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17.7.12

La fusillade dans une fête à Toronto pourrait être reliée à des gangs

Toronto – La police de Toronto a appelé aujourd'hui des témoins potentiels à se manifester au lendemain d'une fusillade lors d'un barbecue, qui a causé la mort de deux personnes et fait 21 blessés, dont un bambin.
Les autorités ont précisé que les deux personnes mortes dans la fusillade étaient une jeune fille de 14 ans et un homme de 23 ans, sans les identifier. Une «personne d'intérêt» blessée est par ailleurs détenue, a indiqué la police.
Plus de 200 personnes participaient au barbecue dans l'est de la métropole, lundi soir, quand des hommes armés ont tiré dans la foule peu avant 23 h.
La police a affirmé que 21 personnes ont été hospitalisées avec des blessures par balle, incluant un bambin de 22 mois, qui se trouve dans un état stable.
Certaines des personnes blessées, âgées entre un an et 33 ans, ont reçu leur congé de l'hôpital. Un homme subit une opération et demeure dans un état critique, a indiqué la police.
Le chef Bill Blair a mentionné que la police soupçonne que la fusillade a été reliée à la violence des gangs.
En conférence de presse, ce matin, M. Blair a dit croire qu'un affrontement entre deux individus avait résulté dans un échange de coups de feu.
Il a indiqué que la police avait obtenu une «certaine coopération» de témoins sur les lieux, et a appelé tous ceux qui ont participé à la fête à collaborer à l'enquête.
«Nous sommes préoccupés non seulement par la résolution rapide de ce crime, mais par le potentiel de violences de représailles, qui surviennent souvent dans ce type d'événement», a dit le chef Blair.
La rue Danzing, où s'est déroulée la fête, était encore parsemée de bouteilles et autres débris, aujourd'hui, alors que la police avait établi un cordon de sécurité.
Shannon Longshaw, qui avait aidé à l'organisation du barbecue, a affirmé que la fête avait débuté autour d'un repas pour les enfants du voisinage. Mais même après que la foule ait pris de l'ampleur plus tard dans la journée, elle a soutenu que les festivités demeuraient conviviales – jusqu'au moment où des tirs ont soudainement été échangés.
«Il n'y avait pas de bagarres, personne n'avait été pris dans une altercation, rien de tel», a-t-elle affirmé ce matin, après avoir passé la majeure partie de la nuit à répondre aux questions des policiers.

Par Paola Loriggio
LE DEVOIR - CANADA

Toronto : deux tués et 19 blessés dans une fusillade


Le chef de la Police de Toronto Bill Blair.

Deux personnes, dont une adolescente, ont été tuées et dix-neuf autres blessées dans un échange de tirs survenu à Toronto, le plus grave de ce type jamais intervenu dans la plus grande métropole du Canada, a annoncé la police dans la nuit de lundi à mardi. "Deux personnes tuées dans un échange de tirs" au cours d'une fête, a écrit le chef de la police Bill Blair dans un tweet. "Les morts sont un homme et une personne de sexe féminin".

Une altercation a opposé plusieurs individus

La fusillade a éclaté dans la partie orientale de la ville après une rixe au cours d'un barbecue auquel participaient de nombreuses personnes. Les personnes tuées sont un homme âgé de 20 ans et une adolescente, selon Bill Blair. Parmi les victimes, certaines n'ont pas été touchées par des coups de feu, selon une policière, Wendy Drummond.
Au cours de la fête, à laquelle plus de 200 personnes avaient été invitées, une altercation a opposé plusieurs individus, provoquant un échange de coups de feu, selon le chef de la police. "Il s'agit du plus grave incident de violence avec armes à feu" à Toronto, selon lui. "Beaucoup de personnes innocentes ont été blessées cette nuit". Selon la chaîne CityNews, une femme de 20 ans a été blessée par balle dans le dos et au moins huit personnes âgées de 18 à 25 ans blessées par balle ont été hospitalisées.
La police a lancé un appel à témoins. Une personne est entre les mains de la police qui est à la recherche d'au moins deux personnes qui ont ouvert le feu, selon Bill Blair.

16.7.12

Liberté sexuelle au Maroc : entre pratique répandue et interdit religieux, que faire ?


Liberté sexuelle

Interdites par la loi et la religion, les relations sexuelles hors mariage sont courantes, dans une société où l’âge du mariage est de plus en plus élevé. Ce n’est pas une raison pour les légaliser, estiment les islamistes et pas seulement eux. Mais la société ferme les yeux et laisse se développer l’hypocrisie.

Jamais débat aussi houleux n’aura eu lieu sur la liberté sexuelle au Maroc que ces dernières semaines. Un débat qui resurgit à l’heure où les islamistess du PJD sont aux commande de l’exécutif, même s’ils ne sont pour rien dans cette lumière crue jetée sur l’un des plus importants déphasages existant entre le droit et les préceptes religieux, d’une part et se qui ce pratique d’autre part.
Sur cette question et sur d’autres, comme la légalisation de l’avortement, la consommation d’alcool ou l’homosexualité, la polémique entre les défenseurs des libertés individuelles et les conservateurs n’est pas nouvelle. Pourquoi donc ressurgit-elle ?

Prisons Maroc. Welcome to Oukacha !

Prisons. Welcome to  Oukacha !  
Surpeuplement, favoritisme, corruption, agressions sexuelles, trafic de drogue… telles sont les conclusions d’un rapport accablant établi par une commission parlementaire qui s’est récemment rendue au pénitencier casablancais.
Des cellules délabrées où les détenus dorment à même le sol, entassés à plusieurs dans des chambrées exigües et mal aérées ; des gardiens qui organisent le trafic de drogue, de cigarettes et de téléphones portables ; des détenus violentés par les matons et sexuellement agressés par leurs compagnons de cellules… Voilà, en gros, à quoi ressemble la prison Oukacha de Casablanca, selon un rapport de 90 pages établi par douze élus de la nation. Ces derniers ont eu récemment accès au plus grand centre pénitentiaire du royaume, dans le cadre d’une commission parlementaire qui leur a ouvert les portes des ailes de la prison et fait délier les langues des détenus. Constats : à l’image de toutes les geôles marocaines, Oukacha est surpeuplée. Alors que ce centre est censé accueillir 5800 détenus, il en héberge 7572. “Et encore, nuancent les auteurs du rapport, nous soupçonnons l’administration d’avoir transféré plusieurs centaines de détenus vers d’autres prisons à la veille de notre visite”. Et malgré cela, le rapport évoque des cellules d’à peine 20 mètres carrés, disposant de huit lits et accueillant 30 prisonniers. Faites le calcul : cela fait environ un lit pour 4 détenus. Circonstance aggravante, plusieurs lits ne disposent même pas de matelas. “Ces derniers ont été détruits lors d’un incendie et n’ont plus jamais été remplacés”, peut-on lire sur le rapport.
Sex, drug & fala9a
Dans les cellules de Oukacha, les conditions sont inhumaines. Les députés relèvent que les toilettes n’ont souvent pas de porte, obligeant les détenus à faire leurs besoins au vu de tous ! Et ça ne s’arrête pas là. “Vu qu’il n’existe pas de réfectoire digne de ce nom, poursuivent les membres de la commission parlementaire, les détenus sont obligés de manger leurs repas dans ces mêmes cellules surpeuplées”. Et pas question de laisser ses affaires personnelles sans surveillance, au risque de se faire détrousser. “Certains prisonniers évitent de sortir pendant la promenade, de peur de se faire voler leurs affaires, dans la mesure où il n’y a pas de placards ou de casiers sécurisés”, poursuivent les rédacteurs du rapport. Et la violence est omniprésente en prison. Une prisonnière a ainsi raconté aux membres de la commission comment elle a été violée durant sa première nuit de taule. “Lorsqu’on est placé en cellule, on est encore sous le choc de l’enfermement. On ne sait donc pas comment réagir. Et puis, au fil du temps, on s’habitue”, témoigne-t-elle devant les élus. “Les prisonniers souffrent de désœuvrement, ce qui favorise l’apparition de telles pratiques. En plus, le sexe est souvent utilisé comme une monnaie d’échange pour accéder à certains privilèges ou bénéficier de protection de la part des plus anciens”, peut-on lire sur le rapport. Puis il y a la violence exercée par les matons. Elle serait systématique, selon les auteurs du rapport qui évoquent, entre autres, des séances quotidiennes de fala9a (châtiment corporel). Pour prolonger le supplice, les détenus seraient même obligés de courir sur leurs pieds meurtris ! “Les gardiens, qui travaillent eux-mêmes dans de mauvaises conditions, ne sont pas suffisamment formés aux droits de l’homme et ne sont pas sensibilisés à la nécessité de préserver la dignité des détenus”, concluent les députés.
Détenus VIP
A Oukacha, tous les détenus ne sont pas logés à la même enseigne. Les pensionnaires de certaines ailes bénéficieraient même de plusieurs avantages. C’est notamment le cas du quartier n°5, surnommé Abu Dhabi par les prisonniers. On y serait transféré contre des sommes allant de 20 à 50 000 dirhams, versés à des intermédiaires ou à des fonctionnaires. Les pensionnaires de ce quartier auraient ainsi droit à une douche chaude quotidienne (les autres ont droit à une douche à l’eau froide une fois par semaine), en plus de pouvoir profiter de promenades à longueur de journée. Selon le pamphlet des députés, ces détenus VIP sont hors de leurs cellules de 9h à midi et de 14h30 à 17h30.
Qui retrouve-t-on dans ces ailes exceptionnelles ? Le rapport ne le dit pas clairement, mais il relève que le quartier réservé aux grands trafiquants de drogue bénéficie des mêmes avantages. Et les auteurs du rapport parlementaire évoquent l’existence d’un réseau organisé pour le trafic de cigarettes, de téléphones portables et de drogue au sein même de Oukacha. Un réseau où trempent des fonctionnaires de la prison et qui bénéficierait de la protection d’un cadre au sein de l’administration centrale. Les paquets de cigarettes (bas de gamme) sont ainsi commercialisés entre 50 et 75 dirhams l’unité. 1000 téléphones portables seraient quotidiennement loués à des détenus contre des sommes d’argent déterminées à l’avance. “Le trafic de drogue se fait avec l’aide de l’administration de la prison”, écrivent les parlementaires. Pire, ces derniers vont jusqu’à soutenir que la recette de ce trafic serait versée au directeur du centre pénitentiaire !
Au final, les membres de la commission parlementaire émettent plusieurs recommandations, parmi lesquelles une redéfinition de la relation entre le gouvernement et l’administration pénitentiaire, ainsi que l’audit des comptes de cette dernière. Facile à dire…

La caricature du jour 16-07-2012



Art - Bansky - Graffiti

Bansky est un personnage mythique de la scène graffiti. Faisant de la provocation sa marque de fabrique, il amène grâce à ses œuvres un autre regard sur la vie quotidienne. Malgré son aptitude à transgresser les règles, il demeure à ce jour un vrai mystère, sa vraie identité n’ayant jamais été dévoilée.


Peinture réalisée à Bethléem sur le mur de séparation avec l’Israël.

Le Maroc déclare l’ambassadeur de Syrie à Rabat «persona non grata»


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Le Maroc déclare l’ambassadeur de Syrie à Rabat «persona non grata» et lui demande de quitter le Royaume, considérant que la situation actuelle en Syrie ne peut perdurer, indique lundi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération.


Le communiqué souligne que «le Royaume du Maroc qui s’est engagé avec sérieux et dynamisme dans toutes les décisions et initiatives arabes et internationales visant le règlement de la crise syrienne, en veillant à donner toutes leurs chances aux efforts pour mettre fin à la violence, affirme que la situation en Syrie ne peut perdurer et décide de demander à l’ambassadeur syrien de quitter le Royaume étant considéré persona non grata».
Tout en renouvelant son appel à la communauté internationale à assumer ses responsabilités totales pour l’arrêt immédiat de toutes les formes de violences et de tueries et pour la protection des civils syriens, le Royaume aspire à «une action efficace et ferme pour faire aboutir une transition politique vers une situation démocratique qui garantisse l’unité, la stabilité et la sécurité régionale de la Syrie et réponde aux attentes du peuple syrien frère à la dignité, la liberté et au développement», poursuit le communiqué.
Le Maroc suit avec intérêt et profonde préoccupation la violence que subit le peuple syrien frère depuis plus d’un an et qui a fait près de 20 000 morts et le double de blessés, en plus de milliers de réfugiés, relève la même source, déplorant la recrudescence, durant les derniers jours, des massacres atroces ayant fait des centaines de victimes civiles désarmées, dont des dizaines d’enfants innocents.
LE MATIN - MAROC

Angela Merkel affublée d'une moustache version Hitler - Video

La chancelière allemande a été victime d'un malheureux hasard sur la chaîne de télévision néerlandaise NOS. Elle s'est retrouvée parée d'une moustache ressemblant étrangement à celle du dictateur.
Comme quoi le hasard fait parfois bien les choses...
Dimanche, jour des 50 ans de la réconciliation franco-allemande, la chaîne NOS diffuse des images d'Angela Merkel et de François Hollande. Le «couple» franco-allemand, se tient côte à côte bien droit. Le problème? Un jeu d'ombre mal placé fait apparaître sous le nez d'Angela Merkel une pilosité s'apparentant étrangement à la moustache d'Hitler.
Forcément, en Allemagne, la coïncidence, liée au reflet d'une lamelle faisant partie du décor du plateau, a aiguisé les esprits. Même si la chaîne a assuré que ce sombre attribut était le résultat d'un fâcheux concours de circonstances.
Comme le révèle le site Internet d'information belge 7sur7, le rédacteur en chef du journal télévisé a souhaité présenter ses excuses à la chancelière, déplorant «une incroyable coïncidence». (Newsnet)

Emprunts à taux négatifs : les prémices d'une explosion de l'euro?

(Les marchés donnent de l'air à la France avec des taux d'emprunt négatifs-CLOSON DENIS/ISOPIX/SIPA)La France a pour la première fois bénéficié de taux d'emprunt négatifs, lundi 9 juillet, à l'occasion d'émissions d'obligations à très court terme d'un montant de près de 6 milliards d'euros, confirmant sa place dans le club très fermé des pays vertueux de la zone euro. Mais si ces taux négatifs baissent la charge de la dette, ils augmentent aussi le risque de récession.

était la Une de toutes les radios mardi 10 juillet: la France emprunte à des taux réels négatifs. Des 6 milliards d'euros d'obligations à trois et six mois émis lundi par la France, les investisseurs n'en récupèreront pas la totalité, les taux d'intérêt étant de - 0,005 % et - 0,006 %. Autrement dit, la France gagne de l'argent en empruntant ! Qui l'eût cru, six mois après la perte du triple A et quelques semaines seulement après l'arrivée au pouvoir de François Hollande ? Force est de constater que les marchés n'ont pas attaqué l'Hexagone et qu'ils semblent même avoir une certaine confiance dans la dette française.

Immédiatement le gouvernement et l'opposition se sont renvoyés la balle sur le sujet. Côté gouvernement, cette marque de confiance montrerait que la politique économique de François Hollande s'est rendue crédible auprès des investisseurs. Côté opposition, Valérie Pécresse s'est empressée de percevoir dans cette performance le résultat de la politique de Sarkozy.
Mais les uns comme les autres semblent se réjouir de la nouvelle. Ils n'ont pas forcément raison. Voyons pourquoi.

D'abord, nombreux sont les économistes à insister sur le caractère très relatif de cette confiance accordée à la France par les marchés. Il s'agit de très court terme (trois et six mois), même si les obligations à dix ans bénéficient également de taux favorables (2,4% environ). L'économiste et ancien expert du MEDEF Jean-Luc Gréau considère qu'il y a «une dimension de pari» dans ces taux négatifs proposés à la France. Il n'hésite pas à rappeller qu'en 2006, juste avant la crise économique, «la Grèce et l'Irlande avaient obtenu sur les marchés des taux d'emprunt plus avantageux que l'Allemagne, preuve que les investisseurs ne sont pas infaillibles.»
Lire plus sur http://www.marianne2.fr/Emprunts-a-taux-negatifs-les-premices-d-une-explosion-de-l-euro_a220622.html

15.7.12

Israël: un manifestant tente de s'immoler par le feu pour "la justice sociale"


Un manifestant a été hospitalisé dans un état grave samedi soir à Tel-Aviv après avoir tenté de s'immoler par le feu en marge de la célébration du premier anniversaire du mouvement des Indignés en Israël.
Le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld, a précisé qu'il s'agissait d'un homme d'une quarantaine d'années. Il faisait partie des milliers de manifestants - 8.000 selon la police - qui ont défilé samedi soir à Tel-Aviv au cri de: "Le peuple demande la justice sociale". Un an après le début du mouvement de contestation sociale en Israël, ils ont réclamé la démission du chef du gouvernement Benjamin Netanyahu en scandant "Bibi rentre chez toi". Des manifestations rassemblant plusieurs centaines de personnes ont également eu lieu à Jérusalem et à Haïfa.
Promesses non tenues
"J'espère que beaucoup de gens vont venir défiler pour marquer une année de réveil et qu'ils voudront continuer à se battre pour un meilleur avenir dans ce pays", a déclaré à l'AFP Dafne Leef, chef de file du mouvement social de l'été 2011. "L'année écoulée a été très dense, s'il y avait eu autant d'avancées que de promesses non tenues nous serions dans une bien meilleure situation." Le gouvernement avait réagi aux manifestations de l'été dernier, qui avaient rassemblé des centaines de milliers de personnes contre la vie chère et les inégalités sociales, en mettant sur pied un comité chargé d'examiner diverses réformes. Mais un nombre restreint d'entre elles ont été mises en oeuvre.
Répression
Ces trois derniers mois, des tentatives pour relancer le mouvement n'ont rassemblé que quelques milliers de personnes, loin de la mobilisation de 2011 qui avait culminé le 3 septembre avec près d'un demi-million d'Israéliens dans la rue. Le mouvement très divisé doit aussi faire face à la répression des forces de sécurité israéliennes.
HUMANITE

Foto - Le défilé du 14 juillet

Panache tricolore - Le défilé du 14-Juillet en images - ParisMatch.com

Vol Rio-Paris: quand l'équipage perd le contrôle...


The flight deck of an Air France Airbus A330 airliner. After the crash of Air France flight 447 over the Atlantic, the French airline decided to replace as soon as possible the pitot tubes ( giving airspeed indications to the pilot ) on all its fleet of Airbus A330/A340 jetliners. Roissy-en-France, FRANCE - 22/03/2002/0906091613 (IBO/SIPA)

Trois ans après l'accident du vol AF447 Rio-Paris, le BEA publie son rapport d'enquête final. Aux problèmes techniques se sont ajoutées des erreurs humaines. Et le décrochage de l'avion n'a pas pu être évité.



L’accident du vol AF447 Rio-Paris, le 1er juin 2009, a été déclenché par un incident technique –le givrage des sondes Pitot de mesure de vitesses- suivi d’une perte de contrôle de la situation par l’équipage, selon le rapport final du Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile. Publié jeudi 5 juillet, trois ans après l’accident, ce rapport indique, sans surprise, que l’erreur humaine s’est ajoutée aux problèmes techniques. Ni le commandant de bord ni les pilotes n’ont compris que l’avion décrochait et ils n’ont pas pu empêcher la chute de l’appareil dans l’océan Atlantique, au large du Brésil. 228 personnes sont mortes.

L’équipage a été « affaibli par l’effet de surprise et l’incompréhension de la situation » a expliqué Alain Bouillard, directeur de l’enquête au BEA. Il a également pointé l’absence d’entraînement des pilotes pour le pilotage manuel et à haute altitude. Le BEA recommande dans son rapport que soient revues les exigences dans la formation initiale des pilotes.

Quant à l’enchaînement qui a conduit à la catastrophe, il avait déjà été décrit par le BEA dans un précédent rapport intermédiaire publié l’année dernière (lire
Les boîtes noires au rapport):
- L’airbus A330 traverse une zone de cumulonimbus (alors que les autres avions s'en détournent) et des cristaux de glace obstruent les sondes Pitot qui mesurent la vitesse de l’avion (lire Le rôle des sondes Pitot)
- Face à des données de vitesse incohérentes, le pilote automatique se désengage. Il faut alors passer en manuel. Le commandant de bord est au repos à ce moment-là.
- Le pilote qui a pris les commandes mènent des actions à cabrer : autrement dit il fait remonter le nez de l’avion. Ce qui a pour effet d'augmenter l'assiette de l'appareil, c'est-à-dire l’angle formé par l’axe de l’avion par rapport au plan horizontal. Cela diminue la portance de l’appareil.
- Malgré les alarmes qui ont retenti, l’équipage n’a compris à aucun moment que l’avion décrochait et qu’il fallait appliquer la procédure adéquate : faire piquer l’appareil pour augmenter sa portance.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr

Fukushima : une catastrophe «d’origine humaine»


Les bâtiments réacteurs endommagés de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, photographiés en février 2012. (Yoshikazu Tsuno/AP/SIPA)

L'accident de la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, est le résultat d'erreurs humaines graves, d'un manque de régulation et d'anticipation, conclut une enquête indépendante.

Le rapport de la commission d’enquête japonaise indépendante sur l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi est accablant. Accablant pour tous les acteurs de la filière nucléaire japonaise et au-delà pour les responsables politiques du pays. Certes, l’accident du été déclenché par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011. Mais ce désastre aurait pu être anticipé et évité, estime le président de la commission, le Dr Kiyoshi Kurokawa.
Voir l'infographie: Fukushima, une catastrophe sans finEt retrouvez tous nos articles dans la rubrique spéciale Fukushima

L’accident est le résultat « d’une collusion entre le gouvernement, les régulateurs et TEPCO, et leur manque de gouvernance. Ils ont trahi le droit de la nation de se protéger des accidents nucléaires. Par conséquent, nous concluons que l’accident est clairement "fabriqué par l’homme"» (‘manmade’ dans le résumé anglais du rapport).

Pas d'anticipation des risques par TEPCO

Les enquêteurs prennent pour exemple le risque d’une coupure générale de courant dans la centrale de Fukushima-Daiichi en cas de tsunami et de montée du niveau de la mer jusqu’au site. Ce risque était connu depuis 2006 par les régulateurs –donc la NISA, l’agence nucléaire japonaise- et TEPCO, l’exploitant de la centrale. Ils savaient aussi qu’il y avait un risque de dommages sévères sur les réacteurs en cas de perte des pompes qui amènent l’eau pour refroidir les réacteurs, soulignent le rapport. « La NISA savait que TEPCO n’avait préparé aucune mesure pour réduire ou éliminer le risque, mais elle n’a donné aucune instructions spécifiques pour remédier à cette situation » peut-on lire dans les conclusions du rapport.

De fait, la perte de courant et la perte du système de refroidissement ont provoqué un enchaînement fatal après le séisme.

Un désastre "Made in Japan"

Très rapidement après le début de la catastrophe nucléaire des voix isolées se sont élevées au Japon, notamment chez des universitaires, pour dénoncer l’action inappropriée de TEPCO et des autorités, avant et après l’accident. Un rapport publié l'an dernier mettait déjà en cause TEPCO et le gouvernement. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AEIA) avait pointé le fait que la centrale était mal préparée au risque de tsunami.
La population japonaise, méfiante, a cherché d’autres sources que celles des autorités. Ce rapport confirme la crise de société provoquée par l’accident de Fukushima et la remise en cause profonde qu’elle suscite.
« Ce que nous devons admettre, même si c’est douloureux, c’est qu’il sagit d’un désastre ‘made in Japan’, écrit Kiyoshi Kurokawa. Ses causes fondamentales se trouvent dans les conventions profondément ancrées de la culture japonaise : notre réflexe d’obéissance ; notre réticence à remettre l’autorité en question ; notre dévotion à ‘coller au programme’ ; notre suivisme ; notre insularité ».
SCIENCES & AVENIR

Canada: La sécheresse se fait sentir dans la région

L'été chaud et sec fait le bonheur des... (Simon Séguin-Bertrand)
Dix-huit jours. Pas une goutte de pluie. Une chaleur accablante. La sécheresse qui s'abat sur la région de l'Outaouais et de l'Est ontarien force l'Office de protection de la nature de la vallée Rideau à déclarer une alerte de niveau 2, une première en près d'une décennie.
Et ce n'est pas terminé. Selon Environnement Canada, la journée d'aujourd'hui sera la plus chaude de la dernière semaine, avec un maximum de 35°C, et un mercure qui restera au-dessus des 30°C jusqu'à mercredi.
Une pression énorme s'exerce sur l'approvisionnement en eau potable. L'alerte de niveau 2 décrétée hier matin signifie que les résidents et les entreprises de la vallée Rideau doivent réduire leur consommation d'eau de 20 %.
À Gatineau, la première conséquence de cette sécheresse est l'interdiction complète de l'arrosage mécanique des pelouses et des jardins, une mesure mise en place il y a plusieurs jours déjà. Selon la municipalité, les citoyens respectent le règlement et la demande pour l'eau potable est restée à un niveau acceptable. Les contrevenants s'exposent à des amendes de 200 $. Plus de 240 constats d'infraction ont été émis, depuis le début de la saison chaude.
La Ville d'Ottawa, elle, n'applique aucune restriction à l'arrosage des pelouses, car les maisons sont dotées de compteurs d'eau. Un propriétaire qui arrose sa pelouse durant de nombreuses heures voit donc sa facture augmenter considérablement, ce qui refroidit rapidement les ardeurs des amateurs de pelouses vertes à tout prix.
Par contre, sur les propriétés en secteur rural, près de la rivière Rideau, la Société de conservation de la rivière Rideau recommande la prudence, afin de ne pas mettre en danger la nappe phréatique. Le niveau de la rivière Rideau est d'ailleurs à un niveau critique, a averti l'organisme de surveillance. La situation est pire sur la rivière Mississipi. À Almonte, au sud-ouest d'Ottawa, l'arrosage est complètement interdit. C'est aussi le cas à Saint-André-Avellin dans la Petite-Nation, où la municipalité interdit tout arrosage avec de l'eau potable.
Les experts s'entendent pour le dire l'arrosage des pelouses est inutile, et ce malgré la canicule. Selon eux, le gazon tombe en période de dormance lorsqu'il subit une telle sécheresse. Il jaunit, mais ses racines plongent encore plus profondément dans le sol pour puiser l'eau qui est nécessaire à sa survie. Lorsque la pluie revient, la pelouse reverdit automatiquement.
LE DROIT

La Tour Eiffel et le 14 juillet

De toutes les couleurs - La Tour Eiffel sur un air de disco - ParisMatch.com