Avoir atteint une limite infranchissable ; être au maximum ; se donner à fondOrigine et définition
L'origine de cette expression est facile à comprendre.
Si on met de côté le sens argotique de "coup à la figure", un taquet, c'est, par exemple :
* un morceau de bois servant à tenir une porte fermée (XVe siècle) ;
* un coin de bois qui sert à caler un meuble (XIXe siècle) ;
* en voile, et depuis le XVIIe siècle, un moyen de maintenir un cordage à une certaine position ou une voile plus ou moins tendue (taquet à cornes, taquet coinceur, taquet basculant...) ;
* une butée métallique destinée à limiter les mouvements du chariot d'une machine à écrire.
Dans tous ces cas, donc, et d'autres encore, le taquet sert à bloquer quelque chose.
On comprend donc que, d'un 'sauvageon' qui roule en ville à 90 km/h sur sa mobylette 49 cm3 trafiquée, la manette de gaz à donf, on puisse dire qu'il est au taquet, la poignée d'accélération étant en butée.
De même, mais dans un sens plus figuré, on peut dire de quelqu'un qui est débordé de travail et qui ne peut vraiment rien prendre d'autre en charge, qu'il est au taquet.
Compléments
En escalade, "être taquet" ou "être à taquet", c'est être à la limite de la chute, par épuisement ou pour avoir pris une voie supérieure à ses capacités.
Expressio