Présentée il y a quelques jours comme imminente, l'intervention
internationale en Syrie n'a plus l'air si urgente. Le 29 août, le Parlement
britannique a rejeté le principe d'un engagement au côté des Etats-Unis en
l'absence d'une résolution de l'ONU – qui n'arrivera jamais, eu égard au soutien
que la Russie et la Chine apportent au régime de Damas.
Barack Obama, qui avait affirmé que le recours à des armes chimiques constituerait une ligne rouge à ne pas franchir sous peine de représailles, semble donc tout à la fois bien seul et bien embarrassé. Vu l'hostilité affichée par ses concitoyens à toute idée d'intervention, on peut présumer que s'il lance son pays dans la bataille, ce sera de loin, et pas massivement.
Barack Obama, qui avait affirmé que le recours à des armes chimiques constituerait une ligne rouge à ne pas franchir sous peine de représailles, semble donc tout à la fois bien seul et bien embarrassé. Vu l'hostilité affichée par ses concitoyens à toute idée d'intervention, on peut présumer que s'il lance son pays dans la bataille, ce sera de loin, et pas massivement.