Mais qu'est-ce que c'est? Un bébé opossum orphelin qui a été recueilli par le Lone Pine Koala Sanctuary à Brisbane, Australie.
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24.11.12
Photo - Le petit ours orphelin et triste
Un ours à lunettes âgé de 4 mois a fait sa première sortie au zoo de Lima. Ce petit orphelin a été récupéré quelques jours plus tôt dans la forêt.
Photo - Le puma joue
Cette femelle puma adore jouer dans la neige. Elle porte bien son nom puisqu'elle a été prénommée Ice (glace).
22.11.12
Photo - Soleil couchant en Allemagne
Soleil couchant en 'Black Forest', Allemagne
EPA/ACHIM KELLER
Mort aux bébés à bord!
Sur la lunette arrière de la bagnole qui vous précède, il y a ce panneau jaune du style de ceux qu’on peut voir sur les routes australiennes ou américaines. Il ne signale pas une route sinueuse ou un passage de kangourous, mais la présence d’un bébé à bord… Ça a dû faire marrer le premier con qui a trouvé l’idée de parodier un panneau routier en remplaçant l’objet du danger par un bébé. Ah. Ah. Ça a dû faire marrer le con qui le premier a vu le carré jaune au cul de la voiture du comique qui venait de le doubler. Ah. Ah. Et puis ça s’est répandu comme une vérole. On a l’impression que les mômes sont livrés avec le fameux panneau. Pour la ponte de tout gamin, un «bébé à bord» offert! On a dû lui faire une césarienne, le panneau «bébé à bord» ne passait pas…
Que peut bien se dire le couple qui colle «bébé à bord» sur la Kangoo? On va faire rire les milliards de tocards qui ont eu la même idée que nous? On va indiquer au chauffard qui nous suit de ne pas nous envoyer dans le décor quand il nous doublera? Ah, ça, ça va l’émouvoir, le tueur de la route! Le taré alcoolique va se ressaisir en constatant qu’il risque de bousiller un chiard, c’est sûr… Tout ce qui n’est pas un bébé peut bien finir dans le fossé, tout le monde s’en fout, mais un bébééééééé, c’est sacréééééé! Un bébé tout mignon! Mais, au fait, s’il est vraiment mignon, ton bébé, colle sa photo. Chacun pourra juger s’il mérite ou non qu’on balance ta Kangoo sur le rail de sécurité. Il est trop moche, ton môme, queue de poisson!
C’est quoi, ces parents qui prennent en otage leur enfant pour ne pas se faire emmerder sur la route? Le panneau «tueurs en série à bord» serait plus efficace que «bébé à bord» pour calmer le bolide qui vous suce le pare-choc. Le panneau «bébé à bord» révèle simplement que le pauvre gosse qui est à bord a des parents tellement pas drôles qu’ils achètent leurs traits d’humour chez le marchand d’humour industriel. Ça pue la famille sous antidépresseurs qui va bouffer les tomates farcies chez mamie. Ils ont acheté le «bébé à bord» parce que tout le monde le fait, ils vont bouffer les tomates farcies parce que tout le monde le fait. Ils s’emmerdent parce qu’on leur a dit que c’était ça la vie et qu’ils l’ont cru. Ils aiment les bébés et les tomates farcies parce que c’est obligatoire.
Je crois que vous en serez d’accord, il faut que la DDASS retire la garde des enfants dont les parents collent «bébé à bord» sur leur bagnole. Les petits malheureux arrachés à ces géniteurs chiants seront adoptés par des couples alcooliques qui roulent sans permis. Amen.
Charb 20.11.12
Qui seront les derniers habitants de la Terre ? (excellent post de Pierre Barthélémy)
Il y a ceux qui croient la fin du monde proche et attendent le 21 décembre dans la longue tradition des annonceurs d'apocalypse qui, de mémoire d'homme, se sont tous trompés... Et il y a ceux qui se disent que la vie sur Terre en a pour plus longtemps que cela. Suite à mon billet du 31 octobre, intitulé "Une planète avalée par son étoile peut-elle survivre ?", plusieurs lecteurs se sont interrogés non pas tant sur le jour de la disparition physique de notre planète, qui sera probablement engloutie dans un Soleil métamorphosé en géante rouge, mais sur l'époque à laquelle la vie y prendra fin. En effet, comme certains l'ont bien noté dans les commentaires, la luminosité croissante de notre étoile vieillissante se traduira, bien avant la phase "géante rouge" par une hausse inéluctable de la température terrestre, ce qui enclenchera une série de mécanismes fatals pour les organismes vivants, comme par exemple l'évaporation des océans. D'où la question : qui seront les derniers habitants de la Terre et combien de temps résisteront-ils ?
Le sujet est passionnant, qui mêle astronomie, géophysique et biologie. Dans un article à paraître dans l'International Journal of Astrobiology, une équipe britannique fait l'ébauche d'un scénario au long cours. Partons donc du Soleil, car si c'est lui qui a permis à la vie de s'épanouir sur Terre en lui donnant de l'énergie, c'est aussi lui qui sera responsable de sa disparition. Parce que, d'une manière un peu ironique, il lui donnera bientôt trop d'énergie. En vieillissant, le cœur de notre étoile, déjà très chaud, monte en température. Précisons d'emblée que cela n'a aucun lien avec le réchauffement climatique puisque l'augmentation de la luminosité solaire est un phénomène très lent. On estime ainsi qu'à l'origine, il y a 4,5 milliards d'années, la luminosité du Soleil était égale à 70 % de sa valeur actuelle. Soit une hausse de 8 % par milliard d'années. Il faudra donc attendre des dizaines de millions d'années, voire davantage, pour que le phénomène décrit plus haut commence à jouer de manière significative sur les températures terrestres.
Ce réchauffement aura plusieurs conséquences, notamment une plus grande évaporation de l'eau présente à la surface de la planète et une augmentation de l'effet de serre (la vapeur d'eau est un gaz à effet de serre). Dans un milliard d'années, l'évaporation rapide des océans sera en marche. Le phénomène aura pour corollaire le grippage de la tectonique des plaques car c'est l'eau des océans qui sert de lubrifiant dans le glissement des plaques les unes par rapport aux autres. Or ces mouvements tiennent un rôle important dans le cycle du carbone sur Terre : les roches qui y sont englouties libèrent leur carbone, lequel remonte à la surface sous la forme de CO2 via le volcanisme. On pourrait se dire que le ralentissement de ce cycle est une bonne chose puisque le dioxyde de carbone est aussi un gaz à effet de serre. Mais ce serait oublier qu'il s'agit surtout du... carburant de la photosynthèse des plantes, qui est le mécanisme essentiel par lequel l'énergie du Soleil est transmise à bon nombre d'êtres vivants. C'est donc par la disparition progressive des plantes que commencera le chant du cygne de la vie sur Terre.
De moins en moins de végétaux, cela signifie évidemment une démolition de la chaîne alimentaire – puisque les plantes en sont la base dans la plupart des écosystèmes – mais aussi une asphyxie à prévoir pour les animaux, avec une production d'oxygène quasiment en panne (le phytoplancton, les micro-algues et les cyanobactéries devraient continuer à produire pendant 100 millions d'années). On s'aperçoit ainsi qu'à partir d'un simple surplus d'énergie solaire, c'est toute la composition de l'atmosphère qui est chamboulée. Qui seront les premières victimes de cette pénurie d'aliments et d'oxygène ? Les animaux à sang chaud et en premier lieu les mammifères. Même si les vertébrés ectothermes présentent une meilleure tolérance à la chaleur, leur résistance ne devrait pas durer très longtemps non plus. Ainsi, les amphibiens et les poissons d'eau douce auront du mal à survivre aux pénuries croissantes d'eau. Chez de nombreux reptiles, un autre phénomène entrera en ligne de compte car c'est la température lors de l'incubation qui détermine souvent le sexe des embryons. On comprend aisément que si tous les individus naissent avec le même sexe, la perpétuation des espèces ne soit plus garantie... Chez les animaux, les invertébrés seront donc probablement les plus résistants – on connaît par exemple des espèces de coléoptères qui parviennent à vivre par plus de 50°C.
Il est néanmoins fort probable que les champions de la survie sur une Terre stérile et sans océans ne seront pas des organismes pluricellulaires. Apparus les derniers, ils partiront les premiers, complexité rimant dans leur cas avec fragilité. Bactéries et archées, qui les ont précédés, ont toutes les qualités pour durer plus longtemps, notamment une grande capacité d'adaptation et de survie dans un environnement physique et chimique hostile pour des organismes tels que les mammifères. Quand la planète cessera d'être habitable pour nous, elle continuera de l'être pour quantités de micro-organismes, à commencer par ceux qui vivent dans les profondeurs du sol.
Mais même à la surface, estiment les auteurs de l'étude, des "niches" devraient subsister pour ces êtres vivants, à condition qu'il s'agisse d'extrêmophiles, ces champions des conditions extrêmes, capables de supporter de très hautes températures, des milieux acides ou alcalins ou très chargés en sel. Il faudra aussi qu'ils soient capables de se protéger des rayons ultra-violets du Soleil car la couche d'ozone ne sera plus là pour le faire. Dans le "meilleur" des cas, celui où l'axe de rotation de la Terre sera encore plus incliné voire complètement couché sur le plan dans lequel notre planète se déplace, il se peut que, en région polaire, de l'eau reste prisonnière de grottes à la température plus "fraîche" que celle régnant sur le reste du globe. Des grottes qui seront les ultimes abris de la vie. Mais y compris dans cette éventualité optimiste, il arrivera un moment où, en raison d'un effet de serre galopant, la Terre atteindra et dépassera les 150° C de température moyenne. Il est probable, disent les chercheurs britanniques, que même les formes les plus résistantes de vie disparaîtront dans ces conditions. Cela devrait se produire dans 2,8 milliards d'années.
Pour le moment, ce genre d'études a surtout son utilité... pour les astrobiologistes, les scientifiques qui explorent les autres systèmes solaires à la recherche de la vie. Leur Graal consistera à dénicher, autour d'une étoile plus ou moins analogue à notre Soleil, une planète de la taille de la Terre gravitant dans la zone d'habitabilité de cette étoile, c'est-à-dire sur une orbite assez proche pour que l'eau, à la surface de la planète, soit liquide, mais aussi suffisamment éloignée pour qu'un effet de serre dévastateur ne la transforme pas en Vénus, où règne une température moyenne de plus de 450°C, résultat d'un effet de serre monstrueux. Mais même si le Graal est atteint, encore faudra-t-il déterminer l'âge de l'étoile en question : un système solaire trop jeune risquerait de ne pas avoir eu le temps d'y développer la vie (sur notre planète, cela a pris plusieurs centaines de millions d'années pour les organismes unicellulaires et deux milliards et demi d'années pour les pluricellulaires) tandis qu'un système trop âgé pourrait être synonyme d'extinction généralisée des êtres vivants. La zone d'habitabilité est un bon critère mais il faut en connaître les limites et en particulier sa date de péremption !
Pierre Barthélémy (@PasseurSciences sur Twitter)
Images du Monde - Mexique
Le Festival international de Ballons à Leon, au Mexique, le 19 novembre.
Mario Armas/REUTERS
FRANCE • Victoire de Copé : un mélodrame comique et lamentable
Jean-François Copé a donc emporté la présidence de l’UMP avec 98 voix d’avance, au terme d’un psychodrame où le comique se disputait au lamentable. Dépasser en ridicule le congrès socialiste de Reims paraissait mission impossible. Mais en politique française le pire est toujours probable. L’élection à la présidence de l’UMP a démontré que si la gauche est souvent maladroite, la droite sait se montrer gauche. Le spectacle cocasse des deux concurrents, François Fillon et Jean-François Copé, revendiquant chacun la victoire, le feuilleton des magouilles réciproques, le "petchi" — cet helvétisme nous permet d’éviter un mot plus gaulois — des opérations électorales internes ont décrédibilisé l’UMP, fer de lance fort émoussé de l’opposition.
Pourquoi les deux grands partis de gouvernement français sombrent-ils dans le grotesque chaque fois qu’il s’agit d’élire leurs dirigeants? L’an passé, le Parti socialiste nous avait offert un petit espoir en organisant avec succès sa primaire pour désigner le candidat de la gauche à la présidentielle. Mais peu après, le PS retombait dans ses vilaines manières en nommant son premier secrétaire au terme d’une désignation digne du Parti communiste chinois. Ce travers chronique traduit l’incapacité de la classe politique française — de gauche comme de droite — à comprendre la société mondiale globalisée qui est aujourd’hui la nôtre, qu’on s’en lamente ou qu’on s’en loue.
Caciques blanchis sous le harnais des médiocres ambitions personnelles, accumulant les mandats afin de conserver leurs gamelles bien remplies, ne parlant d’autre langue qu’un anglais à la Raffarin et écorchant la leur à force d’en faire du bois pour pipeaux, les hommes politiques français ne quittent pas du regard leur nombril hexagonal, sans se rendre compte qu’il devient toujours plus petit. Les institutions de la Ve République ne créent plus de géants et ne fabriquent que des nains. Il est donc temps de les changer afin qu’émergent les forces vives qui sauront préparer la France à faire ce grand saut dans la société globalisée qu’elle redoute tant.
Pourquoi les deux grands partis de gouvernement français sombrent-ils dans le grotesque chaque fois qu’il s’agit d’élire leurs dirigeants? L’an passé, le Parti socialiste nous avait offert un petit espoir en organisant avec succès sa primaire pour désigner le candidat de la gauche à la présidentielle. Mais peu après, le PS retombait dans ses vilaines manières en nommant son premier secrétaire au terme d’une désignation digne du Parti communiste chinois. Ce travers chronique traduit l’incapacité de la classe politique française — de gauche comme de droite — à comprendre la société mondiale globalisée qui est aujourd’hui la nôtre, qu’on s’en lamente ou qu’on s’en loue.
Caciques blanchis sous le harnais des médiocres ambitions personnelles, accumulant les mandats afin de conserver leurs gamelles bien remplies, ne parlant d’autre langue qu’un anglais à la Raffarin et écorchant la leur à force d’en faire du bois pour pipeaux, les hommes politiques français ne quittent pas du regard leur nombril hexagonal, sans se rendre compte qu’il devient toujours plus petit. Les institutions de la Ve République ne créent plus de géants et ne fabriquent que des nains. Il est donc temps de les changer afin qu’émergent les forces vives qui sauront préparer la France à faire ce grand saut dans la société globalisée qu’elle redoute tant.
- Jean-Noël Cuénod
- COURRIER INTERNATIONAL
L'image du jour 20-12-2012
Concert électrique en Chine
Le groupe Thunderbolt Craziness a donné ce week-end un concert à Fuzhou dans la province du Fujian. Lors de ses concerts, le groupe a l’habitude de créer des arcs électriques en utilisant une bobine de Tesla. REUTERS/Sheng Li
Photos anciennes - Paris - Place Vendôme vers 1900
Quittant la déjà trés élégante Place Vendôme construite sous le règne de Louis XIV, des calèches encombrent la rue de Castiglione qui mène aux Tuileries. © DR / Archives Bruno Seince
Photos anciennes - Bayonne (France) - La rue Port-Neuf vers 1900
LA RUE DU PORT-NEUF ET LES FLECHES DE LA CATHEDRALE VERS
1900
Salvador Dali - cabaret scene e night walking dreams
cabaret scene e night walking dreams
19.11.12
18.11.12
Images du Monde - Camargue (France)
HÉRONS D'ÉTANGS MODERNES - Une danse nuptiale? Un ballet moderne? Une prise de bec? Non, c'est une banale dispute à l'heure de passer à table qui oppose ces deux hérons cendrés des étangs de Camargue sous l'oeil d'un arbitre intéressé. Objet de la querelle, un poisson leur nourriture de base que les deux belligérants pêcheurs à l'affût, ont capturé en même temps, le sortant de l'eau d'un même mouvement en le tenant l'un par la tête, l'autre par la queue. Une scène de la vie quotidienne et ordinaire chez les hérons cendrés -l'une des 62 variétés recensées dans le monde entier dont 9 en Europe qui avaient d'ailleurs totalement disparu de Camargue au XIXe siècle et n'ont été réintroduits, avec succès, qu'en 1964. Crédits photo : CATERS NEWS AGENCY/SIPA/CATERS NEWS AGENCY/SIPA
Images du Monde - Pakistan
CHARGES ET DÉCHARGES - Derrière cette image proche d'une oeuvre d'art, un véritable fléau. La pollution reste aujourd'hui l'une des plus grandes plaies environnementales - mais aussi sanitaires - du Pakistan. Car c'est un étrange et terrible ballet qui se joue dans ces décharges publiques, comme dans celle-ci de la banlieue de Rawalpindi. D'un côté, toute une population vient se débarrasser de ses détritus, alors qu'une autre se précipite aussitôt pour trier et récupérer les moindres éléments réutilisables de ces ordures avant de les charger sur une charrette tirée par un âne…et de les recycler! Les charognards, à l'arrière-plan, pourront alors remplir leur office... Crédits photo : KAMA AHMAD/CHINE NOUVELLE/SIPA/KAMA AHMAD/CHINE NOUVELLE/SIPA
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