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L'image du jour - 23-04-2016 - A la recherche de Don Quichotte

A la recherche de Don Quichotte


Une vue enchanteresse des moulins à vent au crépuscule, à Campo de Criptana, en Espagne. D’après les habitants, ils auraient inspiré Miguel de Cervantes pour raconter la bataille entre Don Quichotte et les moulins à vents, qu’il aurait pris pour des géants.
REUTERS/Susana Vera

18.4.16

Texte - "Aveu"

C’est vrai, j’avoue.

J’ai trop déconné dans la vie ; je n’ai pas été le mec parfait voulu par mes parents…

J’ai déconné  adonf ; les sorties, l’alcool, les virées, les copains, le sport, les restos, les bagarres : j’ai vécu.

Je ne regrette rien ; si, peut-être, de n’avoir pas été plus prudent ; je n’aurais, alors, pas été jeune.

Aujourd’hui, pensant aux temps passés, je réalise que tout est lisse ; les gens ne s’invitent plus chez les amis passé 20 heures.

On prend rendez-vous, le calendrier des vacances scolaires dans l’œil, « faut 
Pas déranger » !

Quand à la fin du XXème siècle le « téléphone portable » n’existait pas encore, les gens allaient les uns chez les autres et, même tard, ils s’attardaient en connivence ; les problèmes se réglaient même à deux heures du matin, face à face, les yeux dans les yeux .

C’était le joli temps de l’amitié de la solidarité et de l’aventure.

Bordeaux, le 18 avril 2016


JoanMira

L'image du jour - 18-04-2012 - Des néo-prêtres s'allongent devant Dieu

Des néo-prêtres s'allongent devant Dieu


Des prêtres nouvellement ordonnés s’allongent devant l’autel de la Basilique Saint-Pierre pendant une messe du pape. A travers ce geste, ils montrent leur dévouement à Dieu.

17.4.16

Texte - J'adore les animaux

C’est vrai; j’adore les bêtes, les vertébrés et les autres;
Ils sont magnifiques dans leur domaine sauvage; vrais...

Mais je ne déteste pas, non plus d’autres êtres vivants ; même pas l’homme idéal !

L’Homme idéal est cet animal doté d’intelligence, dit-on, qui met celle-ci à profit afin de rendre le plus infernal possible le parcours de ses semblables !

Il vit pour cela. C’est son but ; il ne voit pas au-delà de son horizon merdique : se lever aux aurores pour ne pas irriter son patron, " casser la croûte" avec, si possible un "litron", redoubler d’effort pour récupérer le temps perdu et, à l’heure du déjeuner, manger  un bout en vitesse et, les mains toujours dégueulasses, s’affairer à la tache ; patron déjà là oblige.

"Ben, bon", le patron il n’est pas si mauvais ; même qu'ils diraient qu’il est sympa, tellement il consent à leur adresser la parole :

-         Salut Bernard, ca va ? Le Portos, où il est ?
-         Toujours au boulot ?! Oh le Fils de pute, mais y s’arrête donc jamais ?!
-         Putain, mangez bien et vite car c’est aprem’ il va falloir mettre les bouchées doubles ; faut finir la fondation !

Et ils se lèvent tous, rôtant le pinard même pas digéré… Manuel, le Portos, arrive :

-         Eh, les "coupeins", vous partez d’jà ?
-         Et oui mon pote, la fondation n’attend pas !

Et Manuel, sans avoir avalé une seule goûte du rouge acide qu’il adore se remet au travail...

Il est fatigué Manu ; la journée a été longue et le soleil n’est pas encore couché ; les collègues sont déjà en train de se changer dans la baraque de chantier…

Lui s’empresse de laver le matériel ; il va enfin pouvoir boire un coup avec son patron et collègues…

…Salut Manu ; ferme tout et à demain !

Ils sont partis… Manuel n’a plus ni faim ni soif, il est anéanti.

Il voyage en solitaire ; sa vie est d’un néant absolu ; à la porte de son "chez-lui", seul, il regarde la pleine lune, l’infini peuplé d’étoiles, se retourne, rentre et allume sa radio à ondes courtes…

…AQUI PORTuga…

Morreu…sem ouvir a emissão preferida que lhe poderia ter aconchegado o coração…

Il a râté, malheureusement aussi toutes ces conversations que nous écoutons quotidiennement dans les transports, en métro, tramway ou bus :

- “Salut cocotte, là chuis dans le bus, j’arrive à Martyrs de la Résistance
(le quartier des Resi-Martiriens) et j’sors chez les Ali-Rogerois (station de Roger Alô)…

- Tu me rejoins?

- Ah mais non, chuis chez les Médardois (Barrière de Saint-Médard), on est au moins à cinq minutes et je viens de retrouver mon copain Lesparre chez les Parcois. (Parc Bordelais) On se voit demain?

Reprenant son portable elle a eu ces mots mémorables:

- Ok?

Imitée par son copain:

-  Ciao!

Et voilà, que le monde est beau!

Pour en venir au début: j’adore les animaux; et c’est parce que je les aime que je ne veux pas en avoir dans ma case; aimer un animal ne signifie pas simplement le cajoler quelques instants par jour; le caresser quand l’envie nous prend;

Par expérience je sais leur fidélité et leur sentiment humain .

Bravo les bêtes et tant pis pour le “genre humain”.

(Dédié à "Pirolito", "Dick", "Snoopy" et...autres...leur âme me pardonnera sans doute les oublis).

Bordeaux, le 17 avril 2016.


JoanMira  

Christophe - "Succès fou" - Video - Musique - Live

"Succès fou"

Jean Louis Aubert - "Un autre monde" - Video - Musique - Live

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"Un autre monde"

L'image du jour - 17-04-2016 - Dans les coulisses du Grand Prix de Chine

Dans les coulisses du Grand Prix de Chine




Des hôtesses se tiennent prêtes avant les séances de qualification du Grand Prix de Chine de Formule 1 à Shangaï.
Reuters/ Aly Song

Indochine - "J'ai demandé à la lune" - Video - Music - Live

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"J'ai demandé à la lune"

Gerald De Palmas - "Il faut qu'on s'batte" - Video - Musique

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"Il faut qu'on s'batte"

15.4.16

L'image du jour - 15-04-2016 - La cavale d'un chimpanzé au Japon se termine sur un pylône électrique

La cavale d'un chimpanzé au Japon se termine sur un pylône électrique


Un chimpanzé, qui s‘était échappé d’un zoo près de Sendai au Japon, a été récupéré sur un pylône électrique. Un vétérinaire lui a tiré une flèche tranquillisante, ce qui a entraîné la chute de l’animal. Il ne souffre que de légères contusions.

Photos - "La maison de l'écrivain Pierre Loti" - Ile d'Oléron - 09-08-2014

"La maison de l'écrivain Pierre Loti"

Ile d'Oléron - 09-08-2014
JoanMira

14.4.16

Texte - Ma R8 "Gordini"


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L’histoire commence vers la fin des années 70. Une fois encore j’avais "cassé de la caisse" et, comme l’argent je n’en avais pas des « masses », j’ai acheté ce qui était abordable : une vieille "bagnole" à 1.000 F. (Aujourd'hui environ 150 €uro)...

Elle m’a tout de suite plu, non qu’elle fût très belle mais elle me plaisait, elle était unique, était à moi et m’attirait, par dessus tout, avec son bleu clair si métallisé qu’il en offusquait presque les belles et nombreuses décalcomanies dont elle était parée; la "classe" quoi!

Il y en avait partout; une vantait l’huile Yacco, une autre l’essence Elf qui à l’époque, sous la baguette du comédien Jacques Martin affichait la nouvelle marque "Rond Rouge". Figuraient, également, au palmarés, l’autobianchi "Abbarth", le circuit Paul Ricard, les freins "Ferodo"...Bref, c'était un ravissant envahissement!

Je n'oublie pas un autre accessoire indispensable et essentiel : son pare-soleil, bande azur qu’on posait tous sur le haut du pare-brise et qui vantait, à la fois, l'excellence d'un grand restaurant campagnard, la qualité des pneus "Goodyear" et le tintamarre délicieux de la discothèque "Le Napoléon", tenu par l'inénarrable "Jo le Napo"!

A part cela, l’intérieur, lui aussi, était super-classe: sièges baqués, petit volant sport, manomètres de pression d'huile, de pression des pneumatiques, jauge de température de l'eau et avec sur la console un tout petit levier de vitesses qui augmentait la vitesse "psychologique". Je dois quand même à la vérité de préciser qu'aucun de ces instruments, à part le levier, ne fonctionnait... Mais quel décor!

Vous vous doutez que la voiture imitait la R8 "Gordini" qui, à l'époque, était un vrai bolide. Mais sa présentation m'avait emballé; et comme elle était parée d'un auto-radio, c'était un vrai bonheur que de parcourir les routes de campagne au son de la dernière cassette de Roberto Carlos: "Além do horizonte"...

...Et puis il y avait aussi les phares « rallye » rajoutés, les grosses roues faisant un angle à 45° sur l’alsfalte et toutes ces odeurs d’huile brûlée se dégageant de son moteur minuscule... Un rêve!

Bordeaux, le 14 avril 2016.
JoanMira

13.4.16

Fotos - Passeando por Toulouse - Rue Bedelières - 14-02-2015

"Rue Bedelières"

Toulouse, 14-02-2015
JoanMira

L'image du jour - 13-04-2016 - Le grand saut d'un soldat

Le grand saut d'un soldat




Un soldat des Forces Spéciales d’Action Rapide indonésiennes saute d’un avion de l’armée durant un entraînement de parachutisme dans le nord du pays.
REUTERS/Fadlansyah/Antara Foto

12.4.16

Texte - "It was a perfect time" - Version 2


Chaque chose à sa place : la lune dans le ciel,  étoiles naissantes, soleil impatient de décliner et allumer de fugaces nuages irisés trop contents d'aller se coucher, les rumeurs de la ville au loin, ignorées par de subtiles parfums de fleurs en éclosion...

Les piaillements des enfants diminuaient, peu-à-peu, à mesure que la lumière déclinait, prêts à rentrer, se laver les mains, ranger leurs cartables, avaler vite-fait une quelconque et habituelle nourriture sans s’attarder, se coucher et attendre le cauchemar de l’heure matinale où il faut se lever et partir à l’école.

Enfin, les parents allaient pouvoir se disputer devant le poste de télé…Une journée ordinaire, vous dis-je…

Et au petit-matin, entre parfum de pain-grillé et café noir, ça repartait dans une confusion indescriptible que seuls les humains savent gérer…

Entretemps, dans la nuit, j’avais appris la mort de mon père.

Avec pragmatisme, je n’avais rien laissé paraître.

Mais à l’heure de la sortie de l’école, j’étais là pour recueillir mes merveilleux petits êtres.

It was a perfect day…

Bordeaux, le 12 avril 2016


JoanMira