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21.12.12

Images du Monde - Afrique du Sud

En Afrique du Sud, un jeune garçon observe une statue de six mètres de haut de Nelson Mandela à Johannesburg.
 
 
En Afrique du Sud, un jeune garçon observe une statue de six mètres de haut de Nelson Mandela à Johannesburg.

Images du Monde - Argentine

Des policiers anti-émeutes tirent des gaz lacrymogènes sur des pilleurs à San Carlos de Bariloche en Argentine. Une cinquantaine de personnes encagoulées ont saccagé un supermarché et sont reparties avec du matériel électroménager, de l’alimentation, des jouets et beaucoup d’autres objets. Les rumeurs de nouveaux vols ont fait le tour de la ville.

Des policiers anti-émeutes tirent des gaz lacrymogènes sur des pilleurs à San Carlos de Bariloche en Argentine. Une cinquantaine de personnes encagoulées ont saccagé un supermarché et sont reparties avec du matériel électroménager, de l’alimentation, des jouets et beaucoup d’autres objets. Les rumeurs de nouveaux vols ont fait le tour de la ville.

20.12.12

La fin du monde ? Nous y sommes déjà

La fin du monde n'est peut-être pas liée au climat, mais aux humains... - Romain Spinetti/FlickR/CC

Ceci est probablement mon dernier article avant la fin du monde, apparemment prévue par le calendrier d’une civilisation incapable d’entrevoir sa propre fin aux mains des sauvages conquistadors espagnols; fin du monde qui semble en préoccuper plus d’un. Combien d’obsédés de l’eschaton n’ont-ils pas construit d’abris antiatomiques dans l’attente de ce fameux 21/12/12... Pour oublier nos soucis, pensons que la fin est proche, et donc tout devient parfaitement relatif.

En gros, le mythe de la fin du monde a une fonction latente parfaitement utile, en l’occurrence nous faire oublier tout ce qui fait que la fin du monde – la vraie, celle-là, que l’homme façonne tous les jours un peu plus à sa mesure, et non celle qui interviendrait sur un coup de colère divin – se rapproche inéluctablement : la crise économique mondialisée, les inégalités sociales insoutenables, le réchauffement planétaire, la crise identitaire, la violence hypermédiatisée et donc banalisée... Quel baume au cœur que de penser que toutes nos misères vont bientôt toucher à leur fin.

Plus besoin même de procrastination, puisque tout est bien qui finit mal... L’obsession de la fin du monde, qui fait la joie de l’industrie cinématographique mondiale depuis quelques années, mérite de faire l’objet d’un ouvrage, pas d’un article chétif, et parfaitement conscient, d’ailleurs, de sa propre finitude. Il reste qu’elle fait l’allégresse et la détresse de tout un chacun sur les réseaux sociaux depuis quelques jours – y compris au Liban –, ce qui traduit de toute évidence une lassitude et un désenchantement sans pareils. En fait, s’il ne se passera probablement rien vendredi prochain, si ce jour sera probablement l’un des plus banals de l’histoire de l’homme, c’est parce qu’en fait la fin du monde est un état d’esprit qui se produit tous les jours.

Quand nous cessons de nous émouvoir
 
La fin du monde, c’est quand apparaissent des Adam Lanza ou des Anders Behring Breivik pour tirer à bout portant, dans le Connecticut ou à Utoya, sur des enfants ou des adolescents, par folie idéologique ou pulsionnelle. La fin du monde, c’est quand Psy ou nos starlettes locales deviennent les nouveaux porte-étendards d’une pseudorévolution musicale/culturelle qui n’a rien à dire mais beaucoup à montrer. La fin du monde, c’est quand l’ego malade ne peut plus survivre qu’en échappant à la réalité pour aller se désintégrer dans l’espace virtuel, en pensant se renflouer, à coups de "like". On va se créer des liens le plus souvent pour ne plus en avoir, en vérité, et c’est tout aussi bien, puisque le virtuel pardonne tout : il suffit de bloquer la personne pour ne plus l’avoir en face de soi.

La fin du monde, c’est quand les Frères musulmans d’Égypte ou les islamistes de Tunisie se "méprennent" – volontairement – sur le message démocratique de tout un peuple en révolte en voulant substituer la théocratie à l’autocratie. La fin du monde, c’est quand Bachar el-Assad peut massacrer durant près de deux ans des femmes et des enfants en toute impunité, comme si la Syrie était son jardin secret, sous les regards du monde entier, avec la complicité active ou passive de la plupart de la communauté internationale.

La fin du monde, c’est quand nous cessons de nous émouvoir et de nous indigner face à toutes les injustices commises autour de nous et ici même, dans notre pays : injustices à la femme arabe et libanaise, qu’un machisme patriarcal aberrant et crétin veut continuer à domestiquer pour l’éternité ; injustice aux travailleurs étrangers, aux clandestins, aux pauvres et aux personnes du troisième âge, abandonnés à leur triste sort ou maltraités ; injustice à notre environnement, nos plages, nos forêts, notre patrimoine culturel, pollués à souhait ; injustice aux citoyens, encore victimes des armes illégales et des voitures piégées à l’ombre d’un gouvernement impavide et castré; injustice aux homosexuels, pourchassés comme des pestiférés dans une société parfaitement hypocrite ; injustice à l’art, mis à l’index par un groupe de religieux vicelards et complexés, et par des agents de la sécurité qui pensent, sotte chimère, qu’en censurant, ils pourront un jour dompter la liberté...

La fin du monde, c’est la fin de l’humanité, et l’aube des monstres de tous genres. C’est aujourd’hui et tous les jours. Et ce n’est qu’en toi et par toi, cher lecteur, que demain reste possible. Pour que la fin du monde, ce soit enfin hier.
COURRIER INTERNATIONAL

Le son de la souffrance des animaux! (âmes sensibles s'abstenir) - video

 
 
 
 
 
 
 
Voir la video
 
Cette vidéo vient du Mexique, mais, en France, on sait faire aussi. Qui oserait prétendre que les veaux et les taureaux ne crient pas leur souffrance? Comment les politiques peuvent-ils cautionner de telles horreurs, de la torture pure et simple exercée sur des bovins? Comment? Pourquoi? Qui va y mettre fin? QUAND?

Les bêtes et les cons!

photo souris rousse
Que d’aucuns recherchent un effet placebo dans des thérapeutiques irrationnelles n’a rien de condamnable, mais que des populations fassent massacrer les derniers rhinocéros pour se procurer leurs cornes dispensatrices de vertus aphrodisiaques, vertus que d’autres prêtent aux ailerons de requins ou aux os broyés de tigres, n’est plus admissible. Bref, sourions gentiment devant la sottise et la naïveté, mais dénonçons l’arriération coupable de ceux qui tuent pour des chimères. Car, bien sûr, la corne de rhinocéros n’a pas plus d’effets sur l’érection des Asiatiques que ne l’aurait la consommation de leurs ongles ou cheveux! Quant à nos concitoyens, étrangers à ces médecines charlatanesques, ils font preuve du même irrationnel lorsqu’ils parlent de diverses espèces animales. Ainsi, le rat, sympathique rongeur doué d’une noble intelligence, demeure paré des peurs médiévales de la peste et des famines. La peur et la haine du rat, ennemi multiséculaire de l’homme, participent de ces préjugés obscurantistes sans le moindre fondement objectif. Car notre recycleur de déchets organiques ne propage aucune maladie pour peu que les conditions d’hygiène personnelle soient respectées. Le loup porte les craintes légendaires des populations arriérées, sous-informées, inaccessibles à un raisonnement à la fois scientifique et compatissant. Que les cinq cents loups italiens, les deux mille loups espagnols et ceux encore plus nombreux peuplant l’Amérique du Nord n’aient jamais dévoré quiconque n’ébranle nullement les convictions des ennemis de la nature qui perdurent à vouloir exterminer le démoniaque prédateur. Lorsque la nature n’est pas jardinée, domestiquée, aseptisée, les humains y voient un danger, une insupportable insécurité, appréhensions parfaitement débiles, car il est infiniment plus périlleux de séjourner dans une ville états-unienne peuplée de « beaufs » armés que de marcher, de nuit, dans une forêt avec sangliers. Au fond, ces croyances révèlent que l’espèce vaniteuse obéit essentiellement à son cerveau reptilien, à son inconscient, bien davantage qu’à sa raison. La chose ne serait pas grave si l’humain, le sachant, acceptait de prendre suffisamment de recul par rapport à ses préjugés pour les soumettre à l’aune de l’empathie. Mais l’animal crédule est tout aussi arrogant et grégaire qu’il est sot. Sot, non pas à « manger du son », hélas, mais à manger du foie gras et du chapon!
Bien à l’abri derrière ses mythes qui le justifient dans tous ses crimes contre le vivant, l’homme digère toutes les agonies.
Gérard Charollois
Président
Convention Vie et Nature pour une écologie radicale
www.ecologie-radicale.org

Quand la simple gravité produit de la lumière

a photo of the gravity light in action

Bien sûr, il y a la bougie, mais pour les quelque 1,5 milliard d’humains n’ayant pas accès à l’électricité, la GravityLight pourrait être une solution plus durable. Cette lampe, inventée par une entreprise britannique, fonctionne simplement grâce à un sac rempli de sable actionnant une corde qui alimente une LED par un simple système de dynamo. Tirer trois secondes sur la corde pour faire remonter le sac et la descente produira de la lumière pendant 30 minutes, assurent les fabricants.
L’avantage de la GravityLight est qu’elle fonctionne dans tous les contextes, à condition d’être sur Terre: le sac peut être rempli de neuf kilos de sable, pierres, eau ou terre, et elle n’émet aucun rejet. Ni CO2 ni fumée ne s’échappent de la lampe, à l’inverse des carburants fossiles qui enfument peu ou prou 780 millions de femmes et d’enfants dans le monde chaque année, estime la Banque mondiale. De plus, le renchérissement du kérosène pourrait plonger des milliards de personnes dans l’obscurité.
La GravityLight n’en est pour le moment qu’au stade de prototype et cherche des financements via des sites de crowdfunding. L’objectif est d’atteindre un coût de moins de cinq dollars par lampe, ce qui permettrait un «retour sur investissement» en trois mois, assure Jim Reeves, un des inventeurs. Plus accessible et rentable que des panneaux solaires, moins aléatoire que les éoliennes et bien plus écologique que les lampes à essence, la GravityLight pourrait être la solution du futur pour éclairer les pays en développement. 
 

19.12.12

Grèce • Une société en état de choc

Des personnes mangent de la nourriture donnée par l'Eglise grecque dans le centre d'Athènes, le 17 octobre 2012 – AFP
Des personnes mangent de la nourriture donnée par l'Eglise grecque dans le centre d'Athènes

La spécialité de Georg Pieper, c’est le traumatisme. Chaque fois qu’une catastrophe s’est abattue sur l’Allemagne, le traumatologue s’est rendu sur place. Après les attentats d’Oslo et d’Utøya, Georg Pieper est allé en Norvège où il a encadré ses confrères. Il s’y connaît pour observer une situation à la loupe et juger de l’ampleur d’une catastrophe.

En octobre, Georg Pieper a passé quelques jours à Athènes, où il a donné des cours de traumatologie à des psychologues, des psychiatres et des médecins. Il s’attendait à trouver une situation difficile, mais la réalité était au-delà de ses pires appréhensions. […]
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Espace - Notre étoile voisine Tau Ceti pourrait abriter une planète habitable

Notre étoile voisine Tau Ceti pourrait abriter une planète habitableElle est se situe trois fois plus loin qu'Alpha et Proxima du Centaure. Mais les lecteurs d'Asimov le savent bien: à seulement 11,9 années-lumières de notre système, Tau Ceti est l'étoile la plus proche qui soit de la même classe que le Soleil (naine jaune). Et elle pourrait bien abriter cinq planètes, dont une située dans la zone habitable, selon une étude publiée mercredi dans le journal Astronomy et Astrophysics.
Pourquoi le conditionnel? Car il s'agit de planètes-candidates. En clair, elles n'ont pas été observées directement. Emmenés par Steve Vogt et Mikko Tuomi, les astronomes ont analysé plus de 6.000 observations de Tau Seti, réalisées par des instruments situés aux quatre coins du monde. Ils ont détecté des perturbations répétées, en général associées au transit d'une planète devant son étoile, mais il s'agit parfois d'un simple artefact.
D'autres travaux seront nécessaires avant d'officialiser la découverte. Selon Vogt, Tau Ceti «est l'une des étoiles les plus excitantes pour chercher une planète habitable».
La nature des planètes inconnue
La meilleure candidate aurait une masse minimum de 4,3 fois celle de la Terre et ferait le tour de son étoile en 168 jours. On ignore tout de sa composition potentielle. «Il est peu probable qu'elle ait une surface rocheuse. C'est peut-être un monde d'eau, mais à ce stade, ce ne sont que de pures spéculations», précise Mikko Tuomi.
Si la découverte est confirmée, le corps ne serait pas la plus proche exoplanète de la Terre. Cet honneur appartient à Alpha Centauri Bb. Mais cette dernière n'est pas habitable, avec une température à la surface de 1.200 degrés.
20 MINUTES

18.12.12

16.12.12

Poésie - Charles Baudelaire - Le Crépuscule du matin

La diane chantait dans les cours des casernes,
Et le vent du matin soufflait sur les lanternes.
C'était l'heure où l'essaim des rêves malfaisants
Tord sur leurs oreillers les bruns adolescents;
Où, comme un oeil sanglant qui palpite et qui bouge,
La lampe sur le jour fait une tache rouge;
Où l'âme, sous le poids du corps revêche et lourd,
Imite les combats de la lampe et du jour.
Comme un visage en pleurs que les brises essuient,
L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient,
Et l'homme est las d'écrire et la femme d'aimer.
Les maisons çà et là commençaient à fumer.
Les femmes de plaisir, la paupière livide,
Bouche ouverte, dormaient de leur sommeil stupide;
Les pauvresses, traînant leurs seins maigres et froids,
Soufflaient sur leurs tisons et soufflaient sur leurs doigts.
C'était l'heure où parmi le froid et la lésine
S'aggravent les douleurs des femmes en gésine;
Comme un sanglot coupé par un sang écumeux
Le chant du coq au loin déchirait l'air brumeux
Une mer de brouillards baignait les édifices,
Et les agonisants dans le fond des hospices
Poussaient leur dernier râle en hoquets inégaux.
Les débauchés rentraient, brisés par leurs travaux.
L'aurore grelottante en robe rose et verte
S'avançait lentement sur la Seine déserte,
Et le sombre Paris, en se frottant les yeux
Empoignait ses outils, vieillard laborieux.
Charles Baudelaire

Le festival de la culture Maya s'achève après la fin du monde...

Le festival de la culture Maya s'achève après la fin du monde
Le festival de la culture Maya s’invite à Merida, au Mexique, pour promouvoir le dialogue inter-culturel. Selon les organisateurs, cet évènement est aussi l’occasion d’aider le public à mieux comprendre la fin du calendrier maya prévue pour le 21 décembre prochain. Le festival, quant à lui, se termine le 22 décembre…
REUTERS/Francisco Martin

L'ouverture à Toulon de l'antenne d'une université portugaise fait polémique

La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso, a estimé que les responsables de l'université Fernando-Pessoa étaient dans l'illégalité.

L'université Fernando-Pessoa (UFP), ouverte le 12 novembre à La Garde, près de Toulon, dispense à destination – pour l'instant – d'une trentaine d'étudiants des cours en français en odontologie, pharmacie et orthophonie, et délivre des diplômes portugais, valables dans toute l'Union européenne.
"USAGE ABUSIF DU TERME 'UNIVERSITÉ'"
Dans un communiqué, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso, a estimé que les responsables de cet établissement étaient dans l'illégalité, en se basant sur l'article L. 731-14 du code de l'éducation nationale, qui prévoit que "les établissements d'enseignement supérieur privés ne peuvent en aucun cas prendre le titre d'université". Mme Fioraso a par conséquent demandé à la rectrice de l'académie de Nice de saisir le procureur du tribunal de grande instance de Toulon sur deux points : "usage abusif du terme 'université'" et "non-respect des règles du régime de déclaration préalable nécessaire pour l'ouverture de ce type d'établissement".
Dans un communiqué, le ministère souligne que Mme Fioraso a "plusieurs préoccupations sur la qualité de la formation et de la capacité de la structure Fernando-Pessoa à répondre aux exigences d'un enseignement technique dans les disciplines de santé". Un syndicat étudiant, la Fédération des associations générales étudiantes, avait dénoncé mi-novembre le coût des formations (jusqu'à 9 500 euros par an, selon elle), qui va "à l'encontre du principe même de démocratisation de l'enseignement supérieur".
LE RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ DÉNONCE UNE RÉACTION "XÉNOPHOBE"
L'université a pour sa part dénoncé une réaction "xénophobe et jacobine". Le recteur de l'université, Salvato Trigo, a déclaré à la radio portugaise TSF qu'il "[n'acceptait] pas ce type de réaction", qui consiste à "[refuser] à un petit pays comme le nôtre le droit d'avoir des institutions souhaitant s'internationaliser".
"Malheureusement, la majorité des Français continue de voir le Portugal comme le pays de la valise en carton, des maçons et de ces Portugais qui menaient une vie très dure dans les années 1960 et 1970 dans les bidonvilles de Paris. Ce Portugal n'existe plus", a clamé le responsable de l'institution dont le siège est à Porto, la grande ville du nord du pays.
DANGER POUR "LA SANTÉ DES FRANÇAIS"
Le vice-président de l'UFP, Bruno Ravaz, est quant à lui serein et s'est dit prêt, dans un entretien à l'AFP, à "éventuellement s'adapter et à s'appeler 'institut' ou 'universidade'". Pour lui, il n'est pas question de fermeture, et il estime que le combat que lui livrent le ministère et les associations étudiantes est "désuet". Il compte même ouvrir à la rentrée prochaine d'autres sections. Contacté par l'AFP, le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, président du conseil scientifique de l'UFP, assure pour sa part que "ce genre d'université existe partout", notamment aux Etats-Unis, et que tout ça démontre surtout "l'absurdité du numerus clausus" en vigueur dans les disciplines médicales ou paramédicales.
"Elle fait ce que les autres ne font pas, c'est complémentaire mais ce n'est pas opposé", estime-t-il, en annonçant qu'il espère y ouvrir à l'automne prochain une section destinée exclusivement à l'enseignement et à la recherche sur la petite enfance, "comme cela se fait dans le nord de l'Europe". "Et puis, il y a énormément de Français qui sont 'collés' en France [aux concours médicaux et paramédicaux] et qui vont légalement faire leurs études en Belgique ou en Roumanie", rappelle-t-il, ajoutant que c'est "l'université publique [qui] aurait besoin de faire des réformes" et que "la sélection par concours est absurde".
"Nous sommes très inquiets", confie quant à lui Reda Amrani-Joutey, président de l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France, qui demande "clairement la fermeture" de l'établissement portugais. Sinon, estime-t-il, "cela créera un précédent et dans dix ou vingt ans, des dizaines d'universités privées s'implanteront avec des enseignements pas contrôlés", invoquant même un danger pour "la santé des Français", pour qui le pharmacien reste le premier professionnel de santé de proximité.
LE MONDE

Images du Monde - Somalie

Un jeune garçon transporte de l'eau dans le centre de la Somalie.
 
Un jeune garçon transporte de l'eau dans le centre de la Somalie.

Immigrants naufragés en Grèce: 21 morts, les recherches continuent

Un navire des gardes-côtes grecs en mer Egée

Le nombre de migrants ayant péri lors du naufrage de leur embarcation au large de Lesbos en mer Egée a atteint ce dimanche 21 personnes, après la découverte d'un nouveau cadavre sur une plage de cette île grecque, a-t-on appris auprès de la police portuaire.
«Un nouveau cadavre a été découvert sur la plage de Thermi à Lesbos, il s'agît d'un homme adulte, ce qui porte le nombre de victimes à 21 et les disparus à 6», a indiqué à l'AFP une responsable du bureau de presse de la police portuaire.
La police portuaire a repris dimanche avec deux patrouilleurs les recherches au large de l'île pour trouver les personnes disparues, a-t-elle ajouté. Samedi, 20 cadavres, tous des hommes dont l'âge n'a pas été révélée, ont été découverts sur la plage de Thermi, dans le Nord de l'île.

Mauvais temps

Selon le témoignage du seul survivant du drame, repêché dans la nuit de jeudi à vendredi à environ deux milles nautiques au large de Lesbos où le naufrage s'est produit, les victimes sont des ressortissants afghans. Il a aussi indiqué aux autorités qu'il y avait des enfants et des femmes à bord de la barque mais il n'a pas précisé leur nombre, selon la police portuaire. La télévision publique grecque (Net) a indiqué que parmi les passagers il y avait deux femmes et deux enfants.
Le survivant, un homme de 20 ans, est hospitalisé depuis vendredi dans un état grave, dans un hôpital de Mytilène, chef-lieu de l'île, située dans le nord-est de l'Egée. Le naufrage de l'embarcation est dû au mauvais temps.
20MINUTES Avec AFP

Gérard Depardieu se dit «injurié» et jette à la poubelle son passeport francais


SOCIETE - L'acteur qui vient de s'exiler en Belgique annonce qu'il «rend (son) passeport» français dans une lettre ouverte au Premier ministre Jean-Marc Ayrault...
Les critiques à la suite de son exil fiscal en Belgique ont énervé Gérard Depardieu. L'acteur, s'estimant «injurié» par ces critiques, annonce qu'il «rend (son) passeport» français dans une lettre ouverte au Premier ministre Jean-Marc Ayrault publiée par le Journal du dimanche (JDD).
«Je ne demande pas à être approuvé, je pourrais au moins être respecté ! Tous ceux qui ont quitté la France n'ont pas été injuriés comme je le suis», écrit l'acteur au chef du gouvernement qui avait jugé «assez minable» son départ. C'est ce qualificatif qui semble être resté en travers de la gorge de la vedette. Sa «Lettre ouverte à Ayrault Jean-Marc, Premier ministre de François Hollande» résonne comme une charge contre le Premier ministre et sa politique fiscale.

«Je vous le demande, qui êtes vous ?»

Gérard Depardieu commence ainsi : «Minable, vous avez dit 'minable' ? Comme c'est minable !», référence à une réplique culte de Louis Jouvet dans «Drôle de drame» («Bizarre... Vous avez dit bizarre ?...»). Rappelant avoir commencé à travailler «à 14 ans comme imprimeur, comme manutentionnaire puis comme artiste dramatique», il affirme avoir «toujours payé (ses) taxes et impôts». Il précise avoir payé «en 2012 85% d'impôts sur (ses) revenus».
«Qui êtes vous pour me juger ainsi, je vous le demande Jean-Marc Ayrault, 1er Ministre de François Hollande, je vous le demande, qui êtes vous ?», lance Gérard Depardieu, l'un des acteurs les mieux payés du cinéma hexagonal, qui a cumulé les récompenses mais aussi les frasques.

Réactions politiques

«Je n'ai malheureusement plus rien à faire ici (...) Je vous rends mon passeport et ma Sécurité sociale dont je ne me suis jamais servi. Nous n'avons plus la même patrie, je suis un vrai européen, un citoyen du monde, comme mon père me l'a toujours inculqué», assène encore celui qui a acquis une propriété dans le village belge de Néchin, frontalier de la France.
Le départ annoncé de l'acteur, concomitant avec la confirmation de la mise en vente de son hôtel particulier parisien, avait suscité en début de semaine une avalanche de réactions dans le monde politique. Très critique, la gauche avait dénoncé une attitude antipatriotique, tandis que la droite y voyait le résultat de la politique du gouvernement. «Je trouve cela assez minable (...). Tout cela pour ne pas payer d'impôt, pour ne pas en payer assez», avait déclaré mercredi Jean-Marc Ayrault.
Le président François Hollande en avait appelé vendredi à Bruxelles à un «comportement éthique», prônant une renégociation des conventions fiscales avec la Belgique.
Avec AFP