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15.3.24

EXPRESSIONS POPULAIRES FRANçAISES - Bon vent !

 Origine et définition

Etrangement, cette expression a deux sens quasiment opposés selon le ton qu'on lui donne.
A l'attention des mal-pensants, je préviens tout de suite qu'il n'est ici aucunement question de flatulences.
A l'origine, cette locution nous vient de la marine à voile.
C'est une formule parfaitement compréhensible lorsque les marins une fois embarqués et prêts à lever l'ancre, les proches restés à quai leur souhaitent de trouver le 'bon vent' nécessaire à une navigation facile et agréable.
Par extension, elle s'est logiquement transformée en une formule d'au revoir.
Et par ironie, lorsqu'elle est prononcée avec un ton plutôt agressif, elle signale à un importun qu'il ferait mieux de s'en aller, donc de vite aller chercher le vent nécessaire à son éloignement rapide.

Compléments

Alors quand vous dites "bon vent" à un collègue de travail, méfiez-vous du ton que vous employez, au risque de vous brouiller avec lui.

Exemples

J'ai dit en selle et bon vent ! ; = Très bon vent! Ne laissez pas votre 5m2 à la maison!
Si c'est tout ce que vous voulez, bon vent ! ; Evidemment, nous touchons du bois... et leur souhaitons bon vent !,' a conclu Marc Copti, qui est également président de Netgraphe International.
Continuez jusqu'à la passe Miharu et bon vent !

ExpressioFr

LA COTE LANDAISE AUTREFOIS - Mimizan (1920-1930)


Mimizan ville - Les voyageurs attendent le train sur les quais de la gare dans les années 1920-1930.

© Crédit photo : Photo Sud Ouest

14.3.24

CARTE POSTALE - Arcachon


Visite costumée de la magnifique ville d’hiver d’Arcachon avec ses maisons à l’architecture typique. Août 2019.

Dubourg Bernadette
SudOuest

CHANSON FRANçAISE - Edith Piaf - Hymne à l'amour

"Hymne à l'amour"

PHOTOGRAPHIE - Bruno Barbey (1941) photographe français, né à Berrechid au Maroc


1991, première guerre télévisée et paradoxalement une guerre sans image, peu avant la fin du conflit, les journalistes et photographes comme Bruno Barbey, parviennent à rentrer dans le pays afin de témoigner de la vision apocalyptique. En février, les troupes irakiennes commencent à évacuer le Koweït, incendiant sur leur passage tous les puits de pétrole, il se trouve face à une terre noire, au loin un halo vert dans la nuit et dans un monde perdu, une jeep de l'armée américaine avance dans une espace désert, derrière les cinq soldats, les flammes d'un désastre environnemental et économique, et devant eux l'apocalypse, une terre désolée, abandonnée, enveloppée de fumée asphyxiantes.

Même si il ne se considère pas comme un photographe de guerre, il témoigne de ce flot d'une marée noire, dans la désolation de soixante mille tonnes de pétrole brut qui jaillissent des puits sabotés. Après le le conflit, il faudra plus de onze mois de travail pour éteindre les six cent cinquante puits en feu dans le gisement du Burgan, à quelques kilomètres au sud de Koweït City.

Google

13.3.24

CARTE POSTALE - Arcachon


Le bateau typique du bassin d’Arcachon, la pinasse à moteur, en juillet 2019.

Franck Perrogon
SudOuest

11.3.24

CARTE POSTALE - Arcachon


La plage des Arbousiers à Arcachon à marée basse, en juillet 2019.

Franck Perrogon
Sud-Ouest

10.3.24

CHANSON FRANçAISE - Mick Micheyl - Un gamin de Paris

"Un gamin de Paris"

EXPRESSIONS POPULAIRES FRANçAISES - Poser un lapin

Faire attendre quelqu'un en n'allant pas au rendez-vous fixé ; ne pas honorer une rencontre prévue ; se défausser d'un rendez-vous ; ne pas venir au rendez-vous fixé à quelqu'un

Origine et définition

Si vous faites le pied de grue en attendant sans succès la venue d’une personne qui n’arrive pas à votre rendez-vous, c’est incontestablement que cette personne vous a « posé un lapin ».

Cette expression qui date de la fin du XIXe siècle a d’abord signifié « ne pas rétribuer les faveurs d’une femme » et elle viendrait de la combinaison de deux termes argotiques, poser et lapin (qui l’eût cru ?).
D’un côté, en 1883, Alfred Delvau, dans son Dictionnaire de la langue verte, donne à faire poser la signification « faire attendre » et de l’autre, en 1889, Lorédan Larchey dans son Nouveau supplément du dictionnaire d’argot, indique que lapin est employé là par allusion « au lapin posé sur les tourniquets des jeux de foire, qui paraît facile à gagner et qu’on ne gagne jamais ».

Autrement dit, le « poseur de lapin », terme qui a bien existé à cette époque, était celui qui faisait attendre son paiement (le lapin) ad vitam aeternam à la femme dont il avait profité. Dans ce cas, poser un lapin se disait bizarrement aussi brûler paillasse, et c’est suite à cette pratique que les dames de petite vertu ont pris l’habitude de faire payer d’avance leurs services.

Pour le sens actuel de l’expression, apparu également à la même période, il est probable qu’il y ait eu un glissement d’une attente non comblée (celle du paiement) vers une autre attente également non comblée (celle de la personne attendue), puisque dans les deux cas, il s’agit d’un engagement qui n’est pas tenu, ce que semblerait confirmer a posteriori l’édition de 1922 du Larousse universel, où il est indiqué : « Poser un lapin : [...] par extension, ne pas tenir un engagement, une promesse ».

Il est possible que ce sens ait été influencé par une des significations de lapin au début du XVIIe siècle. En effet, à cette période, lapin s’employait pour parler d’une histoire complètement inventée, source de moqueries, qui était parfois qualifiée par la forme suivante : « celle-là est de garenne », faisant allusion au lapin de garenne, plus gros que le lapin ordinaire, forme qui nous est confirmée par le Dictionnaire de l’Académie française de 1694 où on trouve à l’entrée garenne : « On dit proverbialement et bassement d’un conte ou d’un trait d’esprit dont on le raille celui-là est de garenne ».
Alors on peut imaginer que ce lapin-là ait glissé ou bondi de l’histoire ou la blague douteuse à la plaisanterie douteuse comme celle de donner un faux rendez-vous.

Exemples

« Mieux valait oublier le mauvais plaisantin qui m’avait posé un lapin. Il avait neigé pendant la nuit, mais la température s’était radoucie. Je me promènerais seul puisqu’on m’avait fait faux bond ! »
Michel Louyot - La Japonaise de Prague - 2011

Dicocitations