Des musulmans fuient les violences dont ils sont la cible à Lashio, dans le
nord de la Birmanie, où des foules de bouddhistes attaquent et incendient leurs
maisons. Une mosquée et une école coranique ont également été visées. L’armée
peine à rétablir le calme. REUTERS/Soe Zeya Tun
Nombre total de pages vues
10.6.13
Now, it's time to say goodbye
CIAO, CIAO. CIAO...
9.6.13
Caudéran - Mon quartier à Bordeaux
Place du Monument, mairie, église Saint-Amand, cité administrative et parc bordelais. |
Ancienne banlieue "chic" de Bordeaux (surnommé le "Neuilly bordelais"), il contenait de nombreux
hameaux lors de la création jusqu'à
l'achat des terrains par des riches bourgeois de Bordeaux.
Le Domaine des Camps était une vaste propriété viticole, situé entre l'Avenue
de Strasbourg ainsi que la Rue du Petit Parc, cette propriété était rattachée à
la commune du Bouscat. Aujourd'hui, le Château a été détruit, il n'en reste que
le chai de vinification (construit en 1803) toujours habité par la Famille
Brunot, la vigne a été remplacée par des maisons individuelles ainsi que des
résidences.
Une activité artistique à l'époque "Arts Déco." méconnue
De 1919 à 1947 a existé 39, avenue de Saint-Amand, à l'emplacement de
l'ex-poterie ou faiencerie Caffin, active de 1897 à 1900 (Victor Caffin fut
maire de Caudéran du 22/04/1894 au 22/02/1898, puis du 27/03/1898 au 11/03/1900)
la faiencerie CAB, pour "Céramique d'Art de Bordeaux", créé par Jean Mérilllon
(Bordeaux, 1851-Ciboure, 1924), arrière-petit-fils du Boyer, créateur en 1765
d'une des premières faienceries bordelaises - profitant de la fin en 1762 du
privilège de la manufacture royale de Hustin - et qui disparut en 1850.
Mérillon qui s'associa aux industriels Jean-Georges Boubès, adjoint au maire
de Bordeaux, et Pierre-Philippe Gaston Massart-Weit (ou Massart), le raffineur
de sucre Henry Frugès et l'avocat Jean-Cléobule Maurice Méaudre de Lapouyade,
travailla avec le célèbre Primavera, le premier atelier d'art d'un grand
magasin (le Printemps de Paris), crée en 1912 par René Quilleré et son
épouse.
(Claude Mandraut, "La faiencerie C.A.B.", supplément à La Revue Archéologique
de Bordeaux, tome 100, année 2009 nbreuses ill. des pièces produites et
reproduction des différentes marques utilisées).
La commune fut rattachée à la ville de Bordeaux en 1965 par le maire Jacques Chaban-Delmas pour en faire une puissante métropole, et aussi par intérêt politique. Ses habitants, très attachés à la tranquillité résidentielle qu'offre ce quartier, se disent parfois plus "caudérannais" que bordelais. Les armes de l'ancienne commune (encore visibles sur la façade de la mairie) comportent des escargots, ceux-ci étaient réputés.
En son cimetière des Pins Francs a été inhumé le compositeur, chanteur et
acteur américain Mort Schuman, mort à 54 ans en 1991 à Londres.
5.6.13
Chine • Massacre de Tian’anmen, 24 années de désespoir
Un silence pesant depuis vingt-quatre ans !
Deux cent quarante-et-un morts et sept mille blessés selon le pouvoir chinois,
entre deux mille et trois mille personnes tuées d'après la Croix-Rouge et les
associations chinoises des droits de l'homme. Le massacre de la place Tian'anmen
a été une véritable tragédie nationale, mais est toujours un sujet ultrasensible
en Chine.
Comme chaque année à cette période, les mots tels que "bougies", "place", "aujourd’hui" ou "demain" deviennent introuvables sur les moteurs de recherche chinois, constate le journal hongkongais Ming Pao.
Même la mort de l’ancien maire de Pékin est passée sous silence. Chen Xitong, chef du commandement des forces de l'ordre lors du massacre de Tian’anmen, est décédé le 3 juin à l’âge de 83 ans, révèle le site dissident chinois hébergé aux Etats-Unis Boxun. Chen a confessé en 2012 dans son livre qu’il avait été une simple marionnette lors du massacre.
Le temps tue. Y compris l’espoir des mères des victimes du massacre qui se regroupent sous le nom de l’association Les mères de Tian’anmen. "D’année en année, tout espoir s'éloigne de nous petit à petit, le désespoir nous rapproche" : cette lettre de l’association a été reprise par le site du quotidien hongkongais Apple Daily.
Pendant que Hu Jia, célèbre militant des droits de l’homme, invite sur Twitter les Chinois à porter des vêtements noirs pour commémorer cette sombre journée, cent mille Hongkongais se réunissent avec des bougies dans le jardin Weiyuan, comme chaque 4 juin depuis vingt-quatre ans. Cependant, pour la première fois, un slogan de cette journée de mémoire – "Aimez le pays, aimez le peuple, l’esprit de Hong Kong" – a provoqué la discorde. Certains Hongkongais disent que Hong Kong ne doit pas s’occuper de cette affaire qui s’est produite en Chine, et doit couper ce lien avec la Chine, pour garder son indépendance, note le journal de Taïwan Wangbao.
Le temps tue, mais les convictions restent. Le dernier numéro en version papier de l’hebdomadaire hongkongais Yangguang Shiwu est aussi consacré à ce sujet. L'un des reportages est sur Cai Shufen, journaliste de Hong Kong qui était sur place lors du massacre et qui a confié sa pensée au magazine : "Si je choisissais d’oublier cette tragédie, je serais désolé face aux étudiants de Tian’anmen. Si je me sentais désolé, je n’aurais plus la force d’avancer."
Les mères de Tian’anmen veulent continuer à résister, elles aussi, comme en témoigne un passage de leur lettre : "Les mères de Tian’anmen n’abandonneront jamais, ne s’arrêteront jamais, jusqu’au moment de la réhabilitation du mouvement du 4 Juin, pour que les âmes des morts enfin reposent en paix."
Comme chaque année à cette période, les mots tels que "bougies", "place", "aujourd’hui" ou "demain" deviennent introuvables sur les moteurs de recherche chinois, constate le journal hongkongais Ming Pao.
Même la mort de l’ancien maire de Pékin est passée sous silence. Chen Xitong, chef du commandement des forces de l'ordre lors du massacre de Tian’anmen, est décédé le 3 juin à l’âge de 83 ans, révèle le site dissident chinois hébergé aux Etats-Unis Boxun. Chen a confessé en 2012 dans son livre qu’il avait été une simple marionnette lors du massacre.
Le temps tue. Y compris l’espoir des mères des victimes du massacre qui se regroupent sous le nom de l’association Les mères de Tian’anmen. "D’année en année, tout espoir s'éloigne de nous petit à petit, le désespoir nous rapproche" : cette lettre de l’association a été reprise par le site du quotidien hongkongais Apple Daily.
Pendant que Hu Jia, célèbre militant des droits de l’homme, invite sur Twitter les Chinois à porter des vêtements noirs pour commémorer cette sombre journée, cent mille Hongkongais se réunissent avec des bougies dans le jardin Weiyuan, comme chaque 4 juin depuis vingt-quatre ans. Cependant, pour la première fois, un slogan de cette journée de mémoire – "Aimez le pays, aimez le peuple, l’esprit de Hong Kong" – a provoqué la discorde. Certains Hongkongais disent que Hong Kong ne doit pas s’occuper de cette affaire qui s’est produite en Chine, et doit couper ce lien avec la Chine, pour garder son indépendance, note le journal de Taïwan Wangbao.
Le temps tue, mais les convictions restent. Le dernier numéro en version papier de l’hebdomadaire hongkongais Yangguang Shiwu est aussi consacré à ce sujet. L'un des reportages est sur Cai Shufen, journaliste de Hong Kong qui était sur place lors du massacre et qui a confié sa pensée au magazine : "Si je choisissais d’oublier cette tragédie, je serais désolé face aux étudiants de Tian’anmen. Si je me sentais désolé, je n’aurais plus la force d’avancer."
Les mères de Tian’anmen veulent continuer à résister, elles aussi, comme en témoigne un passage de leur lettre : "Les mères de Tian’anmen n’abandonneront jamais, ne s’arrêteront jamais, jusqu’au moment de la réhabilitation du mouvement du 4 Juin, pour que les âmes des morts enfin reposent en paix."
COURRIER INTERNATIONAL
Images du Monde - Lac Chaohu - Chine
Marée verte. Un pêcheur Chinois pagaye sur les eaux verdies
du lac Chaohu, dans la province de Hefei. Avec l'élévation des températures et
les rejets d'engrais, les algues qui tapissent sa surface ont prospéré. Crédits photo : © Jianan Yu /
Reuters/REUTERS
Images du Monde - Inondations en Allemagne
Submergée. Les pluies diluviennes tombées sur le Sud et
l'Est de l'Allemagne ont fait déborder la rivière Wuerschnitz près de Chemnitz.
Les intempéries en Europe ont déjà fait 4 morts, 8 disparus et des centaines de
déplacés. Crédits photo : HENDRIK
SCHMIDT/AFP
|
1.6.13
Bravo Castres, champion de France de rugby!
Castres est devenu champion de France de rugby face à une équipe artificielle (Toulon). C'est justice et on a failli voir gagner l'équipe de mercenaires avec l'aide d'un arbitre complètement dépassé.
Bravo Castres; tu nous a réconcilié avec le vrai rugby.
Un simple carton jaune pour cet arbitre improbable, le dénommé Garces... Ciao pantin!
Bordeaux, le premier juin 2013.
JoanMira
Images du Monde - Bordeaux - La Grosse Cloche, seconde porte restante de l'ancienne enceinte médiévale
C'est un des rares monuments civils (avec la porte Cailhau) que la ville
conserve du Moyen Âge. Elle
vient d'être restaurée.
Elle a été édifiée au XVe siècle sur les restes de l'ancienne Porte Saint-Éloy (dite
aussi porte Saint James) du XIIIe siècle (adossée à l’église Saint-Éloi du XIIe siècle), ouverte sur le rempart du XIIIe siècle et sous laquelle passaient les
pèlerins de
Saint-Jacques en route pour Compostelle. D'où le nom de la rue Saint-James
voisine, Saint-James étant le nom anglais de Saint-Jacques[2].
Elle est composée de
deux tours circulaires de 40 mètres de haut reliées par un bâtiment central et
dominée par le léopard d'or. À l'origine c'était un
ensemble de quatre tours rondes et crenelées auxquelles furent adjointes, au XIIe siècle, deux autres tours et ne
s'élevait que d'un étage. Ces deux dernières se situaient à l'emplacement du
milieu de l'actuel cours Victor Hugo qui était à l'époque un fossé longeant le
rempart.
Toutes les modifications
successives effectuées entre le XVe et le XVIIe siècle transformeront la physionomie
primitive de cette porte devenue beffroi, le clocher du ban communal lui ayant été adjoint dès le XVe siècle.
Les magistrats de la ville sonnaient la cloche pour
donner le signal des vendanges et
alerter la population en cas de débuts d'incendies.
C'est la raison pour
laquelle elle est depuis toujours le symbole à la ville et figure encore
aujourd'hui sur les armoiries de
la cité.
Les Bordelais étaient très attachés à cette cloche.
D'ailleurs, lorsque le roi voulait les punir pour leur insubordination, il lui
suffisait de la faire enlever : les habitants ne tardaient guère alors à rentrer
dans le rang pour retrouver leur emblème[3]... C'est ainsi qu'elle est enlevée aux
Bordelais par le roi Henri II et brisée pour les punir de leur révolte de 1548 (la jacquerie des
pitauds); la cloche revient en 1561 pour
la plus grande joie du bon peuple.
Après l'incendie de 1755, crénelage et campanile viennent couronner les tours couvertes en
forme de poivrière.
Au centre de la grille
en fer forgé (XVIIIe siècle) qui ferme la baie dans
laquelle se trouve la cloche, un écusson représente les armes de la ville tandis
que, face nord, des gargouilles
grimaçantes du XVe siècle subsistent avec, au-dessous, des
inscriptions gravées sur marbre noir et
datées de 1592.
La cloche actuelle fut
coulée en juin 1775 par le fondeur Turmel.
Elle pèse 7 800 kg pour deux mètres de hauteur et de diamètre[3]. Elle est classé au titre d'objet depuis
le 4 juillet 1991[4]. Elle a
sonné la commémoration de la victoire du 8 mai 1945[2], depuis en raison de son poids et des
risques de fissures que pourraient provoquer les vibrations de la cloche, elle
n'a sonné qu'à quelques reprises, lors de sa remise en place dans le campanile,
suite à sa restauration et lors de la visite du Général de
Gaulle dans la ville, le 10 avril 1961.
Elle sonne tous les ans
le 11 Novembre en présence de nombreux spectateurs à 11 heures[réf. nécessaire].
Représenté sur la girouette, le léopard anglais
rappelle les armes de la province de la Guyenne anglaise dont Bordeaux était la capitale.
L'horloge construite en 1759 d'après les plans du mathématicien et astronome Paul Larroque a remplacée celle de 1567
exécutée par Raymond Sudre. Au-dessus d'elle se trouve un cadran à équation
solaire.
30.5.13
Un astéroïde va frôler la Terre vendredi
Même si cet astéroïde baptisé 1998 QE2 ne représente aucune menace pour la
Terre, les astronomes le scruteront de près afin de percer les secrets de ces
visiteurs célestes. «L'astéroïde 1998 QE2 est une cible de grand intérêt pour le
radio télescope de Goldstone en Californie et le télescope d'Arecibo à Porto
Rico. Nous espérons obtenir des images de haute résolution qui pourront révéler
un grand nombre de caractéristiques de sa surface», explique l'astronome Lance
Benner, principal responsable scientifique du radar de Goldstone au Jet
Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie).
«Chaque fois qu'un astéroïde s'approche aussi près de la Terre, il offre une
importante occasion scientifique de l'étudier en détails pour comprendre sa
taille, sa forme, sa rotation et les caractéristiques de sa surface. Tout cela
peut nous éclairer quant à ses origines», poursuit-il.
Calculer sa trajectoire future
«Nous allons également utiliser de nouvelles mesures pour réévaluer sa
distance par rapport à la Terre et sa vitesse. Cela permettra d'améliorer les
calculs de son orbite et de sa trajectoire loin dans le futur», précise
l'astronome.
L'astéroïde s'approchera au plus près de la Terre le 31 mai à 22h59 (heure
suisse), indique la Nasa. L'astéroïde 1998 QE2 a été découvert le 19 août 1998
par des astronomes du programme de recherche des astéroïdes proches de la Terre
au MIT (Massachusetts Institute of Technology) près de Socorro au Nouveau
Mexique.
Le 15 février, un astéroïde de 45 mètres de diamètre avait frôlé la Terre
sans faire de dégâts, passant à 27'000 km soit moins que l'orbite de certains
satellites. Le même jour une météorite s'était désintégrée dans l'atmosphère
au-dessus de la Russie, blessant un millier de personnes.
LA TRIBUNE DE GENEVE
28.5.13
Texte - Le joli mois de mai!
En ce
joli mois de mai, j’ai tout perdu !
J’ai
perdu la finale de « l’Europa League », j’ai perdu le championnat et
coupe du Portugal ; j’ai perdu le championnat de rugby, j’ai perdu la
« Neineken cup » du même sport, j’ai perdu beaucoup d’argent au
profit de quelques uns qui continuent à voler ma seule source de revenu :
mon salaire… J’ai perdu Rio, j’ai presque perdu l’espoir et j’ai tout-à-fait perdu l’envie d’écouter
« Johnny » ; (ca au moins ce n’est pas de la perte sèche…), mais j’ai continué à perdre beaucoup de choses
qui me tenaient à cœur… J’ai perdu des intellectuels et artistes, j’ai perdu
quelques kilos au Brésil ; j’ai perdu quelque confiance de ma hiérarchie
qui s’est dit que, finalement, le mec n’est pas si fiable !
Depuis
quelque temps j’ai commencé à moins perdre : un peu moins de stress et
tristesse et, il y a quelques petits frémissements qui me laissent imaginer
l’arrêt de la scoumoune : je ne perds plus au jeu, puisque je n’ai jamais joué ;
j’ai gagné une nouvelle ville, j’ai même retrouvé des amis disparus depuis la
« nuit des temps ».
Et je
continue à travailler et, ainsi, ne pas mourir de faim ;
Et ma
« hiérarchie » ne m’ignore pas, me harcelant et me donnant, par là,
la preuve de mon existence; je m’éclate et jubile en pensant aux andouilles et
crétins qui me gouvernent et souris en pensant au supplice que le Peuple
pourrait leur infliger… maigre consolation, il est vrai, mais le moral est fait
souvent de si petites choses…
Et je
jouis en écoutant Louis et son «What a wonderfull world » !
Et,
parfois, je suis aussi même un peu fier en pensant à mes enfants et
petits ; ils sont beaux, généreux, respectueux et leur souvenir accompagne
constamment ma vie.
Il me
reste une dernière course à gagner: un contre-la-montre difficile qui me mènera
a la gloire éternelle avec l’arrivée d’une « Maya » !
En
attendant, je souris…
Merci de
m’avoir lu.
Bordeaux,
le 28 mai 2013.
JoanMira
Sting & Steevie Wonder - Fragile
"Fragile"
Texte - Et si je n’étais pas éternel ?
J’avais un copain d’école, je ne
sais ni à quelle époque, ni dans quel Pays ou école, qu’on appelait « la
fillette »… Je ne me souviens plus de son nom ; seul j’ai présent son souvenir de garcon
délicat qui n’aimait pas trop se joindre aux jeux de brutes auxquels nous nous
livrions quand nous en avions le temps, c’est-à-dire, tout le temps!
Je transportais ma petite sœur,
Christine, à l’école des filles (eh oui, en ce temps-là c’était comme ca) et,
entrais alors dans le domaine, mon royaume à côté du parvis de Saint-Vincent…
Toute la frustration d’une vie
familiale moins réussie se réglait là ! Entre deux cours à Saint-Vincent,
c’était « yo pour le roi » une espèce de jeu de pelote stupidement
adapté aux règles des « costauds »… Valait mieux être viril car il ne
s’agissait pas simplement, au milieu de la confusion, de « chopper »
la balle : encore fallait-il ne pas se la faire prendre par le costaud
d’andouille et la « tabassée » qui pouvait s’en suivre...
Ce jeu, au demeurant intéressant,
finissait invariablement par une intéressante bagarre générale interrompue par la sonnerie
indiquant la fin de la « récréation »…
Comme je comprends, aujourd’hui, que
la « fillette » ne voulût point se joindre à ce jeu « à la
con » ; si j’avais pu saisir à l’époque son intelligence, peut-être que je n’y
aurais jamais participé…
La « fillette » (j’en ai
marre, je l’appellerai Jean désormais) subissait les sévices de cette
virilité campagnarde sans mot dire… je le comprenais mais ne m’empêchais pas de
me placer du côté des « hommes »… J’ai un grand regret
rétrospectif : ne pas m’être opposé à la bande de brutes dont je faisais
partie…
Parfois, le mercredi surtout, nous
aérions notre esprit en allant jouer au « ruby » du côté du Gond… Avec mes
frêles 65 kilos, je ne faisais pas trop le poids ni le fier ; mais je
jouais, quand-même, profitant de la vitesse pour éviter les
affrontements ; et cela marchait, jusqu’au jour où, sur un terrain
très probablement boueux, après quelques feintes de passe, regardant à gauche et à
droite, je suis venu m’empaler sur un mamouth qui, (d’après Jean qui assistait
au "spectacle"), traînait à cet endroit, immobile,
depuis pas mal de temps, dans l’espoir d’attraper la brêle qui se
présenterait ! Et ce fut moi… le coup de corne fut si rude que j’ai dû
reculer de beaucoup de mètres…
Mais... dans l’enthousiasme de la
narration, j’ai complètement le pourquoi de cette publication : « Et
si je n’étais pas éternel ? »…
Excusez-moi, je pense vivre au moins
jusqu’à toute à l'heure pour vous raconter la suite …
Bordeaux, le 28 mai 2013.
JoanMira
27.5.13
Alain Bashung - "Gaby" - Video - Musique
"Gaby"
Hoje foi um daqueles dias de felicidade em que reencontramos o passado; o dia de trabalho decorria igual a muitos outros, europeus, mornos... quando, a juvenil silueta chegou ao meu gabinete... Não, não estava sonhando, era a Gaby, que conheci ha anos atraz em Franca, e que irradiava a minha sala. Gaby estava ali e eu, estupectufacto de felicidade, recordava a sua infância como amo uma Mariana.
Não sou seu pai e, explicar o seu percurso, é uma tarefa ardua ; tanto eu como ela tinhamos lacos tão estreitos que nos adoravamos como pai e filha e, eis, que sem anuncio qualquer, elea reaparece na minha vida. Claro que trocamos telemoveis, direccões, simpatia e promessas de, rapidamente, festejar condignamente o feliz reencontro...
E depois questionem o "Cara do Corcovado" para saber se sou maluco...
Bordeaux, 27 de maio de 2013.
JoanMira
26.5.13
Football - Au Brésil, les supporters désertent les stades
Les confrontations de la première phase du championnat de l'Etat de São Paulo
[le Paulistão, le plus ancien et le plus relevé du pays] entre les trois grandes
équipes de la capitale, le FC São Paulo, Corinthians et Palmeiras, attirent de
moins en moins de public au stade. Cette année, le Trio de Fer compte en moyenne
25 000 supporters par match, soit 3 000 de moins par rapport à 2012.
La chute est encore plus forte si on se réfère aux chiffres de 2008 : 20 000
de moins. Le prix des billets, le manque de confort, la violence dans les
stades, la concurrence avec la télévision à la demande et le calendrier inadapté
du championnat sont quelques uns des motifs qui expliquent la désertion du
public.
"Impossible de trouver des toilettes propres et de manger un bon sandwich",
se lamente Fábio Helfstein, qui, depuis trois ans, partage avec son frère les
frais de la télévision à la demande. De 2004 à 2007, ce jeune architecte s'est
rendu à tous les matchs de la Copa Libertadores [la Ligue des champions
latino-américaine] du FC São Paulo. Puis, il s'est contenté de rester sur son
canapé.
Selon Premiere FC, la chaîne du groupe Globo qui retransmet
les matches à la demande, Helfstein n'est pas le seul dans ce cas. L'an dernier,
il y a eu une augmentation de 9% du nombre d'abonnés pour les matches du
Paulistão.
Tous ces éléments font que le Brésil se retrouve seulement au quinzième rang
mondial en nombre moyen de spectateurs avec 12 900 personnes par match. En
Allemagne, premier de ce classement, ils sont 45 000 en moyenne, et même aux
Etats-Unis, un pays qui s'est ouvert au football tardivement, les matches
parviennent à réunir 18 700 supporters en moyenne.
Malgré l'augmentation des abonnements à la chaîne, un stade plein est
préférable pour Premiere FC car "le spectacle est plus beau et plus rentable",
assure Marcos Botelho, l'un des dirigeants du média. Des gradins remplis sont
également souhaitables pour les équipes. "On ne peut que se donner à fond quand
les supporters sont nombreux, qu'ils crient notre nom et qu'ils chantent l'hymne
du club", souligne le milieu du FC São Paulo, Paulo Ganso.
Le prix du billet a quadruplé en dix ans
Les supporters qui préfèrent désormais le canapé justifient ce choix par le
contexte actuel. "A une époque, j'étais membre des Gaviões [l'un des clubs de
supporters des Corinthians] et je collectionnais les billets d'entrée, j'en
avais des centaines", raconte le publicitaire Stefan Menon. Depuis trois ans, il
s'est tourné vers la TV à la demande par peur d'aller au stade. Lors de la Copa
Libertadores de 2006, il s'en était même échappé quand les fans avaient affronté
la police militaire.
Valdecir Fossaluza, 53 ans, a lui aussi déserté le stade de Palmeiras - ses
enfants lui ont offert l'abonnement TV. "Mon père fait partie de ceux qui se
sentent mal dès qu'ils voient de la violence dans un stade", affirme son fils
Vinícius. Les justifications de Menon et Fossaluza pour s'éloigner des stades
confirment une étude réalisée cette année qui a identifié 17 raisons pour
lesquelles les Brésiliens ne vont plus voir de football. Dans l'ordre, on peut
citer la mauvaise qualité des stades, le prix des billets, la possibilité de
voir les matches à la télévision et la violence.
Selon le cabinet de consultant Pluri, de 2003 à 2013, le prix moyen du billet
le moins cher est passé de 9,50 à 38 reais [3,6 à 14,5 euros] au Brésil.
"N'importe quel secteur économique tend à baisser les prix quand la demande est
faible. Mais le football a cette particularité d'aller contre la loi de l'offre
et de la demande", observe Fernando Trevisan, directeur d'une agence de
marketing sportif. Pour le président de Palmeiras, Paulo Nobre, cela ne sert à
rien de se contenter de baisser le prix des billets : "le stade ne sera pas
plein pour autant". Roberto Natel, l'un des dirigeants du FC São Paulo va dans
le même sens. "Nous avons réservé plus de 10 000 places à 10 reais pour des
matches, dans le secteur famille, sans que cet espace se remplisse.
L'explication réside plus dans le degré d'importance du match."
"Rééduquer les supporters"
Le Brésil est à la tête du classement des morts découlant de la violence dans
le football pointe le sociologue Mauricio Murad, auteur d'un ouvrage sur le
sujet. "A court terme, il faut plus de répression et à moyen terme, de la
prévention afin de parvenir à long terme à rééduquer les supporters",
affirme-t-il. "Il n'est pas nécessaire d'en finir avec les clubs de supporters,
encore moins faire le choix du canapé comme seule alternative. On peut essayer
de trouver un équilibre."
En quête de de ce dernier, Marco Yamada, gestionnaire d'entreprise, et
Rogério Gois, kinésithérapeute, ont déjà assisté à près de dix rencontres cette
année. S'ils reconnaissent que la violence existe, ils tiennent à se montrer
optimistes. "Tout est en train de s'améliorer depuis quelques temps. Sur la
violence, on a voulu créer un tabou. Mais si vous allez au stade, vous verrez
des enfants et des familles", estime Gois. L'ingénieure Lívia Boccia le rejoint
sur l'idée de "tabou de la violence". "J'ai été surpris par l'interaction du
public. Vous devez être prudent, bien sûr, mais c'est le cas dès qu'il y a
foule, comme dans un grand spectacle."
Le prix payé par les supporters est une petite part des recettes des clubs,
qui gagnent plus d'argent avec la TV à la demande. Concernant le Trio de Fer, le
pourcentage provenant de la billetterie ne dépasse pas les 10%, tandis que les
droits TV atteignent les 40%. Les Corinthians, premiers en termes d'affluence
dans les stades et d'entrées financières, ont récolté 358,5 millions de reais en
2012 [138 millions d'euros environ]. En Europe, les droits TV sont également
représentatifs.
Au Real Madrid, l'équipe qui compte le plus de revenus, avec au moins 500
millions de reais par an [192 millions d'euros environ], 39% des recettes
proviennent de la TV. La différence réside surtout dans le fait que la
billetterie compte plus au Real Madrid. Elle y représente 25% des recettes.
"Là-bas, les billets coûtent parfois cinq fois plus chers qu'ici, mais le public
s'y rend car il sait qu'il bénéficiera de services en plus pendant le match",
affirme Pedro Daniel, consultant.
Pour l'universitaire Luis Filipe Chateubriand, les supporters de canapé sont
seulement un symptôme du fait que la qualité du spectacle est en baisse au
Brésil. "Mais les gens ne vont pas arrêter de regarder des matches, simplement
ils n'iront plus dans les stades."
COURRIER INTERNATIONAL
Canada • Le maire de Toronto fume-t-il du crack ?
Le maire de Toronto, connu pour ses dérapages
répétés, aurait-il poussé le bouchon jusqu'à fumer du crack avec des dealers ?
C'est ce qu'affirment deux journalistes du Toronto Star, ainsi que le rédacteur-en-chef du site Gawker.com.
Ils auraient visionné la vidéo où l'on voit nettement le maire, une pipe de verre à la main, déblatérer contre ceux "qui pensent qu'il est de droite" ou contre le chef du Parti libéral Justin Trudeau, "cette tapette".
Alors que le maire se refuse à tout commentaire, Gawker.com (dont le slogan est "les potins du jour sont l'information de demain") a lancé une initiative de financement participatif afin d'acheter la vidéo à leurs propriétaires. Il s'agirait de dealers désireux de changer de vie et bien décidés à tirer le plus grand profit de leur "scoop".
Le crowdfunding de Gawker a déjà porté de beaux fruits. En 5 jours, l'initiative a récolté plus de 130 000 dollars américain. Le site vise un objectif de 200 000 dollars en 10 jours. "Nous sommes conscients du fait que les gens qui se tiennent avec - et filment subrepticement - un maire qui fume du crack ne sont pas tout à fait fiables. Mais jusqu'ici ses personnes ont rempli chacun de leurs engagements", assure le journaliste.
L'initiative de Gawker a fait également gagner une belle notoriété au maire Ford, déjà célèbre pour ses bouffoneries diverses. Le site de New York Magazine a rappelé quelques unes de ses plus belles frasques, comme conduire à plus de 100 kilomètres heures sur l'autoroute en lisant, tâter les fesses d'une opposante un 8 mars ou se faire expulser de divers événements pour "troubles à l'ordre public". Les humoristes américains Jon Stewart et Jimmy Kimmel en ont tous deux fait l'objet de sketchs dans leurs émissions respectives de fin de soirée.
Le scandale, révélé le 17 mai, a ruiné la réputation de Toronto à jamais, se lamente un chroniqueur du Toronto Star, alors que l'agence canadienne constate plus sobrement que le maire Ford est devenu un véritable phénomène culturel.
Ils auraient visionné la vidéo où l'on voit nettement le maire, une pipe de verre à la main, déblatérer contre ceux "qui pensent qu'il est de droite" ou contre le chef du Parti libéral Justin Trudeau, "cette tapette".
Alors que le maire se refuse à tout commentaire, Gawker.com (dont le slogan est "les potins du jour sont l'information de demain") a lancé une initiative de financement participatif afin d'acheter la vidéo à leurs propriétaires. Il s'agirait de dealers désireux de changer de vie et bien décidés à tirer le plus grand profit de leur "scoop".
Le crowdfunding de Gawker a déjà porté de beaux fruits. En 5 jours, l'initiative a récolté plus de 130 000 dollars américain. Le site vise un objectif de 200 000 dollars en 10 jours. "Nous sommes conscients du fait que les gens qui se tiennent avec - et filment subrepticement - un maire qui fume du crack ne sont pas tout à fait fiables. Mais jusqu'ici ses personnes ont rempli chacun de leurs engagements", assure le journaliste.
L'initiative de Gawker a fait également gagner une belle notoriété au maire Ford, déjà célèbre pour ses bouffoneries diverses. Le site de New York Magazine a rappelé quelques unes de ses plus belles frasques, comme conduire à plus de 100 kilomètres heures sur l'autoroute en lisant, tâter les fesses d'une opposante un 8 mars ou se faire expulser de divers événements pour "troubles à l'ordre public". Les humoristes américains Jon Stewart et Jimmy Kimmel en ont tous deux fait l'objet de sketchs dans leurs émissions respectives de fin de soirée.
Le scandale, révélé le 17 mai, a ruiné la réputation de Toronto à jamais, se lamente un chroniqueur du Toronto Star, alors que l'agence canadienne constate plus sobrement que le maire Ford est devenu un véritable phénomène culturel.
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