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20.12.24

PEINTURE - Fred Boutet - Marée basse

"Marée basse"

ArtSper

19.12.24

DIGITAL JM - La route du souvenir (en allant vers Andorre -2004)

"La route du souvenir" (en allant vers Andorre en 2004)
19-12-2024
JoanMira

PEINTURE - AQUARELLE - Jean-Paul Schifrine - Farandole

"Farandole"
Jean-Paul Schifrine

SITES A VOIR DANS LE CENTRE DE LA FRANCE - Paray-le-Monial - Cluny et le Morvan (Saône-et-Loire)

Très bien conservée, la basilique du Sacré-Cœur de Paray-le-Monial est un chef-d'œuvre de l’architecture romane, construit sous l’influence des prestigieux abbés de Cluny. Des bâtiments construits durant le Moyen Age par ces derniers, à quelques kilomètres de là, il ne reste que des vestiges. Ne manquez pas également le Morvan tout proche.

Routard

18.12.24

EXPRESSIONS POPULAIRES FRANçAISES - Se mettre la rate au court-bouillon

Signification

se faire du mauvais sang ; se faire du souci ; se stresser de façon excessive ; se donner du mal ; se faire un sang d'encre

Origine et définition

Voilà une expression sur laquelle il existe peu d'informations.
Elle semble récente (XXe siècle) et, si un de ses éléments a fait l'objet d'un titre de San-Antonio, "la rate au court-bouillon" en 1965 (), l'expression elle-même se trouve en 1970 dans "la méthode à Mimile - l'argot sans peine" d'Alphonse Boudard et Etienne Luc.

Elle est à mettre en parallèle avec les mauvais traitements qu'on peut infliger à son propre corps lorsqu'on se fait du souci, comme dans les expressions de même sens "se faire du mauvais sang" ou bien on "se faire de la bile".

Alors rien n'interdit d'imaginer une forme d'auto-torture consistant, parmi de nombreuses autres possibles, à mettre notre pauvre rate à cuire au court-bouillon.

Est-ce que cette locution vient de l'image amusante du titre du premier ouvrage cité, ou bien a-t-elle des racines plus anciennes, nul ne semble le savoir.

Exemples

« Et Mamdani, qui n’entendait que pouic dans l’art de la conversation quand il avait la tête farcie par le gris de Médéa, de se mélanger les pinceaux, de se mettre la rate au court-bouillon, de beugler à nouveau ou de pleurer à chaudes larmes. Il ne savait plus où donner de la tête et de la voix. »
Abdourahman A. Waberi - Les soleils d’Azwaw.

Expressio

SITES A VOIR DANS LE CENTRE DE LA FRANCE - Beaune et la route des Grands crus de Bourgogne (Côte d'Or)


Fondés à la fin du Moyen Age, les Hospices de Beaune sont un ensemble de bâtiments d’une rare beauté, grâce notamment à leurs toits couverts de tuiles vernissées polychromes. Chaque automne a lieu ici une vente prestigieuse de vins, dont certains producteurs se trouvent, comme Beaune, sur la route des Grands crus de Bourgogne, itinéraire qui traverse les vignobles de Gevrey-Chambertin, Nuits-Saint-Georges, Pommard, Meursault

Routard

17.12.24

TEXTE - Le cancer

Le 17 décembre 2024, le chirurgien qui m'a opéré d'un cancer de la langue le 29-11-2019 m'a informé que j'étais guéri.

Quel soulagement ! Après cinq ans d'angoisse à chaque contrôle du scanner ou IRM, tremblant avant à l'annonce de chaque verdict, j'ai longuement savouré la phrase : « Vous êtes guéri » !

Mon médecin était content, heureux même, et pendant la consultation il n'arrêtait pas de chantonner la chanson « J'ai deux amours ». Je lui posai, quand même, la question inutile : Vous aimez Joséphine Baker ? ». Dans un grand éclat de rire il me répondit : « A votre avis ! ».

Et, il continua de chanter faux le « J'ai deux amours »...

Ce 17 décembre restera pour moi un des plus beaux jours de ma vie et je fais miennes les paroles du docteur Cuvelier : « ça valait le coup de se battre » !

Merci docteur. Je dédie ce petit texte à tous ceux qui souffrent et se battent contre cette saloperie de maladie.

Vous qui me lisez vous avez le courage ainsi que mon soutien.

P.S. Je vous laisse avec Joséphine Baker.


17-12-2024
JoanMira

PEINTURE - AQUARELLE - Jean Paul Schifrine - Le bourg onirique

"Le Bourg onirique"
Jean Paul Schifrine

16.12.24

TEXTE - LaTour de Carol


On était à la fin des années 60.

Heureux temps de mon adolescence, le parfum enivrant de la Nature. Notre petite maison, mes parents, ma sœur, mes rêves. Mon imagination ... Le bonheur !

Dans la journée, entre école et corvées obligatoires à la maison, j'attendais impatiemment le début de la nuit pour écouter, couché sur le transistor, le début de l'émission de radio qui me passionnait : Le Pop Club.

Sur France-Inter , le générique était du groupe « Les Parisiennes » qui chantaient : 24 heures sur 24, la vie serait bien dure, si on n'avait pas le Pop Club avec José Arthur ».

Et José Arthur enchaînait, avec une voix enivrante, il était le protagoniste principal et, à travers ses interviews sans concession mais laissant percevoir une bonté empreinte de grande sensibilité, il dialoguait avec le monde de l'art où pèle-mèle nous étaient servis de la variété, de la politique et tutti quanti...

C'était mon paradis.

Son émission commençait toujours par le « disque » de la semaine.

Et la musique obsédante de Brigitte Fontaine me transportait sur un vieil tortillard jusqu'à La Tour de Carol.

J'adore cette chanson même si j'ignorais où se trouve cette gare perdue dans le temps et espace.

Mais, soixante ans après, après que j'aie pris mon poste à Andorre, je l'ai aperçue. Vue, à très peu de kilomètres d'Hospitalet, endroit inhospitalier parce que sibérien.

A ma mémoire est venu Proust et « A la recherche du temps perdu » et ses madeleines on donné un goût inoubliable à ma rencontre.

JoanMira