Nombre total de pages vues

8.12.12

Images du Monde - Syrie

<strong>Le calme après la tempête.</strong> Redevenue le terrain de jeu des enfants, cette rue d'Alep était, il y a quelques jours encore, le théâtre de terribles affrontements entre les forces du gouvernement syrien et les rebelles armés. Certaines habitations en gardent la trace. Un basculement s'opère actuellement dans la deuxième ville du pays au profit des islamistes radicaux: l'armée syrienne libre (ASL) est de plus en plus décriée, perdant de son influence auprès de la population.
Le calme après la tempête. Redevenue le terrain de jeu des enfants, cette rue d'Alep était, il y a quelques jours encore, le théâtre de terribles affrontements entre les forces du gouvernement syrien et les rebelles armés. Certaines habitations en gardent la trace. Un basculement s'opère actuellement dans la deuxième ville du pays au profit des islamistes radicaux: l'armée syrienne libre (ASL) est de plus en plus décriée, perdant de son influence auprès de la population. Crédits photo : Narciso Contreras/AP/SIPA/Narciso Contreras/AP/SIPA

Images du Monde: Corée du Nord - Le "clown" triste!

<strong>Le clone triste.</strong> Au milieu des innombrables officiers décorés comme des arbres de Noël, le leader nord-coréen Kim Jong-un pose en uniforme noir. Coupe de cheveux «à la Kuomintang», pantalon trop grand «à la Hô Chi Minh» et veste à col Mao, le dernier potentat communiste d'Asie tente une nouvelle fois de sauver les apparences. Mais le haut mur de dignitaires rassemblés derrière lui cache mal les réalités de ce pays autiste et au bord du dépôt de bilan. Pourtant, même <i>Le Quotidien du peuple</i>, organe officiel du Parti communiste chinois, s'est laissé berner en publiant in extenso, avant de les supprimer, des informations d'un site satirique américain selon lequel Kim Jong-un avait été élu l'«homme vivant le plus sexy» de 2012. Un comble!
Le clone triste. Au milieu des innombrables officiers décorés comme des arbres de Noël, le leader nord-coréen Kim Jong-un pose en uniforme noir. Coupe de cheveux «à la Kuomintang», pantalon trop grand «à la Hô Chi Minh» et veste à col Mao, le dernier potentat communiste d'Asie tente une nouvelle fois de sauver les apparences. Mais le haut mur de dignitaires rassemblés derrière lui cache mal les réalités de ce pays autiste et au bord du dépôt de bilan. Pourtant, même Le Quotidien du peuple, organe officiel du Parti communiste chinois, s'est laissé berner en publiant in extenso, avant de les supprimer, des informations d'un site satirique américain selon lequel Kim Jong-un avait été élu l'«homme vivant le plus sexy» de 2012. Un comble! Crédits photo : KCNA/AFP/KCNA/AFP
LE FIGARO

Honte à Kookaï!

bebe-phoque
Dans le cadre de la campagne France Sans Fourrure animée par le collectif Société Anti Fourrure, la prochaine action contre Kookaï sera un happening silencieux (avec les slogans en fin d'action) qui aura lieu samedi 8 décembre, de 14 heures à 17 heures, devant la boutique et le bureau de presse de Paris, 3 place Saint-Opportune (métro Châtelet). Nous avons besoin de militants pour tenir les supports et les lettres contre la fourrure chez Kookaï, autour du journal lumineux. La marque n'a toujours pas l'intention d'en finir avec la vente de peaux d'animaux. Vous pouvez constater sur leur site Internet et dans les boutiques qu'ils commercialisent toujours manteaux et vestes avec capuches en vraie fourrure. Kookaï doit comprendre que nous ne lâcherons rien tant qu'ils ne deviendront pas une marque éthique, eux qui se vantent sur leur site d'avoir une charte éthique. Les animaux comptent pour vous ? Dans le monde, plus d'un animal par seconde succombe pour l'industrie de la fourrure... Demandons sans relâche à Kookaï d'en finir une bonne fois pour toutes avec ce commerce!
CHARLIE HEBDO

Mexique • Les millionaires s'amusent à la pêche au gros


Costa Rica : accroché au bout de la ligne, un marlin saute hors de l'eau - tgrayphoto/CC
Il commence à faire nuit quand un haut-parleur annonce l'arrivée imminente du dernier bateau du jour. Tout le débarcadère de Cabo San Lucas [petite ville de l'extrême sud de la Basse-Californie-du-Sud] retient son souffle. En quelques minutes, des centaines de personnes se rassemblent sur le rivage pour assister au retour du yacht blanc, flanqué d'une escorte de petites embarcations. A bord du yacht Shambala, luxueux bateau de 15 mètres de long, six hommes saluent la foule en brandissant leurs cannes à pêche.
Le port de plaisance vit une vraie ambiance de carnaval. La jetée n'est plus que crépitement de flashs, bousculades, applaudissements, rires, cris. Parmi la foule, des clients qui ont quitté leur restaurant en plein repas, des chauffeurs de taxi sans passagers, des policiers municipaux, des pêcheurs, des touristes, des marins venus voir ce qui se passait.
Au bout de plusieurs minutes, l'équipage enlève enfin la bâche, découvrant un monstre. Il est si grand qu'il faut quatre hommes adultes pour le transporter et installer son cadavre sur le véhicule. De ses énormes pupilles bleues, chacune de la taille d'un poing fermé, il paraît observer attentivement, avec reproche, tous ceux qui sont venus assister à son arrivée.
"That's a big son of a bitch !" [Il est gros, l'enfoiré !], lance un touriste américain dans le long cortège de curieux qui s'est formé pour recevoir l'animal. Ils suivent sa dépouille jusqu'au bout du quai, à la station de pesage. Le parcours est effectué à allure lente, afin que tous puissent admirer le corps du monstre marin. L'équipage du yacht ferme la marche, portant les cannes à pêche et les appâts. On croirait un cortège funèbre. "Ç'a été une grande lutte", assure Chris Mott, le pêcheur, un Texan aux traits tirés. "Ce salaud nous a résisté pendant trois heures, jusqu'à ce que nous ayons pu le faire monter sur le bateau".
Le marlin, objet de culte
Le salaud en question est un marlin d'environ deux mètres de long, pesant quelque 150 kilos. Un voilier noir, comme on l'appelle communément au Mexique. Un si grand poisson qu'un enfant de 10 ans tiendrait parfaitement à l'intérieur. Ici, à Los Cabos, il fait l'objet d'un culte étrange, sorte de syncrétisme entre la pêche sportive, le glamour de la haute société internationale et l'adrénaline déclenchée par les paris multimillionnaires.
L'étrange défilé ne tarde guère à se terminer, l'assistance frémit d'impatience. "Mesdames et messieurs, le voilà ! Admirez cette merveille, crie l'employé de la station de pesage. On va voir si cette belle bête fait le poids. Il y a beaucoup d'argent en jeu !" Sur le quai, un millier de personnes venues assister à la finale du Bisbee's Black and Blue Tournament – qui est sans doute le tournoi de pêche le plus exotique du monde –, rugissent d'approbation. Ce sont des touristes américains, asiatiques et européens, plus un petit contingent de Mexicains, de Los Cabos pour la plupart.
A la vue de tous, comme le stipulent les règles de cette compétition, le poisson est hissé par les poulies de la balance, tel un drapeau. L'équipe du Shambalacroise les doigts : si tout va bien, ils repartiront d'ici millionnaires. L'aiguille bondit : 1 kilo... 10 kilos... 100 kilos... Combien peut valoir un poisson ? La réponse est simple : bien plus qu'on ne peut l'imaginer.
Le tournoi Black and Blue vient d'entrer dans sa trentième année. Cette compétition a été fondée en 1981 par Rob Bisbee, un propriétaire d'une société de distribution de carburants et d'articles de pêche, originaire du Missouri. Aujourd'hui, elle est devenue le concours de pêche le plus richement doté de la planète. Ses prix atteignent des sommes astronomiques, même en cette période de crise. Il y a quatre ans, avant que l'économie mondiale ne plonge, les gagnants se sont partagé cinq millions de dollars. Cette année, le Black and Blue a décerné pour 2,5 millions de dollars de prix.
Peu connu au Mexique, ce tournoi est déjà l'équivalent de la Coupe du monde de football dans le domaine de la pêche. Au fil du temps, il est devenu l'un des moteurs économiques de la Basse-Californie-du-Sud. Des équipes de différents continents se rendent tous les ans à Los Cabos pour y participer. En 2012, le Black and Blue a accueilli 108 équipes de 27 pays, notamment l'Autriche, l'Ukraine, la Russie, l'Allemagne, l'Argentine, le Japon, la Côte d'Ivoire, l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou la Grande-Bretagne, sans oublier bien sûr les Etats-Unis.
65 000 dollars le bateau
On estime à plusieurs milliers les participants venus ici cette année entre le 23 et le 27 octobre. Ce sont tous des gens fortunés : PDG de grandes entreprises, hôteliers millionnaires, artistes mexicains, pétroliers, industriels, pêcheurs professionnels, et même un prince qatari.
Suivant les règles et les poules dans lesquelles on décide de participer, le ticket d'entrée peut s'élever à 65 000 dollars par bateau, sans compter la location du matériel, les salaires des quelque 300 capitaines et de leurs assistants, l'alimentation, la boisson, les pourboires et le combustible pour une centaine d'embarcations.
Les retombées sur l'économie locale sont difficiles à chiffrer. Hôtels et restaurants profitent du tournoi pour améliorer leurs recettes en automne, saison traditionnellement basse. Au Wynhdam, l'une des nombreuses chaînes d'hôtels du port, le taux d'occupation atteint presque 100 %. "Welcome fisherman !", pouvait-on lire sur une grande affiche à l'entrée.
Outre ses répercussions touristiques, ce tournoi n'a pas peu contribué à la mythologie qui entoure Los Cabos, une destination qui pour des raisons stratégiques est présentée par la classe politique et économique locale comme un "site d'élite", une réalité séparée du reste du Mexique. "Vous seriez étonné de voir le nombre de gens qui se sont installés à Los Cabos après le tournoi, assure Clicerio Mercado, représentant permanent de la compétition en Californie. Beaucoup viennent ici, pêchent, créent leur entreprise et décident de faire leur vie ici."
Mais ce tournoi, qui paraît sorti tout droit d'un roman de F. Scott Fitzgerald, est aujourd'hui menacé et, avec lui, l'activité et les gains colossaux qu'il génère. Car s'il n'y a plus de marlins, c'en sera fini de la compétition.
Bientôt la fin du marlin ?
Jack Bisbee va sur ses 80 ans. Il n'est pas peu fier de la croissance du tournoi. Ce qui n'était à l'origine qu'une compétition entre amis, avec six bateaux et 10 000 dollars de prix, a fini par devenir un concours mondial qui paralyse tout le sud d'un Etat mexicain et s'est déjà fait un nom en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. Mais l'entrepreneur se fait l'écho d'une plainte de plus en plus fréquente parmi les pêcheurs sportifs de Los Cabos. Les pêcheurs à la palangre ont rapproché leur zone d'opération à 15 milles marins. Résultat, ils viennent concurrencer les pêcheurs sportifs, et des espèces comme le marlin terminent dans les filets destinés au thon.
A la fin du tournoi de cette année, deux poissons seulement ont fini sur la balance. Faut-il y voir une simple coïncidence ? Ou est-ce la preuve que les stocks de marlin ont dangereusement diminué ? Certes, d'autres ont été capturés puis libérés, mais seulement deux étaient d'une taille suffisante pour justifier le pesage et toute la cérémonie qui l'entoure.
L'un de ces marlins est suspendu en ce moment même, sous les yeux de centaines de personnes. C'est celui du Shambala. On l'a sorti de l'eau depuis si peu de temps que quelques gouttes lui coulent encore de la pointe du rostre. La foule exulte quand l'animal est hissé à deux mètres de haut, sa nageoire dorsale [en forme de voile] déployée majestueusement.
Entre-temps, la balance continue à faire son travail. Un kilo... 10 kilos... 100 kilos... L'aiguille s'arrête sur 150 kilos. Le poisson reste très au-dessous de celui pêché le jour précédent par le Frantic Pace, un bateau lui aussi commandé par des Texans et qui, ayant capturé un marlin de 210 kilos, est confirmé comme le gagnant des plus de 2 millions de dollars
COURRIER INTERNATIONAL

Philippines: Près de 500 personnes sont mortes et 379 sont portées disparues après le passage du typhon Bopha, extrêmement violent, le 5 décembre. Ici, une plantation de bananiers dans le sud du pays.

Près de 500 personnes sont mortes et 379 sont portées disparues après le passage du typhon Bopha, extrêmement violent, le 5 décembre. Ici, une plantation de bananiers dans le sud du pays.
Près de 500 personnes sont mortes et 379 sont portées disparues après le passage du typhon Bopha, extrêmement violent, le 5 décembre. Ici, une plantation de bananiers dans le sud du pays.

Images du Monde - Bulgarie - l'aigle et le renard

En Bulgarie, ce renard défend ses poils contre l’attaque d’un aigle qui aimerait en faire son dîner.
En Bulgarie, ce renard défend ses poils contre l’attaque d’un aigle qui aimerait en faire son dîner.

6.12.12

République Démocratique du Congo • L'eau potable plus chère que la bière

Desisn de Tiounine, Russie.

A Mbuji-Mayi [capitale du Kasaï-Oriental], une bouteille d'un litre et demi d'eau coûte 3 500 FC (francs congolais, soit 3 euros), plus cher que deux bières de 73 cl à 1 500 FC l’une (0,76 euro). Pour certains adeptes de cette boisson alcoolisée, le choix est vite fait, quoi qu'il en coûte à leur santé. Autant boire de la bière. Mais pour la grande majorité de la population, la situation est dramatique. En effet, seules les nantis peuvent se permettre d'acheter des bouteilles d'eau fabriquées localement pour assouvir leur soif. Beaucoup d'autres ne le peuvent pas alors que l'eau est une denrée rare dans cette ville de plus de 3 millions d'habitants, où plusieurs communes ne sont plus desservies par le réseau public depuis 2010.

Faute de trouver l’eau au robinet, les habitants sont obligés d’effectuer de 3 à 5 km pour acheter de l’eau dans des lieux publics. Pour 20 litres d'eau – impropre à la consommation –, le prix varie entre 200 et 500 FC [entre 0,16 et 0,41 euro]. Ceux qui en ont les moyens se font livrer l'eau pour le ménage et la toilette, et recourent aux vendeurs ambulants qui proposent les 20 litres pour 700 à 1 200 FC [0,58 à 1 euro].

"Je suis très déçu de voir que le Kasaï-Oriental, pourtant entouré de cours d’eau parfois potable, est la seule province où l’eau est si chère", regrette un habitant de la ville. La Regideso, une entreprise publique qui a le monopole de la distribution d'eau dans la ville, ne dessert que 16 % des habitations du fait de la vétusté du réseau et du manque d'électricité. Mais quand bien même tous les robinets de la ville seraient fonctionnels, la production serait insuffisante pour fournir la quantité d’eau nécessaire, soit 20 litres par personne et par jour. "L’entreprise manque de moyens pour développer une politique de distribution d’eau satisfaisante. Et, faute d'électricité, nous ne pouvons capter suffisamment d’eau. Voilà pourquoi la population souffre", souligne un agent de la société qui a requis l’anonymat.

Comme souvent en République démocratique du Congo (RDC), l'eau la plus chère est celle qui est mise en bouteille localement. Les bouteilles importées sont un peu moins coûteuses, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Rien n'est fait pour aider les habitants. "Nous nous heurtons à plusieurs difficultés. L'électricité est plus chère qu’ailleurs, nous importons les emballages, les taxes et les impôts sont très élevés", raconte un agent de Safi, une société locale d'embouteillage. L'eau est ainsi paradoxalement la boisson la plus chère.

Compte tenu de la situation, certains n'hésitent pas : "Je préfère boire de la bière plutôt que de l’eau, souvent introuvable, surtout quand je prends mon repas. Un régime qui n’a aucun effet sur mon organisme", estime Stéphane Mongo [un habitant de Mbuji-Mayi].

Et il n’est pas le seul à choisir la bière. Le prix est la bonne excuse, mais cela n’est pas sans risque pour la santé. Ces adeptes des bouteilles brunes renforcent ainsi leur penchant pour l'alcool et ils risquent d'avoir du mal à s'en débarrasser. Sans compter les comportements parfois violents de ceux qui en abusent pour étancher leur soif. "Je n’encourage pas les amoureux de la bière, et je demande à l’entreprise de distribution d’eau d’augmenter sa production pour mieux desservir la ville, s'agace un médecin de la ville. C’est une question de santé publique."
COURRIER INTERNATIONAL 

4.12.12

L'image du jour 04-12-2012

Nuit de violence à Maribor

Nuit de violence à Maribor
La police a dispersé lundi soir une manifestation à Maribor, deuxième ville de Slovénie. Des dizaines de personnes ont été arrêtées, neuf blessées. Les manifestants exigent la démission du maire, soupçonné de corruption.

3.12.12

Images du Monde - Galapagos

Envol de l'albatros - Avec une envergure de 2,3 mètres, l'albatros des Galápagos est l'un des plus petits albatros. Comme les avions, ces oiseaux majestueux ont leur aéroport. Les voir décoller ou atterrir est toujours un moment magique.
Nathalie Lamoureux©Nathalie Lamoureux

Qu'a-t-on trouvé de si mystérieux sur Mars?

Représentation artistique du robot Curiosity procédant à des analyses du sol martien.

C'est désormais officiel ! La Nasa dément toute découverte historique faite par Curiosity sur Mars. "Les rumeurs et spéculations selon lesquelles une découverte majeure aurait été faite dans le cadre de la mission Curiosity, qui est à ses débuts, sont erronées", a déclaré l'agence spatiale américaine jeudi dans un communiqué. "À ce stade de la mission, les instruments du robot n'ont détecté aucune indication définitive de matière organique martienne", précise même la Nasa.
Cette mise au point intervient après les déclarations de John Grotzinger, l'un des hauts responsables de la mission au Jet Propulsion Laboratory (JPL), qui avait évoqué, devant un journaliste de la radio publique américaine NPR, une annonce imminente propre à "entrer dans les livres d'histoire". Des propos qui avaient suscité un énorme buzz sur Internet en dépit des dénégations du porte-parole du JPL, Guy Webster. Selon lui, John Grotzinger avait simplement témoigné d'un vif enthousiasme en découvrant la qualité des analyses des échantillons obtenue.
L'épisode avait mis de nombreux scientifiques associés à la mission dans l'embarras, parmi lesquels les responsables français de l'outil SAM (Sample Analysis at Mars), censé avoir effectué la prodigieuse découverte. Michel Cabane du Laboratoire atmosphères, milieux et observations spatiales du CNRS (Latmos), coresponsable de SAM, avait expliqué la semaine passée au Point.fr que la méthode utilisée rendait, à ce stade, un tel scoop proprement improbable. "Il ne s'agit pas du tout de regarder le sol de Mars et de dire tiens, il y a une grenouille ou tiens, il y a un escargot. C'est un mécanisme d'analyse à double détente", avait-il indiqué.
LE POINT

Merkel, marchande de canons. Ce n'est pas une info, juste un rappel!



L'Allemagne ne pouvant envoyer des soldats sur tous les fronts, la Chancelière a annoncé son intention d'utiliser plus souvent les livraisons d'armes à des fins diplomatiques, pour soutenir " ses partenaires dignes de confiance ". L'Arabie saoudite négocie ainsi l'achat de centaines de chars de combat et de véhicules blindés allemands.
 
Le redéploiement d'une Allemagne " décomplexée " sur le plan militaire et diplomatique se poursuit. Après avoir participé, pour la première fois depuis 1945, à une guerre offensive contre la Serbie en 1999, puis s'être engagé avec un contingent de près de 5000 hommes en Afghanistan à partir de 2001, Berlin semble avoir jeté aux orties ses réticences en ce qui concerne les ventes d'armes à destination de pays non-membres de l'OTAN. Dans sa dernière édition, le magazine Der Spiegel révèle ainsi que l'Arabie saoudite, qui est déjà sur les rangs pour acheter 270 chars de combats Leopard 2, a déposé une nouvelle demande auprès du Conseil fédéral de sécurité allemand afin de d'importer plusieurs centaines de blindés de type GTK Boxer, un transport de troupes monté sur pneus et équipé au choix d'un lance-grenade ou d'une mitrailleuse lourde, idéal en rase campagne... comme pour la répression de manifestations.
Cette révélation, non commentée par le gouvernement allemand puisque les réunions et les décisions du Conseil de sécurité sont soumises au secret le plus total, a déclenché de violentes réactions de la part des partis écologistes et de gauche, mais pas seulement. L'ancien ministre des Affaires étrangères d'Helmut Kohl Hans-Dietrich Genscher a également protesté: "Avec le recul, on constate que la retenue allemande dans sa politique d'exportations d'armes s'est révélée exacte et l'on devrait s'y tenir", a déclaré cette figure emblématique et respectée du parti libéral.
Merkel assume sa diplomatie des ventes d'armes
Le "deal" saoudien n'est pourtant pas isolé. Ces derniers temps, l'Allemagne a vendu deux corvettes porte-hélicoptères à l'Algérie qui se prépare à passer une commande de 1200 véhicules blindés, mais aussi 130 Léopards 2 d'occasion à l'Indonésie, deux sous-marins à l'Egypte et quelques milliers de fusils d'assaut livrés aux quatre coins de la planète. Entre autres. De même, alors que Berlin proteste fermement contre la relance de la politique de colonisation des territoires occupés par Israël, Der Spiegel nous apprend aussi que le Conseil de sécurité a donné son feu vert pour la vente de lance-roquettes à l'armée israélienne. Le leader écologiste Jürgen Trittin est catégorique : "On ne peut pas vendre des armes dans ces pays!".
La Chancelière n'est pas de cet avis. Lors d'un discours prononcé fin octobre au congrès annuel de l'armée allemande, Mme Merkel a expliqué qu'à l'avenir, son pays comptait intégrer plus fortement les exportations d'armements dans sa doctrine de sécurité : "Il est dans notre intérêt d'aider nos partenaires à établir ou à maintenir de manière efficace la sécurité et la paix dans leurs régions", a-t-elle expliqué. Pour elle, les livraisons d'armes font clairement partie de cette aide: "Ceux qui se sentent responsables du maintien de la paix mais ne peuvent pas jouer un rôle actif dans toutes les régions du monde, sont appelés à aider leurs partenaires dignes de confiance à prendre cette tâche à leur compte", a ajouté la chancelière. Et d'après Angela Merkel, ces partenaires dignes de confiance sont nombreux. Il s'agit des pays de la Ligue arabe, et ceux de l'Union africaine et de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Pas moins !
Face à cette perspective, les "marchands de canons" allemands, confrontés à un fort rétrécissement des budgets européens de défense, peuvent se frotter les mains. Pour Mme Merkel, l'exercice est cependant périlleux à l'aube de l'année électorale qui s'annonce : "Angela Merkel sait que la grande majorité des Allemands est hostile aux exportations d'armes", rappelle le député de gauche Jan van Aaken (Die Linke) : "Il semble donc qu'elle justifie ses décisions par anticipation, comme pour construire une sorte de mur pare-feu avant la campagne", explique-t-il.
L'EXPRESS

Al-Qaïda au Magreb islamique menace à nouveau la France


Dans une vidéo, le chef du groupe terroriste met en garde François Hollande et ses homologues africains, qui ont décidé d'une offensive pour reconquérir le nord du Mali, décrite par Aqmi comme une "guerre française par procuration".
 
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) appelle ce lundi les dirigeants africains à se désolidariser de la "politique va-t-en guerre de la France".
"A [François] Hollande et certains dirigeants africains [...] Si vous voulez la guerre, le Sahara sera un grand cimetière pour vos soldats et un désastre pour vos intérêts", a déclaré le chef du groupe, Abou Moussab Abdel Wadoud plus connu sous le nom d'Abdelmalek Droukdel, dans une vidéo diffusée sur des sites islamistes.
"L'invasion du Mali, une guerre française par procuration", est le titre de cette vidéo où le dirigeant islamiste radical algérien accuse la France de vouloir, via la force armée de soldats africains avec l'aval de l'ONU, à tout prix diviser le Mali pour profiter de ses richesses.
"Le prix de la décision de [François] Hollande sera très élevé" affirme l'ancien chef du Groupe salafiste pour la Prédication et le Combat -actif en Algérie durant la décennie noire des années 90- affirme que son mouvement dispose de nombreuses armes.

Menace sur les otages, chantage sur leur famille

Il menace par ailleurs la vie des sept ressortissants otages français au Sahel, jusque-là épargnés. Et appelle les familles des otages, dont le dernier a été enlevé le 20 novembre dans le nord-ouest du Mali, à mener une campagne médiatique pour les sauver.
A l'adresse des pays du Sahel, de la Mauritanie, du Sénégal, de la Côte d'Ivoire et du Niger, Droukdel leur demande de suivre cette devise africaine: "Quand ta maison est en verre, ne jette pas de pierres sur les gens".
Ces pays, membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), doivent envoyer quelque 3300 soldats au Mali pour l'aider à reconquérir le Nord occupé par des groupes islamistes dont Aqmi, dès que l'ONU aura donné son accord. Cette force doit être soutenue logistiquement par des pays occidentaux, dont la France.
L'Express avec

Scandaleux! La justice tunisienne s'acharne sur la Tunisienne violée


Le ministère public tunisien a fait appel du non-lieu prononcé la semaine dernière en faveur d'une femme violée par des policiers en septembre et qui risque de nouveau d'être poursuivie pour atteinte à la pudeur.
"C'est leur droit, sur le plan légal, il n'y a rien à dire. Sur le plan moral par contre...", a commenté à l'AFP l'avocate de la victime, Me Bochra Belhaj Hmida.
Le juge d'instruction du tribunal de première instance de Tunis avait décidé la semaine dernière de classer sans suite la demande du parquet de poursuivre la victime du viol pour "atteinte à la pudeur", un délit passible de six mois de prison ferme.
De victime à accusée
Les déboires judicaires de cette jeune femme de 27 ans ont fait scandale en Tunisie et ont provoqué une vive émotion en France et à l'étranger, tant cette procédure judiciaire transformait une victime en accusée. Les policiers accusés du viol affirment avoir surpris la jeune femme et son fiancé en train d'avoir des relations sexuelles dans une voiture, en banlieue de Tunis. Selon le parquet, c'est alors que deux des agents ont violé leur victime à tour de rôle, tandis qu'un troisième policier conduisait le petit ami de la jeune femme jusqu'à un distributeur de billets pour lui extorquer de l'argent.
Les trois agents sont incarcérés: deux sont poursuivis pour viol et le troisième pour extorsion.
L'HUMANITE - FRANCE