Le paon du zoo de Tegucigalpa au Honduras nous en fait voir de toutes
les couleurs.
Nombre total de pages vues
12.7.13
Animaux - Le paon en couleurs
Photo - Animaux - Bébé Panda dans la lumière
Bienvenue au Monde Bébé Panda!
Un train déraille à Bretigny sur Orge - De nombreuses victimes
DERNIERE MINUTE - La préfecture évoque «de nombreuses victimes»...
Un train Intercités en direction de Limoges a déraillé à
Brétigny-sur-Orge ce vendredi, a indiqué le ministère de l'Intérieur.
La préfecture de l'Essonne évoque
«de nombreuses victimes».
3.7.13
Ukraine - Révolte contre les exactions policières
Dans la soirée du 1er juillet, les habitants
de Vradiyvka, un district de la ville de Mykolaïv [ville portuaire du sud de
l'Ukraine], ont attaqué le commissariat local. Pendant l'assaut, une femme et un
enfant ont été frappés et un manifestant aurait été blessé par des tirs au bras
et à la jambe. La foule exige que les policiers cessent de protéger un de leurs
collègues, soupçonné d'avoir pris part au viol d'une jeune femme de 29 ans,
Iryna Krachkov.
Plus de 1 000 personnes étaient venues soutenir Iryna, victime d'un viol
commis par trois hommes, dont deux policiers du district. Les habitants de
Vradiyvka sont alors entrés en guerre contre les représentants des forces de
l'ordre, ils ont abattu le portail du commissariat, bombardé les vitres à coups
de cailloux, d'œufs et de cocktails Molotov. Furieuse, la foule s'est ensuite
ruée à l'assaut. Les policiers assiégés ont riposté à l'aide de gaz lacrymogènes
et de bombes fumigènes, mais les manifestants ont réussi à s'emparer d'une
partie du bâtiment.
"Nous avons quitté notre travail, nos enfants, et nous sommes venus ici
réclamer justice", déclare Oleg V., l’un des manifestants. "Les habitants de
Vradiyvka détestent tellement la police : ils se prennent pour des potentats
locaux, et nous ne pouvons rien y faire. Demain, à la place d'Iryna, ce seront
peut-être nos enfants qui seront blessés !"
La police n'a pas répondu aux cris de la foule en colère, qui exige
l'arrestation immédiate du capitaine Yevhen Dryjak, soupçonné de viol en réunion
et de coups et blessures. Vers 2 heures du matin, un bus est arrivé de Mykolaïv
avec à son bord des hommes des unités antiémeute "Berkout", et les manifestants
ont fini par se disperser.
"La brutalité des policiers du coin est bien connue"
Au lendemain des incidents, trois hauts responsables ont été limogés à
Mykolaïv, dont le procureur du district, le responsable du ministère de
l'Intérieur pour la région et le chef de la police de Vradiyvka. "La brutalité
des policiers du coin est bien connue, écrit le blogueur Dmitro Reznitchenko.
Ils sont vraiment haïs par la plupart des gens. Il y a deux ans, à Vradiyvka,
Alina Porkoul, une jeune fille de 15 ans, a été violée et assassinée.
Aujourd'hui, beaucoup pensent que les agresseurs d'Iryna Krachkov et les
meurtriers d'Alina sont les mêmes. Au cours de l'enquête menée sur ce crime,
quatorze personnes, des civils, ont été arrêtées et accusées de meurtre. Onze
ont avoué, sous la torture, et trois autres ont été tuées. Et l'une d'elles
s'est suicidée, non sans avoir laissé une lettre qui clamait son innocence."
La tragédie de Vradiyvka a eu lieu il y a quelques jours, alors
qu'Iryna Krachkov rentrait chez elle après être allée en boîte de nuit. Ses
trois agresseurs, qui comptaient deux agents de police, l'ont forcée à monter
dans leur voiture et l'ont emmenée dans un bois voisin, où ils l'ont passée à
tabac et violée. La jeune femme se trouve actuellement au département de
neurochirurgie des urgences d'un hôpital de Mykolaïv, où elle devrait subir
bientôt une intervention.
La police nie catégoriquement toute implication de ses hommes dans le drame,
mais les preuves s'accumulent contre eux : des prélèvements effectuées sur la
victime à l'hôpital, ainsi que des témoignages oculaires – des employés de la
discothèque, d'un garage et de l'épicerie où travaillait Iryna. A en croire les
autorités de la région de Mykolaïv, une enquête a été ouverte pour trois chefs
d'inculpation : viol, coups et blessures volontaires et vol. L'affaire aurait
été confiée à des policiers de la capitale et à des membres de l'Inspection
générale des services.
En attendant, le 2 juillet, les gens se sont de nouveau rassemblés
spontanément à Vradiyvka, et la situation menace d'échapper à tout contrôle.
Environ 500 personnes se sont regroupées devant le commissariat. Le chef de la
police locale, Vladimir Berezan, et le gouverneur de la région, Nikolaï
Krouglov, ont alors promis que les coupables seraient punis, mais leur discours
a été accueilli par des cris et des sifflets. La situation est extrêmement
tendue et pourrait rapidement dégénérer. Dans les rues de Vradiyvka, des
"Berkouts" rôdent, portant casques et gilets pare-balles, armés jusqu'aux dents.
Des patrouilles de police contrôlent tous les accès à la ville.
L'opposition proteste à Kiev
A Kiev, Arseniy Yatseniouk, chef de file de l'opposition à la Rada [le
Parlement], est intervenu à la tribune, déclarant que la région de Mykolaïv
était l’une des plus affectées par la criminalité de tout le pays. "Le
gouverneur Krouglov couvre les bandits, le chef de la police aussi, et les
procureurs comme le SBOu [les services secrets] font de toute façon partie des
bandits en question. Nous appelons le ministre [de l'Intérieur] Vitaly
Zakhartchenko à venir témoigner devant le Parlement ! Nous exigeons un
rapport."
Montant à son tour à la tribune, Zakhartchenko a reconnu que les événements
de Vradiyvka avaient "porté un coup terrible à l'ensemble du système judiciaire,
et en particulier à la police". Avant d'ajouter : "Mais certaines formes de
contestation sont inacceptables, car il faut comprendre qu'un commissariat est
également une zone carcérale, que des armes y sont stockées et des détenus
enfermés."
COURRIER INTERNATIONAL
23.6.13
Noir Désir - "Charlie" - Audio - Musique
"Charlie"
Portugal : le cri du désespoir
Luis Rodeiro est avocat, parle, outre le portugais, l'espagnol,
le français et l'anglais. À 29 ans, il ne vit que de ses vacations comme avocat
d'office : 700 euros par mois, qu'il gagne en exerçant dans deux villes
différentes, à Lisbonne et Coimbra. Incapable de louer ne serait-ce qu'un
studio, il loge chez des amis dans la capitale et chez sa sœur à Coimbra. Aucun
cabinet n'offrant d'emploi à l'heure qu'il est, Luis se prive de tout, redoute
que le Portugal "ne soit qu'au début de la crise" et se désole d'une "Union
européenne bien plus tournée vers les marchés financiers que vers les peuples
qui la composent."
Des couples choisissent de se séparer
La jeunesse portugaise se désespère. Une statistique suffit
pour comprendre l'ampleur de la crise qui la frappe. En France, la proportion de
moins de 25 ans au chômage atteint 26,5% (contre 7,5% en Allemagne). Elle est de
42,5% au Portugal (source Eurostat 2013). Seules l'Espagne et la Grèce
obtiennent des résultats plus sombres. Appauvris, déprimés, les jeunes adultes
ne font plus guère d'enfants et s'en vont. La population du pays diminue d'année
en année. L'an passé, près de 122.000 personnes ont quitté le pays, des jeunes
en très grande majorité. Rodrigo Riveira compte sur ses doigts : la moitié de
ses amis sont partis pour le Brésil, le Canada, l'Allemagne, la France ou dans
les pays lusophones d'Afrique, l'Angola, le Cap-Vert, le Mozambique.
Le parcours à venir d'Umme Salma, 31 ans, résume cette
incroyable inversion des flux migratoires. Umme est née en Inde, d'où ses
parents sont partis pour le Portugal l'année de ses 2 ans. Diplômée en
anthropologie et en réalisation de films documentaires, la jeune femme
travaillait sur un projet lorsqu'il fut abandonné, suite aux coupes budgétaires
sans précédent dans le domaine culturel. L'État lui doit au moins 3.000 €, une
fortune pour elle. Ne subsistant que grâce à des petits boulots de traductrice
et à des cours de soutien scolaire, Umme envisage de partir vivre en Inde, où un
emploi de rédactrice de sous-titres pour des longs métrages réalisés dans le
monde entier lui est promis.
«Les plus
grandes manifestations depuis la révolution des Œillets de 1974, et ce
gouvernement reste sourd?»
Avant elle, ses parents ont, eux aussi, fui le Portugal. Ils
vivent désormais à Bruxelles. "Pourtant ma ville, c'est Lisbonne, je n'ai pas du
tout envie d'aller vivre à Bangalore, et mon mari encore moins. Mais tout ce que
nous avions est en train d'être démoli par le gouvernement. Le peu de droits
sociaux, l'éducation, la santé… Un an pour obtenir un rendez-vous en gynécologie
dans le service public ! Je gagne entre 300 et 400 € par mois. Les gouvernants
ne sont pas conscients de la réalité de nos vies. Autour de moi, tout le monde
veut partir." Des couples choisissent de se séparer : l'un va gagner sa vie
ailleurs, l'autre reste, comme le font les migrants africains ou de certains
pays d'Asie.
Dépression collective
Tous ces jeunes Portugais ont manifesté ces derniers mois
contre le gouvernement et la Troïka (Banque centrale européenne, FMI et Union
européenne) tant honnie. Jeudi prochain, jour de grève générale, beaucoup
défileront encore. Les appels se multiplient sur les réseaux sociaux et sur les
affiches bleues "Greve geral", frappées d'un poing serré et brandi, qui décorent
les grandes avenues de Lisbonne. Lundi, les enseignants ont observé une nouvelle
journée de grève pour protester contre la suppression de 30.000 postes de
fonctionnaires et l'allongement du temps de travail de 35 à 40 heures sans
compensation.
Arrêté par la police lors d'une précédente manifestation,
Rodrigo Riveira y retournera une dernière fois avant son exil forcé vers le
Brésil, où il vise un emploi au sein d'une ONG. "Je lutte contre la destruction
de l'économie de mon pays, contre la situation des retraités qui touchent 200
€/mois alors que toute leur famille compte sur eux. Les plus grandes
manifestations depuis la révolution des Oeillets de 1974? Et ce gouvernement
reste sourd? Il ne voit pas que tout un pays est frappé de dépression
collective?"
Travailler enfin, Mafalda Jacinto, 23 ans, diplômée en sciences
de la communication et bientôt en marketing, n'attend que ça. De fait, elle
travaille : un stage de six mois non rémunéré, pas un euro pour un temps plein.
Son mémoire de fin d'année est consacré au restaurant de sa mère, une
institution vieille de 100 ans qui souffre aussi de la crise. Mafalda est
entourée d'amis qui ne parlent que de s'enfuir pour Berlin, Londres, São Paulo
ou Paris. Mais elle voudrait rester dans sa ville qu'elle aime tant. Le
pourra-t-elle pour autant? Comment se voit-elle à 30 ans? "J'adorerais m'occuper
du marketing d'une institution culturelle, mais ça, c'est un rêve. Alors disons
toujours stagiaire non rémunérée. Ou caissière à temps partiel dans un
supermarché."
Alexandre Duyck, envoyé spécial à Lisbonne
(Portugal) - Le Journal du Dimanche
samedi 22 juin 2013
États-Unis • Obama va-t-il enfin fermer Guantanamo ?
La nomination, cette semaine, de Clifford Sloan à la tête de
l’Office of Guantanamo Closure (bureau chargé de la fermeture de Guantanamo)
témoigne d’une volonté nouvelle du gouvernement de fermer le centre de
détention.
Sloan, un éminent avocat de Washington, se chargera, au sein
du Département d’Etat, du renvoi dans leurs pays d’origine de tous les
prisonniers dont le transfert a été autorisé. Il négociera également avec les
législateurs pour modifier les lois qui interdisent actuellement à la
Maison-Blanche de rapatrier les derniers détenus sur le sol américain pour être
jugés et incarcérés.
Le Président Obama aurait choisi Clifford Sloan pour sa
capacité à travailler avec les différentes branches du gouvernement, le Congrès,
la Maison-Blanche et la Cour Suprême. Le poste était occupé précédemment par Dan
Fried, qui a facilité le transfert de 67 prisonniers. Obama l’avait muté en
janvier, ce qui avait entraîné la disparition du bureau de fermeture de
Guantanamo. Puis en mai, le président a prononcé un discours à l’Université de
la défense nationale, où il a tenu à réaffirmer son engagement à fermer le
centre de détention controversé, situé sur l’île de Cuba. Et voilà
qu'aujourd'hui il annonce l’arrivée de Sloan.
“Cela signifie que la question est relancée, se félicite Ken
Gude, vice-président du Center for American Progress, un think tank de gauche.
L’une des premières mesures à prendre sera de trouver un lieu de chute pour les
86 détenus libérables, ce qui était pratiquement impossible en l’absence d’un
responsable chargé du dossier.”
La visite d’une délégation sénatoriale au centre de détention
en juin montre que le dialogue a été renoué entre la Maison-Blanche et le
Congrès.
Un précédent avorté
Néanmoins, au moins une nouvelle tentative de faire de la
fermeture une réalité a d’ores et déjà échoué au Congrès. Le député démocrate de
Virginie, Jim Moran, qui a travaillé étroitement avec le gouvernement Obama en
2009 lors des premiers efforts de fermeture de Guantanamo, a déposé courant juin
quatre amendements de manière à débloquer la situation. S’ils avaient été
adoptés, il aurait alors été possible de libérer ou de déplacer les prisonniers
capturés avant le 21 décembre 2005.
Moran lui-même devrait faire le voyage à Guantanamo à la fin
de l’été avec son homologue républicain de Virginie, Frank Wolf, fer de lance en
2009 de la campagne visant à empêcher la venue des détenus sur le territoire
américain. Ce fut à l’époque l’un des plus gros revers essuyés par le
Président.
Obama, une détermination vacillante
Mais même si le Congrès joue un rôle essentiel, Obama
pourrait faire plus d’efforts, estiment certains. Aux termes de la National
Defense Association Act, loi de 2012 limitant le déplacement des détenus de
Guantanamo, le Président est habilité à signer des dispenses lui permettant de
libérer ceux qui peuvent l’être.
“Le plus surprenant pour nous tous, c'est qu'Obama ne cesse
de tenir le Congrès pour responsable de sa propre inaction, commente Michael
Ratner, un avocat défendant de nombreux détenus de Guantanamo. Mais il a le
pouvoir de procéder dès maintenant aux transferts. La loi a certes été votée par
le Congrès, mais il suffit à Obama de signer une dispense pour que l’opération
puisse démarrer immédiatement.”
Ratner doute de la capacité du Bureau de fermeture de
Guantanamo à soutenir la détermination parfois vacillante d’Obama.
“On l’a déjà vu. Obama s’est débarrassé de Greg Craig, alors
on a eu Dan Fried, et une fois le Président reconduit à la Maison-Blanche, le
bureau de fermeture de Guantanamo a été supprimé. Obama ne l’a fait renaître de
ses cendres qu’à la suite de la grève de la faim observée par de nombreux
détenus du centre de détention. Reste à savoir si Sloan se montrera plus actif
que Fried.”
COURRIER INTERNATIONAL
22.6.13
Now, it's time to say goodbye
CIAO, CIAO, CIAO...
Photo - Robert Doisneau - "Fox-terrier au Pont des Arts" - 1953
Fox terrier au pont des arts - 1953
L'image du jour - 22-06-2013
Les visages brésiliens de la protestation
Des Brésiliens ont peint leurs visages ou porté des masques pour faire
entendre leurs voix lors des manifestations anti-gouvernementales. La
mobilisation s’est intensifiée jeudi, malgré la marche arrière des autorités sur
les tarifs des transports.
18.6.13
La facture du Mondial-2014 cristallise la colère des Brésliens
Des dizaines de milliers de manifestants dans les rues des grandes villes
brésiliennes. Une contestation grandissante provoquée par la pauvreté des
services publiques, la violence policière et la corruption du gouvernement.
REUTERS / Sergio Moraes
(Allez les Amis: qu'ils émigrent... ou ... "porrada neles")
JoanMira
Photo - Les grands maîtres - Jean Dieuzaide
La petite fille au lapin - Nazaré - Portugal - 1954
17.6.13
Corruption : le maire de Montréal arrêté
L'opération s'est déroulée dans la plus grande discrétion. Lundi matin, 6
heures, le maire de Montréal, Michael Applebaum, a été arrêté à son domicile.
Seuls une poignée de policiers avaient été mis dans la confidence. L'élu,
interpellé en même temps que deux autres hommes publics, va être entendu dans la
journée par l'Unité permanente anticorruption à propos d'une vaste affaire de
corruption qui empoisonne le Québec depuis plusieurs années.
Selon les révélations de la presse québécoise, qui multiplie les articles à
ce sujet depuis 2009, l'industrie locale de la construction est gangrenée par la
mafia sicilienne, qui verse en retour de multiples pots-de-vin aux élus
municipaux. Le scandale a entraîné, en 2012, la formation d'une commission
publique d'enquête, dite
commission Charbonneau, chargée de tirer au clair la réalité de ce système
de corruption. Et les premières révélations sont explosives.
Des camionnettes pleines de cadeaux pour les fonctionnaires
L'un des plus gros entrepreneurs de la province, Lino Zambito, a ainsi confié en octobre comment certaines
entreprises du BTP se sont regroupées en cartel pour s'assurer, à coups
d'intimidations contre les sociétés indépendantes, l'octroi de la totalité des
marchés publics. Le cartel devait reverser, en espèces, 2,5% du montant des
contrats à la mafia sicilienne, 3% au parti politique du maire de Montréal alors
en exercice, Gérard Tremblay, et 1% à un ingénieur corrompu de la ville. Ce
coûteux système de pots-de-vin avait entraîné, selon l'entrepreneur, un
gonflement des factures de l'ordre de 20%.
D'autres fonctionnaires corrompus ont avoué avoir touché illégalement 500.000
dollars au cours de leur carrière. L'un d'entre eux a raconté devant la
commission comment des camionnettes pleines de cadeaux pour les fonctionnaires
se rendaient «deux à trois fois par jour» à l'Hôtel de Ville à l'approche de
Noël. «Je me réjouissais de l'arrivée d'un nouvel entrepreneur à Montréal: plus
de cadeaux à Noël!», a confié celui qui a aussi pu bénéficier de voyages luxueux
dans les Caraïbes payés par la mafia. Selon ce fonctionnaire, la corruption
faisait partie de la «culture d'entreprise» de la municipalité.
Perquisitions au précédent poste d'Applebaum
Le dévoilement de l'existence de ce système de financement illégal des partis
politiques québécois a entraîné la démission du maire de Montréal, Gérald Tremblay, en novembre
2012. Ce dernier avait été remplacé par Michael Applebaum, qui devait assurer
l'intérim jusqu'aux prochaines élections municipales, prévues en novembre.
On ignore pour le moment les raisons pour lesquelles Michael Applebaum a été
arrêté. L'unité anticorruption avait mené, il y a quelques semaines, plusieurs perquisitions à l'hôtel de ville de Montréal, au
siège d'Union Montréal, parti dissous de Tremblay et Applebaum, et au bureau de
l'arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, dirigé jusqu'à cet automne par Michael Applebaum.
LE FIGARO
16.6.13
L'image du jour 16-06-2013
La police anti-émeute turque a évacué de force le parc Gezi samedi, délogeant
des centaines de protestataires anti-Erdogan, une opération lancée quelques
heures après l’ultimatum du Premier ministre.
15.6.13
Inscription à :
Articles (Atom)