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18.4.16
Texte - "Aveu"
C’est vrai, j’avoue.
J’ai trop déconné dans la
vie ; je n’ai pas été le mec parfait voulu par mes parents…
J’ai déconné
adonf ; les sorties, l’alcool, les virées, les copains, le sport,
les restos, les bagarres : j’ai vécu.
Je ne regrette
rien ; si, peut-être, de n’avoir pas été plus prudent ; je n’aurais,
alors, pas été jeune.
Aujourd’hui, pensant aux temps passés, je réalise que tout est lisse ; les gens ne s’invitent plus chez
les amis passé 20 heures.
On prend rendez-vous, le calendrier des
vacances scolaires dans l’œil, « faut
Pas
déranger » !
Quand à la fin du XXème
siècle le « téléphone portable » n’existait pas encore, les gens
allaient les uns chez les autres et, même tard, ils s’attardaient en
connivence ; les problèmes se réglaient même à deux heures du matin, face
à face, les yeux dans les yeux .
C’était le joli temps de
l’amitié de la solidarité et de l’aventure.
Bordeaux, le 18 avril
2016
JoanMira
17.4.16
Texte - J'adore les animaux
C’est vrai; j’adore les bêtes,
les vertébrés et les autres;
Ils sont magnifiques dans leur domaine sauvage; vrais...
Mais je ne déteste pas, non plus
d’autres êtres vivants ; même pas l’homme idéal !
L’Homme idéal est cet animal doté
d’intelligence, dit-on, qui met celle-ci à profit afin de rendre le plus infernal
possible le parcours de ses semblables !
Il vit pour cela. C’est son
but ; il ne voit pas au-delà de son horizon merdique : se lever aux
aurores pour ne pas irriter son patron, " casser la croûte" avec, si
possible un "litron", redoubler d’effort pour récupérer le temps
perdu et, à l’heure du déjeuner, manger un bout en vitesse et,
les mains toujours dégueulasses, s’affairer à la tache ; patron déjà là
oblige.
"Ben, bon", le patron
il n’est pas si mauvais ; même qu'ils diraient qu’il est sympa, tellement il
consent à leur adresser la parole :
-
Salut Bernard, ca va ? Le Portos, où il est ?
-
Toujours au boulot ?! Oh le Fils de pute, mais y
s’arrête donc jamais ?!
-
Putain, mangez bien et vite car c’est aprem’ il va falloir
mettre les bouchées doubles ; faut finir la fondation !
Et ils se lèvent tous, rôtant le
pinard même pas digéré… Manuel, le Portos, arrive :
-
Eh, les "coupeins", vous partez d’jà ?
-
Et oui mon pote, la fondation n’attend pas !
Et Manuel, sans avoir avalé une
seule goûte du rouge acide qu’il adore se remet au travail...
Il est fatigué Manu ; la
journée a été longue et le soleil n’est pas encore couché ; les collègues
sont déjà en train de se changer dans la baraque de chantier…
Lui s’empresse de laver le
matériel ; il va enfin pouvoir boire un coup avec son patron et collègues…
…Salut Manu ; ferme tout et
à demain !
Ils sont partis… Manuel n’a plus
ni faim ni soif, il est anéanti.
Il voyage en solitaire ; sa
vie est d’un néant absolu ; à la porte de son "chez-lui",
seul, il regarde la pleine lune, l’infini peuplé d’étoiles, se retourne, rentre
et allume sa radio à ondes courtes…
…AQUI PORTuga…
Morreu…sem ouvir a emissão preferida que lhe poderia ter aconchegado o coração…
Il a râté, malheureusement aussi toutes ces conversations que nous
écoutons quotidiennement dans les transports, en métro, tramway ou bus :
- “Salut cocotte, là chuis dans
le bus, j’arrive à Martyrs de la Résistance
(le quartier des Resi-Martiriens)
et j’sors chez les Ali-Rogerois (station de Roger Alô)…
- Tu me rejoins?
- Ah mais non, chuis chez les
Médardois (Barrière de Saint-Médard), on est au moins à cinq minutes et je viens
de retrouver mon copain Lesparre chez les Parcois. (Parc Bordelais) On se voit
demain?
Reprenant son portable elle a eu
ces mots mémorables:
- Ok?
Imitée par son copain:
-
Ciao!
Et voilà, que le monde est beau!
Pour en venir au début: j’adore
les animaux; et c’est parce que je les aime que je ne veux pas en avoir dans ma
case; aimer un animal ne signifie pas simplement le cajoler quelques
instants par jour; le caresser quand l’envie nous prend;
Par expérience je sais leur
fidélité et leur sentiment humain .
Bravo les bêtes et tant pis pour
le “genre humain”.
(Dédié à "Pirolito", "Dick", "Snoopy" et...autres...leur âme me pardonnera sans doute les oublis).
Bordeaux, le 17 avril 2016.
JoanMira
Jean Louis Aubert - "Un autre monde" - Video - Musique - Live
"Un autre monde"
Indochine - "J'ai demandé à la lune" - Video - Music - Live
"J'ai demandé à la lune"
Gerald De Palmas - "Il faut qu'on s'batte" - Video - Musique
"Il faut qu'on s'batte"
15.4.16
14.4.16
Texte - Ma R8 "Gordini"
L’histoire commence vers la fin des années 70. Une fois encore j’avais "cassé de la caisse" et, comme l’argent je n’en avais pas des « masses », j’ai acheté ce qui était abordable : une vieille "bagnole" à 1.000 F. (Aujourd'hui environ 150 €uro)...
Elle m’a tout de suite plu, non qu’elle fût très belle mais elle me plaisait, elle était unique, était à moi et m’attirait, par dessus tout, avec son bleu clair si métallisé qu’il en offusquait presque les belles et nombreuses décalcomanies dont elle était parée; la "classe" quoi!
Il y en avait partout; une vantait l’huile Yacco, une autre l’essence Elf qui à l’époque, sous la baguette du comédien Jacques Martin affichait la nouvelle marque "Rond Rouge". Figuraient, également, au palmarés, l’autobianchi "Abbarth", le circuit Paul Ricard, les freins "Ferodo"...Bref, c'était un ravissant envahissement!
Je n'oublie pas un autre accessoire indispensable et essentiel : son pare-soleil, bande azur qu’on posait tous sur le haut du pare-brise et qui vantait, à la fois, l'excellence d'un grand restaurant campagnard, la qualité des pneus "Goodyear" et le tintamarre délicieux de la discothèque "Le Napoléon", tenu par l'inénarrable "Jo le Napo"!
A part cela, l’intérieur, lui aussi, était super-classe: sièges baqués, petit volant sport, manomètres de pression d'huile, de pression des pneumatiques, jauge de température de l'eau et avec sur la console un tout petit levier de vitesses qui augmentait la vitesse "psychologique". Je dois quand même à la vérité de préciser qu'aucun de ces instruments, à part le levier, ne fonctionnait... Mais quel décor!
Vous vous doutez que la voiture imitait la R8 "Gordini" qui, à l'époque, était un vrai bolide. Mais sa présentation m'avait emballé; et comme elle était parée d'un auto-radio, c'était un vrai bonheur que de parcourir les routes de campagne au son de la dernière cassette de Roberto Carlos: "Além do horizonte"...
...Et puis il y avait aussi les phares « rallye » rajoutés, les grosses roues faisant un angle à 45° sur l’alsfalte et toutes ces odeurs d’huile brûlée se dégageant de son moteur minuscule... Un rêve!
Bordeaux, le 14 avril 2016.
JoanMira
13.4.16
Fotos - Passeando por Toulouse - Rue Bedelières - 14-02-2015
12.4.16
Texte - "It was a perfect time" - Version 2
Chaque chose à sa
place : la lune dans le ciel, étoiles naissantes, soleil impatient de décliner et allumer de fugaces nuages irisés trop contents d'aller se coucher, les rumeurs de la
ville au loin, ignorées par de subtiles parfums de fleurs en éclosion...
Les piaillements des
enfants diminuaient, peu-à-peu, à mesure que la lumière déclinait, prêts à
rentrer, se laver les mains, ranger leurs cartables, avaler vite-fait une
quelconque et habituelle nourriture sans s’attarder, se coucher et attendre le
cauchemar de l’heure matinale où il faut se lever et partir à l’école.
Enfin, les parents
allaient pouvoir se disputer devant le poste de télé…Une journée ordinaire,
vous dis-je…
Et au petit-matin, entre
parfum de pain-grillé et café noir, ça repartait dans une confusion
indescriptible que seuls les humains savent gérer…
Entretemps, dans la nuit,
j’avais appris la mort de mon père.
Avec pragmatisme, je n’avais rien laissé paraître.
Mais à l’heure de la sortie de
l’école, j’étais là pour recueillir mes merveilleux petits êtres.
It was a
perfect day…
JoanMira
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