM, prévoyant notamment une modification de la présidence de cette instance qui reste minée par les divisions, huit ans après sa création par Nicolas Sarkozy. Mais la réflexion sur cette réforme se trouve aujourd'hui au point mort, la représentativité du CFCM étant mise en cause au sein de la communauté musulmane, alors que l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), proche des Frères musulmans, a décidé de quitter l'instance en 2011.
"Un cadre existe. Il est sans doute imparfait. Il mérite peut-être d'évoluer. Ce cadre doit être exclusivement réservé aux questions liées au culte", a estimé M. Valls, invitant à suivre l'exemple de la mosquée de Cergy, née d'un rassemblement entre dix associations musulmanes de la ville. D'un coût total de 3,75 millions d'euros, cette mosquée de 2 000 m2, qui peut accueillir jusqu'à 1.500 fidèles, a été financée en fonds propres par la Fédération musulmane de Cergy, regroupement de dix associations musulmanes, issues de différentes communauté. Cette fédération a toutefois bénéficié du soutien de la ville de Cergy, qui a garanti à hauteur de 50% l'emprunt de 2,2 millions d'euros souscrit et a consenti un bail emphytéotique de 99 ans sur le terrain qui accueille l'édifice.
FRANCE-AMERIQUE

L'image du jour 08-07-2012


AFP Les anneaux olympiques sont installés sous Tower Bridge, à Londres.

Au moins 30 personnes succombent à la canicule aux États-Unis

Un homme s'essuie le front à Central Park,... (Photo: Reuters)
La moitié est des États-Unis est touchée par la canicule qui a fait au moins 30 morts ces derniers jours.
Samedi, les températures sont montées jusqu'à un record de 40,5 degrés Celsius à Washington, 41 degrés à Saint-Louis, ou 40 à Indianapolis.
Au moins 30 décès ont été imputés à cette vague de fortes chaleurs, dont neuf dans le Maryland et 10 à Chicago, essentiellement des personnes âgées. Trois personnes âgées découvertes mortes dans leurs maisons de l'Ohio souffraient de problèmes cardiaques, mais elles ont succombé aux fortes températures alors que leurs domiciles étaient privés de courant en raison des récentes coupures, selon les autorités. La chaleur a été également été invoquée pour trois décès enregistrés dans le Wisconsin, deux dans le Tennessee et trois en Pennsylvanie.
Des milliers de foyers restaient privés de courant plus d'une semaine après les violents orages d'été qui ont frappé le 29 juin plusieurs États de l'est des États-Unis, dont 120 000 en Virginie Occidentale et quelque 8000 dans les banlieues de Baltimore et de Washington.
A New York, certains habitants accablés par la chaleur se réfugiaient au cinéma ou dans le métro. «Bien sûr, on est venus pour se rafraîchir», expliquait John Villanova, un écrivain croisé dans un cinéma de Manhattan. Il disait être auparavant resté dans le métro pendant une demi-heure, prenant une ligne dans les deux sens, sans but, juste pour profiter de la climatisation.
LA PRESSE - CANADA

75e manifestation nocturne dans les rues de Montréal


Pour une 75e soirée consécutive hier, quelques centaines de personnes ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal.

Pour une 75e soirée, plusieurs centaines de citoyens ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal pour dénoncer à la fois la hausse des droits de scolarité et l'adoption de la loi 78.

Entre 500 et 750 manifestants – selon divers sources sur place et dans les médias sociaux – ont pris le départ place Émilie-Gamelin au centre-ville de Montréal, vers 21h00, munis de drapeaux rouges et de pancartes.

Sur Internet, l'«Anarchopanda pour la gratuité scolaire» et quelques regroupements étudiants appelaient la population à descendre de nouveau dans la rue pour manifester leur mécontentement.

La 75e manifesation nocture a été déclarée illégale par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) seulement une heure après le départ de celle-ci, les autorités n'ayant pas reçu l'itinéraire à l'avance. Le SPVM disait toutefois tolérer l'événement.
Les manifestants se sont approchés du pont Jacques-Cartier, fermé en raison des feux d'artifice Loto-Québec, donnant ainsi du fil à retordre au SPVM et à la Sûreté du Québec, dont le siège social est situé près du pont.
Pour une 75e soirée consécutive hier, quelques centaines de personnes ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal. Pour une 75e soirée consécutive hier, quelques centaines de personnes ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal. Pour une 75e soirée consécutive hier, quelques centaines de personnes ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal. Pour une 75e soirée consécutive hier, des citoyens ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal.<br />
Pour une 75e soirée consécutive hier, des citoyens ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal.<br />
Pour une 75e soirée consécutive hier, des citoyens ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal. Pour une 75e soirée consécutive hier, quelques centaines de personnes ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal. Pour une 75e soirée consécutive hier, des citoyens ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal.
 
LE DEVOIR

8.7.12

Les derniers instants des passagers du Rio-Paris


vol rio paris air france AF447 épave MAXPPP 930620

Le collège des médecins chargés d’enquêter sur les derniers moments des passagers vient de rendre son rapport final à la juge d’instruction Sylvia Zimmermann, chargée du dossier. Ce document d’une trentaine de pages sera peut-être communiqué mardi aux familles, en même temps que le rapport des experts judiciaires concluant à une conjonction d’erreurs humaines et de défaillances techniques. Le JDD a pu s’en faire communiquer les principaux éléments.
D’abord, les passagers ont été tués au moment de l’impact. Les médecins le réaffirment clairement : "Le décès a été rapide, contemporain de la dislocation de l’avion." Il n’y pas eu de dépressurisation, personne n’est mort asphyxié avant que l’appareil ne touche l’eau. Surtout, "durant la période qui s’étend du décrochage jusqu’à l’impact, la plupart des passagers n’ont probablement pas eu conscience de la situation en cours d’évolution". Selon le rapport, il n’y aurait eu "aucun cri en provenance de la cabine", aucune utilisation des signaux pour appeler le personnel navigant. "On peut admettre que le collectif de la cabine passagers n’a pas présenté de manifestations émotionnelles vives" durant les 4 minutes 30 qui ont précédé le crash.

"Pas de sentiment de panique dans la carlingue"

De fait, l’accident s’est produit peu après 2h10 du matin. Le document rappelle que les stores des hublots avaient été baissés pour la nuit. Les passagers devaient être dans un état de somnolence, sans repères extérieurs. "Il faut signaler, est-il décrit, que l’analyse des messages ACARS concernant la maintenance ne fait pas mention de perturbations du circuit électrique. Ce qui laisse à penser que les dispositifs audiovisuels individuels sont restés en fonctionnement jusqu’à l’impact, de même que le niveau d’éclairement de la cabine."
D’après le document, "les personnels de cabine n’ont pas préparé les passagers à une situation d’incident grave car dans ce cas, les passagers auraient été assis en position recroquevillée, la ceinture de sécurité attachée". Or le plus grand nombre, semble-t-il, n’était pas attaché au moment de l’accident. Le personnel navigant semblait circuler normalement dans l’appareil. Et le phénomène de buffet – de fortes vibrations – serait surtout intervenu en début de séquence. "Aucun élément ne permet de dire qu’il y a eu un sentiment de panique dans la carlingue", assure l’interlocuteur du JDD. Difficile à imaginer quand on sait que le vol AF447 a chuté d’une altitude de 12.000 m en l’espace d’environ quatre minutes. Gérard Arnoux, commandant de bord Airbus et porte-parole des familles brésiliennes, juge pourtant cela possible : "Il n’est pas incohérent de penser que les passagers n’ont pas eu conscience de leur fin imminente. L’avion a chuté mais de façon progressive. Il bougeait, il y avait du bruit, mais les voyageurs pouvaient imaginer que c’était dû à la zone de turbulences sans réaliser qu’ils allaient s’écraser."
Une chose est sûre, ce rapport remet un peu les victimes au cœur des discussions. "Quand on entend les débats du BEA ou les experts judiciaires, on a tendance à oublier la dimension humaine de l’accident. Il y a quand même eu 228 morts", déplore Me Alain Jakubowicz, l’avocat des familles réunies dans l’association Entraide & Solidarité AF 447. "C’est un phénomène qu’on retrouve dans toutes les catastrophes collectives, les victimes sont désincarnées. On en parle comme si ces hommes, ces femmes et ces enfants n’avaient pas vécu."
Marie Quenet - Le Journal du Dimanche

L'enregistrement des négociations entre l'islamiste Merah et la police crée la polémique


Des policiers du GIPN se préparent à lancer l'assaut de l'appartement de Mohamed Merah, le 22 mars 2012 à Toulouse.

De sa détermination à poursuivre sa folie meurtrière et de son absence totale de remords, Mohamed Merah n'a rien caché durant les 32 heures du siège de son appartement toulousain, selon les extraits des négociations diffusées dimanche par TF1. Derrière la pointe d'accent méridional du "tueur au scooter" qui a froidement abattu sept personnes les dix jours précédents, le ton est calme, posé, déterminé. Amusé même quand il explique qu'il ne peut faire cuire son repas, son micro-ondes étant criblé de balles. Il s'exprime clairement, malgré quelques tics de langage ("T'as vu", "voilà").
La diffusion de cet enregistrement dans l'émission Sept à Huit a suscité la colère de l'Intérieur, Manuel Valls regrettant qu'"aucune précaution (n'ait) été prise pour respecter les familles des victimes". La police des polices a été saisie, ont déclaré les services du ministère de l'Intérieur dans la soirée.
Le 21 mars, le contact est établi après l'échec de l'assaut initial du Raid, vers 03h00. "Je suis quelqu'un de déterminé, je n'ai pas fait ça pour me laisser faire attraper, t'as vu. Là, on négocie tu vois, on est en train de négocier, après, en dehors des négociations, n'oublie pas que j'ai les armes à la main, je sais ce qui va se passer, je sais comment vous opérez pour intervenir."

Assassin de militaires et de juifs

"Donc voilà, sachez qu'en face de vous, vous avez un homme qui n'a pas peur de la mort, moi la mort, je l'aime comme vous vous aimez la vie." Dans ces quatre heures et demie d'échanges que la chaîne assure détenir, Merah raconte ses contacts avec Al Qaïda, décrit les actions qu'il envisageait ou le style de vie "fashion" qu'il avait adopté: "ça fait partie de la ruse, tu vois." Car "la guerre est une ruse".
Ce négociateur, "Hassan", est l'agent de la DCRI qui l'a rencontré de retour de son voyage au Pakistan quelques mois auparavant. Il lui explique les assassinats de trois parachutistes à Toulouse et Montauban puis de trois enfants et d'un père de famille juifs.
"Mon but dans ces attentats, c'était de tuer en priorité des militaires parce que ces militaires-là sont engagés en Afghanistan, et tous leurs alliés t'as vu, que ce soit de la police, de la gendarmerie, de la police nationale, de tout", dit-il. Il raconte comment ayant raté une cible, un autre militaire, il s'est rabattu sur l'école juive Ozar Hatorah. Il dit: "J'ai repris le scooter et je suis passé comme ça, ce n'était pas prémédité, enfin si, je comptais le faire, t'as vu, mais le matin en me réveillant c'était pas mon objectif."

"Au hasard"

Merah raconte ses périples en Afghanistan et au Pakistan. "Tu crois que je vais faire du tourisme au Pakistan et en Afghanistan? Qui t'as vu faire du tourisme dans ces pays-là ?", ironise-t-il dans sa discussion avec "Hassan". "J'ai fait plusieurs pays afin de trouver les frères. Quand je les ai trouvés, c'est quand j'ai été au Pakistan. Je les ai pas trouvés avant (...) l'Afghanistan non plus, je les avais pas trouvés. Je les ai trouvés au Pakistan", ajoute-t-il.
Merah expliquera qu'il était prêt à de nouveaux carnages. Il savait qu'un jour "ça allait être vraiment chaud pour moi, qu'il y allait avoir des barrages, tout ça." Alors, "j'aurais tout fait au culot, je serais entré dans les commissariats, j'aurais abattu le policier qui est à l'accueil, j'aurais abattu des gens dans la rue, des gendarmes qui circulent en voiture, aux feux rouges, j'aurais mis des guet-apens."
"J'allais faire tout au hasard et sans aucune préparation", ajoute-t-il. Dans la nuit du 21 au 22 mars, Merah dit qu'il ne se rendra pas. Les négociateurs ne lui permettent pas de parler à sa mère. Il mourra dans l'assaut du Raid douze heures plus tard. De l'avis Me Laure Bergès-Kuntz interrogée par l'AFP, l'avocate de Loïc Liber, le parachutiste grièvement blessé par Merah, cet enregistrement est "conforme à l'image du fanatique religieux qui est prêt à mourir pour la religion".

Vieilles photos - Genève La rue du Marché



Auguste Garcin (attribué à), La rue du Marché, vers 1850, épreuve photographique sur papier albuminé collée en plein sur carton, 18,7 x 24,4 cm (épreuve), 31,7 x 38,5 cm (carton), inv. phot31p rues basses 04
Centre d'iconographie genevoise

La FFF interdit à ses licenciées le port du voile


Les joueuses de l'équipe d'Iran de football courent avec leur drapeau national à Amman, avant un match de qualifications aux JO-2012 contre la Jordanie, qui n'a pas été disputé en raison de l'interdiction du voile islamique, le 3 juin 2011.

La Fédération française de football (FFF) a interdit vendredi à ses propres licenciées le port du voile autorisé la veille par la Fédération internationale (Fifa), une décision qui avait nourri le malaise entourant la question sensible de la laïcité en France. «En ce qui concerne la participation des sélections nationales françaises dans des compétitions internationales, ainsi que l'organisation des compétitions nationales, la FFF rappelle son souci de respecter les principes constitutionnels et législatifs de laïcité qui prévalent dans notre pays. Dans ces conditions, elle n'autorise pas les joueuses à porter le voile», a réagi la FFF au lendemain de l'annonce de la Fifa.

Nous avions réagi à l'autorisation du port du voile par la FIFA et nous ne pouvons que nous réjouir de voir que la FFF place l'égalité de l'être humain avant toute autre considération.
Nous applaudissons, donc!

08-07-2012
JOANMIRA

6.7.12

Vieilles photos - Genève au fil du temps



Dès l'invention de la photographie (1839), Genève a été le sujet favori de nombreux disciples de Daguerre. La Tribune de Genève et le Centre d'iconographie genevoise...

Photographe anonyme, Le Kursaal, vue prise de la jetée des Eaux-Vives, entre 1885 et 1888, épreuve photographique sur papier albuminé, 11,9 x 18,2 cm, inv. VG P 532
BGE, Centre d'iconographie genevoise

Armstrong, le plus grand tricheur de tous les temps?


L'Américain Lance Armstrong, vainqueur du Tour à sept reprises

Les rebondissements de l'affaire Armstrong , accusé par l'Agence antidopage américaine (USADA), ont éclaboussé jeudi le Tour de France dont quatre coureurs, ex-équipiers du Texan, seraient sous la menace d'une prochaine suspension selon le journal néerlandais De Telegraaf. George Hincapie, Levi Leipheimer, Christian Vande Velde et David Zabriskie, quatre Américains qui ont couru avec le septuple vainqueur du Tour, auraient procédé à des aveux de dopage et témoigné à charge contre leur ancien chef de file, selon le journal néerlandais qui évoque, sur la foi « de sources bien informées », un « accord bizarre » entre l'Usada et les quatre coureurs. L'équipe Garmin, pour laquelle courent Vande Velde et Zabriskie, a réagi sans attendre l'ébullition du départ de la 5e étape à Rouen. « Aucune suspension de six mois n'a été signifiée à aucun membre de Slipstream Sports (ndlr: Garmin). Ni aujourd'hui (jeudi) ni à une date ultérieure », a déclaré sur son compte Twitter le manager Jonathan Vaughters, lui-même cité dans l'article du journal.
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Hincapie bientôt retraité

BMC, la formation de Hincapie, s'est située sur le même ligne par la voix de son président Jim Ochowicz. « Je suis déçu que l'on remette cela sur le tapis une nouvelle fois », a déclaré ensuite Hincapie, le seul coureur à avoir accompagné Lance Armstrong dans ses sept Tours de France victorieux (1999 à 2005). « J'ai toujours essayé de faire les choses justes pour ce sport. Maintenant, je suis juste là pour faire mon travail et je vais essayer de me concentrer là-dessus », a ajouté le New Yorkais qui, à 39 ans, détient désormais le record des (17) participations dans le Tour de France. Il a prévu de raccrocher le vélo avant la fin de l'été. Armstrong (40 ans), qui a pris sa retraite cycliste au début de l'année 2011 pour se consacrer au triathlon, est accusé par l'USADA de s'être dopé durant l'essentiel de sa carrière. Il a rejeté ces accusations. L'agence antidopage a reçu le feu vert la semaine dernière d'un comité d'experts indépendants pour mettre officiellement en accusation Armstrong et cinq autres collaborateurs, dont son ancien directeur sportif belge Johan Bruyneel (actuellement chez RadioShack).

Crash du Rio-Paris : Le manque d'entraînement de l'équipage pointé du doigt


Le crash du vol Rio-Paris a fait 228 morts le 1er juin 2009

Voici les principales conclusions des experts judiciaires sur l'accident du Rio-Paris en 2009, révélées mercredi à l'AFP par une source proche du dossier qui l'a consulté. Leur rapport de 356 pages vise à établir les causes de l'accident et à savoir s'il aurait pu être évité.

 

Une trajectoire non maîtrisée.

"Le décrochage" de l'appareil "a été initié par une trajectoire non maîtrisée alors que survenait la perte de données de pression totale du fait du givrage des sondes Pitot, accompagnée des alarmes et de la dégradation des systèmes associés"

Un déficit d'informations de l'équipage

"Le déficit d'information aux équipages concernant le givrage des sondes ou de l'altitude est contributif de l'effet de surprise".
Cliquez ici !

Des procédures d'urgence inadaptées

Les conclusions mentionnent que la "procédure +IAS douteuses+ (requise lors du givrage des sondes, ndlr) bien qu'adaptée à la situation était inadéquate au vu des symptômes perceptibles".
Les conditions d'application de la procédure en cas d'alarme de décrochage définies dans la documentation "n'étaient pas adaptées à l'urgence de la situation", est-il aussi souligné.

Des conditions de vol défavorables

Sont pointées des conditions de vol défavorables: "de nuit, en turbulences et sans références visuelles", ainsi que des "phénomènes de cristaux de glace". Est également relevée la fatigue de l'équipage lors de ce vol de nuit.

Les défaillances humaines

Les experts notent que le commandant de bord "n'a pas assumé ses responsabilités managériales", "a inhibé la volonté de bien faire du copilote". Il n'y a pas eu de "réaction appropriée à l'alarme" décrochage.

Une formation inadaptée

La formation des pilotes est mise en cause par les experts pour qui il n'y a "pas d'exigences particulières complémentaires à la compétence du copilote, définies par l'exploitant, pour assumer la fonction de suppléant du commandant de bord".

Un manque de suivi des incidents depuis 2004

Des modifications techniques sont aussi épinglées car elles n'ont pas été suivies d'analyse de sécurité, tandis que sont notées des "spécifications de certification (CS25) qui n'ont pas évolué à la suite des incidents de perte d'indications de vitesse depuis 2004.
FRANCE SOIR

Vieilles photos - Paris 1900 - Quai aux Fleurs




Quai aux Fleurs

Imoral: La Fifa autorise le port du voile féminin pendant les matchs


Les joueuses de l'équipe d'Iran de football courent avec leur drapeau national à Amman, avant un match de qualifications aux JO-2012 contre la Jordanie, qui n'a pas été disputé en raison de l'interdiction du voile islamique, le 3 juin 2011.

On aura tout vu? Ben...Non...On ne verra plus rien, même si cette décision de la FIFA ne nous étonne point. Le droit des femmes? Rien à faire! L'égalité hommes femmes, oubliez, ce n'est que du sport! Encore heureux qu'on laisse ces "impures" le pratiquer; elles devraient ramper, baiser les pieds de ces vieux chnoques avides d'argent et être reconnaissantes à ce nid merdique,  "machin" de faussaires de planches à billets qui ne jurent que par le fric! Plus il y a de participantes, plus la caisse se remplit au détriment de de l'égalité des êtres humains devant la vie. Messieurs de la FIFA, je ne vous salue pas!
JOANMIRA