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27.11.21

PASSé - Guy Jones - Une promenade magique dans le Paris de 1890


Guy Jones a pour spécialité de réparer des films très anciens, et de leur adjoindre des bandes sonores bluffantes de réalisme.

Ici, on redécouvre plusieurs endroits iconiques de Paris comme le parvis de Notre-Dame et les Champs Élysées. On peut admirer aussi les vêtements et l’attitude des gens. En effet, les films les plus vieux ont un rythme de 10 images par seconde qui leur donne un aspect très saccadé. Les personnes semblent se dandiner.

La reconstruction permet de corriger cet effet pour revenir à un semblant de 24 mages par seconde. Les mouvements sont ainsi plus naturels et on peut se laisser aller à la fascination de la promenade temporelle. Magique.

La boîte verte

25.11.21

PEINTURE - Louis Béroud - La Place du Louvre

La Place du Louvre, huile sur toile de Louis Béroud (1902). (définition réelle 3 610 × 4 260)

 

14.11.21

PEINTURE - Claude Monet - La Capeline rouge

 

La Capeline rouge, huile sur toile de Claude Monet (1868, Cleveland Museum of Art)

12.11.21

MARINE - VOILIERS : L'Hermione

 


L'Hermione, trois-mâts carré, réplique du navire de guerre français éponyme de 1779

6.10.21

PLAGES - Sud-ouest de la France - Arcachon

PORTFOLIO - C'est l'été, les vacances ! L'occasion pour "Sud Ouest" d'ouvrir ses archives sur les plus belles images de l'histoire de cette perle du littoral de la Gironde.

En images, le bassin d'Arcachon autrefois
La plage d’Arcachon à l’heure du bain le 14 septembre 1911. © Crédit photo : Reproduction Sud Ouest

28.9.21

POEME - Victor Hugo - Où suis-je ?



Ne dites pas : mourir ; dites : naître. Croyez.

On voit ce que je vois et ce que vous voyez ;
On est l’homme mauvais que je suis, que vous êtes ;
On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes ;
On tâche d’oublier le bas, la fin, l’écueil,

La sombre égalité du mal et du cercueil ;
Quoique le plus petit vaille le plus prospère ;
Car tous les hommes sont les fils du même père ;
Ils sont la même larme et sortent du même oeil.
On vit, usant ses jours à se remplir d’orgueil ;

On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe,
On monte. Quelle est donc cette aube ? C’est la tombe.
Où suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnu
Vous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu,
Impur, hideux, noué des mille noeuds funèbres.

De ses torts, de ses maux honteux, de ses ténèbres ;
Et soudain on entend quelqu’un dans l’infini
Qui chante, et par quelqu’un on sent qu’on est béni,
Sans voir la main d’où tombe à notre âme méchante
L’amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante.

On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent
Fondre et vivre ; et, d’extase et d’azur s’emplissant,
Tout notre être frémit de la défaite étrange
Du monstre qui devient dans la lumière un ange.

Victor Hugo