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25.11.12

Images du Monde - Gaza

<strong>La réplique</strong>. Comme les fumerolles d'une éruption volcanique, le nuage de poussière provoqué par le bombardement de deux immeubles, qui abritaient des bureaux du Hamas et un «centre de presse», monte lentement dans le ciel de Gaza. Depuis le début de l'offensive, lancée en représailles à des tirs de roquettes sur l'Etat hébreu, 114 Palestiniens ont été tués et 920blessés, selon des sources médicales. Trois israéliens ont péri. Une semaine après le déclenchement de l'opération «Pilier de défense», Israël a provisoirement repoussé l'option d'une offensive terrestre dans la bande de Gaza. La parole est pour l'instant à la diplomatie internationale, qui multiplie les tentatives pour empêcher une escalade de plus en plus meurtrière dans une région au bord de l'explosion.
La réplique. Comme les fumerolles d'une éruption volcanique, le nuage de poussière provoqué par le bombardement de deux immeubles, qui abritaient des bureaux du Hamas et un «centre de presse», monte lentement dans le ciel de Gaza. Depuis le début de l'offensive, lancée en représailles à des tirs de roquettes sur l'Etat hébreu, 114 Palestiniens ont été tués et 920blessés, selon des sources médicales. Trois israéliens ont péri. Une semaine après le déclenchement de l'opération «Pilier de défense», Israël a provisoirement repoussé l'option d'une offensive terrestre dans la bande de Gaza. La parole est pour l'instant à la diplomatie internationale, qui multiplie les tentatives pour empêcher une escalade de plus en plus meurtrière dans une région au bord de l'explosion. Crédits photo : Bernat Armangue/AP/SIPA/Bernat Armangue/AP/SIPA

Maxime Leforestier - "L'homme au bouquet de fleurs" - Video - Musique

"L'homme au bouquet de fleurs"

Dieu est dans quel camp? - Cartoon

Dieu est dans quel camp ?
Cher Dieu, je prie pour…
— Je sais, je sais… Tu veux que je supprime ces musulmans malfaisants, barbares de l'âge de pierre… Ou peut-être ces infidèles chrétiens sataniques, assassins high-tech… Comment crois-tu que JE me sens, avec toutes ces tueries commises en mon nom !!?
— Non, Dieu !
— Non ??!! Mais alors, pourquoi pries-tu mon enfant ?
— Pour la paix.

Union de la Magouille Politique - UMP


Un dessin de Chappatte On pouvait s'attendre à un contre-coup douloureux après dix ans d'existence, dont cinq de sarkozysme hyperactif, et une présidentielle ratée par celui-là même qui s'était employé à donner un visage plus jeune et décomplexé à la droite. Mais la rivalité entre François Fillon et Jean-François Copé transparaissait dès la fin de la présidentielle, au point de perturber la campagne des législatives. Et contrairement aux dernières élections internes, aucun autre candidat n'a pu se présenter faute de parrainages sur fond de pressions croisées. Le ton était donné.
Les deux hommes et leurs soutiens se sont livrés une bataille âpre, émaillée de phrases assassines et de coups bas. Le scrutin final en est la démonstration : des bulletins plus nombreux que les votants dans un bureau de vote, comptage aléatoire... Il était déjà invraisemblable que la commission de contrôle valide ce vote entaché d'irrégularités et ne donnant que 98 voix d'avance au vainqueur. La suite du feuilleton laisse encore plus perplexe - voilà que les voix des militants d'outre-mer auraient été oubliées.
Tout cela dessine un bien piètre tableau de la démocratie en politique, démontrant l'intérêt bien plus vif des partisans pour les luttes de pouvoir que pour le quotidien des citoyens. Aucune remise en question du quinquennat de Nicolas Sarkozy ni de sa campagne. Aucune réflexion sur les liaisons dangereuses avec le Front national vers lequel une partie de l'UMP louche ouvertement.
L'UMP, forgée pour soutenir la seconde présidence de Jacques Chirac, détournée par son fidèle ennemi Nicolas Sarkozy, se voulait un bloc unissant les forces du centre à la droite. Mais la machine de guerre autoproclamée a perdu quasiment toutes les élections de la dernière décennie. En panne d'homme providentiel capable de l'unifier, l'UMP (Union de la Magouille Politique ?) semble condamnée à exploser. Une aubaine pour les "indépendants" oubliés de Jean-Louis Borloo et aussi pour Nicolas Sarkozy, qui gardera l'image d'un rassembleur charismatique.
COURRIER INTERNATIONAL

Comment l’Algérie a perdu l’Afrique


Ahmed Adimi, ancien officier et enseignant en sciences politiques : “Il fut un temps où pas une mouche ne volait en Afrique sans volonté algérienne. Aujourd’hui, l’Algérie est absente du continent et nos frontières sont de véritables passoires.”
Mourad Goumiri, président de l’Association des universitaires algériens pour la promotion des études de sécurité nationale : “L’Algérie a très mal vendu sa politique étrangère, en Afrique d’une manière générale et au Mali en particulier. Le romantisme politique et diplomatique, dont elle s’est nourrie, n’a pas tenula route face au réalisme doublé de pragmatisme des autres nations.”
Abdelaziz Rahabi, porte-parole des Affaires étrangères en 1989 et conseiller aux Affaires africaines en 1990 : “C’est le prestige de la guerre de libération qui a porté la voix de l’Algérie. Nous sommes restés attachés au discours anticolonialiste et nous avons manqué d’ambition.”
COURRIER INTERNATIONAL

Images du Monde - Bahrein

Une petite fille pose sur un cheval au Bahrein pendant le mois saint de mouharram.
Une petite fille pose sur un cheval au Bahrein pendant le mois saint de mouharram.

Déraillement d'un train à Fès (Video)

Déraillement d'un train à Fès

AUJOURD'HUI MAROC

«Gangnam Style», vidéo la plus regardée sur YouTube

Avec 803 millions de connexions, le clip du Sud-Coréen Psy, est devenu la vidéo la plus vue sur YouTube depuis sa création, devant «Baby» de Justin Bieber.
«Gangnam Style», le clip du chanteur sud-coréen Psy: un succès planétaire.
Ce "post" ne signifie en rien que nous aimions ce type de "musique"

Le Barça pourrait jouer en Ligue 1 française...


"On peut adhérer à la Ligue espagnole (Liga) ou peut-être à la Ligue française (L1)".
Le maire de Barcelone, Xavier Trias, qui milite pour un Etat souverain catalan, a estimé samedi qu'en cas d'indépendance le FC Barcelone pourrait continuer à jouer en Liga espagnole "ou peut-être en Ligue française".
"Nous n'avons pas la possibilité (NDLR: en Catalogne) d'une ligue compétitive, qui soit intéressante au point de vue du spectacle. Il y aurait très peu d'équipes. Il faudra adhérer à une autre Ligue. On peut adhérer à la Ligue espagnole (Liga) ou peut-être à la Ligue française (L1)", a-t-il indiqué à l'AFP, à la veille des élections régionales anticipées qui pourraient donner la majorité à la coalition nationaliste et conservatrice CiU.
En cas d'indépendance de la Catalogne, le Barça se retrouverait dans un championnat national trop étroit pour lui.
"Nous n'avons pas la possibilité (NDLR: en Catalogne) d'une ligue compétitive, qui soit intéressante au point de vue du spectacle. Il y aurait très peu d'équipes. Il faudra adhérer à une autre Ligue. On peut adhérer à la Ligue espagnole (Liga) ou peut-être à la Ligue française (L1)."
Le FC Barcelone est-il politique?
"Il y a de nombreuses années, quand il y avait la dictature, le club était un point de référence pour tout le monde en Catalogne et on a dit que le Barça était plus qu'un club. Ca c'est un peu la relation, un peu comme la sélection nationale de la Catalogne. Il joue bien et, en outre, il représente un style particulier de faire les choses qui nous rend orgueilleux. Nous avons besoin de ce type de choses."
Qu'en est-il de l'avenir du Nou Camp?
"C'est un sujet de grande discussion. C'est vrai que le stade du Barça est un peu vieux. On peut faire une restructuration ou en construire un nouveau. Je crois que c'est le problème du Barça. Mais je dis attention, attention. Quand j'étais jeune et qu'on a érigé le stade actuel (1957), il a coûté le double de ce qui était prévu. On a fait payer quatre ans en anticipation tous les adhérents et on a dû ensuite vendre Luisito Suarez (à l'Inter Milan, ndrl). En conséquence, on est restés 15 ans sans rien gagner. On ne veut pas vendre tous les joueurs qu'on a en ce moment. On ressent beaucoup de fierté d'avoir tous ces joueurs qui viennent aussi de la +Maison+ (la Masia, ndlr) qu'on a construit pour les former".
LA LIBRE BELGIQUE

Comment se comporte le feu sans l'effet de la gravité ?


Les locataires de la Station spatiale internationale mènent depuis plusieurs années une série d'expériences afin de connaitre le comportement du feu dans des conditions de microgravité. Ils complètent ainsi de nombreuses autres études menées depuis les années 80 sur ce phénomène. Le résultat surprend toujours autant les scientifiques. "Les astronautes sont toujours très excités de faire ces expériences car les feux spatiaux sont étranges", assure l'ingénieur de la Nasa Dan Dietrich dans le Smithsonian Magazine.
Quand une flamme brûle sur Terre, elle réchauffe l'atmosphère autour d'elle. L'air chaud plus dilaté que l'air froid monte tandis que ce dernier, plus dense, alimente la base de la flamme, explique le magazine américain. Cela explique la forme de goute de la flamme. Mais si on supprime (ou que l'on diminue fortement dans le cas de la microgravité) l'effet de la gravité, ce phénomène est bien différent car "les gaz chauds ne sont pas plus légers que l’air froid et rien ne s’élève" explique l'Agence spatiale européenne (Esa) sur son site. La flamme prend alors l'allure d'une sphère alors que l'oxygène de l'air extérieur continue de l’alimenter.
"Si vous enflammez un morceau de papier en microgravité, le feu le brulera lentement d'un bout à l'autre", explique Dan Dietrich. Le Smithsonian assure par contre que, dans de telles conditions, le feu est bien moins inoffensif qu'il n'y parait. Bien plus tenace, il pourrait survivre avec peu d'oxygène et bruler beaucoup plus longtemps.
Si l'expérience répond à la curiosité des scientifiques, l'objectif principal de la manœuvre est bien plus sérieuse. "Nous espérons obtenir une meilleure connaissance de la combustion afin d'améliorer la sécurité en cas d'incendie dans les engins spatiaux. Il s'agit également de savoir comment améliorer l'utilisation des combustibles liquides sur la Terre", expliquait Forman Williams, de l'Université de Californie, sur le site de l'Agence spatiale américaine (Nasa) au sujet de Flex. L'étude a longtemps été menée sur Terre avant que les expériences ne soient reproduites à bord de l'ISS. Depuis quelques jours, ils ont entamé l'expérience Flex-2 qui complétera les résultats précédents.
LA LIBRE BELGIQUE

La Catalogne lance un défi indépendantiste à l'Espagne

De quoi faire trembler le monde des affaires face au spectre d'un Etat qui pourrait se retrouver de facto hors de l'UE et de la zone euro.
La Catalogne, poussée par une fronde indépendantiste, vote dimanche pour renouveler son Parlement, dans un défi au gouvernement espagnol qui pourrait mener cette puissante région du nord-est du pays vers un référendum sur son avenir.
Dans les rues de Barcelone flottaient la "senyera", le drapeau catalan, rayé rouge et jaune, et l'"estelada", le drapeau indépendantiste frappé d'une étoile blanche sur fond bleu.
Nourri par la crise économique qui impose à sa population de lourds sacrifices sociaux, le mécontentement a éclos ces derniers mois dans cette région traditionnellement riche, au fort caractère culturel et linguistique, réveillant de vieilles frustrations vis-à-vis de l'Etat espagnol.
Jusqu'à cette manifestation monstre, aux cris de "Indépendance", le 11 septembre à Barcelone: le tournant qui a convaincu le chef de file nationaliste Artur Mas de convoquer ces élections anticipées, promettant aux 7,5 millions de Catalans d'organiser dans les quatre ans un référendum d'autodétermination.
"Nous sommes à un virage. Jusqu'à maintenant, il y avait un sentiment nationaliste minoritaire, qui a grandi avec la crise", affirme Carme Llistosella, une secrétaire au chômage de 60 ans, électrice de CiU (Convergencia i Unio), la coalition d'Artur Mas.
Face au refus de Madrid d'accorder à la Catalogne l'autonomie budgétaire accrue qu'elle réclame, le président de région, âgé de 56 ans, a fait le pari du conflit ouvert. Son espoir: obtenir une majorité absolue et avancer, dit-il, vers un "Etat souverain".
Un jeu risqué puisque les derniers sondages ne donnent à CiU qu'une majorité relative des 135 députés régionaux. Les petits partis indépendantistes de gauche en revanche, beaucoup plus radicaux, pourraient progresser. Une partie des électeurs, dimanche, voyait d'ailleurs ce scrutin comme un écran de fumée.
"Ces élections me dégoûtent, parce que les pays doivent s'unir et non pas se diviser", affirme un retraité de 65 ans, Josep, électeur traditionnel de CiU qui, cette fois, hésitera jusqu'au dernier moment.
"Je pense que la campagne a été trop centrée sur la polarisation Catalogne-Espagne et qu'on aurait dû plus parler d'autres thèmes, comme celui de la crise", ajoute Andreu Camprubi, un sociologue de 27 ans.
"Avec la question de l'indépendance, on a réussi à faire que beaucoup de gens qui sont touchés par les coupes budgétaires n'y pensent plus", dit cet électeur du petit parti de la gauche indépendantiste CUP.
Le gouvernement conservateur espagnol, déjà accaparé par sa lutte contre la crise économique, se retrouve confronté à un autre défi majeur: si la perspective d'une éventuelle indépendance reste éloignée, il en va de la pérennité du modèle de l'autonomie régionale, l'un des fondements de la Constitution de 1978.
C'est à l'époque justement de la transition démocratique que les Catalans avaient retrouvé le droit de s'exprimer librement dans leur langue, bannie de l'espace public durant la dictature franquiste (1939-1975).
Si Artur Mas, un nationaliste de droite, évite soigneusement le mot "indépendance", c'est bien un "Etat souverain" qu'il défend, "le septième de l'Union européenne", dit-il, en termes de richesse par habitant.
De quoi faire trembler le monde des affaires face au spectre d'un Etat qui pourrait se retrouver de facto hors de l'UE et de la zone euro, alors que la région pèse pour un cinquième du PIB de l'Espagne.
Depuis deux ans, la frustration montait en Catalogne après une décision de la justice espagnole de réduire son statut d'autonomie élargie, datant de 2006, gommant l'article qui la définissait comme une "nation".
Sur ce terreau identitaire très sensible, la crise a fait le reste.
La Catalogne, aujourd'hui la région la plus endettée d'Espagne, accuse l'Etat central de l'entraîner dans un gouffre financier et réclame un "pacte fiscal", équivalent à celui existant au Pays Basque et en Navarre, qui lui permettrait de lever elle-même l'impôt.
Les intentions d'Artur Mas restent cependant ambiguës, alors que selon un sondage du quotidien El Pais, 46% des Catalans seulement répondraient oui à une question sur l'indépendance.
Pour Joaquin Molins, professeur de Sciences politiques à l'Université de Barcelone, le président de région n'ira pas jusqu'au bout: "Ce qui paraît logique, c'est que des négociations vont avoir lieu sur le pacte fiscal, et que tout cela est une stratégie pour se positionner chacun comme le plus fort".
LA LIBRE BELGIQUE

24.11.12

Paul Verlaine - Il pleure dans mon coeur

 

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !

Paul Verlaine

Barbara - "L'aigle noir" - Video - Musique

"L'aigle noir"

Austérité • Portugal : manifeste pour une autre politique

Austérité • Vu du Portugal : renégocier la dette

Dessin de Faber, Luxembourg.Francisco Louça, 56 ans, économiste, a dirigé de 1999 à novembre 2012 le Bloco de Esquerda, parti de la gauche alternative qui compte huit députés. Dans une interview publiée par Visão, il propose des solutions radicales pour sortir de la crise. D’abord, la renégociation de la dette : “En ramenant l’intérêt de la dette publique à 0,75 %, nous réduirons annuellement le déficit de 4,75 milliards d’euros.” Louça suggère d’appliquer aux intérêts de cette dette un impôt qui rapporterait environ 1,1 milliard d’euros. Ensuite, on pourrait tirer plus de 1 milliard d’euros de la fin des exemptions d’impôts dont bénéficient notamment l’Eglise et les banques “alors que de nombreux Portugais vont perdre un mois de salaire à cause de l’augmentation de la taxe foncière”. Et si les banques qui achetaient jusqu’ici de la dette portugaise n’en veulent plus, Louça voit deux alternatives. D’une part, un moratoire de la dette ; d’autre part, la création d’un impôt sur les capitaux qui ont fui le Portugal. 18 milliards l’an dernier, 20 milliards cette année. Tout doit être fait pour relancer la demande intérieure et annuler la dette. “Sinon, prédit Francisco Louça dans Público, nous aurons de nouveaux plans de sauvetage toujours plus destructeurs.”
COURRIER INTERNATIONAL