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30.3.12

Auguste Renoir - "La grenouillère" - Peinture

C'est en 1855 que le père de Renoir, un modeste tailleur de pierres de Limoges établi à Paris depuis 1845, met son fils Auguste âgé de 14 ans en apprentissage dans une fabrique de porcelaine, rue du Temple, où l'adolescent est initié à la peinture sur porcelaine.
L'introduction d'une machine mettra fin à cette expérience et plusieurs autres suivront, dont la peinture de tentures d'Eglise pour des missionnaires d'outre-mer.
Huit ans plus tard Renoir disposait d'assez d'argent pour entrer, en avril 1862, à l'École des Beaux-Arts. Parallèlement aux cours de l'Ecole, il fréquente aussi l'Atelier privé de Charles Gleyre où il se liera d'amitié avec ses condisciples Alfred Sisley, Frédéric Bazille et Claude Monet.

La Grenouillère ce lieu de loisirs de la bourgeoisie parisienne, avec des touches de couleur rapides et vigoureuses simplifiées à l'extême, des personnages à l'état d'esquisse, un art de la lumière rendue par des reflets mobiles, rendant ainsi compte de l'"impression" régnant dans ce lieu.

29.3.12

L'image du jour 29-03-2012

Le Golden Gate de San Francisco drapé de brouillard Le Golden Gate de San Francisco drapé de brouillard
Le Golden Gate, célèbre pont rouge de San Francisco, sur la côte Ouest des Etats-Unis, sort doucement de son enveloppe de brouillard. REUTERS/Robert Galbraith

Tibet : "Pourquoi j'ai choisi de m'immoler"


Le Tibétain Jamphel Yeshi, qui s'est sacrifié par le feu à New Delhi lundi, a succombé à ses blessures mercredi.

Las du désintérêt de la communauté internationale pour leur combat, malgré l'immolation par le feu d'une trentaine de moines bouddhistes en un an, les Tibétains ont décidé d'exporter leurs suicides en dehors de leur région. Lundi, Jamphel Yeshi, un Tibétain en exil de 27 ans, s'est transformé en torche humaine lors d'un rassemblement en plein centre-ville de New Delhi, en Inde, organisé contre la venue dans la capitale fédérale indienne du président chinois Hu Jintao.
Le corps assailli par les flammes, les cheveux en feu, il s'était mis à courir en hurlant dans la rue, provoquant le choc et la stupeur parmi les manifestants, rapporte l'AFP. Depuis cet acte désespéré, la police indienne s'est livrée à des dizaines d'arrestations de manifestants tibétains pour préparer au mieux le sommet des pays du Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud), qui a lieu ce jeudi à New Delhi.
Étant interdits de manifester par les autorités chinoises, les Tibétains utilisent le suicide par le feu comme ultime moyen de protester. Cela fait vingt ans qu'ils se plaignent d'un "génocide culturel" perpétré par les autorités chinoises, issues de l'ethnie Han, fortement majoritaire en Chine. "La culture tibétaine, la langue, l'identité, tout ceci est considéré comme une menace favorisant le séparatisme et la désintégration", affirme au Point.fr Samdhong Rinpoché, ancien Premier ministre du gouvernement tibétain en exil.

Mohamed Merah a été inhumé jeudi à Toulouse


L'entrée principale du cimetière de Cornebarrieu, dans la banlieue de Toulouse, jeudi après-midi.
Mohamed Merah a été inhumé jeudi soir dans le carré musulman d'un cimetière de Toulouse malgré les réticences du maire de la ville, Pierre Cohen, qui avait tenté de différer l'inhumation de 24 heures en demandant l'arbitrage de l'État. Cette confusion a suivi le refus d'Alger d'accueillir la dépouille de l'auteur des tueries de Toulouse et de Montauban, signifié à la dernière minute, alors que la famille avait prévu le transfert du corps par avion à la mi-journée.
Mohamed Merah, Français d'origine algérienne, a revendiqué sept meurtres, dont ceux de trois enfants juifs, au nom d'al-Qaida, mais les enquêteurs pensent qu'il s'est auto-radicalisé avec l'aide éventuelle de proches. Une vingtaine de proches du "tueur au scooter", jeunes pour la plupart, sont entrés peu avant 19 heures dans le cimetière de Cornebarrieu, situé dans l'agglomération toulousaine, escortés d'un grand nombre de gendarmes et de policiers. Le jeune tueur de 23 ans a été mis en terre peu de temps après, au cours d'une brève cérémonie organisée dans le carré musulman du cimetière, survolé par un hélicoptère de la gendarmerie.
LE POINT

28.3.12

L'image du jour 26-03-2012

Un manifestant tibétain s'immole par le feu à New Delhi
Un manifestant tibétain s'immole par le feu à New Delhi
Un manifestant tibétain s’est immolé par le feu dans les rues de New Delhi lors d’une manifestation contre la venue prochaine du président chinois Hu Jintao en Inde. REUTERS/Stringer India

23.3.12

Cuba, des signes du début de la fin ?

L’escalier d’un immeuble s’effondre au coin de la même rue où a été déclaré le caractère socialiste de la révolution. Un groupe de treize personnes occupe l’Église de la Charité et on les évacue par la force au petit matin. La télévision montre un reportage sur les ponts vandalisés par des gens qui les démontent pour se construire des maisons. L’archevêché publie une note dans le journal du Parti communiste dont le ton est inspiré de celui des éditoriaux officiels. La pomme de terre poursuit ses apparitions sporadiques sur les étals des marchés agricoles tandis que son prix augmente dans les réseaux de distribution illégaux. Un musicien de hip hop est arrêté pour avoir protesté sur la façon dont était traité son fils à l’école et avoir retiré une photo de Camilo Cienfuegos de l’entrée du collège. Le Cardinal fait une allocution télévisée à une heure de grande écoute, à la même date où 55 ans auparavant un jeune avait forcé l’entrée d’une émission de radio.
Hugo Chavez est en suivi postopératoire à Cuba, entouré de mystère et de rumeurs sur un retour de la Période Spéciale. On présente actuellement le livre de dialogues de Fidel Castro avec des intellectuels latino-américains, qui avec ses milliers d’exemplaires utilise le papier destiné à la production annuelle de tout un éditeur. Un médecin se déclare en grève de la faim pour qu’on lui restitue son droit de soigner ses patients. La guerre cybernétique atteint des paroxysmes incroyables et utilise uniquement les réseaux sociaux comme arme de lutte ou comme ennemi à abattre. Un homme filme un incendie avec son téléphone portable et ensuite la police lui confisque l’appareil pour avoir voulu montrer le « mauvais côté des choses ». En pleine bataille de l’information contre le secret, une journaliste s’en prend à ceux qui achètent d’énormes quantités de galettes et de gâteaux pour les revendre ensuite. L’hiver dit adieu à La Havane en nous ayant à peine laissé le temps de sortir les manteaux. On nous annonce qu’un crocodile exporté illégalement va revenir dans l’île dans le même cortège que le pape.
Et moi je me demande : Tous ces signes, ces événements, sont-ils l’indice de la fin ou du début ? Est-on en train de devenir tous fous où arrive-t-on seulement à l’âge de raison ?

19.3.12

L'image du jour 19-03-2012

Grèce : un match de football suspendu après des violences entre supporteurs
Grèce : un match de football suspendu après des violences entre supporteurs
Le match de football opposant les clubs de la capitale grecque, le Panathinaïkos et l’Olympiakos, a dû être interrompu ce dimanche en raison de violences entre supporteurs. Quatre policiers ont été blessés dont deux grièvement. REUTERS/Yorgos Karahalis

18.3.12

L'image du jour 18-03-2012

Vettel et Button au champagne !
Vettel et Button au champagne !
Deuxième sur le podium, Sebastian Vettel arrose de champagne Jenson Button, le vainqueur du grand prix de Formule 1 d’Australie, le 18 mars 2012. REUTERS/Brandon Malon.

Agressió de l'àrbitre a un aficionat després del derbi (video)






La culpa no va ser del txa, txa, txa, com diu la cançó, sinó d’un penal justet assenyalat pel col·legiat Del Olmo Castelló.
A conseqüència d’aquesta acció en el minut 84 l’FC Andorra es va emportar la victòria en el derbi contra el La Seu (3-2) i algun aficionat visitant es va carregar de raons per increpar l’àrbitre. Tant com el col·legiat, que es va quedar amb la cara del seguidor. Al final del matx, Del Olmo Castelló va arribar als vestidors ajudat per Justo Ruiz després que l’àrbitre dediqués gestos obscens a l’aficionat. La cosa, però, no va acabar aquí. El col·legiat, ja canviat, va pujar a la grada i es va encarar a dos seguidors abans de trobar-se amb la persona que l’havia insultat. Tots dos, fora de si, es van clavar un parell de mastegots abans de ser separats. La ràpida aparició de la policia va servir per tran­quil·litzar tothom i perquè Del Olmo Castelló abandonés Aixovall 40 minuts després del xiulet final escortat per dos cotxes del servei d’ordre. Tristíssim tancament per a un derbi bonic i intens en el qual l’FC Andorra va saber patir per vèncer.
El La Seu, que va demostrar ser un bon equip, va avançar-se per dues vegades en el marcador (gols de Castell i Aleix), però els de Justo Ruiz van anivellar les dues ocasions gràcies a l’encert de Ludo i a un cop de cap d’Emili a centrada del reaparegut Marc Pujol, que va tenir un retorn providencial. El migcampista va transformar el penal decisiu origen de la baralla.

17.3.12

Dossier rugby: voici comment le XV de France a été volé en finale de coupe du monde!

L'arbitre sud-africain Craig Joubert lors de la finale de la Coupe du monde entre la France et la Nouvelle-Zélande, le 23 octobre 2011.
RUGBY - Contre les Gallois, les Bleus sont arbitrés par celui qui leur a peut-être couté une Coupe du monde...
Coucou le revoilà! Lui c’est Craig Joubert, arbitre sud-africain de 33 ans, «le meilleur du monde», selon Marc Lièvremont. Formulé deux jours avant la dernière finale de la Coupe du monde, le jugement a pris un peu de plomb dans l’aile depuis. La faute à ce Nouvelle-Zélande – France ( 8-7) où Joubert a fermé les yeux sur quelques incartades avec le règlement de la part des All-Blacks. Accusé même par la presse anglo-saxonne d’avoir spolié les Français de leur premier titre mondial, Craig Joubert va recroiser la route des Bleus samedi pour leur dernier match du Tournoi des VI Nations contre les Gallois.
L’aigreur et le sentiment de révolte de l’après finale («On était à seize contre quinze», accusait à chaud Dimitri Szrazewski), a laissé place à une douce ironie. «C’est le meilleur arbitre du monde… Mais ce n’est pas moi qui vote», blague le deuxième-ligne Julien Pierre. Même le toujours très franc du collier Pascal Papé tente de jouer l’apaisement. «C’est le passé et il faut se tourner vers l’avenir», assure-t-il. Sauf que le naturel revient très vite au galop et le Parisien charge la tête la première. «Il ne se souvient pas de moi, mais moi je me souviens de lui! J’espère qu’il passera à autre chose aussi, qu’il sera impartial. Je ne me fais pas de souci, c’est le meilleur.»
Une vidéo accablante
L’éclat de rire qui suit en dit long sur ce que pensent au fond d’eux les malheureux finalistes. «Joël Jutge (le Monsieur arbitrage du XV de France) nous a encore dit cette semaine qu’il était le meilleur arbitre du monde, raconte le troisième ligne Imanol Harinordoquy. Nous, ce n’est peut-être pas ce que l’on pense...»
A l’image de Julien Pierre, les Français n’ont pas pris la peine de revoir cette maudite finale du 23 octobre dernier pour comprendre où Graig Joubert a pu se montrer conciliant avec les Néo-Zélandais. «Je ne sais pas s’il nous a oublié des pénalités. Je n’ai toujours pas revu la finale. J’ai le DVD mais je le regarderai plus tard, pour mes vieux jours.» Pour gagner du temps, le Clermontois peut aussi visionner ce montage de 25 minutes appelé «Autopsie d’une finale» où on peut voir les 17 fautes des Blacks que Joubert aurait omis de siffler. La bonne nouvelle pour les Bleus, c’est que Richie McCaw ne joue pas pour le pays de Galles.

A.P.     

Image - "Je vous envoie un bouquet"


"Je vous envoie un bouquet"
JMIRA

16.3.12

Petit Sarko se lâche encore: il insulte un journaliste ! (vidéo)

Sarkozy insulte un journaliste ! (vidéo)

Encore plus fort que le « Casse-toi pauv'con », l'omniprésident revient dans un second volet de son panel d’insultes.

Le petit Nicolas en déplacement dans la Marne a encore fait le buzz. Lorsqu’un jeune journaliste l’interroge sur les sur les heurts survenus lors de la manifestation de salariés d’Arcelor Mittal à Paris et l’utilisation de gaz lacrymogènes, Nicolas Sarkozy éclate et fustige son interlocuteur : "Qu'est-ce que vous voulez que j'en aie à foutre de ce que vous me dites ? Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?", balance l'hyper premier ministre français, avant de conclure : "Eh, couillon, va!"
Le candidat s'est immédiatement excusé de son attitude en posant sa main sur le journaliste en demandant "Pardon" et en concluant "Il est sympa, il est jeune."

Sarkozy traite un journaliste de "couillon" par LeNouvelObservateur

L'image du jour 16-03-2012

Xu Tiancheng : l'homme qui faisait le poirier sur un clou
Xu Tiancheng : l'homme qui faisait le poirier sur un clou
A 56 ans, Xu Tiancheng pratique une gymnastique traditionnelle chinoise appellée le “Qi Gong” qui lui permet de réaliser des prouesses comme faire le poirier sur un clou. REUTERS/Stringer

14.3.12

L'image du jour 13-03-2012


Embrassades diplomatiques


Embrassades diplomatiques...

Ligue des Champions: l'OM en quarts de finale in extremis

Ligue des Champions: l'OM en quarts de finale in extremis
Grâce au but de Brandao dans le temps additionnel, l'Olympique de Marseille passe le cap des huitièmes de finale malgré sa défaite contre l'Inter Milan (2-1), au bénéfice du match aller (1-0).
Il est le héros de Marseille et il s'appelle Brandao. Personne il y a un an n'aurait pu prédire que le Brésilien, mis en examen pour viol, qualifierait l'OM pour les quarts de finale de Ligue des Champions. Grâce son but dans le temps additionnel, alors qu'il venait juste d'entrer en jeu, l'OM, malgré sa défaite 2-1 sur le terrain de l'Inter Milan, a passé le cap des huitièmes de finale à l'issue d'un match au final haletant. Grâce à une très grande performance de son gardien et capitaine Steve Mandanda, exclu en toute fin de match, Marseille, seul représentant français au tour suivant, figure parmi les huit meilleurs équipes européennes pour la première fois depuis 1993, année de son sacre européen.
Entre deux équipes pas au mieux en championnat, les débats promettaient d'être enlevés. Si Claudio Ranieri avait choisi d'aligner en attaque Diego Forlan préféré à Giampolo Pazzini pour accompagner Diego Milito, Didier Deschamps alignait lui aussi une équipe dont l'orientation offensive pouvait surprendre. Au retour de Loïc Rémy s'ajoutait celui d'André Ayew, unique buteur à l'aller (1-0), soutenu par Mathieu Valbuena et le néo-international Morgan Amalfitano, un temps incertain en raison d'une entorse de la cheville.
Mandanda d'abord solide
Après un premier tir de Valbuena dès la 2e minute, c'est l'Inter qui allait vite rappeler que le champion d'Europe 2010 n'avait pas tout perdu de son tranchant. Et sans un immense Mandanda, les joueurs de Ranieri auraient pu refaire leur retard en à peine un quart d'heure. D'abord à la suite d'un débordement côté droit de l'Argentin Zanetti qui centrait en retrait pour Sneijder lequel reprenait à bout portant. Mais la balle, légèrement déviée par Diawara, était repoussée magistralement par Mandanda (8e).
A peine le temps de souffler que la vague "nerazzurri" déferlait de nouveau. Cette fois le centre était servi par Sneijder à destination de Milito. Mais l'avant centre, un peu en avance, ne pouvait reprendre que de la poitrine et non de la tête. Alors que tout le stade voyait la balle au fond des filets, le capitaine marseillais, sur sa ligne, sortait encore une parade incroyable et détournait le ballon sur sa ligne (11e). L'Inter attaquait le second acte avec de bonnes intentions mais sans véritablement mettre en danger l'OM.
Marseille invaincu à San Siro
Désormais dans l'obligation de marquer, Ranieri n'avait pas le choix. Il procédait dès la 57e minute à deux changements: Sneijder, apparemment blessé et qui avait demandé lui-même à sortir, cédait sa place tout comme Forlan qui hérirait d'une bordée de sifflets. Le Nigérian Obi entrait, accompagné de l'attaquant Pazzini, dans l'espoir de mettre d'avantage sous pression la défense française. Puis à la 73e, l'Argentin Cambiasso remplaçait Poli. Mais le temps passait et même en subissant le jeu, l'OM tenait son exploit. Diarra, à la réception d'un coup franc de Valbuena était même à deux doigts de tromper Julio Cesar qui devait se coucher pour détourner (71e).
Marseille, qui en trois matches à San Siro ne s'était jamais incliné (deux nuls face au Milan AC et une victoire contre l'Inter Milan) n'avait plus que 15 minutes à tenir quand l'Inter parvint enfin à ses fins. Après une premier tir de Pazzini repoussé par Morel, Milito reprenait et trompait Mandanda de près (1-0, 75e) pour remettre les deux équipes à parité sur l'ensemble des deux matches.
Les dix dernières minutes ressemblaient à un sauve qui peut pour l'OM. Mais Brandao, entré juste avant, profitait d'une erreur de défense pour tromper Julio Cesar (1-0, 90e+2) et envoyer l'OM en quarts de finale. Sur l'action suivante, Mandanda, était exclu pour une faute sur Pazzini, qui offrait un penalty à l'Inter, transformé par Pazzini (2-1, 90e+6). Mais il était trop tard pour l'Inter et l'OM tenait son exploit.