Il y a l'hymne officiel de la Coupe du monde 2014, interprété par la chanteuse Jennifer Lopez et le rappeur américain Pitbull, We are one, repris par les médias du monde entier dès sa sortie, mardi 8 avril. Mais il y a aussi un “contre-hymne” porté par les mouvements sociaux.
Le chanteur Edu Krieger a écrit une chanson qui fait figure, selon le journal portugais Público, d'hymne anti-Coupe du monde. En quelques semaines, Pardon, Neymar est devenue un phénomène : à ce jour, la vidéo postée sur Internet a été visionnée plus de 500 000 fois.
S'appuyant sur la vague de manifestations qui ont lieu au Brésil depuis un an et sur un air de Música Popular Brasileira (MPB), le chanteur engagé distille une critique à la fois acerbe et tendre de la société brésilienne. Sur un rythme suave, il reprend les thématiques de ceux qui protestaient notamment contre les dépenses pharaoniques liées à l'organisation de Coupe du monde du football. La vidéo se clôt sur l'image de manifestants scandant le slogan du mouvement social : “Vous n'aurez pas de Coupe du monde !” (Nao vai ter Copa !).
Le chanteur Edu Krieger a écrit une chanson qui fait figure, selon le journal portugais Público, d'hymne anti-Coupe du monde. En quelques semaines, Pardon, Neymar est devenue un phénomène : à ce jour, la vidéo postée sur Internet a été visionnée plus de 500 000 fois.
S'appuyant sur la vague de manifestations qui ont lieu au Brésil depuis un an et sur un air de Música Popular Brasileira (MPB), le chanteur engagé distille une critique à la fois acerbe et tendre de la société brésilienne. Sur un rythme suave, il reprend les thématiques de ceux qui protestaient notamment contre les dépenses pharaoniques liées à l'organisation de Coupe du monde du football. La vidéo se clôt sur l'image de manifestants scandant le slogan du mouvement social : “Vous n'aurez pas de Coupe du monde !” (Nao vai ter Copa !).
Les paroles de la chanson :
"Pardon, Neymar !
Mais lors de la Coupe du monde, je ne vous supporterai pas.
Je suis fatigué de voir notre peuple
Dépérir peu à peu
Dans les émissions de la télé.
Pendant que la Fifa se préocupe de “standards”,
Nous sommes guidés par des voleurs
Qui jouent sale pour gagner.
Pardon, Neymar !
Je ne serai pas votre supporteur.
Parreira [Carlos Alberto Parreira, sélectionneur de l'équipe du Brésil en 1994], j'ai vu
Ce Tetra [4e titre de champion du monde] qui a rendu le peuple si heureux.
Mais nous ne serons pas de vrais champions
En gaspillant plus de 10 millions
Pour faire la Copa dans notre pays.
Nous avons de jolis stades monumentaux,
Alors que les écoles et les hôpitaux
Sont au bord de la ruine.
Parreira, j'ai vu
Un abîme entre plusieurs Brésil.
C'est mal, Felipão [surnom de Felipe Scolari, sélectionneur de l'équipe du Brésil en 2002 et en 2014].
Quand Cafu a soulevé la coupe
En exhibant ses racines dans un moment si solennel,
Il a fait connaître Jardim Irene [quartier populaire de Sao Paulo],
Un autre portrait du Brésil.
Le printemps promis n'est jamais venu.
La vie vaut plus qu'un but.
Et les améliorations, où sont-elles ?
C'est mal, Felipão.
Notre patrie n'a pas fleuri !
Je sais, supporteur,
Que ma sincère et simple opinion,
Ne va pas faire que tu ne gagneras pas
Et que tu n'iras pas en finale,
soutenant notre sélection.
Même si tu n'as pas assez d'argent pour payer ta place dans le stade,
Tu ne cesseras jamais d'aimer
notre équipe où qu'elle soit.
Je sais, supporteur,
C'est toi qui a raison.
"Pardon, Neymar !
Mais lors de la Coupe du monde, je ne vous supporterai pas.
Je suis fatigué de voir notre peuple
Dépérir peu à peu
Dans les émissions de la télé.
Pendant que la Fifa se préocupe de “standards”,
Nous sommes guidés par des voleurs
Qui jouent sale pour gagner.
Pardon, Neymar !
Je ne serai pas votre supporteur.
Parreira [Carlos Alberto Parreira, sélectionneur de l'équipe du Brésil en 1994], j'ai vu
Ce Tetra [4e titre de champion du monde] qui a rendu le peuple si heureux.
Mais nous ne serons pas de vrais champions
En gaspillant plus de 10 millions
Pour faire la Copa dans notre pays.
Nous avons de jolis stades monumentaux,
Alors que les écoles et les hôpitaux
Sont au bord de la ruine.
Parreira, j'ai vu
Un abîme entre plusieurs Brésil.
C'est mal, Felipão [surnom de Felipe Scolari, sélectionneur de l'équipe du Brésil en 2002 et en 2014].
Quand Cafu a soulevé la coupe
En exhibant ses racines dans un moment si solennel,
Il a fait connaître Jardim Irene [quartier populaire de Sao Paulo],
Un autre portrait du Brésil.
Le printemps promis n'est jamais venu.
La vie vaut plus qu'un but.
Et les améliorations, où sont-elles ?
C'est mal, Felipão.
Notre patrie n'a pas fleuri !
Je sais, supporteur,
Que ma sincère et simple opinion,
Ne va pas faire que tu ne gagneras pas
Et que tu n'iras pas en finale,
soutenant notre sélection.
Même si tu n'as pas assez d'argent pour payer ta place dans le stade,
Tu ne cesseras jamais d'aimer
notre équipe où qu'elle soit.
Je sais, supporteur,
C'est toi qui a raison.
Hugo Dos Santos